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Critiques de Vernor Vinge (123)
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Un feu sur l'abîme

Amoureux de la science-fiction, je vous souhaite la bienvenue. Allergiques au genre je vous prie de passer votre chemin!!! Ce roman de 800 pages demande beaucoup d'attention au cours des 100 premières. En effet, l'univers vaste de notre ami Vernor Vinge se mérite comme le prix Hugo qu'il a obtenu avec ce livre en 1993. le nombre de races extraterrestres, les distances parcourues, le temps écoulé, la physique et la géographie vingienne, tout est incommensurable chez cet auteur.



Une expédition quasi-humaine tombe sur une découverte extraordinaire aux confins de l'univers : Un programme informatique inconnu dans les archives d'une civilisation disparue. En l'exploitant, elle réveille une intelligence artificielle qui ne pense qu'à conquérir et à détruire toutes les formes de vie. Deux enfants parviennent à s'échapper et emportent avec eux le seul remède possible pour mettre fin à cette perversion tentaculaire qui veut dévorer la galaxie. Ils vont devenir l'enjeu d'une rivalité à l'échelle d'une galaxie…



Le décor est planté et bien planté. L'action se passe sur des planètes exotiques mais aussi à bord d'astronefs. Les batailles sont bien décrites et réalistes. le foisonnement des histoires est impressionnant d'autant plus que les civilisations humaines et non humaines ne sont pas toutes arrivées au même stade de développement (de type médiéval au plus High tech). le choc des cultures est abordé de façon efficace et crédible et Vernor Vinge redonne ici ses lettres de noblesse au Space opera. Grace à cet écrivain, ce genre n'est plus une expression péjorative et retrouve de l'importance grâce au nouveau sens qu'il sait donner à ses aventures épiques et tragiques tout en préservant également le réalisme scientifique.



Les personnages ont aussi une place privilégiée dans «un feu sur l'abime ». C'est eux qui portent le roman de la première à la dernière page. Une galerie d'humains et de non-humains comme on en voit peu. Ceux-ci enrichissent l'histoire par leur force de caractère et l'ampleur de leurs sentiments dramatiques. Ravna, Pham, Coquille bleue et Tige Verte, Pérégrin, Acier, Sculpteur, Vendacious et nos deux enfants humains Johanna et Jefri ont tous un rôle essentiel à nos yeux. C'est grâce à eux que les pages se tournent sans difficultés. L'auteur parvient à nous les faire aimer et à mieux les comprendre. le résultat est impressionnant quand on sait que pour une fois les humains sont peu nombreux, la part belle étant faîte aux extraterrestres.



Un univers qui peut faire peur par sa complexité. Un roman-pavé qui peut effrayer par le nombre de ses pages. On peut en effet être impressionné par un Vernor Vinge, mais grâce à sa prose et son originalité, on arrive à s'approprier l'histoire et bien s'y sentir. La magie opère page après page, au point de ne plus vouloir abandonner la lecture en acceptant d'aller jusqu'à cette fin tant attendue.



Je remercie Babelio et les éditions Robert Laffont pour cette belle découverte que j'ai tenue à raconter en essayant de rien divulgâcher. Ce roman sera suivi en 1999 d'une prémisse « Au tréfonds du ciel » qui recevra lui aussi un prix Hugo en 2000…

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Un feu sur l'abîme

Un titre superbe , Un feu sur l’abime ....



Ce roman est le prix Hugo 93 et c’est un prix presque totalement mérité car c'est un texte violament réussi ..

Les personnages sont réussis dans le sens où ils sont palpables , il animent le récit et ils façonnent l’univers autant qu’ils sont façonnés par lui .



L'univers est bâtit à l'échelle de la galaxie et il est d'une fine complexité .

Dans cet univers vivent différentes espèces intelligentes qui réagissent de façons interactives ou comme par ricochets sur un mode indirect .

Ces espèces sont à des niveaux de développement différents et tout à fait intégrées ou bien pas intégrés du tout aux ensembles galactiques .



L’auteur postule dans son récit que le centre galactique est dense en civilisation et qui est un terreau et une certaine garantie de pérennité pour les civilisation qui sont nées .

Celles dites périphériques seraient vouées un développement laborieux et menacées d’extinction de par leur isolement .



Cependant ce constat et ce postulat qui semblent validés par l’univers pourraient bien s’avérer ironiquement un inconvénient finalement , du fait d’un élément nouveau et périlleux .



Ce roman fait penser à une partie de billard ..

Une boule s'élance et d'autres se mettent en action selon un schéma imprévisible ...

A marche forcée le lecteur parcourt les années lumières et les contextes astrophysiques en compagnie de personnages hauts en couleur ...



Cet univers est donc d'une exquise densité et de plus comme le dit le titre un feu s'est allumé sur l'abîme .. :

Une forme de vie immatérielle et de nature informatique et artificielle hautement menaçante , dangereuse et agressive se répand et fait peser une menace tangible et variée sur les civilisations qu'elle infecte ...



Dans ce texte : même l'astrophysique est instrumentalisée en problématique géopolitique et en enjeux de civilisation ...

Les contextes sont léchés mais un délicieux sens du détail donne également constamment au lecteur l'impression aiguisée d'être physiquement partie prenante de ces fabuleux environnements ainsi que la conviction solidement étayée d'être emporté par le rythme soutenu des différentes trames narratives ....



Ce roman foisonnant et rythmé est fascinant car il contient des idées qui côtoient souvent ( et longtemps ) le potentiellement délirant , mais le talent de l'auteur démontre brillamment que toutes les idées sont bonnes des lors que l'envergure et l'excellence s'en mêle ...



Cependant une partie significative du roman se déroule parmi des extraterrestres qui sont des chiens qui fonctionnent par paires siamoises , je pense que certains lecteurs pourraient se dire que c’est n’importe quoi . Malgré l’excellence de ce texte je dois dire que j’ai eu beaucoup de mal avec eux personnellement ...



Un grand espace opéra comme on en espère généralement ...

Ps : critique refondue le 23/01/2014 .

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Zones of Thought, tome 3 : Au tréfonds du ciel

UN GRAND SPACE OPERA ET UN GRAND ROMAN SUR LE THEME DU CONTACT

Un grand roman très ambitieux qui nous plonge dans une ( des ) intrigue(s) à l'échelle de la galaxie ainsi que sur une planète aux caractéristiques très particulière ....

Cette planète est habitée par une espèce intelligente qui va gagner à rencontrer l'humanité ...

Un contact : une civilisation bousculée et la découverte d'un environnement fabuleux !!

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Par ailleurs le lecteur voyage avec un immense vaisseau spatial qui évolue dans l'espace profond et qui rencontre de nombreuses civilisations à différents moments de leur histoire et ces civilisations sont humaines car l'humanité s'est répandue de longue date dans l'espace ...

Le coté scientifique est très visionnaire et il est fouillé et crédible en prime ..

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Les extraterrestres et leur société sont également un morceau d'anthologie ....

Nous les découvrons progressivement au même rythme que les deux expéditions humaines ..

Ils sont très sympathiques et aussi différents de nous que horribles ...

L'intrigue est menée de façon magistrale avec des personnages très présents sur une échelle de temps très longue ..

Il y a de nombreux rebondissements .... du suspens....

Les caractéristiques de la planète du système " marche arrêt " sont fascinantes ( crédible et l'imagination de l'auteur force sérieusement le respect ) ....

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Ce roman est un must du space opéra et du roman sur le thème du contact ...

Il y a également un troublant constat : les civilisations sont mortelle et un des objectif du personnage principale est d'ailleurs de tenter de pérenniser sa propre culture ...

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Bref aussi passionnant que vivant !
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La Captive du temps perdu

Ce roman a eu la nomination pour le Locus et le Hugo , ce qui n'est pas rien et ce qui est un peu trop en l'espèce .



C'est un texte qui surf sur les thèmes variés : d'enquête policière , de singularité , de voyage dans le temps , de l'épreuve du temps ( deux choses différentes ) .

Des voyageurs sous bulles et « héritiers » d'une singularité , forment une petite société qui voyage dans le temps , qui l'explore de fait , tout en subissant les contraintes du voyage temporel ( aller de l'avant uniquement notamment ) .

Ce texte bien écrit contient beaucoup de variété car les futurs et les stases , contiennent beaucoup de diversité , par exemple des sociétés qui subissent des contraintes variées de par leurs environnements idéologiques ou naturels .



La captive du temps sera ainsi confronté à une sorte de vide existentiel infernal . Je reste elliptique pour ne rien dévoiler du roman . C'est un bon roman mais trop court selon mon humble avis , si on se réfère à ses ambitions et à sa richesse promises par ses énoncées , brefs , pointus et solides .

La problématique du temps qui passe dans ce texte est éloquente et respectueuse des contraintes théoriques affairant à ces problématiques dont l'auteur parvient à tirer une matière romanesque solide , parlante et accessible .



Cependant tout ceci est un peu téléphoné selon moi . Et donc cette lecture fut un peu décevante malgré les nombreuses qualités de ce texte . Il y a en effet quelque chose de précipité et de bref dans ce roman ( de pas loin de 400 pages pourtant( dans l'édition de poche) ) , alors que l'enquête policière frise à mon avis la facilité abusive par manque d'envergure , de développements de détails et de finalisation de détails qui sont souvent naïfs , car simplement posés là , énumérés , catalogués .



Donc certes un roman ludique , riche et instructif , mais un peu trop superficiel pour atteindre l'envergure à laquelle il prétend et celle qu'on lui prête aussi .

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La Captive du temps perdu

C’est un chemin assez tortueux qui m’a amenée à lire ce livre qui s’est avéré être un petit coup de coeur. Pour reprendre les mots de Michel Pébereau : « une œuvre pessimiste, dramatique, haletante, qui explore les recoins de l’âme humaine. »



À la base de tout, la technologie des « bulles de stase » qui permettent de voyager à sens unique dans le temps : un aller simple pour le futur ! Ils viennent tous du 21ème, 22ème ou 23ème siècle Tous les voyageurs volontaires ont leurs raisons, mais il y a aussi les « shangaïés » (bobbled en anglais?). Ce sont les gens envoyés dans le futur contre leur volonté comme c’est le cas de Wil Brierson un flic afro-américain devenu gênant.



C’est avant tout une enquête criminelle. Marta Korolev a été abandonnée à l’extérieur d’une de ces bulles avant un des sauts dans le temps. C’est considéré comme un meurtre. Yelén Korolev, sa compagne, charge Brierson de trouver le coupable. Il s’agit d’une enquête compliquée, quelques 50 millions d’années après la mort de Marta, sur fond de lutte pour le pouvoir entre les différents groupes.



Ce bouquin est complètement dingue ! Il y a l’enquête criminelle bien sûr, mais aussi le journal laissé par Marta (poignant), le mystère et les théories entourant la Singularité (voir texte masqué si vous êtes curieux ^^ ), l’évolution (des singes, de l’intelligence), le programme renaissance, etc.



Waouh ! Je suis sciée. Vernor Vinge est un auteur qui gagne a être connu.



Il faudra que je lise le préquel, The Peace War, publié précédemment. C’est trop bizarre de n’avoir traduit que le tome 2 o.O mais bon, je ne cherche plus à comprendre…



Un excellent moment de lecture, un livre que je relirai très probablement après avoir lu The Peace War.









Challenge défis de l’imaginaire 2019
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Cookie monster

Aaah, retrouver Vernor Vinge !!



J’ai tellement aimé ses romans space-opera intelligents et foisonnants ; j’ai tellement adoré sont roman de voyage dans le temps mâtiné de policier. Je rêvais d’en lire encore alors qu’il y a si peu de matière. Et voilà que paraît cette novella dans la jeune collection « Une Heure Lumière » des éditions la Bélial’. Il était inévitable que je croise son chemin.



Et pourtant au tout début j’ai cru que cela n’allait pas m’emballer, avec cette jeune Dixie qui a les crocs et vient de mettre le pied à l’étrier dans le service client d’une grosse boîte de haute technologie. Plutôt consciencieuse mais colérique la nana. Pire, elle est affublée d’un collègue relou, Victor, franchement agaçant (ce qui explique en partie la colère de Dixie). Bref je n’ai pas trop accroché aux persos.

Mais dès que l’intrigue démarre - quand Dixie reçoit un mail de demande de support qui contient en filigrane des infos sur des passages de sa vie que personne ne peut connaître - ça passe au second plan. Colérique oui, mais associé à une sacrée ténacité ; le mélange lui permet d’oser mener l’enquête pour découvrir le petit malin qui a envoyé ce mail… et au passage lui casser la gueule. Son enquête la mènera à se faire une idée assez précise de la véritable nature de l’endroit où elle se trouve et de ce que cela implique sur sa propre nature.



C’est très accrocheur. Selon le background de culture populaire du lecteur, celui-ci pourra soit s’extasier devant la vérité dévoilée, soit deviner ce qui l’attend et accompagner Dixie dans sa découverte pour vérifier s’il avait raison. J’ai été dans le second cas assez rapidement. Des flashs ciblés sur les films Memento, Matrix et Un jour sans fin ou la série Westworld m’ont bien guidé. Mais cela n’a pas atténué le plaisir qui se situe autant dans le chemin parcouru que dans sa finalité. La novella est composée de plusieurs tableaux successifs peints chacun dans un endroit différent. Le mouvement accompagne l’accroissement de la compréhension des héros. Je dis « des » car Dixie se fait accompagner de Victor (la pauvre) et surtout de la géniale Ellen(s) rencontrée(s) plus tard. Vernor Vinge étant un scientifique, la physique et la science informatique participent au récit comme des personnages. Au-delà de l’histoire, on peut y voir un avertissement sur une utilisation éthiquement très discutable d’un progrès qui ne semble pas tellement hors de portée ; quelque chose qui ressemble à ce que la série Black Mirrors propose.



Je remercie l’autre Dixie, celle de Babelio, d’avoir pioché ce récit dans ma PAL. Mais je me demande… est-ce vraiment une coïncidence ? Ne serait-ce pas là un nouvel appel au secours de la part de la Dixie de l’histoire incarnée en membre de Babelio pour avertir le monde de ce qui se trame à son insu ?

Devrais-je avertir les autorités et la presse ?

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Rainbows End

Rainbows End de Vernor Vinge Chez le livre de poche SF ou chez ailleurs et demain

Un roman extra ou bien abscon à vous de voir.

Excellent mais un environnement qui peut être difficile à s'approprier ..

Les deux points forts de ce roman sont :

Des personnages très attachants .. très bien conçus ... complexes ..

Ces personnages répondent à la nécessité de dynamiser un récit qui peut être excessivement ardu par moment ..

Je précise qu'il y a un humour considérable dans ce roman ..

Assez subtil mais souvent irrésistible .



Le contexte civilisationnel et technologique est somptueux lui aussi : réalité virtuelle ... réseaux de communication invasifs .. accélération de la circulation de l'information ... ultra qualification de la population ( de façons précoces .. ) ... révolutions médicales ... génération spontanée de l'intelligence artificielle ... bouleversements générationnels .



j'aime beaucoup ce roman ... les personnages .. le contexte .. mais je peine à être captivé tout comme certains commentateurs cependant c'est touchant .. subtilement drôle .. et terriblement intéressant ...



c'est par ailleurs un " must " prospectif ...

D’ailleurs ce roman m’a plongé dans un incontestable malaise tellement ce futur est loin et surtout quand on se met à considérer à quel vitesse le monde est susceptible de changer !
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Un feu sur l'abîme

D'accord c'est un pavé mais ça vaut la peine d'entrer, de s'immerger dans le monde de Vernor Vinge.



« Durant des siècles, les érudits avaient débattu pour décider de ce qui différenciait les gens des animaux. » La meute ? « C'était la coordination de pensée entre membres qui faisaient l'intelligence et la supériorité de leur espèce. »



L'auteur développe une idée très plaisante et originale, la possibilité pour un groupe chiens de fusionner mentalement et physiquement pour ne former qu'un être tout en étant capable de se dissocier dans l'espace et de rester interconnecter en respectant une certaine distance. De là émerge des groupes de meutes constituant une société de type féodal dans un environnement semblable à la Terre dans le « Fin Fond » et dans lequel évolue des factions et seigneuries en guerre pour le pouvoir. Cette mixité de corps et d'âmes compliquera la vie pour trouver les traitres. Car des traitrises, il y en a et pas seulement chez les chiens...



Fuyant une menace terrible qui se propage comme la Gale, détruisant des planètes, c'est dans ce contexte que s'échoue un vaisseau en perdition provenant du Domaine de Straumli, responsable de ce cataclysme. A son bord une famille et une cargaison d'enfant en cryosommeil. L'atterrissage se passe relativement bien mais ils sont vite attaqués par une armée de meutes. Les parents décèdent et seuls les deux enfants vont survivre. Toutefois, le frère et la sœur seront séparés, ne sachant ce que l'autre est devenu dans ce monde qu'ils ne comprennent pas, entourés de chiens.



Une expédition est lancée pour sauver cet astronef, constituée d'une bibliothécaire, d'un humain reconstitué et de deux aliens, sorte de plantes qui ns meuvent sur un petit drone à chenilles.



Tout cela paraît fou mais cela tient vraiment la route. Quel plaisir pendant cette lecture ! C'est foisonnant d'aventures dans l'espace, sur la ''terre'', entre vaisseaux galactiques, entre seigneurs médiévaux. C'est captivant parce qu'on s'attache aux personnages (mon préféré reste Pérégrin) qui, tous, ont une humanité profonde (les gentils surtout) et on suit les idées de l'auteur avec facilité. Elles sont brillantes. Ce qui m'a essentiellement marqué reste les explications du développement des meutes, les mutations qu'elles choisissent en fonction des amalgames et leur capacité à progresser au contact de sciences beaucoup plus complexes. Je vois qu'il y a une suite et j'ai hâte de retrouver Amdijefri, Johanna et Pérégrin (et les chiots). Ah...Ravna, que deviens-tu ?
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Cookie monster

Décidément, la collection Une Heure Lumière du Bélial ne cesse de m’offrir de bons moments de lecture. Y a-t-il un seul mauvais bouquin dans cette collection ? Ce « Cookie monster » était aussi pour moi l’occasion de découvrir Vernor Vinge dont d’autres livres m’attendent dans ma PAL, ce qui me ravit puisque j’ai beaucoup apprécié cette novella qui a bien mérité les prix reçus.



Je ne veux pas trop en dire sur l’argument du récit qui s’apprécie d’autant plus quand on ne sait pas à quoi s’attendre en se lançant dans la lecture. « Cookie monster » est un heureux mélange de hard-sf mâtiné de cyber-punk et de thriller paranoïaque. Ces deux aspects sont parfaitement réussis. L’élément hard-sf est à la fois habilement traité et développé tout en étant parfaitement abordable. Quant au versant thriller parano, il est tout simplement excellent. Le suspense est constant et malgré la brièveté du récit parvient à se développer en un crescendo réjouissant. D’autant plus réjouissant que l’auteur fait preuve de pas mal d’humour. J’ai souvent souri au cours de ma lecture. Autre point fort de cette novella, malgré la pagination réduite, les personnages ne se réduisent pas à l’état d’esquisses et se révèlent attachants.



« Cookie monster » est un divertissement de haute tenue servie par une maîtrise narrative exemplaire, un humour très agréable et une efficacité redoutable. Je conseille chaudement.

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Rainbows End

Californie, région de San Diego, quelque part au milieu du 21ème siècle. Le faux semblant règne : des couches virtuelles sont plaquées sur la réalité. Ces ajouts sont visibles par chacun, à condition de savoir maîtriser les innovations techniques qui permettent de les afficher.



C’est ce qui manque à Robert Gu, autrefois poète célèbre. Il faut dire qu’il est rescapé d’un Alzheimer qui l’a mené aux portes de la mort : des traitements médicaux innovants ont miraculeusement réussi et lui donnent une seconde chance.



Les menaces terroristes se sont mondialisées. Elles prennent des formes virales redoutables. Robert sera involontairement au cœur d’un complot de cette nature. Son fils, sa belle-fille et sa petite fille y sont également mêlés. Il devra donc s’adapter, à marche forcée, à cette nouvelle société.



Il y a beaucoup de souffle dans ce long roman (prix Hugo 2007) mais je ne suis parvenu à la dernière page qu’avec beaucoup de difficulté. Il faut dire que les personnages ont tous des avatars multiples et variés, ce qui ne facilite pas la compréhension de l’intrigue.



Je n’ai jamais joué à ce jeu virtuel Pokémon qui a fait des ravages il y a quelque temps, mais avec cette lecture je me suis vraiment senti égaré dans un univers comparable. Avec un peu de « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? » en prime, tant le nonsense est présent. Un des personnages les plus manipulateurs se nomme d’ailleurs « Lapin ».



C’est en ce qui me concerne une déception. J’avais été impressionné par « Au tréfonds du ciel » et j’attendais donc autre chose. Dans un registre proche j’ai été beaucoup plus convaincu par le dernier roman d’Alain Damasio, « Les Furtifs ».

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Un feu sur l'abîme

800 pages qui se lisent bien. Si bien que Vernor Vinge, devenu roi des cimes avec ce roman et le prix Hugo, ferait passer n'importe quel autre écrivain du genre pour un besogneux des massifs.



Le point de départ demande un peu de concentration. Une singularité démoniaque, libérée suite à une erreur humaine, a perverti une colonie terrestre nommée le domaine Straumli. Son extension est supraluminique et son pouvoir de destruction met la galaxie en danger. C'est la Gale.



Un vaisseau humain, parti en catastrophe et porteur d'un élément susceptible de contrer l'ennemi, atterrit sur la planète des Dards, des loups qui ont évolué jusqu'à un équivalent médiéval avec châteaux forts, épée, arbalète et cruauté intégrée.



La grande trouvaille réside dans le fait que chaque meute de ces loups a un cerveau collectif et le changement d'un des membres modifie le caractère du groupe.



Et la grande vadrouille commence quand des sauveurs autoproclamés et de divers recoins du système galactique, Ravna, Pham, Coquille bleue et Tige Verte, se lancent à la recherche du vaisseau humain.



Ils sont rassemblés pour sauver la galaxie dont quelques milliards de résidents ont décidé de faire la chasse à la race humaine jugée responsable du fléau. Nous voici donc avec un poule-renard-vipère intersidéral.



Récit parfois haletant et, malgré quelques longueurs, un bon moment de lecture qui dépasse le genre SF pure avec cette image géniale que, comme ces meutes de loups, un humain peut-être plusieurs simultanément.



Idée exploitée par le celui qui répond au doux nom vengeur de Vernor Vinge dont le voyage vaut d'être vu pendant les vacances.
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Un feu sur l'abîme

Premier d’une trilogie, Un feu sur l’abîme est sorti pour la première fois en 1992 sous le titre « A Fire upon the Deep.

Il est suivi par « Les enfants du ciel » et « Au tréfonds du ciel ».

En 1993 l’auteur remporte le prix Hugo du meilleur roman avec ce même roman.

Une super intelligence est réveillée malencontreusement par des humains dans une partie de l’univers. La Gale, la Perversion détruit tout sur son passage, les technologies, les vaisseaux, les civilisations.

Dans le Relai, un vaisseau avec à son bord Ravna une humaine, deux Cavaliers des Skrodes espèce végétale particulièrement intelligente, montés sur Skrodes qui leur permet de se déplacer, Tige Verte et Cosse Bleue, couple de négociants, ainsi que Pham sorte d’humain rafistolé par une Puissance, le Vieux qui le manipule. Tout ce petit monde se retrouve à évacuer d’extrême urgence le Relai attaqué par La Perversion.

Ils partent à la recherche d’un vaisseau écrasé sur une planète dans les Lenteurs de l’univers, où les technologies et l’intelligence artificielle sont inefficaces et ralenties. Une quête désespérée pour sauver les diverses civilisations de l’univers aussi bien humaines que non humaines menacées par la Gale.

Gros pavé à la fois science-fiction et fantasy médiévale. La planète des lenteurs est peuplée par des meutes de chiens intelligents ayant une âme et une intelligence commune.

J’ai bien aimé la partie sur cette planète, je suis un peu plus fermée au space opéra, mais la quête de Ravna et de ses amis nous permettent d’appréhender l’impact que l’intelligence artificielle aurait si nous en dépendions totalement.

Les enfants rescapés, Jeffri et Johanna vont vivre des aventures passionnantes mais traumatisantes au contact de ces meutes. Ils en sortiront grandis et se découvriront de nouveaux amis . Ils vont faire l’expérience de la manipulation des politiques et du monde des adultes.

J’ai aimé l’écriture de Vernor Vinge, surtout quand il ne développe pas trop les évolutions technologiques et synthétiques qui me sont hermétiques. Par contre les intrigues au sein des différentes meutes sont fort intéressantes ainsi que leur fonctionnement.

Je lirai certainement les suites, j’ai bien envie de savoir ce que vont devenir nos héros dans ce monde médiéval qui va sûrement évolué vers la technologie.

J’ai bien aimé la reine Le Sculpteur ainsi que Peregrin son compagnon.

Un grand merci à Babelio et les Éditions Ailleurs & Demain pour cette masse critique mauvais genre. Je suis vraiment à l’extrême limite pour ma critique mais des évènements imprévus m’ont empêchés de le lire en toute sérénité.

A très bientôt si j’arrive à trouver les suites.



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Cookie monster

Quel vertige !

Dixie Mae a enfin dégoté un travail correctement rémunéré, avec des conditions plutôt intéressantes, elle travaille au service client de chez LotsaTech, une société high tech dans le style de nos GAFA. Cette novella a été écrite en 2003. Difficile d’en parler sans en dévoiler trop. Ça démarre tranquillement, mais un petit cailloux va tomber dans l’engrenage et la première journée de travail de Dixie et finira par nous donner le vertige, genre de vertige qui nous fait nous poser des questions, sur la réalité, sur le pouvoir de la technologie, sur ces sociétés vampiriques. J’adore quand une petite histoire anodine finit dans l’ivresse de la perception, de la conscience, et là, on est servi.
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Cookie monster

Mail douteux.



Dixie Mae vient de prendre un tournant dans sa vie. Elle a trouvé un boulot au service client d'une grande entreprise de haute technologie. Mais un mystérieux mail pourrait tout changer.



J'ai lu cette novella sans attentes particulières et j'en ressors très satisfaite. Nous suivons une jeune femme ayant eu un parcours chaotique qui va prendre un nouveau départ suite à son embauche dans une grande entreprise. Mais les apparences peuvent être trompeuses.



Cette novella prend la forme d'une enquête pour comprendre pourquoi et dans quel but ont été embauchés Dixie Mae et ses collègues. L'auteur en profite pour aborder des thématiques de hard-sf, non en montrant les techniques elles-mêmes, mais en expliquant leurs impacts possibles sur nos vies.



Il aborde notamment la question du transhumanisme, toutefois sa mise en œuvre n'est pas forcément pour le bien de tous. Il est également question de notre rapport au travail et de l'implication que nous pouvons y mettre ou non. Le constat de l'auteur sur ce sujet est effrayant. La question est de savoir comment se désaliéner du travail.



Bref, je n'ai qu'un seul regret après avoir lu cette novella: qu'elle ne soit pas un roman plus long.
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Un feu sur l'abîme

Je tiens tout d’abord à remercier Babelio et les éditions Robert Laffont pour l’envoi de ce livre dans le cadre d’une opération Masse critique.



Malheureusement, je ne suis pas parvenue à aller jusqu’au bout. Dès les premières pages, j’ai eu beaucoup de mal à m’immerger dans l’univers complexe créé par Vernor Vinge. Je ne suis pas parvenue à le visualiser et cela me bloque toujours dans une lecture.



Je ne sais vraiment pas quoi dire. J’avais vraiment beaucoup aimé son autre roman « La captive du temps perdu » et j’étais persuadée que j’allais adorer ce roman.



Je suis quand même curieuse de jeter un œil à la traduction originale de Guy Abadia de 1994. Elle colle peut-être un peu plus à l’époque où ce roman a été écrit.
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Un feu sur l'abîme

Les éditions Robert Laffont continuent à toiletter leur catalogue. Gérard Klein ayant demandé à ce qu’aucun nouveau titre ne vienne enrichir cette mythique collection, il s’agit de faire du neuf avec du vieux. Ou de proposer un patrimoine essentiel aux plus jeunes en le mettant au goût du jour. Après la saga de Dune de Frank Herbert et Les Dépossédés d’Ursula K. Le Guin, c’est au tour d’un autre monstre de la fin du XXe siècle de retrouver une nouvelle jeunesse : Un feu sur l’abîme de Vernor Vinge, qui a obtenu, entre autres, le prix Hugo en 1993.



On le sait, à force de lire des romans (et des nouvelles), de regarder des films et des séries, une des caractéristiques de l’humanité qui lui joue souvent des tours, c’est la curiosité. Et au début d’Un feu sur l’abîme, c’est encore la tentation d’un groupe de femmes et d’hommes de jouer à l’apprenti sorcier qui va lancer un mouvement de destruction massive inégalé. Tombés sur un ancien artefact, ils ont réveillé la Gale, une Puissance, un être (?) capable d’agir sur l’esprit, sur la matière. À des degrés incompréhensibles pour nous autres, pauvres humains. Mais les conséquences vont être catastrophique, puisque cette Puissance est bien décidée à régner sur l’univers. Heureusement, quelques rescapés de la mission d’exploration parviennent à s’échapper avec, même s’ils l’ignorent, une chance de vaincre cet ennemi surpuissant. Cependant, le vaisseau qui abrite cette solution miracle s’écrase sur une planète très peuplée, où la civilisation en est restée au stade médiéval. Quant aux habitants, ils sont pour le moins différents de nous. Je n’en dirai pas plus sur eux…



Même si j’ai eu une peu de mal à entrer dans ce roman, tant certains concepts m’ont été un peu difficiles à intégrer au début (la géographie de l’espace et ses spécificités dépasse mes limites très modestes en physique), j’ai vite franchi cette barrière pour entrer pleinement dans cette histoire. Car, comme souvent en SF, une fois les bases posées, cela roule tout seul. Vernor Vinge met en place trois grands axes narratifs : deux survivants de l’accident du vaisseau sur la planète « médiévale ». Deux enfants bien jeunes pour porter un tel poids sur les épaules. D’autant que dès l’arrivée, ils sont séparés et pensent que l’autre a été tué. Les voilà donc isolés sur un monde étranger, entourés de créatures terriblement différentes. Le dernier axe est centré autour d’une femme qui va entrer en contact avec l’un des enfants et va tenter, pour de multiples raisons, d’aller le sauver. Et leurs aventures, qui décideront de l’avenir d’une partie de l’univers, sont d’une grande richesse : les plus de six cents pages filent à grande vitesse, malgré la police de taille assez modeste.



Car la force de l’auteur américain est de mêler le sort d’individus et celui de civilisations. On suit de simples femmes et hommes, tout en découvrant la fin de sociétés entières. Comme Liu Cixin dans Les migrants du temps, il manie des distances formidables, des milliards d’individus, des milliers d’années. Mais à la différence de l’écrivain chinois, il sait parfaitement nous impliquer dans le destin de ses personnages (je trouve en effet que Liu Cixin s’en sort mieux avec les grands groupes qu’avec les simples entités). Dans son cas, c’est plutôt le sort des civilisations menacées par la Gale qui semble bien lointain, sans véritable relief. Certains personnages ont beau être émus par leur disparition, de mon côté, cela ne m’a fait ni chaud ni froid.



Par contre, savoir ce qu’il allait advenir de Johanna ou de son petit frère Jefri, de Ravna, la jeune « sauveteuse » ou du presque humain Pham, qui va l’aider mais pas nécessairement pour de bonnes raisons, ça, ça m’importait. Je voulais découvrir comment ils allaient survivre et gérer cette crise phénoménale, comment ils allaient communiquer avec les autres races extraterrestres, les connues comme celles que fréquente Ravna, la nouvelle que Johanna et Jefri découvrent à leur corps défendant. J’ai été impressionné par la solidité de l’univers créé par Vernor Vinge et sa capacité à lui donner vie, à m’y faire pénétrer et à m’y sentir chez moi (à défaut de m’y sentir bien, car la situation est très, très tendue).



J’avais lu, voilà bien longtemps, du Vernor Vinge et cela ne m’avait pas particulièrement marqué. Mais je dois dire qu’Un feu sur l’abîme m’a agréablement surpris, malgré une entame un peu laborieuse. Cette fresque gigantesque menée presque comme un thriller, aidée sans doute par la révision de la traduction, se lit avec un plaisir gourmand.
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Cookie monster

Il fait toujours bon rattraper son retard dans les ouvrages de la collection Une Heure-Lumière proposés par les éditions du Bélial’ ; ici, avec Cookie Monster, de Vernor Vinge, on se plonge dans un cauchemar au sein de la Silicon Valley prête à tous les dépassements.



Des geeks à la Silicon Valley

Los Angeles et sa profusion de géants de la haute-technologie font rêver bien des jeunes gens et ce fut le cas de Dixie qui réussit à se faire embaucher dans un des services de communication de ces multinationales interchangeables. Là, après une formation express et un contrôle des salariés grâce aux technologies de la communication, on emploie de jeunes précaires prêts à tout pour gagner un maigre salaire après des heures passées dans leur nouvelle entreprise. Tout irait donc parfaitement si Dixie ne recevait pas un mail étrange impliquant sa vie privée. Qui peut donc avoir accès à des informations aussi personnelles ? Sa quête de vérité débute tout simplement par la recherche de cet expéditeur anonyme et se fraye un chemin dans les méandres de ce campus qui abrite LotsaTech et ses filiales diverses. À chaque nouvelle découverte, d’autres employés hébergés sur le campus rejoignent son groupe d’infortunés, jeunes informaticiens à la recherche d’un emploi stable : elle n’est pas seule à chercher en quoi consiste le travail qu’on leur demande de faire.



Un récit transhumaniste dérangeant

À l’image de cette entreprise multinationale qui l’embauche et qui se la joue « start-up », le monde de l’entreprise proposé à Dixie est froid, calculateur et oppressant. L’environnement de travail est du genre stressant, puisqu’on a tendance à s’épier constamment, que ce soit voulu ou non. L’auteur met plutôt bien scène cette ambiance où les humains ne sont que des rouages qu’il faut faire fonctionner de la manière la plus efficace possible, logique capitaliste oblige. L’atmosphère est d’autant plus oppressante à partir du moment où l’héroïne recherche l’origine de son problème. Le vocabulaire de type « hard science » est régulier mais abordable ; cela aide à se mettre dans l’esprit de l’héroïne et de ses comparses : immergés dans leur monde de technologie, se rendent-ils compte de ce à quoi ils participent ? Avec cette intrigue qui va chercher de plus en plus loin l’origine du problème, Vernor Vinge peint une description glaçante des multinationales qui lorgnent allègrement sur le transhumanisme, non pas pour le bien du genre humain, mais pour le profit de quelques-uns.



Cookie Monster est donc une novella très bien calibrée, faite pour nous retourner un brin le cerveau, ça marche plutôt bien en allant chercher (très) loin la perversité de certains usages de la science : un très bel exemple de ce que peut offrir la collection Une Heure-Lumière !



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Zones of Thought, tome 3 : Au tréfonds du ciel

To be Vernor Vinge or not to be Adrian Tchaikovsky? Telle est la question. En effet entre «Au tréfonds du ciel» et «Dans la toile du temps», on peut se demander qui a eu l'idée d'explorer en premier une civilisation arachnide? Seule la date de parution pourrait nous les départager en attendant mieux.

Avec «Au tréfonds du ciel», vous prenez une étoile surnommée marche-arrêt, deux factions humaines qui se déchirent, des araignées intelligentes, le tout dans un roman de 800 pages… Vous secouez fort et vous obtenez un Planet Opéra aux multiples rebondissements. L'étoile marche-arrêt a la particularité de briller 35 ans avant de s'éteindre pendant 215 ans. La planète qui orbite dans son système, est peuplée d'araignées qui vont réussir à fonder une civilisation malgré ces longues éclipses. Enfin, les deux factions humaines concurrentes, les gentils commerçants « Qeng Ho » et les méchants guerriers « Emergents » vont se disputer l'hégémonie de cette planète sur le dos de nos araignées, qui vont elles-mêmes être en proie à des rivalités internes.

Le roman bien que possédant certaines longueurs (l'histoire se passant sur plusieurs centaines d'années, merci le cryo sommeil) se lit assez facilement. Les personnages humains/araignées restent attachants sauf bien sûr pour le lecteur arachnophobe. Encore une belle lecture de vacances qui a le mérite d'avoir une fin sympathique. Merci monsieur Vinge, j'ai passé un bon moment en compagnie de vos «petites bêtes».

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Cookie monster

Dixie MAE commence sa première journée chez LotsaTech, société à la pointe de la technologie, un premier emploi vraiment intéressant au niveau salaire.



Son collègue, Victor, reçoit un mèl, délivrant des informations concernant Dixie, qu’elle seule connaît et qu’elle n’a jamais divulguées.

Avec Victor, ils vont se lancer à « la chasse » à l’expéditeur de ce mèl et s’apercevoir qu’il y a des incohérences de date, d’heure et d’année par rapport à leurs collègues qu’ils rencontreront lors de leurs recherches.



Mais que sont-ils vraiment, que cache LotsaTech et qui est à la tête de cette société ? Si vous voulez le savoir, vous n’avez plus qu’à vous plonger dans ce livre.



Je mettrai 2,5 étoiles pour l’écriture et 3,5 pour l’histoire, car je me suis un peu perdue dans les termes techniques d’Internet. Je sais, je sais, je suis de la vieille école, ringarde, mais bon, il faut connaître un peu le vocabulaire technique d’Internet pour apprécier vraiment cette histoire.



En tout cas, un grand merci à Babelio et aux éditions Le Bélial, de m’avoir permis de découvrir cet auteur lors de la dernière masse critique, qui fera un heureux dans mon entourage.

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Cookie monster

Dixie Mae trouve enfin un travail un peu plus à la hauteur de ses ambitions que d'habitude, en devenant opératrice du service clients de LotsaTech, monstre de la high-tech qui fait la pluie et le beau temps dans son domaine. Mais très vite, elle déchante à la réception d'un e-mail qui la perturbe au plus haut point et qui lui fait décider de chercher qui en est à l'origine, bouleversant toute la chaîne mise en place par sa présence même dans l'entreprise, et plus encore...



Il va m'être compliqué de donner un avis pertinent sur Cookie Monster, que je n'ai pas trouvé désagréable à lire, mais duquel je ne suis pas sûre d'avoir tout compris. Donc oui, j'ai bien aimé la structure du récit, la façon dont les personnages sont construits, les conséquences qu'induisent quant à nos sociétés le peu que j'ai compris, mais je pense quand même être passée à côté de beaucoup.



Une relecture à faire dans une période où mon cerveau sera plus apte à en saisir tous les tenants et aboutissants ?
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