Timothy Radcliffe. L'accueil et la communion des divorcés remariés.
Nos rêves sont trop étroits et si Dieu les détruit, c'est pour que nous puissions nous aventurer dans les plus vastes espaces de Sa vie.
Nous devons entendre la bonne nouvelle du judaïsme si nous voulons que notre Evangile soit, lui aussi, une bonne nouvelle. Notre ADN est une double hélice : celle du judaïsme et celle du christianisme.
Voir la bonté de quelqu'un exige souvent un certain temps. Nous devons être avec cette personne, sans hâte, perdre du temps avec elle. Si nous la pressons, nous risquons de la voir de manière seulement fonctionnelle, comme quelqu'un d'inutile ou de gênant pour nos projets. La perfection de l'amour réclame qu'on ait un certain loisir, pour être réceptif à l'autre, pour être attentif presque de façon passive.
La vie de tout croyant est normalement marquée par un certain vide. Nous sommes incomplets, comme est incomplet celui qui attend le retour de la personne aimée et tend l'oreille pour entendre le bruit des pas sur le gravier, ou de la clef dans la serrure (...) Il appartient à chacun d'entre nous de trouver le creux, dans sa vie, qui est l'espace où siège Dieu.
Nous ne sommes pas des esprits pris au piège d'un sac de chair, mais des êtres corporels dont la communion est toujours établie sur des fondations corporelles. Notre enracinement, notre sentiment de lieu et d'espace, est profondément corporel.
(P. 128)
La liberté commence lorsqu'on s'empare du choix qu'on peut faire.
(P. 55)