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Critiques de Thimothée Montaigne (48)
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Le troisième testament - Julius, tome 4

Je m'ennuie.

Je trouve tout cela beaucoup trop, et trop court en même temps.

Certains événements sont décrit en 2 planches et en deviennent presque incompréhensibles. Pourtant, ils sont au cœur de l'histoire.

Et le petit côté surnaturel, me dépasse aussi un peu.

Ce n'est plus ni du religieux, ni de l'ésotérique... il n'y a plus rien de spirituel. Je trouve cela fade.

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Le troisième testament - Julius, tome 5

La maquette de la série du Troisième Testament est toujours aussi travaillée, avec des pages de gardes et une ligne générale maîtrisée. Une série dont l'harmonie fait plaisir dans la bibliothèque. Pour rappel, "Julius" est la série préquelle du Troisième Testament d'Alice et Dorison, l'une des séries les plus acclamées et qui a lancé le genre de la BD historico-ésothérique (avec le Triangle secret , Le Décalogue, le Scorpion et toute la ribambelle de séries sur l'histoire occulte de l'Eglise).



Julius est une série compliquée qui demande à son lecteur de la pugnacité. Pour expliquer cela je vais faire un petit rappel... Il y a vingt ans paraissait le premier tome d'une série qui allait révéler deux des auteurs parmi les plus réputés et influents aujourd'hui: Alex Alice (Le château des étoiles, Siegfried,...) et Xavier Dorison (Undertaker, Long John silver, Red Skin,...), deux autodidactes qui révolutionnaient le genre et permettaient à Glénat, éditeur connu pour ses BD historiques (Bourgeon par exemple) de moderniser son catalogue. Des dizaines de séries ont vu le jour suite à cette BD qui étale sa publication sur six ans en proposant un incroyable équilibre entre BD d'action, policière et BD historique, le tout inséré dans un scénario enchevêtré qui exige du lecteur de rester concentré. Tout cela directement inspiré bien entendu par le chef d’œuvre Le Nom de la Rose et surtout son adaptation au cinéma.



Sept ans après la fin de la première série qui se clôturait sur un dénouement impossible à anticiper et complexe quand à ses ramifications, les auteurs faisait sortir une série devant relater l'histoire de Julius de Samarie dont la légende est le point de départ du Troisième Testament. La subtilité des indices semés rendaient la série originelle exigeante mais celle-ci était très rythmée par l'action et les visuels épiques.



Le fait de changer complètement de décors (un général romain au visage de Marlon Brando...) est d'abord troublant pour un lecteur qui aurait lu la première série (je préconise d'ailleurs vivement de lire la totalité dans l'ordre de parution chronologique). Outre le changement de dessinateur au second tome (on gagne en qualité de dessin, Montaigne étant vraiment talentueux), ce choix va diriger une progression scénaristique laborieuse que je ne m'explique que par le départ de Dorison après la mise en route du premier tome. Le talent de scénariste n'est pas donné à tout le monde et malgré la grande qualité de ses ouvrages solo, Alice n'est pas du niveau du scénariste d'Undertaker... Ainsi, si la progression du personnage principal de général romain avide et incroyant à celui de prophète est bien amenée, l'intrigue générale est cahoteuse: après un premier tome très construit et qui amène notamment les fameux guerriers corbeaux qui pimentent la série, l'on part dans un étonnant périple en deux volume (subdivision interne de Julius... pourquoi ?), ce qui coupe l'intrigue. Dans les deux derniers volumes, et notamment le volume 5 l'on a d'incessants va et viens à la fois géographiques et dans la relation et les choix de Julius et du Sar Ha Sarim. L'on a bien compris que la série était structurée autour de cette dualité par ailleurs très intéressante (sorte de trinité avec Julius âgé, sa fille son gendre: Père-Fille-Saint-esprit?). Mais soit par mauvais choix scénaristiques soit par hésitations, on sent des flottements qui rendent l'évolution d'autant plus laborieuse que toute l'histoire tourne autour de ces personnages. Et à la différence de la première série, assez peu d'action vient finalement dynamiser cela et surtout la dimension fantastique est pratiquement absente jusqu'au dernier tome alors que les interventions du sénateur Modius, versé dans les arts noirs, était un des points forts du premier album... Le questionnement autour de l'identité du Sar Ha Sarim, du rôle divin de Julius, sont complexes, et jamais aucun élément ne viendra expliquer l'origine des guerrier-corbeaux, ce qui sera une des rares fautes du scénario, laissant une des grandes questions de la série totalement inexpliquée...



Malgré toutes ces réserves, qui me faisaient craindre l'album de clôture, Julius reste une série unique, ambitieuse et assez fondamentale pour finir de comprendre la série mère. Le tome cinq nous amène à ce titre une conclusion très digne (toujours bringuebalant dans sa construction mais ramenant enfin ce fantastique et ce côté épique tant aimés). Construit autour du siège de Jérusalem par les armées romaines puis par les armées d'hommes corbeaux, il resserre l'intrigue comme un drame de théâtre en un lieu unique où tous les personnages vont converger. Tout se dénoue et à ce titre la série garde une grande cohérence générale. Les scènes de bataille apocalyptiques sont belles et bien faites, on a de l'héroïsme, bref, c'est chouette. Graphiquement c'est majestueux, encré, et très lisible ; la série aura permis de révéler un artiste très talentueux qui devrait compter à l'avenir. La maîtrise des plans impressionnants, de la zone grise entre le magique divin et l'historique cartésien sont vraiment bien gérés. De même les personnages sont subtiles et tous intéressants, même s'il aura été compliqué tout au long de la série de savoir quels personnages étaient importants: paradoxalement le plus visible, le colosse Shem n'est finalement qu'un acolyte mineur... Les failles principales sont les grosses ficelles (Julius rentre dans Jérusalem assiégée comme dans un moulin et en ressort aussi tranquillement) et le découpage des albums et de la série (le voyage en orient, pour intéressant qu'il soit nécessitait-il deux tomes?). Je dirais que chaque volume individuellement est remarquable, que la série rejoint et explique la série mère, mais qu'en tant que série elle reste assez bancale dans sa construction. Je pense que ceux qui auront aimé le Troisième Testament devraient lire Julius d'une traite et y trouveront grand plaisir, mais les cinq tomes de Julius pris isolements restent dispensables.



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Le troisième testament - Julius, tome 4

Nous voila avec un quatrième tome et le duo avec leur personnalité qui a bien changé, presque inversé. Une autre vision du monde s'ouvre à eux, leur chemin va alors être très différent. J'ai adoré ce revirement. Je me suis plus attaché à ce faux Messie, déçu, qui souffre et qui finit par faire de la peine. Je me suis plus détachée de Julius. A croire que je n'apprécie pas trop les fous de religion.

Ce tome ne manque pas d'action, de psychologie et de rebondissements. Il y règne une tension tout au long.

La fin n'est pas très gai. J'ai eu du mal à faire le lien entre ce cycle et le précédent par moment, je trouve que ça ne collait pas toujours. Mais peut être n'ai-je pas réussi à tout suivre. Les histoires ésotériques ce n'est pas du tout mon truc. Et c'est certainement pour ça que je n'ai pas mis plus comme note.

Les dessins sont sublimes. Les visages et les expressifs sont vraiment renversants. Je suis très admiratives.
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Le troisième testament - Julius, tome 3 : La ..

Je ne suis définitivement pas fan de cette histoire.

C'est très linéaire, et finalement assez prévisible.

Les croyances des uns, les non croyances des autres, leur convictions, ce qui le fait marcher.... c'est très répétitif d'un tome à l'autre

Par contre j'aime beaucoup les dessins, il y a quelques paysages assez fantastiques.
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Le troisième testament - Julius, tome 5

Fin de parcours pour nos héros, tout est en place pour la série principale. L'ensemble du cycle se lit bien, propose une vrai histoire et n'est pas qu'un prétexte pour vendre le plus de livres possible en sortant un spin-off d'une série à succès. Un peu moins vrai sur ce tome tant tout était en place à la fin du tome précédent. Le dessin manque d'ampleur par moment, les scènes de bataille manque de clarté également.
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Le troisième testament - Julius, tome 4

Un tome qui nous montre comment ont évolué les 2 personnages principaux, et les conséquences de cette évolution. Moins fouillé que les précédents au niveau psychologie des personnages, il met en lumière le rôle trouble d'un consul romain, présent depuis le début et qui à l'air d'en savoir beaucoup.

C'est sympa, pas le meilleur des 4 tomes, ni au niveau scénario, ni au niveau du dessin.
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Le troisième testament - Julius, tome 3 : La ..

Les choisis passent par beaucoup de paysages tantôt beaux, tantôt désertiques, et par beaucoup d'épreuves. A travers ces derniers, on va les voir évoluer, changer, au plus profond d'eux-mêmes. Ce qui jouent aussi sur leurs relations entre eux. Jusqu'au revirement de situation dans les dernières pages. C'est très intéressant de les suivre ainsi.

Les auteurs n'ont pas oublié de mettre des rebondissements, des sombres combats, des découvertes exotiques, des visions du monde...

Je trouve que les dessins ont gagné un trait plus fin, plus précis. Ils n'en sont que plus beaux. Ils nous font voyager. Les visages sont expressifs.
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Le troisième testament - Julius, tome 4

Dans les montagnes tibétaines, Julius remis de sa blessure, retourne vers les sommets. Lui l'incroyant, le pragmatique, l'opportuniste. Lui qui n'avais pas la foi, il entend l'appel de Dieu. Et il deviendra son prophète. Il va ramener le rouleur de parchemin contenant l'ultime parole de Dieu aux hommes. Il n'aura alors qu'une obsession, confier ce 3e testament à son élu. Celui qui avait douté, celui qui était reparti et celui qui désormais fait la guerre aux romains pour libérer la Judée.



Comme les précédent il s'agit là d'une BD de qualité. Le scénario est bien monté avec action et suspense. Les personnages sont particulièrement intéressants. Bien sur ce tome s'intéresse beaucoup moins à Julius mais il est toujours présent dans notre esprit. Car toujours il y a cette confrontation entre les deux hommes principaux du récit. Chacun a profondément changé tout en gardant leur personnalité. C'est vraiment quelque chose que l'on ressent de façon puissante en lisant cette bande dessinée.

Les dessins transcendent à merveille ce récit riche en émotion. Certaines planchent sont à couper le souffle.
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Le troisième testament - Julius, tome 4

La dramaturgie est joliment maîtrisée et ce quatrième et avant-dernier chapitre a un seul gros défaut : celui de ne pas être suivi immédiatement par la conclusion de la saga.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Le Cinquième Évangile, tome 1 : La Main de Fat..

Le cinquième Evangile : la Main de Fatima par Istin et Montaigne, dans la collection Secrets du Vatican, et dont j'attends la suite avec impatience ... historico-esoterique comme j'aime ... un beau graphisme ( détaillé, sombre ...) et déjà un scénario qui se tient dès le premier volume ... l'auteur change de son univers celtique pour marcher sur les terres orientales ... à l'époque des croisés à Jérusalem ... entre complots à la cour et secte mystérieuse sur fond de disparition d'enfants mystérieusement marqués de la Main de Fatima ... à suivre .
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Le troisième testament - Julius, tome 5

Je ne suis pas mécontente d'être arrivée au bout de cette lecture.

Le principal intérêt et que je comprends enfin la première série parue... mais que ce fut long, 4 tomes d'une série à ne rien comprendre puis 5 pour enfin avoir l'explication.

Donc, voilà, le monde est sauvé....

Je vais pouvoir passer à autre chose.. ouf
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Le Cinquième Évangile, tome 1 : La Main de Fat..

Terre Sainte, 1174, Milon de Plancy, régent du royaume chrétien de Jérusalem, est sauvagement assassiné par trois hommes cagoulés. Guillaume, l’archidiacre de Tyr, et son protégé Beaudouin, le futur roi, mènent l’enquête. Le jeune souverain est également préoccupé par la disparition de treize jeunes filles, orphelines et tatouées d’une main de Fatima sur l’avant-bras. Des actes de barbaries qui semblent cependant dissimuler de plus lourds secrets, capables de faire vaciller la chrétienté.



Dessinateur, scénariste et directeur de trois collections aux Éditions Soleil, Jean-Luc Istin associe deux de ses talents à celui de Thimothée Montaigne, qui signe ici son premier album. Après "L'Ordre des Dragons", l’auteur prolifique livre donc un deuxième scénario au sein de sa collection ‘Secrets du Vatican’. A l’instar du nom de la collection, le titre évocateur et la couverture accrocheuse situent immédiatement cette nouvelle saga au sein d’un genre emmenée par "Le Troisième Testament", véritable référence en la matière.



L’action se déroule au temps des templiers, entre la deuxième et la troisième croisade. Cette fiction ésotérique est ainsi renforcée par un contexte historique riche en conflits, des personnages ayant existés et des lieux réels balayés par plusieurs courants religieux à cette période. La scène d’ouverture montrant une jeune fille, enchaînée au fond d’un puits, exécutée par son bourreau, plante immédiatement une ambiance sombre et pesante. A coups de complots, luttes de pouvoir, enlèvements, manœuvres politiques, sociétés secrètes et meurtres, l’auteur développe ensuite habilement plusieurs intrigues parallèles. Plusieurs fils rouges emmenés par des personnages dont Istin soigne particulièrement le développement psychologique ; du rôle d’enquêteur d’un Guillaume de Tyr au raisonnement limpide à celui d’un jeune roi audacieux, torturé par la maladie.



Si le sujet aura du mal à surprendre les aficionados du genre, l’entrée en matière de Thimothée Montaigne au sein du neuvième art ne passera pas inaperçue. L’assistant de Mathieu Lauffray sur la colorisation de "Long John Silver" livre un premier travail pour le moins remarquable. Malgré quelques imperfections au niveau des expressions, le style élégant et précis du talentueux dessinateur n’a rien de celui d’un débutant. Appuyée par la mise en couleurs admirable d’Elodie Jacquemoire, le graphisme s’accorde parfaitement à l’atmosphère mystérieuse et sombre du récit et se place ainsi au diapason de ce polar ésotérique prenant.



Malgré un filon ésotérique au bord de l’épuisement, Jean-Luc Istin parvient à livrer un thriller clérical parfaitement maîtrisé. Quant au graphisme, même les plus mécréants seront tentés de l’accueillir d’un ‘alléluia’ à peine masqué.
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Le troisième testament - Julius, tome 3 : La ..

3eme tome qui marque un tournant dans l'évolution des personnages. Les doutes arrivent et étreignent même les personnages les plus sûrs de leur conviction.

Un tome clef.
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Le Cinquième Évangile, tome 1 : La Main de Fat..

Voilà qui devrait plaire aux amateurs de l'époque médiévale. L'intrigue est particulièrement riche. La trame historique très bien exploitée au travers des luttes qu'ont connus ces royaumes chrétiens d'orient. Le graphisme est excellent et la psychologie des personnages déjà très affirmée pour un premier tome. L'ambiance globale est quand même assez noire, mais on a hâte d'en savoir un peu plus et de découvrir la suite.
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Le troisième testament - Julius, tome 3 : La ..

Ce troisième tome clôt le second Livre de ce préquel au "Troisième Testament" et permet donc de découvrir la conclusion de l’épopée débutée lors du tome précédent. Cette saga qui renoue avec l’univers ésotérique de l’œuvre originelle imaginée par Xavier Dorison et Alex Alice en revenant sur les événements qui donneront naissance au fameux Troisième Testament, est prévue en quatre Livres.



Le premier Livre relatait la rencontre improbable entre deux êtres diamétralement opposés : Julius Publius Vendex, Général sanguinaire et ambitieux de l’Empire romain, et un prisonnier juif prêchant le pardon et la non-violence, appelé à devenir le nouveau Messie. Découpé en deux tomes, ce second Livre fait suite à l’évasion collective des esclaves des terribles mines de soufre de Siddim et narre la quête initiatique du soi-disant Messie et de ses disciples vers l’Orient. Après avoir traversé des territoires arides et découvert toute la beauté de la cité de Babylone, la longue marche de Sar Ha Sarim, le Prince des Princes, à la recherche du Troisième Testament se poursuit à travers une jungle luxuriante.



L’évolution psychologique des protagonistes au fil des pages est à nouveau au cœur même du récit, comme en témoigne la prise de conscience progressive de ce romain qui épouse lentement la cause d’un peuple qu’il contribua pourtant à oppresser. Face aux nombreux obstacles et à la menace des « fils des ténèbres » qui plane sur eux, les membres du groupe commencent en effet à douter de leur foi envers ce Messie qui pourrait finalement bien être un imposteur. Ce tome est également marqué par les révélations de Levy, qui apportent un nouvel éclairage sur les mystérieux chevaliers masqués qui les traquent et sur cette touche de fantastique libérée par le sénateur Modius lors du volet précédent. De plus, le revirement de situation en fin d’album promet un troisième Livre particulièrement intéressant et me donne envie de découvrir la suite des aventures du prophète Julius de Samarie au plus vite.



Si cette saga mêle habilement ésotérisme, aventure, histoire, fantastique, péplum et même une pointe d’humour, elle propose surtout des personnages héroïques finalement plus humains que prévu. Il faut également souligner l’excellent travail de Thimothée Montaigne, qui a pris la relève de Robin Recht après le premier Livre. Après avoir participé au « Cinquième évangile », le talentueux dessinateur s’attaque donc à cette quête du Troisième Testament. Tout comme son prédécesseur, il parvient à s’imprégner de l’ambiance mise en place par Alex Alice dans le précédent cycle et propose un travail en tout point remarquable. Après avoir proposé des planches babyloniennes de toute beauté, il continue de restituer avec brio les décors et l’atmosphère de l’époque, tout en livrant quelques scènes impressionnantes lors du combat face aux ténèbres.



Vivement les deux derniers tomes de cette excellente saga !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Le Cinquième Évangile, tome 2 : L'Antre de Cerbère

Alors que la "Croisade" de Dufaux et Xavier est arrivée à la fin de son premier cycle, Jean-Luc Istin et Thimothée Montaigne poursuivent cette autre saga mêlant histoire et ésotérisme.



Si le premier volet de ce thriller clérical plaçait déjà cette nouvelle croisade un cran au-dessus de celle de Dufaux, ce deuxième tome ne fait que confirmer l’aspect prometteur de cette saga issue de la collection Secrets du Vatican. A l’instar du nom de cette collection dirigée par Jean-Luc Istin himself, le titre évocateur de la série situe immédiatement cette saga au sein d’un genre emmené par "Le Troisième Testament", véritable référence en la matière.



L’action se déroule au temps des templiers, entre la deuxième et la troisième croisade. Cette fiction ésotérique est ainsi renforcée par un contexte historique riche en conflits, des personnages ayant existé et des lieux réels balayés par plusieurs courants religieux à cette période. A coups de complots, luttes de pouvoir, enlèvements, manœuvres politiques, sociétés secrètes et meurtres, le volet précédent développait habilement plusieurs intrigues parallèles, mais ne livrait que très peu de réponses. A ce titre, «L’antre de Cerbère» lève déjà légèrement le voile sur cette évangile apocryphe capable de faire vaciller la chrétienté et dévoile également le secret qui se cache derrière la disparition de treize jeunes filles, orphelines et tatouées d’une main de Fatima sur l’avant-bras.



Si la maîtrise narrative et scénaristique de Jean-Luc Istin, dessinateur, scénariste et directeur de trois collections aux Éditions Soleil, ne surprend plus vraiment, le dessin de Thimothée Montaigne constitue la véritable surprise de cette série. Son trait alliant détail, précision et finesse, combiné aux couleurs d’Elodie Jacquemoire, contribue à entretenir l’atmosphère mystérieuse et sombre du récit et se place ainsi au diapason de ce polar ésotérique prenant.

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Le troisième testament - Julius, tome 5

Une épopée qui se clôt en beauté. Tout comme la série principale, cette oeuvre fera date. Alors, si vous voulez savoir quel est le secret du Troisième Testament, procurez vous cette série.


Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Le troisième testament - Julius, tome 5

Initiateurs de la vague ésotérique dans la bande dessinée, Alice et Dorison clôturent de fort belle manière leurs premiers pas dans la BD.
Lien : http://bdzoom.com/127072/bd-..
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Le troisième testament - Julius, tome 5

Il était permis de s’interroger sur l’intérêt d’une préquelle lorsque le projet a été révélé. L’application et la qualité de ce final et, plus globalement, de la série dans son ensemble, en font une authentique réussite.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Le troisième testament - Julius, tome 4

En revenant sur les événements qui donneront naissance au fameux Troisième Testament, ce quatrième tome propose la conclusion de ce préquel à l’œuvre originelle imaginée par Xavier Dorison et Alex Alice.



Le premier Livre relatait la rencontre improbable entre deux êtres diamétralement opposés : Julius Publius Vendex, Général sanguinaire et ambitieux de l’Empire romain, et un prisonnier juif prêchant le pardon et la non-violence, appelé à devenir le nouveau Messie. Le diptyque suivant narrait la quête initiatique du soi-disant Messie et de ses disciples vers l’Orient, à la recherche de la parole divine. Cette conclusion relate d’une part le périple de Julius de Samarie, qui poursuit la quête du Sar Ha Sarim, mais également la montée en puissance de ce dernier, qui a renoncé à sa foi pour combattre l’armée romaine à la tête d’un peuple uni.



Si cette saga mêle habilement ésotérisme, aventure, histoire, fantastique et péplum, c’est néanmoins l’évolution psychologique des protagonistes qui est à nouveau au cœur même du récit. Il y a d’une part la prise de conscience progressive de ce romain qui épouse lentement la cause d’un peuple qu’il contribua pourtant à oppresser et qui va tout faire pour ramener le fameux rouleau contenant la parole de Dieu à son ancien maître. Puis, il y a ce soi-disant messie, qui s’engage également dans une voie totalement opposée à sa nature profonde en prenant les armes et en menant ses troupes contre l’envahisseur romain. Arrivé à la fin de cet album, le lecteur sait surtout comment Julius entra en possession du Troisième Testament et ce qu’il en fit… ce qui était finalement le but de cette très bonne saga.



Il faut également à nouveau souligner l’excellent travail de Thimothée Montaigne, qui continue de restituer avec brio les décors et l’atmosphère de l’époque, tout en livrant quelques scènes de combat impressionnantes.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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