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Critiques de Thomas Olde Heuvelt (155)
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Hex

Un très bon roman d'horreur , même si j'ai été dérangée par quelques éléments. Mon côté cartésien qui me joue des tours et qui fait que j'ai du mal a admettre certaines choses. Alors certains passages du roman m'ont semblé peu crédible , comme le fait de tripoter le fantôme.



Mais en dehors de ça le roman est intéressant. L'auteur arrive a retranscrire des situations et surtout une atmosphère stressante, tout en gardant une écriture fluide et agréable.



Mais j'ai particulièrement apprécié le côté humain de cette histoire . C'est a dire qu'il a réussi dans un roman d'horreur a montrer tout ce que l'être humain pouvait avoir de plus noir, son égoïsme et son manque d'empathie. Mais également le fait que l'homme n'était jamais responsable de rien, la responsabilité incombe souvent aux autres.



Donc passant les petits défauts de ce roman , j'aime l'idée de trouver un roman plus profond que ce que l'on pense au départ.



Une belle découverte

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Hex

Quand un auteur néerlandais décide d’écrire une histoire terrifiante qui se déroule dans une bourgade américaine, ça donne quoi ?

Un gros navet ou un roman génial ?

L’idée de départ est simple : une petite ville est sous l'emprise d'une sorcière qui a été tuée il y a 350 ans. Tous les habitants sont soumis à des règles étranges et contraignantes et sont condamnés à rester là toute leur vie.



En ce qui me concerne, j’ai dévoré cette histoire, et pas parce que la couverture mentionne que le grand Stephen King a aimé ce roman, mais bien parce ça se lit avec un plaisir immense, que le suspense va crescendo au fil des pages, que l’histoire est originale, que l’intrigue prend un tour inattendu, que l’ambiance qui règne au sein de cette communauté est vraiment particulière, que la fin n’est en rien décevante et n'appelle pas à une suite (ce qui a le don de m'énerver !).

Certaines scènes sont assez difficiles à lire, dans le genre « insoutenable », mais c’est beaucoup plus subtil que dans les romans de Masterton où il utilise des tonnes de chair et des bidons de sang, ici l’horreur vient davantage de l’esprit torturé des hommes et des actes les plus noirs dont ils sont capables que d’une créature abominable qui serait dotée de griffes ou de crocs.

Si vous êtes fan des maîtres de l’horreur tels que Stephen King, Dean Koontz, Graham Masterton, James Herbert, Dan Simmons, Clive Barker ou Peter Straub, n’hésitez pas, ce roman devrait vous plaire.



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Hex

Avec Hex, bienvenue à Black Spring, jolie bourgade de l'État de New-York. Venez admirer ses rues proprettes, ses forêts chères aux randonneurs, sa rivière répondant au nom de Philosopher's Creek, sa sorcière cousue main... Oui, vous avez bien lu. Ce n'est pas toutes les communes qui peuvent se prévaloir d'une authentique sorcière condamnée à mort 350 ans plus tôt et à qui on a cousu lèvres et paupières au point de suture! Dame Katherine reste attachée à Black Spring, qui fut à son époque une des premières colonies hollandaises - dont elle est originaire - avant d'être reprise par les Anglais. Elle apparaît ainsi au petit bonheur la chance au détour d'une rue ou dans un coin de la chambre à coucher (frissons garantis). Ça dure ainsi depuis trois siècles et demi et les habitants n'ont d'autres choix que de faire avec, sans la toucher ni écouter les murmures qui s'échappent de sa bouche suturée.



En commençant le roman du Hollandais Thomas Olde Heuvelt, j'ai craint de tomber sur une énième histoire de sorcière fantôme maléfique terrorisant de pauvres gens. Certes sorcière il y a bien. Mais l'attrait majeur de l'intrigue, à mon goût, réside dans la peinture de la vie communautaire de Black Spring. L'auteur parvient à nous faire ressentir le poids pluriséculaire de la présence de la vieille dame cousue. Un état d'exception fut accordé à la municipalité pour "gérer" cette singulière situation, grâce au comité et à Hex, un organisme qui suit en temps réel les déplacements erratiques de la sorcière pour, au besoin, la camoufler Aix yeux des étrangers à la commune.



Axée autour d'une des familles de Black Spring, l'histoire décrit un endroit où il fait bon vivre... si tant est qu'on fasse abstraction de l'importune doyenne. Comme il faut bien que l'intrigue progresse, il arrive alors des faits qui vont modifier la donne pour la communauté. Et permettre de présenter au jour l'essence du mal. Pour en savoir plus, je vous invite à embarquer sans plus attendre sur le vol à destination de Black Spring et y faire connaissance avec la Sorcière de l'Est et l'histoire de ce petit bout d'Amérique, véritable enclave ensorcelée au sein du XXIème siècle.



J'ai pris grand plaisir à cette lecture qui offre un angle original du thème. La tension et le poids pesant sur la ville vont crescendo avec beaucoup d'efficacité. Il est très difficile de reposer le roman une fois commencé. Encore un coup de Katherine, certainement!
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Hex

HEXcellent !



« - Avant, je pensais que Black Spring était comme le couloir de la mort. Maintenant, je vois davantage notre ville comme une cage. On a le droit de passer un doigt entre les barreaux de temps à autre, mais seulement pour montrer qu'on engraisse correctement. »





Un livre plébiscité par un des grands maîtres du genre, Stephen King, attire forcément l'oeil de l'adepte de frissons que je suis. Quelques chroniques bien senties (ainsi que les commentaires d'autres auteurs que j'ai d'ailleurs ajouté en fin de critique) ont achevé à me convaincre de me laisser tentée par Hex, un premier roman (classé ‘fantastique et terreur'). Signé de la main d'un certain Thomas Olde Heuvelt ; un tout jeune écrivain hollandais, ma foi plus que prometteur !



« Parfois, on se sacrifiait pour Black Spring. »



Une atmosphère particulièrement oppressante nous accable rapidement. Certains lecteurs auront peut-être décelé quelques longueurs en début de récit, mais pour ma part, l'ambiance glauque à souhait m'a étreint dès les premières lignes. J'avais l'irrémédiable impression d'un poids sur les épaules, d'un regard dans le dos... J'avoue même avoir eu la chair de poule par moments.

Et si je le souligne ici, c'est que ce n'est tout de même pas si courant en ce qui me concerne... Je pense avoir l'estomac et le coeur plutôt bien accrochés en règle générale, mais là c'est clair, j'en ai eu pour mon compte ! Pas vraiment de véritables frayeurs traumatisantes à proprement parler, davantage une sourde angoisse qui planerait sur ma pauvre tête de lectrice ^^



J'ai adoré m'immiscer dans ce sombre conte horrifique, au risque de ces quelques sueurs froides et autres craintes nocturnes qui ne m'avaient plus hantées depuis longtemps.



« (...) ce besoin primitif des êtres humains à canaliser la peur, à la transformer en colère... et à trouver un bouc émissaire. Certains y mettaient déjà une ardeur qui frisait le fanatisme. »



J'ai été moi-même comme une habitante de Black Spring, vivant sous le joug de cette sorcière, aveugle et muette par la force des choses (ce qui ne l'empêche pas de chuchoter d'impies et mortelles incantations) ; yeux et bouche cousus des siècles plus tôt afin de juguler le mal, « le mauvais oeil », dont nos ancêtres ont connu les terribles turpitudes...

Plus fantôme que sorcière d'ailleurs, puisque morte il y a 350 ans donc, mais dont l'empire non moins palpable, emprisonne à jamais toutes les âmes de Black Spring et les contraint au secret sous peine de mort...



« ...Et l'apocalypse s'abattit sur Black Spring. »





Seule la fin m'a bouleversée, et passablement désappointée, frustrée même...



C'est une fois l'épilogue passé - et mal digéré - , une fois arrivée aux remerciements de l'auteur, que j'apprends qu'il s'agit d'une réécriture.

> La première version de Hex, parue aux Pays-Bas et en Belgique en 2003, se situe dans un petit village néerlandais et adopte apparemment une fin différente en se terminant sur une note sensiblement divergente, dixit l'auteur lui-même. Les derniers chapitres de cette version-ci sont entièrement nouveaux.

À mon plus grand dam, Thomas Olde Heuvelt n'en dévoile pas davantage quant à la fin de la mouture néerlandaise, nous proposant plutôt de soudoyer une personne qui lit la langue et qui acceptera - peut-être - de nous la raconter... Comique le gars ^^

Enfin, si ce n'est les quelques dernières pages en effet, j'ai tout de même pris beaucoup de plaisir à lire ce bouquin, relativement bien flippant quand même.



« Des forces qui te dépassent sont à l'oeuvre. »





Pour finir, c'est un livre dont on ne sort pas totalement indemne, mais que je conseille vivement aux amateurs de S.King, D.Koonst, G.Masterson ...etc... : vous ne devriez pas être déçu =)





Redoutable lecture à tous et toutes !





***



4ème de couv :



Quiconque né en ce lieu est condamné à y rester jusqu'à la mort.

Quiconque y vient n'en repart jamais.

Bienvenue à Black Spring, charmante petite ville de la Hudson Valley.

Du moins en apparence : Black Spring est hantée par une sorcière, dont les yeux et la bouche sont cousus. Aveugle et réduite au silence, elle rôde dans les rues et entre chez les gens comme bon lui semble, restant parfois au chevet des enfants des nuits entières.

Les habitants s'y sont tellement habitués qu'il leur arrive d'oublier sa présence. Ou la menace qu'elle représente. En effet, si la vérité échappe de ses murs, la ville tout entière disparaîtra.

Pour empêcher la malédiction de se propager, les anciens de Black Spring ont utilisé des techniques de pointe pour isoler les lieux.

Frustrés par ce confinement permanent, les adolescents locaux décident de braver les règles strictes qu'on leur impose.

Ils vont alors plonger leur ville dans un épouvantable cauchemar...



***



Les quelques mots d'auteurs et de chroniqueurs :



« Une sorcière glaçante retient prisonnière toute une ville près de l'État de New York. Brillant et totalement original. »

- Stephen King

« Un écrivain prodigieux, la prochaine superstar du genre. »

- Paul Cornell

« Hex rappelle les meilleurs romans de Stephen King, et je ne connais pas de plus grand compliment. À la fois effrayant et émouvant, et même, à sa façon, très profond. »

- John Connolly

« Une histoire fantastique qui fait réfléchir, d'autant plus effrayante pour sa vision sans compromis de l'humanité... Hex est un livre qui répond à la fameuse question de l'origine du mal. »

- Robin Hobb

« Un concept fabuleux et inoubliable. L'auteur nous expose des événements surnaturels comme le ferait un Spielberg. »

- The Guardian

« Une parabole réellement terrifiante sur la perversion humaine... l'histoire n'est pas seulement dérangeante, elle est effrayante... lisez, si vous l'osez ! »

- Kirkus Reviews

« Des tensions cachées et la faiblesse humaine déclenchent une chasse aux sorcières qui dégénère en persécution, la recherche d'un bouc émissaire et un dénouement atroce. Un roman puissant qui fait froid dans le dos. »

- Financial Times

« le meilleur premier roman d'horreur depuis Laisse-moi entrer de John Ajvide Lindqvist. »

- Alan Kelly

« Une histoire fascinante et pleine d'imagination qui vous hante. Hex est réellement captivant, avec son style qui entraîne le lecteur dans le monde de Black Spring pour ne plus le lâcher. »

- Fantasy Book Review

« Un roman brillant qui fait froid dans le dos. Âmes sensibles s'abstenir. »

- Brave New Worlds

« Entre un Stephen King et La Cabane dans les bois, Hex se lit d'une traite. Avec son atmosphère étrange et intrigante, le roman de Thomas Olde Heuvelt surprend tout en donnant le frisson. »

- SFX

« Un roman d'épouvante réfléchi et intelligemment construit. »

- Sci Fi Now
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Hex

Voilà un roman glauque et effrayant à souhait !!

Depuis 350 ans Black Spring, petite ville américaine, vit sous l’emprise d’une sorcière, Katherine, aux yeux et à la bouche cousus pour tenter de maîtriser son mauvais œil. 350 ans sous cloche, car essayer de se soustraire à la malédiction c’est la mort assurée. Personne ne doit savoir, aucun habitant ne doit quitter la ville…



L’auteur installe tranquillement son décor, ses nombreux personnages, les stratagèmes mis en place pour garder le secret, ne pas provoquer le mauvais œil … rien de terrifiant. Puis un gamin, mal dans sa peau, incontrôlable et c’est le grain de sable. Le rythme va alors crescendo et l’horreur au fil des pages vous glace le sang. Poussés dans leurs retranchements, les habitants se révèlent des monstres. Dans les derniers chapitres, un vent de folie embrase la ville, un chaos total dans un rythme effréné où j’ai quelque fois perdu le sens du propos. J’imagine que c’est volontaire de la part de l’auteur : plongé dans l’hystérie collective, le lecteur perd tout repère. Les visions, les hallucinations et la réalité s’entremêlent. En tout cas, chaque page vous retourne les tripes.



Thomas Olde Heuvelt explique dans ses remerciements qu’il veut avant tout faire cauchemarder ses lecteurs... OK ! C’est réussi, l’ensemble est oppressant à souhait, certaines scènes sont terrifiantes. En plus, ne vous attendez pas à un happy end !! Pourtant, je reprocherais deux choses. Le roman peut paraître long à démarrer (sans doute pour tromper l’ennemi 😉) et les stratagèmes de l’HEX (l’organisme chargé de maintenir le secret) m’ont paru parfois mal conçus, naïfs. Néanmoins, la mission est réussie, j’ai terminé le roman à bout de souffle.
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Hex

La quatrième de couverture m'avait été attirée cette histoire de sorcière qui apparait ou elle veut quand elle veut à Black Spring.



Mais les premiers bémols sont apparus dès le début de ma lecture en effet pour le côté frissonnant et mystérieux, dès les premières apparitions de la sorcière dans un lieu toute une famille se moque de celle-ci et va jusqu'à lui mettre un torchon sur la tête. Lors d'une autre apparition il y a une scène digne d'un film de Pierre Richard avec celle-ci et le summum arrivant quand elle se rend dans un autre lieu à un moment privé diront nous.



La je me suis même demandé si cela valait le coup d'aller plus loin, l'histoire me faisant plus rire qu'autre chose….





Mais le style de l'auteur plutôt moqueur et drôle au début prend une autre tournure au bout d'un certain temps, il faut tout de même bien attendre le milieu du livre pour que cela bouge un peu soit plus de 200 pages.





J'ai aimé le côté sorcière antique et le mélange avec la société moderne, cela parle d'applications pour la localiser, de séries de vampires actuelles, etc.…





La fin est aussi un peu trop too much à mon goût toute l'action se déroulant quasiment à la fin du livre, je n'ai pour ma part pas du tout eu peur, mais certaines scènes sont vraiment très glauques et donne à réfléchir.
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Hex

Une ville de 3000 habitants. Des adolescents en pleine crise existentielle. Une gentille bouchère pas très futée. Un groupuscule secret. Des suicides. Une malédiction. Des gens encore sains d'esprit malgré tout. Mais d'autre plutôt très très nerveux.

Et pour cause : une vieille sorcière revancharde de 350 ans se balade tous les jours dans les parages et elle n'a pas l'air franchement sympathique.

Je n'en dis pas plus car la singularité de l'histoire en serait compromise.



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Hex

Un bon moment de lecture. Je partage le fait que Stephen King ait apprécié l'originalité de l'histoire, car on y retrouve beaucoup de similitudes avec ses écrits à bien des égards. J'ai adoré cet histoire de sorcière forçant tout un village à vivre en totale autarcie, isolé du reste du monde sous peines de grands malheurs. Un roman efficace bien que le frisson promit n'a pas eu son emprise sur moi.
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Hex

J'ai ouvert ce livre en toute confiance après avoir lu la critique de S. King. C'est d'ailleurs ce qui m'avait décidée à le rajouter dans ma PAL. Et je n'ai pas du tout était prise dans l'histoire, j'ai même eu énormément de mal à le finir.

Déjà, le début de l'histoire est très lent. Bon d'accord, c'est la mise en place. Mais après, ça reste très lent quand même. Et je n'ai ressenti d'empathie pour aucun des personnages. Je suis restée au dessus d'eux sans jamais m'impliquer émotionnellement.

Et puis vers la fin, ça s'accélère et l'auteur a trouvé bon de rajouté une bonne dose de gore. Mais trop tard, mes sens étaient complètement endormis.

Bref, je ne peux pas dire qu'il ait quelque chose dans ce roman qui m'ait accrochée d'où ma grande déception. Et finalement, trop de questions restent sans réponse. Bizarre... Et c'est quoi cette obsession pour les seins de la sorcière ???
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Hex

"Brillant et totalement original" Stephen King dixit.

Je suis d'accord avec le maître.



Hex, roman écrit par un auteur néerlandais, pourrait être l'oeuvre d'un américain puisque l'action se situe à Black Spring une petite ville américaine typique.



Typique mais maudite…Cette malédiction, est personnifiée par Katherine sorcière aux paupières et aux lèvres cousues, autrefois cruellement condamnée, elle apparait, menace muette, aux habitants au gré de sa volonté.



Impossible de quitter cette ville, la malédiction poursuit les habitants et les oblige à revenir, et piège les nouveaux venus.



Mais dans ce contexte qui parait immuable, des adolescents vont déclencher un séisme qui va bouleverser la vie des habitants au-delà de leurs pires craintes.



Si le roman de Thomas Olde Heuvelt, n'évite pas tous les poncifs du genre, il se révèle habile et très efficace.



Une vraie réussite dans un genre codifié, qui est parvenu à tenir en haleine le lecteur un peu blasé que je suis !

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Hex

Vous cherchez une lecture pour Halloween ou bien un roman d’horreur à vous mettre sous la dent ? Dans ce cas, « Hex » pourrait vous satisfaire, car il reprend plusieurs éléments horrifiques susceptibles de vous plaire : une tension qui monte crescendo, des personnages ayant leur part de noirceur ou de folie, des scènes macabres, une ambiance sinistre, une sorcière terrifiante avec un lourd passé sanglant, un huis clos déstabilisant et une fin explosive qui fait froid dans le dos ! J’entends déjà certains fans crier à l’impossible, mais cette histoire ferait un très bon Stephen King… Honnêtement, je me suis régalée avec ce récit lent, mais qui instaure une atmosphère inquiétante que l’on ne veut pas quitter ! Quant aux derniers chapitres, j’ai tout simplement adoré. Sans trop vous en dire, je trouve que cela change des gros happy end guimauve qui font croire que l’horreur n’était qu’une simple étape dans la vie des personnages. Cette conclusion est tout simplement saisissante et amène le lecteur à réfléchir sur la nature humaine…



Si l’idée de village perdu détestant les étrangers et subissant une terrible malédiction semble assez clichée, sachez que la sauce prend quand même et que plusieurs surprises attendent le lecteur au tournant ! Par exemple, j’ai beaucoup aimé cette version de la sorcière loin d’être la « vilaine pas belle » couverte de pustules que l’on peut croiser dans les contes. Katherine van Wyler est une étrange femme qui ne lance pas des sortilèges ou prépare des potions : elle erre dans la ville, silencieuse et presque docile. Souvent, elle atterrit dans les foyers ou en plein milieu de la place publique mais, comme un spectre, elle reprend sa route quelques instants après. D’ailleurs, son chemin est toujours le même, comme si elle répétait une semaine sans fin… Elle semble plus être une âme errante qu’une magicienne. Son physique fait assez glacer le sang puisque son corps est assez nécrosé par le temps, elle traîne des chaînes tandis que ses yeux et sa bouche sont cousus… Certains inconscients ont un jour tenté de la toucher ou de couper ses fils… Mal leur en prit… Au début, Katherine était presque risible tant elle ne bougeait pas : certains adolescents allaient jusqu’à la lapider, la blesser ou à l’humilier… Mais elle ne réagissait pas ! Cela me révoltait car, outre le fait que ce soit de la violence gratuite, je n’avais pas l’habitude de voir un antagoniste amorphe et silencieux ! Ainsi, j’ai attendu patiemment que les choses dérapent ou que Katherine se révolte… Or, j’avoue avoir été servie ! On revisite réellement le mythe de la sorcière.



Si je me suis régalée pendant ma lecture, il y a tout de même deux gros défauts qui peuvent être rédhibitoires, notamment durant les cent premières pages. Tout d’abord, il y a le début qui peut paraître terriblement long à démarrer. On distingue beaucoup de villageois dont on fait le tour au fil des chapitres. Le nombre de personnages peut assez déstabiliser. De plus, on ne sait pas trop où l’auteur veut nous mener et quelques longueurs viennent noircir la lecture… Néanmoins, je vous recommande vivement de vous accrocher, car la suite est très plaisante ! Second point négatif : le secret de Katherine… Souvent, les protagonistes expliquent qu’ils vont tout pour que les villes voisines voire le monde entier ne connaisse pas l’existence de la sorcière. Ainsi, ils ont inventé toutes sortes de stratagèmes pour contrôler l’information et gérer les déplacements de Katherine. Les étrangers peuvent venir à leur guise dans la ville de Black Spring cependant, ils doivent quitter les lieux avant la nuit tombée… Je n’ai pas adhéré aux arguments des personnages. À mes yeux, c’est impossible que l’on ne découvre pas le pot aux roses, surtout depuis aussi longtemps…



Malgré ces gros défauts, j’ai pris plaisir à suivre Steve et sa famille, notamment sur fils Tyler, mais aussi Griselda, une femme complètement folle et rongée par la haine. Chacun aura son rôle à jouer et provoquera quelques frissons au lecteur… Ainsi, une fois la tension présente et l’ambiance posée, on ne quitte pas ce roman et on se délecte jusqu’à la dernière page ! Bref, une œuvre à savourer lorsque l’on aime le genre Horreur…


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Hex

Quand on habite Black Spring, impossible d’en repartir. Une malédiction s'abat sur le déserteur dès qu’il s’éloigne un peu trop longtemps. Pourquoi ? Katherine, une sorcière mutilée et recousue, vieille de 300 ans au moins, hante la ville. Elle est capable de disparaître et de réapparaître par magie, n’importe où dans la ville, aussi bien au coin de la rue qu'au pied de votre lit.

Mais bien sur, personne n’est censé le savoir car ses habitants se décarcassent pour la cacher et pour empêcher que de nouvelles personnes emménagent dans leur ville.. L'HEX, organisée de l’intérieur, contrôle les caméras de la ville, internet ainsi que les allées et venues des touristes pour éviter qu’elle ne soit découverte.

Le problème vient des ados. Ils en ont marre du secret, veulent vivre leur vie, partir, quitter cette ville et sa sorcière maudite. Ils veulent mettre fin à la malédiction et dévoiler leur secret au monde. Le dernier accident a eut lieu il y a trop longtemps, ils ne se souviennent pas de ce qu’elle est capable de faire. Ils vont commettre l'irréparable et plonger la ville dans les ténèbres.

L’auteur donne à son récit plusieurs narrateurs, ce qui permet d’en apprendre plus sur la ville et sur les habitants. C’est aussi un livre à l’écriture dynamique et prenante assez visuelle et qui donne l’impression de regarder une télé-réalité à travers les caméras de la ville.

L’intrigue commence calmement et installe le décor, l'ambiance pesante, les ruses de sioux des habitants. C’est nécessaire pour ressentir la crainte des habitants de Black Spring. J’ai été prise au jeu, je n’ai eu qu’une envie, continuer à lire, poussée par une curiosité malsaine car je savais que les choses n’allaient pas bien se passer.

Il faut attendre la dernière centaine de pages pour quitter l’atmosphère légère parfois comique pour tomber dans quelque chose de très sombre, de violent. La sorcière rétablit l’ordre dans Black Spring et par peur, les habitants qu’on croyait civilisés, font des choses épouvantables. C’est l’horreur car l'être humain, dès qu'il est poussé dans ses retranchements, perd de son humanité par égocentrisme.

"Hex" de Thomas Olde Heuvelt est un livre atypique, un roman noir qui revisite le mythe de la sorcière avec humour et qui mêle horreur et suspense, fantastique et action.

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Hex

Petite incursion du côté de la littérature d'horreur qui ne m'a pas convaincue.

L'écriture est fluide ( bien qu'il s'agisse de la traduction d'une traduction), la petite communauté retenue en otage par la sorcière est plutôt convaincante.

Comme Stephen King, l'auteur prend le temps d'installer les décors et les personnages. Cela prend un peu de temps mais cela me convient.

Le seul problème, c'est que je n'ai pas eu peur ! Ce qui est dommage lorsque l'on choisit ce type de roman...

Il est vrai que je suis une lectrice endurcie et que d'autres lecteurs Babelio ont été terrifiés.



Si au début du roman, la sorcière, avec ses yeux et sa bouche cousus semble terrifiante, en particulier lorsqu'elle s'introduit subitement à l'intérieur des maisons et qu'elle reste à la même place pendant plusieurs jours.

Mais au fur et à mesure, lorsque l'on apprend ce qui lui est arrivé il y a 300 ans, la compassion a atténué la crainte qu'elle peut susciter.

Il semble par ailleurs que cette compréhension aille dans le sens de l'auteur qui a concocté un dénouement assez original et sûrement déroutant.



Les moments les plus angoissants apparaissent lorsque se pose la question : Qui est le monstre ?

En effet, dans cette communauté plutôt religieuse, les réactions des habitants sous l'emprise de la peur, révèlent des pulsions redoutables. La scène du fouet en place publique propulse la sorcière en arrière-plan, alors que la tension dramatique continue à se focaliser sur ses pouvoirs diaboliques.

Le retournement final est intéressant, mais plutôt bâclé.

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Hex

Une lecture qui passe toute seule malgré plus de cinq cents pages, une fois plongé dans l’histoire on ne la lâche plus.



Si un mot doit représenter ce roman c’est « originalité ». Thomas Olde Heuvelt réussit à donner un coup de jeune au thème de la littérature horrifique grâce à un personnage de sorcière très bien construit, dans un village isolé ou cette entité prend le rôle d’idole. Les gens vivent avec elle comme si elle faisait partie des meubles.



Ce personnage de sorcière est vraiment très bon et fait une grande partie de l’originalité du récit qui dans l’écriture et les descriptions pourrait passer pour un texte de Stephen King, aussi détaillé et avec le génie d’une écriture dynamique et prenante. Les chapitres s’enchainent sans que le lecteur y fasse attention.



« Hex » est un roman que j’ai vraiment apprécié, qui commence calmement mais dont l’action et l’horreur vont évoluer progressivement pour finir en apothéose de l’horreur. Une histoire à recommander à tous amateurs de frissons.



Sur le blog :
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Hex

Bienvenue à Black Spring, charmante petite ville de l’état de New York, dont vous ne pourrez jamais repartir. Au départ, ça sentait un peu le réchauffé et déjà lu moult fois... le village isolé, les habitants au comportement étrange... je ne m'attendais pas à grand-chose de bien nouveau, mais comme j'adore ce genre d'histoire, je me suis lancée quand même, et j'ai eu raison.

Une bien belle petite ville, aux jolies maisons bien entretenues, un paysage agréable, ça donne envie de s'y installer, bien que tout le monde tente de vous en dissuader. Mais de toute façon, il est probablement déjà trop tard dès la visite de la première maison.

Les habitants semblent plutôt accueillants, bien que légèrement stressés sur les bords, les ados projettent de changer la face du monde, jusqu'ici rien d'anormal, mais quelqu'un tire les ficelles et domine le village. Elle s'appelle Katherine, on la dit reine de la ville, ses lèvres et ses paupières sont cousues et on la dit aussi sorcière. C'est même ainsi qu'on l'appelle : la Sorcière. Sauf qu'elle serait morte il y a plusieurs siècles...

J'ai aimé ce mélange de fantastique terreur d'un autre siècle et de technologie moderne, avec l'application Hex que chacun se doit d'utiliser pour localiser ladite sorcière. Un point pour l'originalité. J'ai aimé l'ambiance bien pesante et oppressante. J'ai un peu regretté la lenteur avec laquelle l'histoire se met en place, près de la moitié du livre c'est énorme. Mais j'ai surtout été un peu déçue par le final que je n'évoquerai pas, bien évidemment.

En tout cas, aucun regret, j'ai quand même passé un très bon moment.
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Hex

Il me faisait de l'œil depuis un moment celui-là !!! Et je ne suis vraiment pas déçue par ma lecture... Une bonne histoire qui fout la trousse et qui se lit vraiment très rapidement !!! Même si les premiers chapitres sont plutôt lents, il ne faut vraiment pas bouder son plaisir car l'intensité et le sentiment d'effroi ne fait que croître par la suite... Vraiment pas mal pour un premier roman !!!!
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Hex

Voilà un roman bien glaçant dont le pitch de l'histoire m'avait bien intriguée : une petite ville américaine Black Spring, une sorcière qui la hante depuis plusieurs siècles et qui empêchent les résidents de s'en éloigner... Une sorcière que chaque habitant côtoie car elle peut apparaitre dans votre salon et elle se promène dans la ville sous les yeux inquiétés des citadins. Surtout il ne faut pas l'embêter, ni toucher aux coutures de ses yeux et de sa bouche, les règles sont stricts et nécessaires pour qu'aucun malheur n'arrive. On suit une famille qui vit dans cette ville et particulièrement le fils ainé qui veut trouver un moyen de fuir la ville.

J'ai bien aimé, c'est un roman dont on tourne les pages avec curiosité. La tension est omniprésente et on ne peut s'empêcher de se mettre à la place des habitants. La dernière partie est plutôt intense. C'était vraiment intéressant de voir les réactions de la famille Grant, les décisions prises et l'impact qu'elles auront sur la ville. Par contre c'est bien de l'horreur donc je vais passer maintenant à une lecture plus "reposante".

Challenge Mauvais genres 2023

Pioche dans ma Pal SEPTEMBRE 2023 (Celise)
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Hex

Il y avait longtemps que je n'avais pas lu un bon roman fantastique. Celui-ci a tous les ingrédients pour que le charme opère : une bande de jeunes, une sorcière, une ville sous tension... L'auteur ne s'est pas foulé pour trouver la formule de sa potion et ça fonctionne à merveille.



Dans une petite bourgade américaine, une ville vit avec une sorcière exécutée depuis plusieurs siècles. La population est habituée et cohabite, bon gré mal gré, avec ses apparitions. Pourtant, tous les habitants actuels et les récents installés subissent un sort qui les empêchent de quitter la ville sur une longue période. Vous l'aurez compris l'histoire tourne autour d'un huit-clos à l'échelle d'une ville. Des évènements provoqués par une bande de jeunes locaux va précipiter la ville dans une série de phénomènes et la tension va progressivement monter jusqu'au dénouement final.



Mon avis : c'est très bien écrit. On est plus sur un roman psychologique que fantastique et c'est ce qui me plaît dans ce genre de littérature. Les personnages sont bien construits même si certains apparaissent stéréotypés. On est clairement sur une écriture à la Stephen King, ce dernier ayant d'ailleurs encensé le livre. Personnellement j'aurais aimé plus de pages pour qu'il y ait moins de stéréotypes mais cette lecture est quand même un de mes coups de coeur 2019 (oui je l'ai lu en poche hein ^^)

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Hex

Il y a, avec HEX, matière à adaptation cinématographique, J'ai revécu certaines scènes, la nuit venue, sommeil en mode "pause", sur l'écran de mes paupières baissées ... qui ne sont, fort heureusement, pas cousues, je n'ai eu de cesse de m'en assurer.



Stephen King, à propos de HEX, en recto de couverture, livre son ressenti (ou fait effort marketing) en oubliant ses propres thèmes et backgrounds de prédilection, ce sur quoi lui-même a déjà écrit, posé son empreinte et fait référence.

Je le cite: "Brillant et totalement original".

Original ?

Original quand un jeune auteur exploite un arrière-plan déjà exploré par le Maître lui-même ?

Dans HEX, en effet, un décor "à la manière de King" peu à peu s'implante:

_une petite ville US, semi campagnarde, suffisamment isolée et autarcique pour absorber en secret un huis clos horrifique né d'un dramatique passé collectif; et affronter une Apocalypse païenne peu à peu en gestation.

"Quiconque né en ce lieu est condamné à y rester jusqu'à la mort.

Quiconque y vient n'en repart jamais."

_un échantillonnage d'habitants représentatif de l' "Extérieur" (de cette Grande Amérique et de son mode de vie que sait si bien décrire King);

_une famille typique nouvellement établie, père mère deux garçons, à l'aise dans son argent et bien aimante les uns des autres;

_le chien de famille, doudou de tous, indispensable compagnon des chemins creux, qui ne va pas tarder à mourir, première victime de ce que lui seul perçoit au-delà des ombres;

_des ados aventureux, inconscients et naïfs, affrontant la malédiction locale et la monstruosité qui va avec ... jusqu'à déclencher la suite logique d'événements désastreux.

Tout çà sent le King et ses tics: pas la nouveauté. Les ingrédients communs se multiplient, la ressemblance est frappante. C'est le background classique dans lequel mijotent les monstres, les malédictions et les personnages du Patron.



Mes lectures récentes m'avaient apporté il y a peu "Le Signal". J'y avais rencontré des schémas géographiques, sociétaux et fantastiques classiques du Maître. le pavé de Chattam, délibérément abordé comme un hommage à King est parfait dans ses intentions et sa réalisation. HEX sous une ossature fantastique semblable aurait été de trop si ce n'est que le roman parait "propre comme un sou neuf", les grosses ficelles agissent par magie sur des ressorts à peine sortis d'usine. le grand miracle du roman est d'offrir un contenu novateur dans un contenant convenu, l'éclat du neuf sur la patine de l'ancien. Même si tout du long de la lecture King a semblé m'accompagner en filigrane, la patte de Thomas Olde Heuvelt à su s'imposer et emporter ma curiosité grandissante. Curieux phénomène que celui-ci...!



Alors quoi, où réside donc l'originalité de HEX ? A mon ressenti, à mon humble expérience du genre, ce roman s'ouvre, se remplit et se clôt sur une succession de trouvailles scénaristiques étonnantes, singulières et intrigantes; greffées sur un squelette de roman dans le style de King. le "déjà-lu" s'efface, ne peut décevoir et fait place à l'éclat du neuf, au regard nouveau des mots sur les choses. La promesse à l'affiche est tenue: King a raison, l'auteur est original.



La 4 de couverture alléchante essaie de convaincre en ce sens, mise ses pions en annonçant de jeunes carottes dans le vieux pot des meilleures soupes. En effet: comment résister à la manière dont y est présenté Katherine van Wyler, en monstre tranquille loin de l'archétype brutal qui jaillit de l'ombre ?:

" Black Spring est hantée par une sorcière, dont les yeux et la bouche sont cousus. Aveugle et réduite au silence, elle rôde dans les rues et entre chez les gens comme bon lui semble, restant parfois au chevet des enfants des nuits entières. Les habitants s'y sont tellement habitués qu'il leur arrive d'oublier sa présence."

Comment résister à ne pas en savoir plus sur la ligne de défense humaine face aux pouvoirs latents de la sorcière ? Elle est étonnante, empruntant entre autres aux technologies de pointe: informatique et téléphonie ?



L'auteur, Thomas Olde Heuvelt, est jeune, néerlandais d'origine, naturalisé américain. Hex est son premier roman (çà promet tant dans le style d'écriture que dans la manière d'aborder les thèmes). L'ouvrage a subi une trajectoire éditoriale étonnante. Initialement paru aux Pays-bas et situant son action là-bas, il fut réécrit pour s'adosser à une petite ville américaine. Curieuse entreprise qui, si elle était restée en l'état, aurait pu dépayser le roman de l'empreinte typique que King lui impose. La fin a été modifiée, affinée, dixit dans la subtilité; je ne l'ai pas vu venir, elle m'est tombée sur les épaules ..et çà secoue..



En conclusion: s'inscrire dans la lignée des oeuvres de King c'est suivre un marché éditorial porteur d'un beau succès à venir (peut-être même ici déjà en place, le roman est sorti en France en 2017), s'en démarquer suffisamment une promesse de l'auteur à son lecteur, celle d'autres romans tout aussi efficaces et originaux.


Lien : https://laconvergenceparalle..
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Hex

Il est excellent ce bouquin : mêlé la Sorcière avec l’époque actuelle et ses technologies , il fallait y penser .



C’est un bon page turner qui se lit assez vite , le style est assez fluide et on a envie de savoir ce qui va se passer.



J’ai eu quelques moments d’angoisse et c’est ce que je recherchais avec cette lecture. Personnellement, je ne m’attendais pas à cette fin mais je me suis laissée porter par l’histoire de la ville de Black Spring et de Katherine, la sorcière.



Si vous aimez avoir peur et que vous aimez les sorcières et quelques scènes un peu gore ne vous effraient pas, foncez !



Le livre -initialement publié aux Pays-Bas - a été réécrit pour qu’il puisse être publié aux USA et puis retraduit en français. Visiblement, il était sorti aussi en 2013 en Belgique mais je présume qu’en néerlandais. Le livre initial était un peu différent, l’auteur en parle dans les remerciements. Si quelqu’un l’a lu en néerlandais, je suis preneuse d’avoir l’avoir l’avis et la fin :).
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