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Critiques de Thimothée Montaigne (48)
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Le troisième testament - Julius, tome 5

Je ne suis pas mécontente d'être arrivée au bout de cette lecture.

Le principal intérêt et que je comprends enfin la première série parue... mais que ce fut long, 4 tomes d'une série à ne rien comprendre puis 5 pour enfin avoir l'explication.

Donc, voilà, le monde est sauvé....

Je vais pouvoir passer à autre chose.. ouf
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Le troisième testament - Julius, tome 4

Je m'ennuie.

Je trouve tout cela beaucoup trop, et trop court en même temps.

Certains événements sont décrit en 2 planches et en deviennent presque incompréhensibles. Pourtant, ils sont au cœur de l'histoire.

Et le petit côté surnaturel, me dépasse aussi un peu.

Ce n'est plus ni du religieux, ni de l'ésotérique... il n'y a plus rien de spirituel. Je trouve cela fade.

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Le troisième testament - Julius, tome 3 : La ..

Je ne suis définitivement pas fan de cette histoire.

C'est très linéaire, et finalement assez prévisible.

Les croyances des uns, les non croyances des autres, leur convictions, ce qui le fait marcher.... c'est très répétitif d'un tome à l'autre

Par contre j'aime beaucoup les dessins, il y a quelques paysages assez fantastiques.
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Le Cinquième Évangile, tome 2 : L'Antre de Cerbère

Alors que la "Croisade" de Dufaux et Xavier est arrivée à la fin de son premier cycle, Jean-Luc Istin et Thimothée Montaigne poursuivent cette autre saga mêlant histoire et ésotérisme.



Si le premier volet de ce thriller clérical plaçait déjà cette nouvelle croisade un cran au-dessus de celle de Dufaux, ce deuxième tome ne fait que confirmer l’aspect prometteur de cette saga issue de la collection Secrets du Vatican. A l’instar du nom de cette collection dirigée par Jean-Luc Istin himself, le titre évocateur de la série situe immédiatement cette saga au sein d’un genre emmené par "Le Troisième Testament", véritable référence en la matière.



L’action se déroule au temps des templiers, entre la deuxième et la troisième croisade. Cette fiction ésotérique est ainsi renforcée par un contexte historique riche en conflits, des personnages ayant existé et des lieux réels balayés par plusieurs courants religieux à cette période. A coups de complots, luttes de pouvoir, enlèvements, manœuvres politiques, sociétés secrètes et meurtres, le volet précédent développait habilement plusieurs intrigues parallèles, mais ne livrait que très peu de réponses. A ce titre, «L’antre de Cerbère» lève déjà légèrement le voile sur cette évangile apocryphe capable de faire vaciller la chrétienté et dévoile également le secret qui se cache derrière la disparition de treize jeunes filles, orphelines et tatouées d’une main de Fatima sur l’avant-bras.



Si la maîtrise narrative et scénaristique de Jean-Luc Istin, dessinateur, scénariste et directeur de trois collections aux Éditions Soleil, ne surprend plus vraiment, le dessin de Thimothée Montaigne constitue la véritable surprise de cette série. Son trait alliant détail, précision et finesse, combiné aux couleurs d’Elodie Jacquemoire, contribue à entretenir l’atmosphère mystérieuse et sombre du récit et se place ainsi au diapason de ce polar ésotérique prenant.

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Le Cinquième Évangile, tome 1 : La Main de Fat..

Terre Sainte, 1174, Milon de Plancy, régent du royaume chrétien de Jérusalem, est sauvagement assassiné par trois hommes cagoulés. Guillaume, l’archidiacre de Tyr, et son protégé Beaudouin, le futur roi, mènent l’enquête. Le jeune souverain est également préoccupé par la disparition de treize jeunes filles, orphelines et tatouées d’une main de Fatima sur l’avant-bras. Des actes de barbaries qui semblent cependant dissimuler de plus lourds secrets, capables de faire vaciller la chrétienté.



Dessinateur, scénariste et directeur de trois collections aux Éditions Soleil, Jean-Luc Istin associe deux de ses talents à celui de Thimothée Montaigne, qui signe ici son premier album. Après "L'Ordre des Dragons", l’auteur prolifique livre donc un deuxième scénario au sein de sa collection ‘Secrets du Vatican’. A l’instar du nom de la collection, le titre évocateur et la couverture accrocheuse situent immédiatement cette nouvelle saga au sein d’un genre emmenée par "Le Troisième Testament", véritable référence en la matière.



L’action se déroule au temps des templiers, entre la deuxième et la troisième croisade. Cette fiction ésotérique est ainsi renforcée par un contexte historique riche en conflits, des personnages ayant existés et des lieux réels balayés par plusieurs courants religieux à cette période. La scène d’ouverture montrant une jeune fille, enchaînée au fond d’un puits, exécutée par son bourreau, plante immédiatement une ambiance sombre et pesante. A coups de complots, luttes de pouvoir, enlèvements, manœuvres politiques, sociétés secrètes et meurtres, l’auteur développe ensuite habilement plusieurs intrigues parallèles. Plusieurs fils rouges emmenés par des personnages dont Istin soigne particulièrement le développement psychologique ; du rôle d’enquêteur d’un Guillaume de Tyr au raisonnement limpide à celui d’un jeune roi audacieux, torturé par la maladie.



Si le sujet aura du mal à surprendre les aficionados du genre, l’entrée en matière de Thimothée Montaigne au sein du neuvième art ne passera pas inaperçue. L’assistant de Mathieu Lauffray sur la colorisation de "Long John Silver" livre un premier travail pour le moins remarquable. Malgré quelques imperfections au niveau des expressions, le style élégant et précis du talentueux dessinateur n’a rien de celui d’un débutant. Appuyée par la mise en couleurs admirable d’Elodie Jacquemoire, le graphisme s’accorde parfaitement à l’atmosphère mystérieuse et sombre du récit et se place ainsi au diapason de ce polar ésotérique prenant.



Malgré un filon ésotérique au bord de l’épuisement, Jean-Luc Istin parvient à livrer un thriller clérical parfaitement maîtrisé. Quant au graphisme, même les plus mécréants seront tentés de l’accueillir d’un ‘alléluia’ à peine masqué.
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Le Cinquième Évangile, tome 1 : La Main de Fat..

J'ai bien aimé cette histoire qui se passe dans le royaume de Jérusalem durant la période des croisades. Le scénario signé par Istin est encore une fois à la hauteur de ce qu'on pouvait espérer. Bien entendu, il y a des inspirations diverses. Je pense notamment au Seigneur des anneaux pour ces êtres encapuchonnés dans les ténèbres mais également au film Kingdom of Heaven de Ridley Scott. Mais bon, on ne va pas se plaindre pour une fois qu'il fait quelque chose en dehors de ses épopées celtiques !



En effet, la mise en scène est très bien réalisée avec une mention toute spéciale pour l'introduction qui nous plonge dans la tourmente de cette époque. Bien entendu, il est question de religion entre la foi chrétienne et celle des musulmans mais également de pouvoir. Le dessin réaliste épouse à merveille l'ambiance des croisades avec des décors de rêve.



C'est sombre et ésotérique à la fois. J'aime déjà beaucoup le genre "polar médiéval". Ici, il y a une réalité historique qui semble renforcer le propos. On suivra donc cette série avec la plus grande attention.
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Le troisième testament - Julius, tome 5

Ce cinquième et dernier volume consacré à Julius, sorte d’avant Troisième testament, aura une lourde tâche : clore le présent cycle, boucler une certaine boucle et succéder à un album particulièrement réussi.



Autant mettre un terme au suspens et reconnaître que tous les objectifs seront remplis !



Les surprises seront une nouvelle fois au rendez-vous. Le Messie poursuit sa nouvelle route et entend bien la mener à sa manière. Le résultat est plutôt étonnant car ouvre des portes qui n’étaient pas forcément celles auxquelles l’on pouvait s’attendre.



Dans le même ordre d’esprit, nous n’en avons pas encore terminé avec Julius. Certes, il a été laissé dans un cachot, mais son destin va se rappeler à lui. Nous allons découvrir, un personnage usé, vieilli, brisé et pourtant bien décidé à mettre en sécurité les textes qu’il a pu récupérer au péril de sa vie.



Une nouvelle fois, les conflits au Proche-Orient vont servir de cadre à ce récit. Le siège de Jérusalem sera le temps le plus important de l’album. Et quel temps fort ! Les séquences de batailles ont de quoi donner la chair de poule. Quel spectacle ! Quelle réussite ! Les dessins sont absolument fabuleux, qu’il s’agisse de la première partie du combat ou de la seconde.



Malgré un programme chargé, le scénario n’oublie pas de proposer une fin mystérieuse qui donnera envie de découvrir ou de redécouvrir la série originale et qui résonnera de manière émouvante pour les adeptes de la première heure.



En somme voici un final réussi, à l’image de la série qu’elle achève. Julius est assurément une série à lire et à relire !

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Le troisième testament - Julius, tome 4

Ce quatrième volume consacré aux aventures du prophète Julius est un tome pivot, une histoire charnière et une lecture tout à fait indispensable pour les adeptes de la série Le troisième testament.



Ici les rôles sont clairement inversés : Julius a récupéré le fameux testament, sans vraiment croire qu’il est devenu un prophète élu, tandis que l’élu lui, va remplir la mission que lui avait proposé Julius, précisément au moment où celui-ci n’y croit plus.



La guerre civile qui fait rage au Proche orient entre Insurgés et Romains est ici au cours d’une intrigue qui est longue (pas loin de 70 planches). Il y a avait ici amplement de la matière pour produire un, voire deux albums supplémentaires, il a été très difficile aux auteurs de faire des choix tant les événements sont ici riches et le destin du messie semble précipité…



Outre la partie historique, les batailles, l’évolution psychologique du protagoniste, le récit laisse un peu de place pour des intrigues secondaires : une histoire d’amour, les fourberies d’un personnage qui va être amené à jouer prochainement un grand rôle, les trahisons. Les personnages secondaires sont peut-être un peu sacrifiés, mais qu’importe… des choix sont nécessaires !



Les dessins sont ici toujours aussi bons et nombreux sont les clins d’yeux aux textes et peintures religieux. Quel plaisir pour l’œil de suivre les personnages et surtout l’évolution des couleurs qui s’adapte pleinement aux destins de chacun.



Ce quatrième volume est donc une belle réussite qui donnera immanquablement envie de tout arrêter et de continuer avec la suite… dans les plus brefs délais.
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Le troisième testament - Julius, tome 5

Fin de parcours pour nos héros, tout est en place pour la série principale. L'ensemble du cycle se lit bien, propose une vrai histoire et n'est pas qu'un prétexte pour vendre le plus de livres possible en sortant un spin-off d'une série à succès. Un peu moins vrai sur ce tome tant tout était en place à la fin du tome précédent. Le dessin manque d'ampleur par moment, les scènes de bataille manque de clarté également.
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Le troisième testament - Julius, tome 4

Un tome qui nous montre comment ont évolué les 2 personnages principaux, et les conséquences de cette évolution. Moins fouillé que les précédents au niveau psychologie des personnages, il met en lumière le rôle trouble d'un consul romain, présent depuis le début et qui à l'air d'en savoir beaucoup.

C'est sympa, pas le meilleur des 4 tomes, ni au niveau scénario, ni au niveau du dessin.
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Le troisième testament - Julius, tome 3 : La ..

3eme tome qui marque un tournant dans l'évolution des personnages. Les doutes arrivent et étreignent même les personnages les plus sûrs de leur conviction.

Un tome clef.
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Le troisième testament - Julius, tome 3 : La ..

Ce troisième volume de la série Julius met un terme au dytique intitulé La révélation.



L’histoire boucle donc la boucle qui a été débutée à la fin du premier album. Elle se place donc dans une continuité certaine. Pourtant ici, le scénario prend une tournure radicalement différente de ce qui précède.



Notre messie voit son équipe décimée alors que son voyage doit se poursuivre de manière impitoyable. Après les montagnes arides, ce sera le désert, puis la jungle et enfin… d’autres montagnes... mais chut ! Laissons la place à la surprise ! Le voyage et les péripéties sont donc au cœur de l’album qui exploite également la psychologique des Choisis.



Il n’est plus ici vraiment question d’odyssée mais bien davantage d’une quête digne d’un roman de fantasy classique. D’ailleurs, un passage particulièrement inquiétant pour la suite s’inscrit clairement dans cette perspective.



Les dessins sont toujours aussi réussis. Ils s’adaptent parfaitement aux nombreux changements qui ont lieu. Le Messie et sa petite troupe est amenée à voyager dans des contrées différentes et nous allons suivre tout cela avec un plaisir renouvelé à chaque planche.



Voici un très bon cru, différent de ce qui précède et qui va nous mener dans une toute autre direction que celle qui semblait se dessiner. Affaire à suivre !
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Le Cinquième Évangile, tome 1 : La Main de Fat..

Voilà qui devrait plaire aux amateurs de l'époque médiévale. L'intrigue est particulièrement riche. La trame historique très bien exploitée au travers des luttes qu'ont connus ces royaumes chrétiens d'orient. Le graphisme est excellent et la psychologie des personnages déjà très affirmée pour un premier tome. L'ambiance globale est quand même assez noire, mais on a hâte d'en savoir un peu plus et de découvrir la suite.
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Le troisième testament - Julius, tome 5

La maquette de la série du Troisième Testament est toujours aussi travaillée, avec des pages de gardes et une ligne générale maîtrisée. Une série dont l'harmonie fait plaisir dans la bibliothèque. Pour rappel, "Julius" est la série préquelle du Troisième Testament d'Alice et Dorison, l'une des séries les plus acclamées et qui a lancé le genre de la BD historico-ésothérique (avec le Triangle secret , Le Décalogue, le Scorpion et toute la ribambelle de séries sur l'histoire occulte de l'Eglise).



Julius est une série compliquée qui demande à son lecteur de la pugnacité. Pour expliquer cela je vais faire un petit rappel... Il y a vingt ans paraissait le premier tome d'une série qui allait révéler deux des auteurs parmi les plus réputés et influents aujourd'hui: Alex Alice (Le château des étoiles, Siegfried,...) et Xavier Dorison (Undertaker, Long John silver, Red Skin,...), deux autodidactes qui révolutionnaient le genre et permettaient à Glénat, éditeur connu pour ses BD historiques (Bourgeon par exemple) de moderniser son catalogue. Des dizaines de séries ont vu le jour suite à cette BD qui étale sa publication sur six ans en proposant un incroyable équilibre entre BD d'action, policière et BD historique, le tout inséré dans un scénario enchevêtré qui exige du lecteur de rester concentré. Tout cela directement inspiré bien entendu par le chef d’œuvre Le Nom de la Rose et surtout son adaptation au cinéma.



Sept ans après la fin de la première série qui se clôturait sur un dénouement impossible à anticiper et complexe quand à ses ramifications, les auteurs faisait sortir une série devant relater l'histoire de Julius de Samarie dont la légende est le point de départ du Troisième Testament. La subtilité des indices semés rendaient la série originelle exigeante mais celle-ci était très rythmée par l'action et les visuels épiques.



Le fait de changer complètement de décors (un général romain au visage de Marlon Brando...) est d'abord troublant pour un lecteur qui aurait lu la première série (je préconise d'ailleurs vivement de lire la totalité dans l'ordre de parution chronologique). Outre le changement de dessinateur au second tome (on gagne en qualité de dessin, Montaigne étant vraiment talentueux), ce choix va diriger une progression scénaristique laborieuse que je ne m'explique que par le départ de Dorison après la mise en route du premier tome. Le talent de scénariste n'est pas donné à tout le monde et malgré la grande qualité de ses ouvrages solo, Alice n'est pas du niveau du scénariste d'Undertaker... Ainsi, si la progression du personnage principal de général romain avide et incroyant à celui de prophète est bien amenée, l'intrigue générale est cahoteuse: après un premier tome très construit et qui amène notamment les fameux guerriers corbeaux qui pimentent la série, l'on part dans un étonnant périple en deux volume (subdivision interne de Julius... pourquoi ?), ce qui coupe l'intrigue. Dans les deux derniers volumes, et notamment le volume 5 l'on a d'incessants va et viens à la fois géographiques et dans la relation et les choix de Julius et du Sar Ha Sarim. L'on a bien compris que la série était structurée autour de cette dualité par ailleurs très intéressante (sorte de trinité avec Julius âgé, sa fille son gendre: Père-Fille-Saint-esprit?). Mais soit par mauvais choix scénaristiques soit par hésitations, on sent des flottements qui rendent l'évolution d'autant plus laborieuse que toute l'histoire tourne autour de ces personnages. Et à la différence de la première série, assez peu d'action vient finalement dynamiser cela et surtout la dimension fantastique est pratiquement absente jusqu'au dernier tome alors que les interventions du sénateur Modius, versé dans les arts noirs, était un des points forts du premier album... Le questionnement autour de l'identité du Sar Ha Sarim, du rôle divin de Julius, sont complexes, et jamais aucun élément ne viendra expliquer l'origine des guerrier-corbeaux, ce qui sera une des rares fautes du scénario, laissant une des grandes questions de la série totalement inexpliquée...



Malgré toutes ces réserves, qui me faisaient craindre l'album de clôture, Julius reste une série unique, ambitieuse et assez fondamentale pour finir de comprendre la série mère. Le tome cinq nous amène à ce titre une conclusion très digne (toujours bringuebalant dans sa construction mais ramenant enfin ce fantastique et ce côté épique tant aimés). Construit autour du siège de Jérusalem par les armées romaines puis par les armées d'hommes corbeaux, il resserre l'intrigue comme un drame de théâtre en un lieu unique où tous les personnages vont converger. Tout se dénoue et à ce titre la série garde une grande cohérence générale. Les scènes de bataille apocalyptiques sont belles et bien faites, on a de l'héroïsme, bref, c'est chouette. Graphiquement c'est majestueux, encré, et très lisible ; la série aura permis de révéler un artiste très talentueux qui devrait compter à l'avenir. La maîtrise des plans impressionnants, de la zone grise entre le magique divin et l'historique cartésien sont vraiment bien gérés. De même les personnages sont subtiles et tous intéressants, même s'il aura été compliqué tout au long de la série de savoir quels personnages étaient importants: paradoxalement le plus visible, le colosse Shem n'est finalement qu'un acolyte mineur... Les failles principales sont les grosses ficelles (Julius rentre dans Jérusalem assiégée comme dans un moulin et en ressort aussi tranquillement) et le découpage des albums et de la série (le voyage en orient, pour intéressant qu'il soit nécessitait-il deux tomes?). Je dirais que chaque volume individuellement est remarquable, que la série rejoint et explique la série mère, mais qu'en tant que série elle reste assez bancale dans sa construction. Je pense que ceux qui auront aimé le Troisième Testament devraient lire Julius d'une traite et y trouveront grand plaisir, mais les cinq tomes de Julius pris isolements restent dispensables.



Lire sur le blog:

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Le troisième testament - Julius, tome 5

Modius a libéré le Sar Ha Sarim du supplice de la croix, il va maintenant l'initier aux pratiques sombres. Il va le révéler à lui-même, à ce qu'il sera pour le reste de sa vie éternelle. Julius quant à lui n'aspire qu'à trouver une paix qui le fuit, il a caché le rouleau du 3e testament, l'ultime parole de Dieu. Et il va le défendre contre ceux qui n'en sont pas digne.



Ainsi est venu le temps de l'ultime conclusion. Ainsi est venu la fin du commencement. L'histoire du second cycle va venir retrouver celle du premier avec une redoutable efficacité.

La Judée est à feu et à sang. Sans messie pour les unir les différents peuples se déchirent entre elles. Et Rome n'a guère d'effort à fournir pour écraser les chrétiens. C'est dans ce monde où la paix n'existe plus que va se livrer une terrible bataille entre Julius défendant la parole de Dieu et le messager de l'apocalypse.

On termine sur une fin douce-amère. Nous sommes tristes pour ces personnages que nous avions suivi sur la longue route de leur construction. On les a vu changer, pour le meilleur et pour le pire. Une psychologie qui fut travaillée d'un bout à l'autre de la série et qui lui a donné dimension.



Les dessins sont restés efficaces tout au long. Bien réalisés avec une bonne mise en scène et une expressivité des personnages qui nous ont permis de nous plonger dans l'action ou dans la psychologie des héros.
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Le Cinquième Évangile, tome 3 : Herodion

Ce troisième volet de la série Le Cinquième Évangile est de loin mon préféré. On en apprend un peu plus sur le fameux évangile, sur Akila et surtout sur le Cerbère.

Il y a pas mal de rebondissements et beaucoup de suspense.



Le dessinateur des deux premiers tomes passe la main et les différences de traits ne sont pas évidentes. Le graphisme et la colorisation sont toujours aussi soignés.

Et la couverture est superbe, c'est la plus belle des trois avec cet incroyable jeu de lumière.



À suivre...
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Le Cinquième Évangile, tome 2 : L'Antre de Cerbère

Le deuxième tome de Le Cinquième Évangile est du même acabit que le premier.



L'intrigue est classique mais riche en rebondissements. Malgré tout , Jean-Luc Istin prend le temps d'étoffer les personnages et d'en présenter des nouveaux.

La révélation sur le fameux cinquième évangile m'a surprise et j'ai trouvé l'idée sympa. À voir ce que va en faire le scénariste dans le troisième tome.



Côté dessins, c'est toujours aussi soigné.

À suivre...
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Le troisième testament - Julius, tome 5

Une épopée qui se clôt en beauté. Tout comme la série principale, cette oeuvre fera date. Alors, si vous voulez savoir quel est le secret du Troisième Testament, procurez vous cette série.


Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Le troisième testament - Julius, tome 5

Initiateurs de la vague ésotérique dans la bande dessinée, Alice et Dorison clôturent de fort belle manière leurs premiers pas dans la BD.
Lien : http://bdzoom.com/127072/bd-..
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Le Cinquième Évangile, tome 1 : La Main de Fat..

Tiens, tiens ! Encore une BD ésotérique où il est question d'un cinquième Évangile susceptible d'ébranler la chrétienté. Contrairement à la série Le Manuscrit Interdit, on ne se retrouve pas au Tibet dans les années 50 mais à Jérusalem en 1174.



Ce premier tome est réussi dans le sens où il installe vite les personnages et l'intrigue. Il y a déjà beaucoup de mystère, d'action et de rebondissements. On ne s'ennuie pas. Par contre, j'ai le sentiment que cette série sera des plus classiques. L'avenir me le dira.



J'ai beaucoup aimé les dessins très soignés de Thimothée Montaigne ainsi que la colorisation d'Élodie Jacquemoire. Et la couverture est superbe !
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