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Critiques de Thierry Vila (8)
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Le cri

Une histoire qui tourne en rond ... Jusqu'à se mordre le bout de la queue ? Bref on avance pas.

Lil Servinski est le nouveau médecin embarquée à bord d'un cargo de prospection pétrolière. C'est une grande et belle jeune femme franco-rwandaise, libre et indépendante. C'est une des rares femmes à bord, qui est constitué quasi exclusivement de personnel masculin. Certains de ces hommes sont particulièrement très ... hommes.

Alors oui, on avance pas. On vérifie les trousses de secours, la pharmacie d'urgence, on toutouille, on bidouille. Mais où est l'histoire !? En fait ça doit être un livre d'ambiance, un livre sur les rapports humain. Mais je n'ai pas du tout accroché, j'ai pourtant essayé trois soirs durant, mais rien n'y a fait. C'est vrai qu'au moment où je l'ai lu, c'était chargé côté boulot, peut-être est-ce moi qui n'ai pas su entendre ce cri ?

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Le cri

(Critique écrite dans le cadre de Masse Critique)



Ce roman se déroule à bord d'un pétrolier, avec un équipage presque exclusivement masculin. On découvre Lil Servinsky : métisse franco-rwandaise d'1m85, très belle, qui officie comme médecin de bord et chirurgien. Ce personnage fascine, c'est une femme libre, tellement qu'elle a choisit l'errance comme lieu de vie, elle refuse les diktats de la société et vit comme bon lui semble. C'est-à-dire de manière peu sociable, entourée de livres et sans pied-à-terre. Evidemment cette grande silhouette silencieuse fascine les hommes de l'équipage, certains sont attirés, d'autres énervés, et la plupart frustrés par cette femme sur laquelle ils n'ont aucune prise, et qui préfère passer ses journées avec le petit personnel étranger ou à déclamer de la poésie face à la mer.



Peu à peu sa curieuse personnalité l'ostracise complètement. Les hommes n'apprécient pas l'image de leur propre vulgarité qu’elle leur renvoie. Les rumeurs naissent, et des vengeances se fomentent. Pourquoi ce titre, Le Cri ? On pense évidemment au tableau de Munch, et cette silhouette hurlante et effrayée. C'est ce que subit Lil entourée de ces hommes, mais c'est aussi ce trouble compulsif qui la pousse parfois à lancer des cris sonores.



J'ai été fascinée par ce personnage, et par ce huis-clos sur la mer. Néanmoins, j'aurais aimé que l'auteur creuse davantage le passé difficile de Lil. Egalement, on en sait peu sur les autres personnages. L'écriture est très poétique, mais je n'y ai pas été très sensible, car j'apprécie peu les longs monologues et les descriptions qui s'éternisent. Le drame est également trop prévisible, mais ce qui l'entoure et ses conséquences ne le sont pas.



En bref, si vous êtes sensibles à une certaine forme d'écriture poétique, plongez-vous dans ce roman. Quant à l'histoire, bien que pas assez poussée à mon gout, elle a le mérite d'offrir un cadre inhabituel.
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Le cri

Lil Servinsky est médecin, métisse anglo-rwandaise. Elle a trente-cinq ans, et depuis son diplôme, exerce sur les bateaux. Pour la première fois, elle part sur un navire renifleur de pétrole. Elles sont trois femmes, tout le reste de l'équipage est masculin, les matelots sont philippins pour la plupart.

La vie à bord n'est pas facile et n'a rien d'une croisière, mais Lil se fait respecter, se lie presque d'amitié avec un des mécaniciens. Le commandant est difficile, d'un caractère particulier et incompréhensible. Néanmoins, la distance que Lil entretient avec les marins et son manque de chaleur laisse présager un drame qui se noue petit à petit. La tension monte, et laisse à dessein une impression de malaise.

Voici un roman très bien écrit, dans un milieu peu connu, très masculin et assez violent. Thierry Vila approche ces personnages par leur côté humain, décalé pour la plupart. Certainement pas un roman à l'eau de rose, mais un livre déroutant, une personnalité intense, malgré tout son passé méconnu laisse des zones d'ombre. J'aurais aimé plus de connaissances sur sa vie antérieure...

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Le cri

Lil Servinsky est engagée comme médecin à bord d’un navire pétrolier, un univers quasiment uniquement masculin. Son arrivée perturbe les hommes. Une femme, médecin, d’origine anglo-rwandaise, très grande, très mince et surtout très silencieuse. Difficile de savoir ce qu’elle pense. Difficile de comprendre ses étranges attitudes, les cris qui résonnent parfois dans l’intimité de sa cabine…



J’ai lu ce livre tout à fait par hasard parce que je l’ai gagné sur un petit jeu des romans de la rentrée littéraire. C’était l’occasion, d’autant plus que je n’en avais pas du tout entendu parlé.



Et pour être franche… je n’ai pas du tout aimé ce roman. Certes l’écriture est agréable, travaillée jusqu’à l’orfèvrerie parfois, mais l’histoire ne suit pas. Je n’ai réussi à m’attacher à aucun des personnages. J’ai même eu parfois à me souvenir de qui était qui parmi les membres de l’équipage. L’histoire est très lente et la fin ne m’a pas convaincue. Il y a de nombreux points qui sont effleurés et dont finalement on a jamais le dernier mot, ce qui m’a laissé sur ma faim. Je n’ai pas particulièrement aimé la façon dont tout se rapportait au corps (maladie, sexualité qu’on rencontre à chaque page)…



Bref, je n’ai pas été séduite par ce roman, le sujet était pourtant intéressant, faisant pensé entre autre au Grand Marin de Poulain, mais non, ça n’a pas pris sur moi. En revanche si vous l’avez lu et aimé, je serais curieuse d’en connaître les raisons et comprendre ce qui m’est passé au-dessus !
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Le cri

Lil, 35 ans, magnifique métisse anglo-rwandaise, monte à bord du Septentrion, imposant navire renifleur de pétrole. Médecin, elle va être au service de l'équipage, quasi exclusivement masculin. Dans ce huis-clos flottant, Lil garde ses distances au milieu de tous ces hommes qui l'impressionnent très peu, ou davantage.



C'est le portrait d'une femme mystérieuse. Dans les yeux des hommes qui la côtoient, elle est belle, autoritaire, discrète, solitaire, déterminée, intrigante. Mais aussi inquiétante : elle ne correspond à rien de ce qu'ils connaissent. Et puis, il y a ces cris qui retentissent sans prévenir, qui sortent de cette créature torturée... Lil a un passé dont on ne sait rien et qui la façonne toujours, qui la pousse à se placer à l'écart des hommes mais au cœur de l'action. C'est à elle que revient les urgences médicales, les opérations délicates des organes intimes, les épidémies de diarrhées, les blessures liés aux accidents du travail. Et même lors des escales, elle ne peut quitter le navire.



Et malgré tout cette rudesse, Lil lit beaucoup, mène sa vie et s'ouvre à certains. A certains avec échec, et à un autre, à Robert, avec une infinie harmonie, dans un amour infini, platonique, poétique. A l'intérieur des coursives, sur les passerelles, au réfectoire, dans les dédales de cette arche immense, il y a des passions, des conflits, des vengeances, des haines, des gratitudes aussi. Un microcosme à l'écart du monde, dans l'ombre et au milieu des vagues. Par le détroit de Magellan, jusqu'aux côtes Africaine, le Septentrion flotte jusqu'au drame.



Un très beau roman, un portrait saisissant de cette femme qui provoque chez les hommes des réactions d'exaspération ou de passion.
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Le cri

C’est un de ses romans qui m’a emportée dès les premières lignes. L’écriture y est délicate, poétique, essentielle.



Le cri. Le cri c’est celui de cette femme, à huis-clos dans un milieu d’hommes. Lil Servinsky, se retrouve embarquée comme médecin à bord d’un navire pétrolier, le Septentrion. Considérée par les autres marins comme une bête curieuse, d’abord par son statut de femme mais aussi par sa fragilité, son introversion, Lil est réellement l’élément perturbateur de la routine bien huilée du pétrolier. Qui est cette femme qui déclame des poèmes à l’océan et qui agit de manière étrange avec les autres membres de l’équipage?



Il n’y a que Robert, chef mécanicien, qui semble trouver grâce à ses yeux. Ils tissent au fil des jours un lien particulier, un amour fraternel fait de respect et de compréhension mutuelle…



Suite de la chronique sur mon blog
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Le cri

Dans ce récit Thierry Vila nous invite à rencontrer Lil Servinsky, jeune médecin qu'une blessure d'enfance a conduite à quitter la terre ferme pour enchaîner les missions sur différents navires où elle occupe le poste de Docteur. Seulement Lil est un être blessé, dans son cœur et dans sa chair, qui s'est construit une carapace qui la tient isolée des autres spécimens de son espèce. Lil est brillante mais différente et solitaire. Et comme partout ailleurs sur terre comme en mer, la différence perturbe, dérange les plus ordinaires des hommes. Sur un navire, aussi gros soit-il, les critiques sont attisées par la nécessité de créer l'unité autour du rejet du bouc émissaire. Certains prendront son parti, partageant avec elle cette vision particulière du monde et son besoin d'isolement et de contemplation. Mais cela ne durera qu'un temps : le temps pour certains de partir, pour d'autres de se laisser convaincre, et pour les faibles, le temps de baisser les yeux.

Le récit est fort et perturbant, autant que peut l'être cette Lil que l'on ne comprend pas, dont on ne saisit pas l'histoire passée ni les comportements actuels. Même si l'auteur ne nous parle que d'elle, on ne la comprend jamais... enfin, moi, je ne l'ai jamais comprise. Sa façon de s'exprimer, quand elle parle, de penser, le reste du temps. La jeune femme est restée très hermétique et intouchable. Le comportement de ses compagnons de voyage est, malheureusement, plus compréhensible : c'est celui de la violence, de la bestialité, de l'intolérance et du rejet de la différence qui peut conduire aux pires actes de barbarie. Pour y répondre, quand le silence ne suffit plus, Lil s'exprime dans un cri tout aussi incongru et violent, qui déstabilise plus encore les observateurs.

Et la tension monte, jusqu'au dérapage qui nous propulse vers un dénouement terrifiant. Une catastrophe que l'on sent venir mais dont on ne sait comment elle se traduira.

Après cela, difficile de dire que je n'ai pas été enthousiasmée par ce roman...



Et pourtant. La façon qu'a Thierry Vila de nous parler de Lil est déstabilisante. Ses pensées, ses paroles et ses actes sont restés incompréhensibles pour moi. C'était peut-être la volonté de l'auteur, pour nous faire partager le sentiment des hommes du bord à l'égard de Lil. Incompréhension, agacement, exaspération parfois. Comme je n'aime pas ne pas comprendre ce que je lis, cela m'a un peu agacée. J'ai fini par lire certains passages plus rapidement, sans essayer d'en saisir pleinement le sens. Et cela aurait pu me suffire... si seulement j'avais compris la fin ! Je déteste rester sur un sentiment d'incertitude, mais c'est pourtant ce que nous offre l'auteur.



Pour ma part, je reste un peu au milieu du gué.
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Le cri

J'ai eu le plaisir de lire Le Cri dans le cadre de l'opération Masse Critique, et remercie vivement Babélio et les éditions Grasset pour cette opportunité!



Il m'a fallu quelques jours pour que mon sentiment à l'égard du Cri se distille, me permettant d'appréhender mon propre ressenti.



A l'issue de ce laps de temps, je me trouve partagée quant à cette lecture particulière.

Certains éléments m'ont immédiatement séduite, à commencer par le cadre insolite qu'adopte le roman : un bateau en pleine mer, qui, s'il fait quelques escales, isole les protagonistes du reste du monde, créant ainsi une atmosphère où règnent cette promiscuité et l'impossibilité de fuir ou de se préserver de ces autres, autour et près en permanence.



Les protagonistes, justement, sont à mon sens relativement inégaux : Lil est au centre du récit, et le polarise systématiquement, si bien que les autres protagonistes gravitent autour d'elle sans véritablement parvenir à acquérir une substance, une consistance. Un point qui m'a attristée, car certaines figures étaient extrêmement prometteuses, et, plus explorées encore, auraient pu, je pense, apporter beaucoup au roman, à l'instar de Blache, qui semble n'être qu'un être atrabilaire et froid, ou de Robert, dont on ne sait finalement que la fascination qu'il éprouve à l'endroit de Lil, et dont les incursions dans les autres aspects de sa personnalité demeurent trop limitées et ponctuelles.



En contrepartie, Lil, pour sa part, porte le récit sur ses épaules, et à cet égard, l'auteur parvient à maintenir autour d'elle un halo de mystère tout en ne parlant que d'elle. J'ai parfois eu comme un drôle de sentiment, l'impression que l'auteur était en quelque sorte tombé amoureux de son personnage, Pygmalion moderne qui se devine dans toute la tendresse et la complexité dont il l'entoure.



A ce titre, certains passages intenses et visuels cohabitent avec un style qui, par moment, m'a paru presque captieux, qui aurait pu mieux servir le récit véhiculé.



Le cri m'a donc déroutée, et mérite pour cela une lecture, dans la mesure où je ne suis pas certaine d'être parvenue à percer son mystère.
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