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3.76/5 (sur 52 notes)

Nationalité : Israël
Né(e) à : Varsovie, Pologne , le 24/02/1931
Mort(e) le : 26/07/2022
Biographie :

Uri Orlev, né Jerzy Henryk Orlowski, est un écrivain israélien d'origine polonaise.

Il a passé ses premières années, de 1940 à 1943, dans le ghetto de Varsovie. Son père a été emmené par les Russes et ils ne se sont revus qu'en 1954 en Israël. Sa mère a été tuée par les Nazis.

Uri Orlev a été extrait du ghetto et caché par des familles polonaises. Avec son petit frère, il a été envoyé au camp de Bergen-Belsen. Ils ont été libérés deux ans après, en 1945.

Après la guerre, il s'installe avec son frère dans un kibboutz dans la Basse Galilée, au nord d'Israël, puis déménage à Jérusalem en 1962.

Il commence à écrire pour la jeunesse en 1976, en langue hébraïque.

Il écrit aussi pour la télévision et la radio, et il traduit du polonais à l'hébreu. Ses livres ont été traduits dans 38 langues.

Marié et père de trois enfants dont l'écrivain Itamar Orlev (1975), il a reçu le prix Hans Christian Andersen en 1996 pour sa contribution à la littérature d'enfance et de jeunesse.

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Tout à coup une pensée m'ouvre les yeux,
Je sais que j'irai où la vérité se présentera,
Que le mal est nuit noire
Et le bien monde de lumière
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Papa disait: ''Respecte l'autre mais soit toujours méfiant envers lui.''
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Tadek l'accompagna à la gare. Vu que lui non plus ne savait pas lire, ils durent demander leur chemin. Jurek acheta un billet pour Varsovie. Il y avait beaucoup de monde sur le quai. Quand le train arriva, on le bouscula, mais il réussit à monter en voiture et se précipita à une fenêtre. Tadek était toujours sur le quai. Il lui sourit Jurek lui rendit son sourire.
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Mon histoire commence le jour de mes cinq ans à Kostopil, en Ukraine. À ma naissance, la ville faisait partie d'une région de Pologne dont l'armée russe s'empara au début de la Seconde Guerre mondiale, quand j'avais trois ans. Dans mon entourage, on parlait trois langues : le russe, le polonais et l'ukrainien, et à la maison, surtout le polonais et le russe.

Papa m'offrit une petite voiture mécanique pour mon anniversaire. On la remontait avec une clef, et elle roulait à toute vitesse quand on la posait par terre. J'étais si fasciné que je ne m'en séparais jamais. La nuit, je la serrais dans mes bras et je la posais sur mes genoux pendant les repas.
Ce jour-là, je me précipitai chez mon amie Marinka, la fille de nos domestiques. Elle avait sept ans, comme mes soeurs. Je tenais absolument à lui montrer mon nouveau jouet. Ma mère me défendait de la fréquenter parce qu'elle avait des poux, mais je passais outre. J'adressais un charmant sourire au gardien qui entrebâillait le portail pour me laisser passer. Il ne m'avait jamais dénoncé. Il faut préciser que les autorités l'avaient nommé à ce poste car mon père était le chef de la police régionale.
Marinka n'avait pas le droit de venir chez nous, sauf pour aider sa mère au ménage. Quand elle avait envie de s'amuser, elle sifflait derrière la haie et je filais en douce la rejoindre. Elle était toujours contente de me voir. Nous avions nos distractions favorites. Nous nous cachions dans la remise à outils pour jouer à la maman et au papa, ou au docteur. J'incarnais invariablement le père qui lui criait dessus en ukrainien, comme le sien. Quelquefois, je la frappais (pas pour de vrai) et nous nous serrions l'un contre l'autre dans un lit improvisé. De temps en temps, elle apportait sa poupée. On l'embrassait, on la déshabillait et on la rhabillait. «Papa, comment veux-tu punir ta fille ?» demandait-elle. Je n'étais jamais à court d'imagination. L'enfermer dans le noir, par exemple, ou lui donner la fessée. «Et si on lui mettait sa robe rouge ? Ou des culottes de dentelle ? C'est l'heure de la tétée, maintenant.» Et puis on la battait si elle se faisait pipi dessus.
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Et j'entends, tous es jours, toutes les nuits
Les sirènes, les respirations de la locomotive se déplaçant
Et tirant des wagons pleins de gens, elle galope
mugit et siffle, dégageant de la fumée, se dépêchant
et tout autour il y a de moins en moins de gens
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Un voleur d’oignons est placé en isolement,
Et le hurleur tyrannique est deux fois plus méchant,
De soupe on est tous privés
Car des pneus de vélo quelqu’un a crevés.
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Tu prends par exemple Napoléon, m’expliquait-il. Eh bien, au temps des guerres de Napoléon, des milliers de personnes étaient tuées. Il y avait la famine, les épidémies. Mais Hitler, lui, est en train de faire ce que personne n’a jamais fait encore : il a construit une usine à tuer les hommes, comme tu bétail qu’on mène à l’abattoir. Voilà la différence.
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Tu prends par exemple Napoléon, m'expliquait-il. Eh bien, au temps des guerres de Napoléon, des milliers de personnes étaient tuées. Il y avait la famine, les épidémies. Mais Hitler, lui, est en train de faire ce que personne n'a jamais fait encore: il a construit une usine à tuer les hommes, comme du bétail qu'on mène à l'abattoir. Voilà la différence.
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Le ciel, le même partout, est limpide et vaste,
Le soleil, le même partout, se pare d'or,
La forêt, la même partout, est verte,
Et partout, en tout temps, le soleil se couche en rouge,
Tout dans la nature est étonnamment beau
Et seule la vie est une illusion
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Il faut se souvenir de tous ces événements, pour que les autres peuples sachent ce qui les attend s'ils choisissent un fou pour diriger leur pays. Pour qu'ils sachent que, dans certains cas, les enfants aussi doivent apprendre à se servir d'une arme.
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