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Critiques de Thomas Raphaël (162)
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J'aime le sexe mais je préfère la pizza

Je ne connaissais pas Thomas Raphael mais comme j’aime bien la pizza, je me suis dit que le sujet pouvait m’intéresser.



Du coup, de pizza, il est en effet question mais on retrouve aussi pêle-mêle Chantal Goya, le loto, Christine Ockrent, Dieu, Laurent Romejko et Mick Jagger …



J’ai surtout apprécié de retrouver des sujets qui personnellement me touchent, étant de la même génération à quelques années prés de monsieur Raphael et la nostalgie a tendance à bien fonctionner sur moi.



J’aime assez le ton de l’auteur, il m’a fait sourire à plusieurs reprises en maniant auto dérision et second degré de manière plutôt convaincante.



Je pense qu’il a du talent mais qu’il faut travailler encore. Cette suite de chroniques autobiographiques a fini par me lasser car elles sont parfois inégales. Le narrateur est tellement gentil qu’on a envie d’adorer son livre mais objectivement, la sauce ne prend pas complètement (ce qui reste relativement grave pour une pizza).



Je me dis que le potentiel est là, ne manque que le récit qui fera briller la plume.



Du coup j’aime (pas trop) ce livre mais je préfère toujours la pizza.

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La vie commence à 20h10

J'avais tellement aimé " Pour un soir seulement" de Thomas Raphaël, que j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sans même lire le résumé... Je m'attendais à retrouver le même ton, le même humour, et : rien...

Ce roman dénonce, se moque , fait réfléchir mais il est totalement sérieux . Rien à lui reprocher, et pourtant, je n'ai pas accroché .



A trente ans , Sophie peine à finir sa thèse dont la directrice n'est autre que sa mère, elle même présidente de la fac. Elle vit avec Marc, prof de fac , qui a adopté ses neveux orphelins , Julien et Annie. Julien a été admis à Science Po /Paris. Tombant par hasard sur un épisode de "La vie, la vraie ( Plus belle la vie), Marc, furieux par tant d'invraissemblances, décide de faire écrire à Sophie (plus pondérée dans ses propos), une lettre à la maison de production du feuilleton. Sophie est invitée à rencontrer la productrice et se voit proposer un job. Afin de payer le loyer de Julien, Sophie décide d'accepter , mais le cache à son entourage, trop intellectuel pour envisager un tel pacte avec le diable.



Nul besoin d'avoir vu un épisode de " Plus belle la vie" , pour comprendre que cette série est la cible de ce roman... Des les premières lignes, cela saute aux yeux.

Mais j'ai un problème : je n'ai jamais vu un épisode de cette série. Je suis allergique à ce genre de "feuilletonnades"... A tel point que même dans ce roman , chaque ligne qui lui ait consacrée est une souffrance ... Et même si l'auteur s'en moque , j'ai du mal...

Mais il s'en moque bien, avec intelligence, rien à reprocher...

La comparaison "Milieu intellectuel de doctorants " et coulisses de la maison de production" est finement observée. Elle aurait pu (dû !) être jubilatoire, provoquer des rires ou des sourires, il n'en a rien été pour moi. Je crois que c'est ce sérieux qui a fait que la " sauce" n'a pas pris . Il y avait tous les ingrédients, et je me suis pourtant ennuyée.

Le mensonge que Sophie fait à ses proches, aurait pu amener du "peps", de la fantaisie, du suspens , mais il est noyé dans leur vie de couple, ultra sérieuse, puisqu'ils sont , très jeunes , responsable d'enfants.

Les différents milieux professionnels (fac et télé) sont assez condescendants et/ou snobs, et ne contribuent pas à donner une atmosphère sympathique . Si le personnage de Sophie avait été plus accessible , un peu plus naïf, il aurait pu être ma " porte d'entrée" de cette histoire qui brocarde avec virulence et pertinence , une certaine élite qu'elle soit intellectuelle ou médiatique. Il s'en est fallu de peu, pour que j'apprécie,

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J'aime le sexe mais je préfère la pizza

La première fois en salle de gym, la première rencontre avec Mike, l'influence de sa cousine Karine, le loto avec sa mère, évoquer la mort avec sa grand-mère, Saint-Martin dans les Caraïbes, son amie Marine, Cécile, son homosexualité, les conseils de M. Garric, le café où on ne sert pas de Cosmos, la fête d'anniversaire de Mick Jagger, et quelques autres anecdotes encore, sont livrées pêle-mêle, dans le désordre de cette biographie.



Vraies ou romancées, elles racontent sporadiquement l'enfance et l'entrée dans l'âge adulte de Thomas Raphaël.



A mon avis :

Mais qu'est-ce qui a bien pu arriver à Thomas Raphaël pour avoir envie de nous raconter autant d'insipidités ?



Ce livre, pourtant court, m'est tombé un nombre incroyable de fois des mains. J’ai cru un moment que je n’arriverai pas au bout.



D'abord parce qu'il est écrit de manière très ordinaire, l'écriture n'a rien de flamboyant, rien qui pourrait rattraper le vide des anecdotes. Car celles-ci ne présentent aucun intérêt ; elles n’ont pas de substance et on ne voit pas en quoi elles nourrissent le récit. Il s’agit plutôt sans doute de moments qui reviennent à la mémoire de l’auteur, sans fil conducteur ni raison, sans plus d’importance que l’heure à laquelle il s’est couché la veille.

Peut-être est-ce tout simplement la vie de l’auteur qui est sans grand intérêt... et dans ce cas, il ne faut pas en faire un bouquin... cqfd.



Sans vouloir en faire des tonnes, vous aurez compris que ce livre est creux.



Malheureusement, ce n’est manifestement pas encore assez difficile pour les lecteurs que nous sommes. Il aura fallu aussi nous attirer à coup de titre racoleur : du sexe, de la bouffe... il faut croire que c’est vendeur. Alors évidemment, puisqu’il n’est ni question de sexe (ou très peu), ni de pizza (ha si ! C’est le dernier mot du livre !), on a comme une vague impression d’être pris pour des gogos.



Et la cerise sur le gâteau, c’est cette référence que j’ai lue déci-delà à une sélection pour le prix du livre gay... Déjà il faudrait élucider cette énigme de ce que serait un livre gay... et puis ensuite nous dire pourquoi, sous prétexte que l’auteur en est, il serait susceptible d’obtenir un prix...



Voici donc un livre duquel je ressors mal en point, voire en colère d'avoir été trompé.



Je vous déconseille donc d’y entrer.





Retrouvez d’autres avis sur d’autres lectures sur mon blog :

https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
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Pour un soir seulement: Journal (sexuel) d'..

Attention ce journal d'une ex-petite moche, c'est de la Bombe !



Il était une fois, une jeune femme de 32 printemps ,appelée Julie qui fit une chute dans sa salle de bain . [ Je vous passe les détails-mais-vous-ne-savez-pas-ce-que-vous-perdez...]. Grâce (ou à cause ), de cette chute et d'un scanner , Julie découvrit qu'elle avait un anévrisme dans son cerveau et qu'il fallait absolument l'opérer avant qu'il ne rompe (AVC). Hélas , ses chances de survie à l'opération n'étaient pas garanties , aussi, les médecins donnèrent à Julie un temps de réflexion , temps qu'elle employa à modifier son annonce sur Meetic , annonce qui devint : "cherche relation pour un soir seulement" . Devant les 154 réponses, Julie se dit qu'elle ferait peut-être bien de repousser l'opération et d'en profiter un peu ...

Il était une fois pleins de gars qui auraient pu être des princes charmants , d'un soir ou plus ,si affinités

Il était une fois une fille appelée Julie , graphiste -free-lance qui avait pleins de gens qui l'aimaient . Une famille un peu frappadingue dont un papa homo, une mère un peu effacée, , une cousine surnommée Miss Moule .

Mais Julie tardait à les informer de cette petite bombe qui menaçait son cerveau et sa vie , car Julie voulait en profiter un peu et peut être régler deux ou trois trucs ...

Il était une fois une fille appelée Julie, qui en avait vraiment bavé dans son adolescence , étant surnommée "la petite moche" . Et Julie décide d'écrire quelques lettres à certaines personnes du passé .Et c'est juste bouleversant ...

Il était une fois un cheval blanc ( la raison du pourquoi "il était une fois" de ma critique) .



Il était une fois , un roman découvert par hasard à ma médiathèque , qui devint un vrai coup de foudre .

Un roman tendre, émouvant, dynamique, drôle, (très très drôle), moderne ,profondément original , irrévérencieux et furieusement rock 'n'roll...



Et quand on pense que derrière Julie se cache UN auteur , on se dit qu'il est sacrément doué le jeune homme pour pénétrer aussi bien dans le cerveau d'une femme quand bien même , il y aurait placé une bombe ...

Un auteur à suivre , aussi doué que Jonathan Tropper .

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J'aime le sexe mais je préfère la pizza

Livre gagné au concours Babelio permettant à 30 lecteurs de rencontrer l'auteur demain 21 septembre 2017.

Un roman qui n'est pas sans rappeler celui d'Ivan Calberac Venise n'est pas en Italie.

Même façon d'écrire, peut-être avec moins de dérision et moins de formule à l'emporte pièce. Encore que.

Le point fort de l'écriture est de restituer avec talent les affres de l'adolescence confrontée au monde des adultes, pervers, hypocrite, jaloux et peu fiable.

Il n'y a pas vraiment d'histoire, mais des histoires, sans ordre chronologique, qui sont autant de tableaux mettant en scène différents personnages, le narrateur, mais aussi sa grand-mère, ses tantes, ses frères et soeurs, ses parents, ses amis et leurs parents.

Je serai moins sévère que certains chroniqueurs sur Babelio. Si je ne me suis pas liquéfié comme certains critiques en lisant ce roman je ne me suis jamais ennuyé à sa lecture.

J'ai particulièrement apprécié des récits comme celui du premier séchage de cours de gym au lycée (en première) qui rappelle vraiment sans fioritures et sans lourdeurs de style, l'expérience de la première transgression du règlement que tout un chacun a vécu au moins une fois dans sa vie.

J'ai personnellement trouvé que les récits plus directement autobiographiques, notamment ceux où le narrateur vit son homosexualité, sont moins enlevés que les autres.





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J'aime le sexe mais je préfère la pizza

Je suis désolée pour l'auteur je n'ai pas adhéré ni à sa plume ni à son univers ni au message qu'il voulait transmettre.

Je n'aime pas à la base les autobiographies car j'ai peur que cela parte dans tous les sens sachant qu'ici je n'ai pas vraiment de chronologies. L'auteur raconte son passé sous forme d'anecdote sur un point précis. Soit c'est une bonne idée sur le papier mais je suis complétement passée à côté de son journal intime.

Dés le premier chapitre je me suis ennuyée à mourir. Je respecte sa vie mais c'est la manière dont ils transcrit sa vie qui m'ennuie.

Je trouve que son autobiographie est un peu terne sachant que le titre annonce un univers plutôt chick lit. Le titres qui donne envie mais pas le reste…. Je m'en excuse auprès de l'auteur de cette critique négative mais cela reste que mon avis personnel.
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Pour un soir seulement: Journal (sexuel) d'..

Ce roman m'a laissé une impression mitigée.



Certaines choses sont très bien vues et racontées de manière touchante, notamment les difficultés de l'héroïne à concilier ses désirs amoureux et ses principes féministes, à surmonter les blessures de l'adolescence auxquelles elle est à nouveau confrontée alors qu'elle revient dans la petite ville de son enfance,... Son prince charmant m'a bien plu aussi même s'il est peut-être un peu trop parfait.



A d'autres moments, l'auteur va trop loin dans la comédie ou le drame : l'histoire devient alors difficilement crédible. La manière dont l'héroïne se dévalorise systématiquement m'a aussi un peu gênée : c'est si triste de la voir si peu sûre d'elle, tellement cynique en permanence...



Du coup, il y a des passages que j'ai dévorés et d'autres qui m'ont semblé un peu longuets, si bien que je me demande quel souvenir me laissera cette lecture d'ici quelques mois...
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La vie commence à 20h10

Sophie, qui écrit sa thèse d'un côté et collectionne les refus de publication de son roman de l'autre va, par un concours de circonstances et dans le plus grand secret, finir par travailler en tant que coordinatrice d'écriture pour un feuilleton décrié par son mari, La vie la vraie.

Belle plongée au coeur des coulisses des séries télé !

Ce livre est catalogué en tant que chick lit mais je dirais plutôt que c'est de la chick lit intelligente. A mon avis, la raison en est que l'auteur est un homme, ce qui n'est pas commun dans le genre ! Il a donc une vision des choses différente par rapport aux femmes et une plume également différente mais en bien. C'est un livre qu'on ne lâche pas des mains !

Mais la chick lit (même intelligente) étant ce qu'elle est, on devine ce qui va se passer...Tant pis ! Ce livre est drôle et frais, je n'en demande pas plus !



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Pour un soir seulement: Journal (sexuel) d'..

Résumé : Jeune célibataire de 31 ans, Julie est graphiste. Elle ne connaît que des histoires sentimentales insatisfaisantes. Quand elle apprend qu'elle est atteinte d'un anévrisme au cerveau et qu'elle doit subir une opération risquée à brève échéance, elle modifie son annonce sur Meetic pour apprendre à dissocier sexe et sentiments. Elle a retrouvé son premier petit ami, Romain et à force de le fréquenter, elle finit par s'attacher à lui. Elle va accumuler les histoires cocasses, allant jusqu'à parfois mettre son amour propre en danger. Heureusement que Corail, alias Miss Moule, sa cousine et colocataire est là pour l'écouter et la soutenir. Julie compte bien profiter du temps qu'il lui reste à fond avant l'intervention...

Mon avis : J'avais eu un coup de cœur pour cette histoire lors de sa sortie en 2015 mais j'ai sagement attendu son édition en poche cette année pour l'acheter. J'ai été attirée par la 4ème de couverture drôle et croustillante et j'avais envie pour l'été d'une histoire chick lit, pas sérieuse du tout, pleine d'humour, "vacances" quoi. J'ai beaucoup aimé les premiers chapitres, moins la suite que j'ai trouvé parfois vraiment too much, mais la fin m'a révélé une bonne surprise inattendue (j'espérais un happy end mais je ne m'attendais pas à ça...) C'est pour ça que j'ai mis finalement la note de 4/5 alors que je me disais que ce roman ne mériterait qu'un 3/5 pendant de nombreuses pages.

Si vous cherchez un roman pas sérieux, distrayant et "filles", je vous conseille cette histoire de cette Bridget Jones bordelaise. Esprits trop sérieux s'abstenir...
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La vie commence à 20h10

Sophie avance tant bien que mal, d’ailleurs plutôt mal, dans la rédaction de sa thèse de français. Elle a écrit en parallèle un roman et essuie encore un refus d'une maison d'édition. Son compagnon Marc enseignant à la faculté de Bordeaux 3 tombe un soir par hasard sur une série diffusée à 20h10 : La vie la vraie. Feuilleton que sa nièce adore. Estomaqué par des incohérences en matière d’histoire, il demande à Sophie d’écrire une lettre à la production. Sauf que Sophie reçoit un réponse de la part de Joyce Verneuil la productrice de la série qui l’invite à la rencontrer. A partir de ce rendez-vous, Sophie est embauchée en tant que coordinatrice pour La vie la vraie. Quelques mois d’un travail bien rémunéré et Joyce Verneuil transmettra son roman à une maison d’édition. Impossible d’avouer à Marc ce qu’elle fait, elle décide de mentir. Sa thèse et son neveu lui servent de couverture.…



Avertissement : une fois commencé, impossible de lâcher ce livre !

Qui à 23h00 gloussait alors que son mari essayait de dormir? Qui a sauté un repas pour continuer sa lecture ? Ce livre a développé chez moi des symptômes hautement addictifs !

Je me suis régalée avec cette lecture ! C’est drôle, frais, vif et surtout le personnage de Sophie est très attachant. Elle est spontanée, se montre inventive.



La suite sur :

http://fibromaman.blogspot.com/2011/06/thomas-raphael-la-vie-commence-20h10.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Pour un soir seulement: Journal (sexuel) d'..

Après son fabuleux roman Le bonheur commence maintenant, Thomas Raphaël revient sur le devant de la scène avec un tout nouveau livre, au titre humoristique et accrocheur : Pour un soir seulement, journal (sexuel) d'une ex-petite moche.



Pour ceux qui ont déjà lus et appréciés le précédent roman de l'auteur, je vous informe que Thomas Raphaël n'a rien perdu de la légèreté de son style d'écriture. En revanche, l'histoire est toute différente. Nous suivons Julie, qui nous entraîne dans sa vie à travers le prisme de son journal, qu'elle rédige chaque jour. Dès le début du livre, on apprend que cette jeune fille est atteinte d'un anévrisme et qu'il ne lui reste plus que trois années à vivre ; sauf si elle décide de se faire opérer. Craignant de mourir avant même d'avoir réellement vécue, Julie va pimenter sa vie amoureuse (et plus particulièrement sexuelle), en modifiant son annonce sur Meetic, nouvellement intitulée "pour un soir seulement". A partir de cet instant, des aventures loufoques, tantôt délirantes ou dramatiques, vont s'enchaîner dans la vie de Julie. Une vie en accelérée, avec des jours comptabilisés quotidiennement...



J'ai tout d'abord beaucoup aimé l'ironie qui se glisse dans le roman, les jeux de mots et les nombreuses blagues, qui ne comportent aucune lourdeur. Tout ceci constraste avec le réalisme de la situation, le sujet dramatique en toile de fond du récit : l'anévrisme de l'héroïne, qui est du coup dédramatisé.

De plus, on peut aisément penser que l'auteur parodie les comédies amoureuses traditionnelles. Il met en scène une protagoniste qui ne croit plus au grand amour, au prince charmant et à l'idée d'âme-soeur. Bien au contraire, c'est une héroïne du XXIème siècle, modernisée, qui se tourne vers les nouvelles technologies (Internet, notamment le site de rencontres en ligne : Meetic), non pas pour rencontrer un homme avec qui partager sa vie, mais un coup d'un soir.

Thomas Raphaël parle beaucoup d'amour dans son roman, avec des exemples différents pour toutes les sortes d'amour qui puissent exister. On a l'amour et le mariage homosexuel (le papa de Julie et son compagnon), les familles recomposées (la maman de Julie, son nouveau mari et ses trois enfants), les plans d'un soir (ça, c'est Julie, vous l'aurez sans doute reconnue), la fidélité dans un couple (Romain a du soucis à se faire...), la difficulté des sentiments (encore Julie, tiraillée entre plusieurs hommes) et également la difficulté des liens familiaux... Tant de thèmes qui sont abordés dans ce roman.



Mais ce n'est pas tout. L'auteur aborde aussi la question des apparences - en effet, le titre du livre stipule Journal (sexuel) d'une ex-petite MOCHE. Julie, mal dans sa peau, souvent rejetée et moquée, veut profiter du peu de temps qui lui "reste" pour vivre sa vie comme elle l'entend. Elle va donc essayer de devenir une autre personne, de ressembler bien plus aux autres. Elle découvrira que le naturel revient souvent au galop et que les masques finissent toujours par tomber.



Je peux donc affirmer que j'ai passé un très bon moment en compagnie de ce roman chick-lit. Comme l'auteur lui-même me l'a écrit, "un peu de légèreté pour l'été". Il sort le 6 juin 2015.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Le bonheur commence maintenant

Au premier coup d'oeil, Le bonheur commence maintenant ressemble à un gros pavé qui pourrait rebuter les lecteurs les moins téméraires. Je vous rassure, les pages défilent à une allure folle, je n'en reviens toujours pas d'avoir lu un aussi gros livre en si peu de temps...



A la suite de La vie commence à 20h10 (mais qui peut se lire indépendamment, sans nécessairement avoir découvert ce premier "tome"), Le bonheur commence maintenant reprend néanmoins les mêmes personnages de l'histoire du précédent roman.

Sophie, à la suite de l'échec de l'édition de son roman, a perdu espoir depuis bien longtemps, et refuse d'entendre parler encore une seule fois de son roman. Mais un jour, alors qu'elle ne s'y attendait nullement, Lucas Gardel, un réalisateur très connu, lui propose de faire de son roman un film. Sophie accepte avec joie, mais Lucas pose une seul condition : elle ne doit pas faire publier son roman. Suite à cette proposition, elle prend l'initiative de partir s'installer en collaboration avec Julien, son neveu homosexuel, et Mélanie, une pigiste au journal La semaine. Le tournage commence quelques semaines plus tard, et Sophie apprend lentement (et difficilement), ce nouveau métier de directrice artistique...



Un livre qu'il est impossible de quitter avant la fin. J'ai passé un agréable moment de détente aux côtés des différents personnages. Ils m'ont fait beaucoup rire, parfois ils m'ont émus ou attristés...



Sophie est son courage, son envie de faire, de prouver à tous, mais surtout à Marc qu'elle peut faire quelque chose de sa vie, seule, sans aides quelconques.

Julien est son côté amoureux désespéré, prêt à faire des folies pour attirer le regard de la personne aimé. Au fil des pages, j'ai trouvé que sa confiance en lui commençait à s'accroître... c'est une bonne chose : peut-être grâce au sport qu'il a commencé à pratiquer, ou seulement à l'aide de son superbe livre du séduction...

Et Mélanie, petite bonne femme sûre de ses choix, qui est prête à foncer et faire n'importe quoi pour réussir enfin à son but ultime.



Des personnages attachants, très différents les uns des autres. Ils vivent leurs vies chacun de leurs côtés, en ce croisant certaines fois (normal, ils cohabitent !). J'ai beaucoup aimé le fait de les voir simultanément, puis ensemble, soudés, et réunis face aux malheurs qui les frappaient.



En même temps, Thomas Raphaël présente un peu l'aspect des tournages de films, la difficulté et le temps qu'il faut passer pour réussir à obtenir seulement une séquence. C'est un milieu assez fermé, qui nécessite de la patience, de la coordination, et de la volonté.

Thomas Raphaël sait vraiment manier son sujet : les chapitres s'enchaînent, et on ne s’ennuie pas, bien au contraire, vers la fin, les petits moments de suspenses sont parfaitement agréable.



A tous les gens stressés, ceux qui veulent passer un bon moment sans prise de tête, ce roman est fait pour vous ! Avec un mélange d'humour, d'émotion et de suspense, Le bonheur commence maintenant à tous les ingrédients pour plaire.


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La vie commence à 20h10

Bienvenue dans les coulisses de Plus belle la vie ! Sophie Lechat est embauchée pour assister la grande productrice d'une série télé quotidienne. Le rapprochement avec Plus Belle la vie est inévitable : Marseille est remplacé par Nice, on retrouve les mêmes intrigues excessives traitées au premier degré dans un quartier symbole d'une intégration réussie de toute la diversité d'une société.

Cette Sophie n'a pas le temps de s'ennuyer, elle écrit les résumés pour la presse télé, fait un casting sauvage, corrige les dialogues, elle doit trouver un scénario pour la journée de la prostate, virer des auteurs après une baisse d'audience, faire ressusciter un personnage, chouchouter une nouvelle actrice...

Elle se livre à sa tache avec application car au bout se trouve l'aboutissement de son rêve : la publication de son livre promise par sa patronne après un an de collaboration avec elle.

Le problème de ce roman est sa trop grande place accordée aux descriptifs des épisodes de la série pour laquelle travaille Sophie. On s'en fou, ça n'apporte rien, on a juste l'impression de lire plus belle la vie. Le style est très simple,avec une multiplication des basiques avoir, être, pouvoir, faire. Le cerveau a du coup inconsciemment tendance à accélérer le rythme de la lecture. " Des ados se filmaient en train de réaliser des cascades de plus en dangereuses", oups il manque un de plus je pense ! "Car autant les auteurs voulaient travailler autant que possible", la redondance du autant est affreuse.

Le personnage de la grande patronne obsédé par son travail, sans concession avec ses équipes est du déjà vu.

En revanche Julien, le neveu gay et Annie la petite fille très mature apportent des répits sympa entre 2 développement de l'intrigue principale avec Sophie.

Le passage entre le chapitre 7 et 8 est bien trouvé, l'auteur fait une accélération de son récit et nous évite ainsi les classiques scènes de la séparation, des doutes du choix, de l'installation à Paris. Sophie passe ainsi directement de Bordeaux où elle vit à ses nouveaux bureaux parisiens pour son nouveau job.

La fin est plutôt réussit, l'auteur décrit avec une belle précision les émotions contradictoires que nous pouvons traverser face à un dilemme, des sacrifices à accomplir pour réaliser son rêve, nos grandes interrogations pour savoir ce que nous voulons réellement... si on enlève les 5 dernières pages où hélas l'auteur nous fait replonger vers une énième fin compte de fée.

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J'aime le sexe mais je préfère la pizza

Je remercie Babelio et les éditions Flammarion de m'avoir permis de découvrir J'aime le sexe mais je préfère la pizza, de Thomas Raphaël, et de participer à la rencontre-écrivain du jeudi 21 septembre, à Paris.



J'aime le sexe mais je préfère la pizza est un recueil de quinze chroniques autobiographiques, petits récits qui ne suivent pas un ordre chronologique. On découvre Thomas Raphaël adulte à Prague, on repart avec lui quelques jours dans sa famille en Dordogne avant son entrée en 6ème, puis dans un camp de vacances aux Etats-Unis… Chaque récit est détaillé, l'écriture est agréable, fluide, les anecdotes sont pleines d'humour. Je ne comprends pas très bien le titre, mais j'ai trouvé cette lecture sympathique.

Voilà la critique que j'aurais pu écrire la semaine dernière. Plus maintenant.



Il est vrai que dans l'intervalle, j'ai pu participer à la rencontre-écrivain organisée par Babelio. J'ai écouté avec attention Thomas Raphaël nous parler de ses chroniques, mais aussi l'auditoire (pour la plupart, des lectrices, mais aussi quelques lecteurs) réagir et poser des questions. S'il est bien clair que les chroniques sont autobiographiques, il s'agit pour l'écrivain de décrir des moment plus ou moins importants de sa vie, des histoires qui ont contribué à façonner sa personnalité. Toutes sont authentiques, ont été reprises de son journal intime. Car l'authenticité est à la base même du récit. Tout est vrai. Il n'y a aucun tabou, aucune provocation. L'humour, l'autodérision permettent de prendre du recul face à des événements vécus peut-être comme des échecs, de les transformer.



Ces quelques clés de lecture ont donné plus de sens, plus de relief à la première lecture trop simple que j'avais pu faire des chroniques. La personnalité sympathique, dépourvue de toute agressivité, méchanceté, aigreur de l'auteur m'a beaucoup plu. Sa façon spontanée de parler de sa vie, mais aussi de sa vie personnelle et intime – son homosexualité - m'a donné à réfléchir ; ce souci de transparence totale interpelle. C'est un regard vraiment intéressant. Je n'ai pas été la seule car plusieurs lectrices (et un lecteur je crois) ont pris la parole, ont entamé un débat passionné et au final contribué à faire de cette soirée un moment très original, qui s'est poursuivi pendant la séance de dédicaces et même après avec Pierre Krause qui avait animé la rencontre et posé les bonnes questions.

En ce qui concerne l'explication du titre un peu « accrocheur », voilà ce que j'ai compris : les chroniques parlent d'amour, de sexualité….choses qui peuvent être vécues comme « compliquées, difficiles». A contrario « La pizza » représente quelque chose de beaucoup plus simple… et peut-être de tout aussi agréable…. ? Mais ce n'est que mon interprétation….



Hier – samedi - j'ai relu J'aime le sexe mais je préfère la pizza. Et j'ai ri au passage sur les champignons et les loirs….Et j'ai joué au loto avec la mère de l'auteur… Et j'ai passé un moment en Italie à déguster un petit morceau de pizza avec Hélène qui est pourtant anorexique.



En conclusion. Une belle lecture, une source de réflexion. Une rencontre encore plus belle.

Thomas Raphaël, on a l'impression de l'avoir toujours connu. On aimerait bien faire partie de tous ses amis.

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J'aime le sexe mais je préfère la pizza

Ce livre est un petit bijou de fraîcheur et de légèreté, tout en étant émouvant.

J'ai gagné ce livre au concours Babelio pour rencontrer l'auteur. Pour l'idée que j'en avais, jamais je n'aurais acheté ou été attirée par ce genre d'ouvrage, un peu trop chick lit dans mon esprit. Mais le titre m'a fait rire et je me suis dit pourquoi pas ?

J'ai été vraiment touchée par l'écriture sincère et fluide. J'ai cru retrouver entre les lignes des auteurs qui font du bien à l'âme, il y a du Philippe Delerm dans L'Alligator, un peu de Barbara Constantine ou d'Anna Gavalda par-ci par-là, et parfois des accents de Romain Gary dans cette propension à l'autodérision...

Bref, ces chroniques se dégustent gentiment, une à une, ou s'engloutissent facilement d'un coup, mais toujours avec plaisir.



Je verrais Thomas Raphaël fin septembre pour une dédicace. Je suis ravie, j'ai apprécié l'auteur et j'aime déjà l'homme qui se sache derrière.
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Pour un soir seulement: Journal (sexuel) d'..

J'ai passé un excellent moment avec cette lecture fraîche, légère et amusante (certaines situations sont vraiment comiques) malgré le sujet traité, avec des passages tendres ou émouvants.





Malgré son épée de Damoclès, Julie, jeune femme attachante avec beaucoup d'humour, veut profiter de la vie avant le jour fatidique. L'histoire nous séduit avec une grande facilité et l'idée du journal intime, qui fait le décompte des jours, est originale. Une histoire de femme très bien écrite, pourtant écrite par un homme... ça me fait penser aux romans de Gilles Legardinier que j'aime beaucoup.
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Pour un soir seulement: Journal (sexuel) d'..

Je n'ai pas mis 5 étoiles à ce livre pour la simple et bonne raison que le coup de cœur n'était pas présent tout le long du livre.



Première centaine de page, je me suis dit: génial ! Pile le type de livre que j'adore: chick lit, avec une héroïne un peu décalé. Et puis au fil des pages quelques longueurs. D'où un 4.5 (merci Babelio d'avoir rajouter des demis à vos notes !).



J'ai particulièrement aimer le décompte que Julie nous offre dans son journal intime. Au premier jour lorsqu'elle écrit, c'est une chance sur 907 que son anévrisme se rompe. Et puis, plus on avance plus les risques sont élevés. J'ai trouvé ce décompte assez sympathique comme fil conducteur mais aussi assez effrayant.



J'ai beaucoup apprécié le personnage de Jérémy, comment ne pas être fan ? Il est dépeint comme un rugbyman canon avec des tablettes de chocolat et en plus super gentil ! A qui cela ne donne pas envie ?



J'ai faillit être énervé dans les toutes dernières lignes, je me suis dit non l'auteur n'a pas osé ?



En parlant de l'auteur: un homme ! Wahou, un homme qui écrit le journal intime d'un femme. Balèze le mec car il voit juste, on croirait qu'il lit dans nos pensées..



A dévorer donc !



Elise__♥
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Le bonheur commence maintenant

Il y en a pour tous les goûts, pour tous les âges, pour toutes les humeurs. On se laisse emporter dans la lecture et dans la vie de ces trois personnages qui, chacun à leur façon, nous ressemblent un peu. Le rythme est haletant, sautillant, on rit, on trépigne, on s’indigne. Et on adore.



Chapeau bas, car il n’est pas donné à tout le monde de parler de banalités sans être banal, de parler de peine sans tomber dans le pathos, de parler de niaiserie sans jamais être niais. Tout comme les trois héros, le lecteur se surprend à essayer de se convaincre, lui aussi, que c’est décidé, LE BONHEUR COMMENCE MAINTENANT.



L’auteur, qui a toujours le mot pour rire, nous initie à un monde méconnu que l’on a tendance à idéaliser, ou à craindre. Et c’est finalement la voie de la douceur, de la simplicité et de la sincérité que Thomas Raphael semble avoir choisi. On se régale des portraits parfaitement croqués, de cette mère hystérique et odieuse, de cette star capricieuse et rayonnante. On est sans cesse surpris par les décisions des personnages que l’on pensait pourtant avoir réussi à cerner.



On est pris au jeu, envoûté par le rythme, par les rires. Le Bonheur commence maintenant est une jolie thérapie, et une belle initiation au monde du cinéma.

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La vie commence à 20h10

La vie commence à 20h10 de Thomas Raphael c’est l’assurance d’un bon moment de détente sur la plage croyez-moi. Ça se boit comme du p’tit lait, j’ai eu bien du mal à lâcher le livre, pour preuve je comptabilise 3 heures de lecture sans interruption pour finir la moitié restante  ! Et sans fatigue oculaire (double miracle) !

Sophie, trentenaire bobo et intello, trime tant bien que mal à finir sa thèse sur le thème obscur des « objets dans l’œuvre de Claude Simon ». En couple avec Marc, sémillant prof de fac, aussi beau que talentueux, elle espère obtenir une publication de sa thèse avec à la clef un poste de prof de fac. Un brin élitiste, elle se retrouve par le plus grand des hasards propulsée en tant que coordinatrice éditoriale pour la très populaire série La vie commence à 20h10 qui rassemble tous les soirs des millions de téléspectateurs (bon là vous voyez forcément de quoi on parle). Sauf que Sophie a légèrement honte de ce poste et décide de cacher à son compagnon cette double vie.

Sous la coupe d’une productrice grande prêtresse de l’audience sans âge et un poil dictatrice Joyce Verneuil, notre héroïne fait ses armes au cœur de la grande machine télévisuelle. Elle y découvre un monde jusque-là insoupçonné dicté par les impératifs d’audimat, construit de toutes pièces à base de dialogues simplistes à souhait, de situations rocambolesques et incohérentes et de sentiments exacerbés. Ou l’univers impitoyable de la télé. Notre héroïne entame ainsi son chemin de croix pour obtenir la publication promise par Joyce Verneuil de son premier roman jusque-là refusé par le tout Paris littéraire.

La vie commence à 20h10 est un peu un hybride entre Le Diable s’habille en Prada et Sex and the City. C’est amusant, enjoué et dynamique, en somme tout ce qu’il faut pour passer un agréable moment de lecture. Je me suis prise au jeu des tribulations de notre héroïne paumée, piégée dans les arcanes diaboliques du tout fabriqué populaire. L’auteur, Thomas Raphael, nous donne à découvrir sa propre expérience en tant que scénariste sur cette célèbre série et il faut dire que c’est plutôt enrichissant pour nous simples mortels de voir l’envers du décor. Le roman est en ça très instructif et un peu flippant aussi !

Je recommande donc chaudement La vie commence à 20h10 et surtout aux fans de PBLV qui j’en suis certaine ne s’en offusqueront pas !


Lien : http://livreetcompagnie.over..
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La vie commence à 20h10

Sophie jeune universitaire se consacre à sa thèse. Elle tente de publier son premier roman quand elle rencontre la directrice d'Azuz production qui l'embauche pour rejoindre l'équipe du feuilleton "la vie la vraie" (toute ressemblance ..........)

Je ne suis pas cliente de série TV mais me suis laissée embarquer dans cette aventure. Les personnages sont attachants, justes. Une petite dose d'humour, de tendresse, l'auteur connait bien son sujet et le tout fonctionne.

Bravo pour ce premier roman
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