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Citations de Tom Ellen (28)


- Vous pourriez vivre le même événement qu'une autre personne, a dit Tuteur Canon, mais en garder un souvenir complètement différent. Vos souvenirs ne parlent pas vraiment de ce qui s'est passé, mais de vous. De qui vous êtes et de comment vous ressentez le monde.
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On a rompu l'année dernière. Enfin, elle a rompu. Avec moi. Elle m'a rompu.
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Ces cinq derniers jours s'étaient transformés en une unique longue soirée brumeuse. Un étrange cycle consistant à aller à toutes les fêtes au bar, puis à retourner dans la chambre d'Arthur, à se défoncer, à se réveiller par terre, à prendre le petit- déjeuner, à se défoncer à nouveau, à jouer à la Xbox, à sortir à nouveau, à rentrer, à se défoncer... Et ainsi de suite, encore et encore.
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- Luke ! Hemingway était un ivrogne violent.
- Je ne dis pas que je l'aime lui. Je suis convaincu que c'était un connard fini. Mais j'aime ses écrits. On sent qu'il brûle vraiment du désir de trouver un sens à la vie. Toutes ses obsessions pour la pêche aux requins et la corrida et la chasse au gros gibier, comme s'il faisait des trucs dingues et dangereux pour se sentir plus vivant.
- Tuer des tas d'animaux innocents juste pour qu'un ivrogne se sente plus vivant ? Je crois que je vais m'en tenir à Jane Austen.
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Il n'y a rien de mieux que les garçons qui vous font rire.
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Ma peau me picotait. C’était comme de presser un œil contre un judas, de voir quelque chose de totalement privé, auquel on n’aurait pas dû avoir accès. Je ne sais pas pourquoi mais, à cet instant précis, pour la première fois depuis que j’étais arrivé ici, j’ai vraiment, vraiment eu envie de rentrer chez moi.
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J’avais l’impression que les filles se sentaient soudain mal à l’aise, alors que les garçons étaient joviaux. Se branler. Même le mot est un mot de garçon. Les garçons se branlent. Peut-être qu’aucune des filles n’a bu parce qu’aucune n’associait ce terme à sa propre expérience.
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Le foot m’a toujours fait ce drôle d’effet d’occulter tout le reste, de me donner quelque chose de réel et de physique sur lequel me concentrer, et de me permettre d’oublier tout ce qui tourbillonne dans ma tête. À la fin du match, je me sentais usé, endolori et fatigué mais, en même temps nettement mieux. Comme si j’avais été réinitialisé, ou quelque chose comme ça.
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C’était comme un secret sombre et coupable que je portais en moi et, chaque fois que nous étions ensemble, il pesait un peu plus lourd.
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J’adore les paresseux. J’aime tous les animaux. Même les moustiques. Parce que, vous savez, ils essaient juste de survivre. Dans ma prochaine vie, je serai vétérinaire. Mais dans celle-ci, je suis trop bête pour le devenir. Cela dit, j’envisage toujours de devenir psychologue animalière.
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Évidemment, tout l’intérêt de la fac est de s’ouvrir l’esprit et d’essayer de nouvelles choses, mais ça ne peut sûrement pas faire de mal de s’en tenir à ce que l’on connaît. Et le football, je connais. J’aime vraiment ça et je suis carrément bon. Ce n’est pas rien.
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Le truc, c’est que pisser dans un lavabo n’est pas aussi facile, quand on est une fille.
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Je crois qu’être cool ou pas, c’est dans votre ADN. Les gens cool dorment jusqu’à ce que leur sommeil soit interrompu : c’est la marque d’un tempérament naturellement rock’n’roll. La plupart du temps, je me réveille de moi-même à 7 heures. Voire plus tôt, si j’ai bu.
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J’avais rêvé tout l’été de ma rencontre romantique avec Luke Taylor. Ça avait fait partie de ma préparation pour la fac. J’en avais aussi parlé en détail avec Flora. La seule chose que j’avais réussi à mettre en œuvre, c’était m’acheter une écharpe XXL, que j’avais retirée dans la voiture pour venir ici quand ma mère m’avait dit qu’il faisait vingt degrés et que j’aurais l’air bizarre et potentiellement en phase terminale.
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Encore un silence. C’était la première fois que l’un de nous l’admettait à voix haute. C’était plus facile à dire en la sachant à plus de trois cents kilomètres de là.
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 ? Je déteste cette exclamation, « yeah ! ». Il n’y a rien de pire. C’est tellement enthousiaste, comme une formule de pom-pom girl. Je ne dis jamais ça. J’étais tellement stressée à cause de Luke Taylor que je perdais la tête.
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Ça m’a fait du bien de savoir que je n’étais pas la seule à me sentir nerveuse. Elle a ouvert son sac et en a sorti un pot de baume à lèvres. Elle avait un carré brun sans un cheveu de travers, presque comme un personnage de Lego. À part son T-shirt délavé, elle était impeccable. Jean noir, Converse, pas de maquillage. Comme une présentatrice de journal télé qui chanterait dans un groupe de rock indé.
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Elle n’aimait pas prendre les gens dans ses bras. Elle n’aimait pas leur tenir les cheveux. Qu’aimait-elle donc ? J’avais besoin de Flora. Elle pouvait vous serrer dans ses bras et vous tenir les cheveux en même temps, comme elle l’avait démontré avec brio lors de mon dix-septième anniversaire. Ah ! Il fallait que j’arrête d’idéaliser mes vieux amis et que je me concentre sur mes potentiels nouveaux amis. D’ailleurs, en y repensant, c’était Flora qui m’avait donné ces shots de tequila, à la base.
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 - C’est quoi, l’amiante ? ai-je crié.
– Une sorte de présence invisible qui vit dans ta maison.
– Un peu comme le WiFi ?
– Un peu, oui. Mais du WiFi qui te tue en silence dans ton sommeil.
– Je vois. Merde
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- Tu as donc un problème émotionnel.
C’était ridicule. J’ai ri en faisant un bruit de cochon.
– Désolée, je ris comme un cochon, parfois. Je ne le fais pas exprès. Bref, oui, c’est un problème émotionnel urgent, ai-je dit avant de prendre une grande inspiration. En gros, un mec avec qui j’étais au lycée… est là.
J’ai chuchoté ces derniers mots en pointant le sol du doigt.
Ses sourcils sont retombés.
– Voilà qui a vraiment l’air émotionnel, a-t-elle commenté, avec un début de sourire au coin des lèvres.
Je ne savais pas comment lui expliquer. Je ne voyais pas comment lui décrire correctement ces sept dernières années de néant. J’ai réessayé :
– Bon, ce garçon pour qui j’en ai pincé – à différents degrés – pendant, eh bien, pendant toute ma vie est là.
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