Victoria Stevens

Quand le tirage au sort m'a désigné ce roman, j'étais très contente. Je n'en avais lu que des commentaires élogieux. Malheureusement, pour moi, ça n'a pas si bien fonctionné. Peut-être en attendais-je trop ou peut-être avais-je oublié qu'il s'agissait d'une romance jeunesse. Je ne suis pas très bon public pour les romances et je le suis encore moins quand elles sont mielleuses. Mon petit coeur de pierre a tendance à apprécier que les sentiments bruts, que ce soient des sentiments positifs ou négatifs. Mais, j'ai beaucoup de mal avec les sentiments enrobés de sucre, dans la vie de tous les jours comme dans mes lectures.

L'oeuvre en elle-même n'est pas mauvaise, mais elle n'est pas non plus inoubliable (dommage pour le titre, parce que je vais vite l'oublier, de mon côté). Alors que je dévore généralement mes romans en l'espace de trois jours, celui-ci m'a accompagné pendant cinq longs jours. L'histoire était longue et sans aucun, mais vraiment aucun suspens ! Où est donc l'intérêt dans ce cas puisqu'il n'y a rien à découvrir ? C'est pour répondre à cette question que je l'ai continué.

Et, la réponse est : Luca. C'est pour lui qu'on continue l'histoire. Parce que c'est un vrai personnage. Torturé, en colère, triste, mais qui malgré tout avance. Parce que la vie ne laisse pas d'autres choix … On finit tous par reprendre notre avancée. C'est très dommage qu'il n'ait pas été le personnage principal alors qu'il a été conçu comme tel. Hazel, très clairement, ne m'a jamais semblé réaliste. Je n'ai jamais pu m'identifier à elle, ni m'attacher un tant soit peu à elle. le travail de sa personnalité m'a semblé inachevé, voir bâclé. Je n'avais, pour ainsi dire, aucun intérêt pour elle. D'autant plus que le mystère entourant sa mère n'en est pas un. Dès le début, on comprend parfaitement vers où va cette histoire. C'est limpide … Faute à quoi ? Faute aux maladresses scénaristiques. À force de pointer du doigt une expression, on comprend que tout tourne autour d'elle. Et quand on a comprit ça, on a tout comprit. L'auteur aurait au moins pu choisir une autre maladie … histoire de surprendre ses lecteurs. Rien qu'un petit peu !

En ce qui concerne cette romance, que dire ? Elle n'est pas mauvaise pour les fans du genre. Pour ma part, je l'ai trouvé inutile. Une simple amitié suffisait amplement. Pourquoi ? Parce que de toute façon, l'auteur n'est pas parvenu à partager de sentiments. Jamais je n'ai été triste, soulagée, apeurée, heureuse, contente, en colère … le néant du sentiment. On parle ici de deuil et pourtant la tristesse ne se ressent pas. C'est trop édulcoré, trop romancé … Et du coup, ça enlève l'intérêt du thème.

Je reste donc déçue, et après coup, je comprends mieux pourquoi il m'a fallut si longtemps pour le terminer : je me suis ennuyée. L'écriture, très simple, n'a de ce fait pas pu m'apporter davantage d'intérêt à ma lecture. Je ne me suis pas questionné, je ne me suis pas amusée … Je suis simplement restée de marbre. Dommage !

✨・𝐃𝐢𝐬-𝐥𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐞́𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞𝐬



« 𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒, 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒. 𝐿𝑎 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑜𝑛 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟𝑎 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑒𝑖𝑙. »



Dans ce roman, on suit principalement Jenna, une lycéenne en proie aux doutes. En effet, elle doit faire des choix pour son avenir et cela l’angoisse beaucoup car elle a l’habitude de tout contrôler au quotidien.



En plus de cela, elle ne peut pas compter sur sa famille de qui elle se sent éloignée et avec qui elle ne peut pas parler, ni sur son meilleur ami qui a un comportement étrange ces derniers temps.



Pourtant, ils ont normalement une relation pratiquement fusionnelle, et sont d’ailleurs terrorisés à l’idée de peut-être se séparer avec leur entrée à la fac.

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Cette lecture a été mitigée. Si j’ai apprécié les thèmes abordés : l’amitié, le manque de communication au sein d’une famille, les conséquences d’un divorce sur les enfants, l’appréhension des choix futurs, la transition de la vie d’adolescent à la vie d’adulte ; j’ai moins aimé la façon dont les personnages et l’histoire étaient développés. J’ai trouvé le récit parfois décousu, ce qui était dommage.



J’ai également eu du mal à m’attacher aux personnages, que ce soit Jenna ou son meilleur ami Eddie, qui avait pourtant du potentiel, notamment grâce à sa passion des étoiles.

Au vu du titre, justement, je pensais retrouver le sujet des étoiles plus tôt dans le récit, ce qui n’a pas été le cas.



Pourtant, j’ai adoré les suivre tous les deux, dans leur relation toute douce, sincère et super mignonne. Les deux voulaient à tout prix s’entraider, se tirer vers le haut, se protéger et s’aimer.



C’est le point principal que je retiendrai, et je vous invite à découvrir le roman pour ça (et pour la couverture, qui est un bijou !)



Merci à hugo pour la découverte
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Le premier petit New Way de l'année ! Et c'est une réussite pour moi !!!

J'aime d'amour cette collection young adult. Je ne suis quasiment jamais déçue par leur parution. C'est souvent très fort avec des thèmes importants et tout plein d'émotions.



Ici, on y aborde le divorce, les amitiés fusionnelles, la peur du futur, le fait de grandir et de s'émanciper. Mais aussi de santé mentale, de deuil et de dépression. J'ai trouvé ça très beau de parler des étoiles pour exprimer la maladie. C'était très poétique et fait avec douceur. On comprend mieux l'état d'esprit de notre personnage et la distance qui se créer entre nos deux amis à cause de la maladie qui prend de la place.





J'ai aussi adoré la relation de Jenna et Eddie. Ils sont complémentaires, soudés. Ils sont amis depuis toujours et leur relation était très belle à voir. Sincère et tendre. On les voit se soutenir, essayer de se comprendre au mieux, se protéger. Pour toujours et à jamais.





Je ne veux pas trop en dire car c'est un roman très court qui se dévore.

Plein d'espoir, de sentiments forts et d'amour. Un roman doudou malgré les thèmes abordés que j'ai adoré lire et découvrir ! C'est une vraie petite pépite. J'ai vraiment passé un excellent moment et vous le recommande chaudement !!


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Alors alors alors que dire... C'était une chouette lecture. Vraiment. C'est une histoire que j'ai apprécié découvrir, dont j'ai apprécié l'intrigue, avec des personnages que j'ai aimé suivre... MAIS je n'ai pas été autant emballée que d'autres livres du même genre qui abordaient les mêmes thèmes.





Je lis énormément de young adult, c'est même mon genre de lecture préférée et je lis souvent des young adult qui abordent des thèmes importants et difficiles. Des drames comme celui-ci, avec pour sujets le deuil, la reconstruction de soi, l'amitié, avec un poil de romance, j'en ai lu beaucoup et bien que celui-ci fût très sympathique et addictif, ce n'était malheureusement pour moi pas assez marquant. Je n'ai pas eu de coup de cœur, je n'ai pas ressenti énormément d'émotions qui m'ont serré le coeur et émue aux larmes. C'était sympa et si vous recherchez ce genre d'histoire vous ne serez pas déçus car il n'est pas décevant mais ce n'est, pour moi, pas le meilleur de son genre.

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J'ai été également un peu déçue qu'au final on se concentre davantage sur Lucas et son histoire avec son jumeau plutôt que sur notre héroïne. Elle passait au second plan et bien qu'on nous dévoile sa problématique, j'avais cette impression tout du long qu'elle faisait partie du décor. "Ne m'oublie pas" est une jolie histoire, délicate et tendre, bien écrite mais qui reste tout de même assez simple dans son genre




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Petite déception pour ce roman. 😞 Si j'étais plutôt emballée au début, j'ai déchanté au fil des pages, je l'avoue. Et ce, parce que j'ai ressenti un manque d'aboutissement dans les thématiques traitées (et surtout une en particulier concernant le personnage d'Eddie) mais aussi parce que le point de vue à la troisième personne m'a laissée totalement extérieure au récit. ⠀

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Côté histoire, on va surtout suivre Jenna, une lycéenne, en pleine période charnière de sa vie. L'heure est aux choix, à doucement devenir une adulte... Mais ça, c'est sans compter une famille dysfonctionnelle où la communication manque, un meilleur ami qui a des comportements de plus en plus bizarres, et un flou total sur l'avenir... ⠀

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"Dis-le aux étoiles" est un roman sur la vie, dans ce qu'elle a de plus typique dans l'existence d'une adolescente. Vu que je n'ai pas ressenti spécialement d'empathie pour les personnages, j'ai eu un peu de mal à me plonger dans leurs pensées et à me projeter dans leurs rêves. Mon personnage préféré a tout de même été Eddie, le meilleur ami de l'héroïne mais c'est pour moi celui qui a été le plus négligé dans son traitement psychologique, alors qu'il avait tant de potentiel. 🥺 (Mais j'avoue quand même, j'ai adoré la fin que j'ai trouvé très mignonne - mais ce n'était malheureusement pas suffisant). Sa passion démesurée pour les etoiles tombe un peu comme un cheveu sur la soupe et pour moi, les explications viennent bien trop tard à mon goût.⠀

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Bref, j'en ressors malheureusement déçue. 🥺 N'hésitez pas à vous faire votre propre avis. En tout cas, je suis hyper fan de la couverture. 😍⠀

Si vous ne le savez pas encore je vous le dis, j'adore la collection Hugo New Way. Je découvre toujours des pépites dans cette collection, j'adore découvrir les sujets forts qui vont être évoqués. Il me tarde à chaque fois de découvrir les prochaines sorties 👀.



Le premier de cette année 2022 est "Dis-le aux étoiles" de Victoria Stevens. On y rencontre Jenna, une malade du contrôle qui aime tout planifier. Elle a déjà réfléchi à son avenir, tout est déjà tracé, il n'y a pas de place pour l'inattendu, et pourtant, elle va devoir mettre de côté ses plans pour faire face au divorce de ses parents et aider Eddie, son meilleur ami, qui semble de plus en plus bizarre avec ses histoires d'étoiles...



J'y ai découvert une belle plume fluide et mélodieuse. J'ai beaucoup aimé le cadre idyllique en bord de mer. Entre la galerie d'art, les balades à la plage, la cabane perchée et les burgers de l'Anchor, ce livre m'a donné envie de découvrir l'Australie 🥰.

Je m'y sentais bien dans ce roman mais je dois dire que le rythme est très lent. C'est une histoire qui m'a touchée mais je pense que je l'aurais davantage appréciée si elle avait été plus rythmée.



En tant que maniaque du contrôle, je me suis beaucoup identifiée à Jenna. On la voit perdre pied face à tous ces obstacles qui lui semblent insurmontables. Il y a une jolie morale qui parlera à tous ceux qui ressentent le besoin de tout contrôler en permanence.



L'amitié entre Jenna et Eddie est si belle, si sincère, si touchante. J'ai aimé suivre ces personnages à travers cette dernière année de lycée qui ne se passe pas comme prévu. Eddie est un personnage très intéressant qui aurait mérité d'être encore plus approfondi. La famille de Jenna m'a aussi beaucoup touchée. Malgré le rythme lent, il se lit très rapidement, j'ai passé un très bon moment grâce aux sujets évoqués, aux personnages touchants et à la douce plume de l'autrice.

Hazel a dû quitter l'Angleterre pou rejoindre son père, qu'elle ne connaît pas, en Australie à cause d'un problème survenu à sa mère.

Elle ne compte pas y rester longtemps et donc ne pas s'attacher. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Red et sa famille.



Les personnages sont très attachants et touchants, Red Hazel Luca mais aussi Maddie et Hunter avec chacun leur particularité. Ça fait du bien de découvrir des ados certes avec une faille, une blessure mais malgré tout ça bien dans leur peau car entourés d'amour.

J'ai trouvé tous les parents aussi très positifs et dans une posture aidante pour l'épanouissement de leurs enfants c'est rare en littérature jeunesse.

Les relations entre les personnages sont l'élément moteur du livre.

Des longueurs et cependant des manques sur la maladie de la mère d'Hazel et de leur quotidien.

Je n'ai pas compris pourquoi elle ne voulait pas révéler à ses amis que sa mère était vivante mais malade.

Heureusement que le roman est axé sur les relations humaines parce que les ressorts du récit sont peu originaux.

Il y a des livres à la quatrième de couverture si détaillée qu’on sait tout de suite de quoi il est question, sans mystères ni faux-semblants. Il y a des romans dont on a tellement entendu parler, qu’on a tellement attendu, qu’on a tellement envie de lire, qu'il arrive qu'on soit déçu car la réalité n’est pas à la hauteur de nos espérances. Et puis, il y a ceux dont on n’attend pas grand-chose, dont la quatrième de couverture ne révèle rien, et qui nous cueillent comme ça, tout en douceur. C’est le cas de l’histoire d’Hazel.



Hazel, dix-sept ans, est contrainte de parti pour l'Australie, chez un père quelle ne connaît pas, loin de Londres et de tout ce qui faisait sa vie. Ni le soleil, ni le sable chaud ne parviennent à la consoler, jusqu'à ce qu’elle rencontre Red, puis Luca, des jumeaux qui vivent dans la maison voisine de la sienne, et qui lui ouvrent les yeux sur tout ce qu’elle a manqué dans sa vie jusqu'à présent. Alors qu’eux aussi doivent affronter leurs propres démons, Hazel doute, tiraillée entre cette vie australienne et ce qu’elle a laissé derrière elle à Londres. Parviendra-t-elle à vivre sa vie sans avoir l’impression de trahir son passé ?



Et comme ça, doucement, j’ai été séduite par la douceur de ce roman, par son positivisme, par le message qu’il délivre et les sujets parfois douloureux qu’il traite, et que je ne dévoile pas plus pour éviter de spoiler un des éléments clés du livre. Parce que, comme Luca, l’auteur joue avec nos certitudes et nos jugements pour masquer les causes réelles du départ d’Hazel d’Angleterre qui, une fois dévoilées, ont eu raison de mon petit cœur sensible et m’ont émue aux larmes !



Cependant, Victoria Stevens distille des indices aux compte-gouttes sous la forme de nombreuses allusions notamment, mais également par l'intermédiaire de lettres qui ponctuent chaque chapitre. Ces indices qui, petit à petit, ont fait leur bonhomme de chemin dans ma tête, et m’ont permis d’échafauder deux hypothèses, l’une d’elle se révélant être la bonne, malheureusement pour Hazel.







Entre temps, je m’étais laissée séduire par cette jeune fille douce et volontaire qui encaisse les coups de la vie admirablement bien vu son âge, ainsi que par les autres personnages. Redleigh, dit Red, premier ami d’Hazel en Australie, grand optimiste devant l’éternel, qui adoucit tout de son sourire. Luca, son frère jumeau, qui se laisse avaler petit à petit par son chagrin, mais reprend goût à la vie au contact d’Hazel. Hunter et Maddie, d'autres amis d’Hazel, dont les chamailleries sont hilarantes. Et puis Claire, Mark et Graham, les parents des jumeaux, et le père d’Hazel, amis eux-aussi depuis l’enfance, et qui font ce qu’ils peuvent pour gérer la douleur de leurs enfants.



Ce que j’ai préféré dans Ne m’oublie pas, c’est que les sujets qui y sont évoqués sont très durs mais que Victoria Stevens évite cependant de tomber dans le pathos. Il n’y a pas d'explication rationnelle à ce qu’ont vécu Hazel et Luca, pas de drame spectaculaire plein de culpabilité et d’auto-apitoiement, juste la vie, injuste et dure, qui donne mais qui reprend aussi brutalement et sans raison. Et il y a la douleur avec laquelle il faut vivre malgré tout. C’est une vision assez réaliste que j’ai particulièrement appréciée, parce qu’elle est assez rare dans la littérature pour adolescents.



Si les événements tragiques qui frappent les protagonistes et, par répercussion, tous leurs proches n’ont rien de spectaculaire, les solutions pour parvenir à recommencer à vivre que trouvent les deux adolescents sont également banales : passer du temps avec ses amis, danser, rire, profiter d’être entouré de gens que l’on aime, se reposer sur quelqu’un de temps en temps, regarder les étoiles, tomber amoureux. Victoria Stevens guérit ses personnages en leur rappelant que, malgré les grands drames, ce sont les petits moments de joie de la vie qui font qu'elle vaut la peine d’être vécue à fond.



Un roman qui m’a surprise par sa simplicité, dans le bon sens du terme. Par sa douceur aussi, compte tenu de la situation des personnages au tout début du roman. Une histoire d’amitié et d’amour qui nous rappelle que ce que nous avons de plus précieux ce sont les personnes qui nous entourent, nous aiment et nous soutiennent, et tous les souvenirs que nous créons avec eux, jour après jour, et que nous nous efforçons de ne jamais oublier.
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Une lecture poétique, même si je m’attendais à autre chose, à plus vibrant encore.



Un young adult touchant, qui aborde un sujet important tout en douceur, à travers l’obsession d’Eddie pour les étoiles (et étant comme lui et comme Eljy une grande amoureuse des étoiles… 🤩).



On comprend petit à petit ce qu’il se passe dans sa tête, son changement de comportement… C’est doux et triste à la fois.



L’auteure parle également du passage à l’âge adulte, d’amitiés qui évoluent au fil du temps, des liens familiaux mis à rude épreuve.



Des choix d’avenir, des premières expériences sentimentales, de l’importance de prendre soin de soi avant de porter secours aux autres, du deuil et du pardon, aussi.



Globalement, elle revient sur des étapes de la vie auxquelles nous pouvons tous être confrontés. Et ça a quelque chose de rassurant.



Jenna et Eddie ne sont pas parfaits, ils sont vrais, ils font des choix, ils échouent, se perdent, se retrouvent… Ils sont humains, et on ne les aime que plus fort encore.



Petite précision à toute fin utile : l’histoire est racontée à la troisième personne.
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Jenna est une jeune fille de dix-sept ans, presque dix-huit, qui vit de façon très organisée ! Tout est planifié et elle suit à la lettre son programme établis à la fois pour son quotidien, mais aussi pour son avenir. Elle est sure d’elle et ne jure que par cette destinée, ou ce plan qu’elle a mis en place à coup de listes et de plannings. A côté de cela, ceux qui doutent d’eux ou de ce qu’ils veulent faire, sont sacrément impressionnés par elle et ses projets. Cette façon de faire est adaptée par bien des gens, et elle peut être bien utile dans bien des cas, mais penser et croire que l’on puisse s’imaginer que tout se passera comme on le souhaite, ce n’est pas forcément bon. En effet, dans ce parcours il suffit d’un événement pour que tout éclate et que rien ne se passe comme il faut, alors la personne qui programme tout, se sent alors bien démunie face à la débandade de ses projets, soumis aux aléas de la vie.



Jenna y sera confrontée, lorsqu’une annonce : celle du divorce de ses parents, provoquera l’enchainement d’un raz de marée dans sa vie. Tout est alors remis en question, et la jeune fille va se retrouver complètement perdue. Jusque là chaque chose était à sa place et la réalisation de ses projets s’annonçait prometteuse, mais il semblerait que certaines choses doivent changer, Jenna est-elle prête à accepter ces changements ? C’est touchant de voir ce jeune personnage voir tout s’écrouler ainsi autour d’elle, et j’ai trouvé que le sentiment de solitude qu’elle éprouve alors est parfaitement le reflet d’une émotion que notre société engendre pour beaucoup d’entre nous, à un moment donné dans nos vies. On est souvent formaté pour telle ou telle chose, et quand on ne peut plus suivre ce chemin, on se sent désoeuvré et perdu, c’est ainsi que Jenna s’est sentie à un moment donné où sa vie aurait dû prendre un virage bien trop définit à l’avance. Mais il est aussi normal de faire des projets, cela permet d’avancer mais il faut savoir relativiser sur leur possible réalisation.



Jenna nous est présentée comme une jeune personne équilibrée, talentueuse, décidée et qui a les pieds sur terre. C’est une artiste et sa personnalité créative l’emporte à profiter de ses talents pour mettre en place un beau projet d’avenir. Elle côtoie des jeunes de son âge qui eux aussi ont des ambitions artistiques et à travers le projet de dernière année qu’ils ont à réaliser, on peut ainsi découvrir leurs différentes personnalités. Jenna travaille sur un beau projet : la mémoire de ceux qui ne sont plus. Celui qui l’accompagne depuis plusieurs années maintenant, c’est son voisin, Eddie, son meilleur ami. Entre eux, il y a une complicité qui est magnifique et ils se sont promis d’être toujours là pour l’autre. Son projet à lui est lié aux étoiles, son ami semble animé d’une frénésie liée à ses rêves et son interprétation des étoiles, et s’il part dans quelques folies que Jenna ne comprend pas, elle observe cela avec étonnement mais sans trop s’en inquiéter, après tout ne sont-ils pas des artistes ? Mais cette lecture des cartes des étoiles pousse le jeune homme à dire quelques prémonitions qui dérangent la jeune femme, et tout cela va venir se mêler à la situation instable dans laquelle sa famille se trouve, accentuant ainsi le mal être de la jeune femme.



L’auteure nous livre un récit à la troisième personne, et ce qui est étonnant, c’est que je m’y suis sentie tellement bien que j’ai eu l’impression d’être à la première personne, alors que non pas du tout. En disant cela, j’exprime l’idée que la troisième personne n’a aucunement créé un fossé entre les personnages et le lecteur, on s’y sent bien et c’est appréciable de découvrir cette histoire de ce point de vue. On suit toutefois principalement l’héroïne et ce qu’il se passe à travers son regard, tout en ayant conscience de ce que peuvent ressentir ceux qui l’entourent. Ces personnages qui constituent sa famille, ses amis proches et les quelques connaissances qu’elle se fait par le biais de son travail dans une galerie d’art, sont ceux qui l’accompagneront dans les décisions qu’elle prendra pour son avenir. Ils seront aussi très importants, apportant ainsi des éléments déclencheurs de quelques rebondissements qui viendront déranger les projets qu’elle avait si bien établis avant cela.



On aborde quelques thématiques liés à l’âge des personnages, de ces moments où l’on décide du devenir de son avenir. Les décisions qu’ils prennent sont aussi lourdes, et la société octroie un poids important à cela dans la vie de ces jeunes personnages. Le destin, l’acceptation que tout ne se passe pas comme on l’avait prédit, c’est à cela qu’ils seront confrontés, et tous ne sont pas préparés à cela. On aura l’occasion de le constater à travers ces différents personnages qui vivront des moments forts dans leur vie. De ce récit, on retient aussi de bien jolies moments, un partage et une amitié unique et profondément aimante entre Jenna et Eddie, une de celle qui ne peut que durer et ce malgré les obstacles rencontrés. Le contexte familiale est une base qui si elle s’effrite, met à l’aise les convictions des jeunes personnages, qui sont alors confrontés à cette possibilité que des choses qui leur semblaient bien établies, puissent changer, c’est parfois très déstabilisant.



Une lecture très agréable, les personnages sont doux et attachants et j’ai bien apprécié lire la façon dont allait se dérouler cette histoire. J’ai aussi apprécié de voir ce petit message passé à travers ce texte : celui qui dit que si on ne suit pas forcément le chemin qui était tracé, on peut toutefois réussir à être heureux. La vie n’est pas une ligne toute tracée et il faut aussi être préparé à vivre face à un impondérable qui peut venir changer nos projets, mais rien n’est perdu. La couverture et le titre de ce roman sont très beaux, et je trouve qu’ils vont très bien avec le texte de ce récit, ils forment un très bel ensemble.
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Tout d’abord, je souhaite remercier les éditions Hugo New Way pour l’envoi de ce roman !



Mon rythme de lecture s’étant très brusquement ralenti voire arrêté depuis la fin de l’année dernière, je suis devenue pluis sélective quant à mon choix de romans auprès des maisons d’édition et je voulais partir vers une valeur sûre qui sont les romans de la collection New Way chez Hugo Roman.



Eh bien, celui-ci n’a, au final, pas vraiment été une si bonne lecture que cela… J’avais déjà tenté l’auteure il y a plusieurs années avec le roman Ne m’oublie pas, que j’ai fini par abandonner car je n’aimais pas du tout. Comme j’aime laisser des secondes chances aux auteurs avec qui j’ai eu un début difficile et que plusieurs années avaient passé, j’ai voulu découvrir sa nouvelle parution à la couverture magnifique et au résumé enchanteur.



Eh bien, au moins, j’ai essayé. La question qui se pose est : n’ai-je pas réussi à accrocher car j’ai un rythme de lecture assez difficile ces temps-ci ou bien car je n’ai pas adhéré à l’histoire en elle-même ? Eh bien, je pense qu’il y a un peu des deux. Je crois que si je n’ai pas réussi à entrer vraiment dans le roman, c’est que je n’étais pas fan de son déroulé ainsi que des personnages et de la romance que j’ai trouvés assez plats, mais mon état d’esprit actuel fait aussi que je n’ai pas voulu me prendre la tête à m’impliquer davantage dans une histoire qui ne me faisait rien ressentir dès le départ.



Je n’ai pas accroché à l’héroïne, ni au héros, ni à la romance, j’ai trouvé son déroulé assez bizarre et l’écriture ne m’a pas transcendée, j’ai eu l’impression que cela manquait de consistance. J’ai été ainsi pas mal déçue du contenu.



En bref, je vous recommande de vous faire votre propre avis si ce roman vous tente !
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Une histoire douce, d'amitié, d'amour, de deuils et de chagrins. L'auteur tisse un cocon autour de ses personnages dans lequel il est bon de se plonger. Cependant elle n'évite pas les travers des romans à la Anna Gavalda (je n'ai pu m'empêcher de penser à Ensemble c'est tout durant toute ma lecture) : autant l'attaque du roman fonctionne bien, autant très vite on accède à un ventre mou composé de gens qui s'aiment et de repas pris ensemble. Si on ne peut s'empêcher d'apprécier et de comprendre les personnages, cela devient un peu longuet sur la fin avec sa happy end téléphonée.

Les personnages sont vraiment différents et sont assez intéressants et attachants à leur manière. Les relations entre les jeunes sont très fortes mais parfois il y a trop de facilités pour accrocher vraiment.

Certains ont des failles qui nous interpellent d'autres sont solaires.

La relation entre le père et sa fille est particulière, forte et distanciée à la fois, elle est bien décrite.

Le "mystère" sur la mère de l'héroïne est inutile.

L'envie de "repartir si ça s'arrange" n'est pas logique et pas crédible, c'est dommage.

Il y a également trop de longueurs...

Parce que sa mère est gravement malade et ne peut plus s’occuper d’elle, Hazel quitte l’Angleterre pour s’installer, provisoirement pense-t’elle, chez son père en Australie. Elle s’y fait rapidement de vrais amis, Hunter, Maddie et Red, et bientôt se rapproche de Luca le frère jumeau de Red...

Un roman qui est d’abord attachant par son approche du deuil mais surtout de la difficulté à apprivoiser un nouveau lieu et les personnes qui y vivent. Malheureusement l’histoire est un peu cousue de fil blanc (histoire d’amour, déception d’apprendre qu’elle a menti, happy end) et la joie de vivre de Hazel est tellement forte qu’elle en oublie [attention spoiler] que sa mère est en train de mourir, ce qui ôte toute émotion aux dernières pages.

Une belle découverte, un livre que l'on prend comme ça et puis qu'on ne lâche plus jusqu'au bout. Parce que les personnages sont attachants. Objectivement pas le roman du siècle, mais on ne cherche pas toujours ça, quand l'auteur arrive à nous donner l'envie de tourner les pages les unes derrières les autres le but est atteint.

« Ne m’oublie pas » est un livre qui m’a d’abord attiré par sa couverture, puis par son titre mais je n’ai jamais lu le résumé. Je me réservais ce livre pour le mois de mai afin de le faire rentrer dans un challenge que j’ai en cours.



Un livre que j’ai lu quasiment d’une traite si je n’avais pas fait de pause pour dormir. Dès le début de l’histoire, on nous met directement dans l’ambiance, Hazel se voit déménager en Australie afin d’aller vivre chez son père, on ne nous laisse pas d’indice pour connaitre les raisons de son déménagement. Mais très vite on commence à comprendre, Hazel nous dit que c’est provisoire et que ça changera suite à un coup de téléphone qui pourrait tout régler.



En attendant elle va devoir se faire à se nouvelle vie, on va la voir évoluer dans son nouvel environnement en prenant doucement ses marques avec son père et cette nouvelle ville.



Je n’avais pas encore vraiment accroché à l’histoire lorsque Hazel arrive chez son père, le début m’a semblait assez banale mais j’étais curieuse, je voulais connaître les raisons de son arrivée en Australie et le significations des courtes lettres qu’elle écrit à chaque début de chapitre. J’ai donc continuer ma lecture en me disant que les réponses arriveraient forcément rapidement et ce n’est que quelques pages plus loin que j’ai commencé à vraiment entrer dans l’histoire. Jusqu’à sa rencontre avec Red et ses amis du lycée, Hazel passait ses journées comme elle le pouvait, mais après tout change et on retrouve enfin un peu de piquant dans l’histoire.



J’ai adoré le fait que ses amis aient un point commun, ils se connaissent tous depuis qu’ils sont petits, et forcément tout le monde s’entend bien à l’exception de Luca qui semble détester qu’on lui parle. Là encore ça m’a intrigué, je me suis demandé ce qu’il lui était arrivé pour qu’il réagisse de la sorte et lorsque la réponse est tombée, j’ai tout de suite compatis, son cas est difficile et pourtant il va recevoir de l’aide, bien plus qu’il ne l’aurait espérer et on va le voir évoluer tout en devenant quelqu’un de terriblement attachant.



Ce petit groupe d’amis, je l’ai vu comme une bouée de sauvetage, ils sont là l’un pour l’autre et s’aide autant qu’ils peuvent, ils sont compréhensifs et sincère. C’était très positif de les voir ainsi unis.



Alors lorsqu’on connait enfin le « secret » d’Hazel, il est difficile de comprendre ce qu’elle ressent mais j’ai été encore une fois étonnée positivement des réactions de ses amis face à ce qu’elle leur à révélé avant ça.



L’histoire est vraiment touchante dans son ensemble, j’y ai vu de l’entraide dans des moments difficiles, un véritable soutien, beaucoup de sentiments ainsi qu’un changement radical de comportement. Malgré les difficultés et avec beaucoup d’entraide, ils ont réussit à avancer dans leur vie alors que certains étaient quasiment au point mort.



Le message donné est vraiment magnifique: quelque soit les problèmes que l’ont traverse si on s’entoure des bonnes personnes et qu’on accepte de se faire aider on peut abattre ensemble tous les murs qui nous empêche d’avancer.
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Belle histoire sur la vie des ados, la séparation des parents, le premier amour.

j'aurais aimé dire que ce roman est un coup de coeur, j'adorais tout avant de le lire: le spitch et la couverture (sublime), j'ai tout aimé en le lisant aussi (les personnages, leurs liens, leurs histoires) mais au final c'était très linéaire, j'ai aimé mais sans être transporté, j'ai trouvé ça mignon sans trouver ça particulièrement émouvant.



en fait, j'ai lu le livre avec un peu trop de distance pour savourer toutes les nuances de émotions, j'ai du passer a côté d'une certaine façon mais globalement, l'histoire est bonne, touchante et pleine de bonnes attentions. une petite ôde a l'espoir que je ne peux que conseiller !

Dans ce roman, Victoria Stevens s’attache à la thématique du deuil et de la reconstruction. Il y a cette héroïne, Hazel, qui doit apprendre à vivre avec la perte d’un parent et à tout recommencer à l’autre bout du monde. L’adaptation est d’autant plus difficile qu’elle n’a jamais eu de vrai contact avec son père jusque là. En plus, son ex-vie quasi monacale en Angleterre colle difficilement avec l’ultra-sociabilité qu’on semble attendre d’elle, ici en Australie. Pourtant, elle n’est pas la seule à souffrir, et pour une fois, elle va découvrir qu’il n’y a qu’en faisant un pas vers les autres qu’elle va pouvoir guérir.



La trame est simple, mais ô combien bien menée… Honnêtement, j’ai rarement lu en jeunesse un récit qui s’attarde à ce point sur l’évolution des rapports humains. Si Hazel reste au centre de l’intrigue, Victoria Stevens apporte un soin particulier à chacun de ses personnages, si bien qu’on s’attache à eux aussitôt. Red est aussi solaire que Lucas est mutique, et quand l’un voudrait être le pont qui relie tous les membres de sa famille, l’autre semble sombrer chaque jour un peu plus. Bien sûr, des histoires d’amitié et d’amour pourraient bien émerger de tout ça (je pense pas être dans le #spoileralert en dévoilant ça) mais ce que j’ai aimé c’est que le coeur du propos de Victoria Stevens, c’est : « Comment est-ce qu’on va pouvoir unir nos forces pour tous nous tirer vers le haut ? » Et c’est écrit avec beaucoup de sensibilité, de vraisemblance et de sobriété. Je pense notamment à la relation qui se crée entre Hazel et son père, toute en balbutiements maladroits et en non-dits…



Alors le rythme est plutôt lent, on est vraiment dans la délicatesse, la douceur, avec ce qu’il faut d’humour quand il faut quand même, mais si vous êtes comme moi, vous risquez d’apprécier le tournant final que prend cette histoire et surtout ce regard neuf que Victoria Stevens pose sur toutes les formes de deuil… C’est le genre de bouquin qu’on referme en regrettant de ne pas avoir douze saisons de plus, rien que pour suivre le quotidien de personnages abandonnés trop tôt.
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Comment résister à l’appel d’une telle merveille ? Cette couverture m’a vraiment séduite ! Je dois dire que l’intérieur est aussi beau que l’extérieur et le récit est d’une grande sensibilité. Une fois de plus, la collection New Way nous propose un titre qui plaira autant aux jeunes lecteurs qu’aux adultes.



Hazel, fraîchement débarquée en Australie va devoir reprendre tout à zéro. Elle va devoir faire la connaissance de ce père dont elle ne sait rien, se faire de nouveaux amis et avancer suite à la perte de sa mère… Cela fait beaucoup de chose à encaisser pour Hazel, mais elle pourra compter sur le soutien de Red son nouveau voisin. Elle va aussi faire la connaissance de Luca qui aura d’abord une attitude hostile envers elle. Hazel va aussi devoir s’acclimater à son nouveau lycée où elle fera la connaissance de Maddie et Hunter. Victoria Stevens nous plonge dans le quotidien de tous nos héros, on va apprendre à vivre à leurs côtés. Un apprentissage et une reconstruction longue et difficile pour nos protagonistes.



Dans ce roman, l’auteure aborde des thèmes intéressants et plutôt difficiles à traiter. Elle y évoque le deuil et la difficulté de se remettre de la perte d’un être cher. Elle met en lumière la maladie d’Alzheimer, c’est sous-jacent mais le thème est bien là sous nos yeux à travers notre héroïne… Ce qui découle de cette partie de l’histoire est passionnant, j’ai aimé les lettres qu’Hazel écrit, c’était tellement touchant et cela nous apprend des choses intimes sur elle et sa mère. On découvre aussi d’autres sujets qui sont développés avec tact et justesse. J’ai aimé aussi le fait qu’Hazel doive faire connaissance avec son père et aussi les circonstances qui font qu’elle ne l’avait encore jamais vu.



Ce roman fut très agréable à lire, je me suis laissé porter par la fluidité de la plume de l’auteure, elle a réussi à donner de l’originalité à son histoire avec des personnages touchants et adorables. Je dois dire que j’ai aimé Hazel dès le départ, elle a vraiment beaucoup de courage, elle a toujours été là pour sa mère jusqu’à sacrifier sa propre vie pour lui apporter tout le soutien dont elle avait besoin. C’est une jeune femme généreuse qui a dû grandir plus vite qu’il ne faut en mettant sa vie en parenthèse. C’est une héroïne admirable, j’ai aimé son caractère et sa générosité car même aux côtés de Red et Luca, elle sera d’un grand réconfort. Red a tout de suite attiré ma sympathie, c’est vraiment un mec super cool, il a tout suite apporté son soutien à Hazel, lui offrant son amitié sans détour ni contrepartie. Red est un artiste, j’ai aimé sa façon de voir la vie, il a lui aussi des choses à surmonter et j’ai aimé sa sensibilité, il est présent pour son entourage, il essaye sans cesse de faire de son mieux pour l’équilibre de chacun. Son personnage est super attachant et il garde cette bonne humeur communicative qui fait du bien. Luca, quant à lui, est beaucoup plus complexe. Il a traversé quelque chose dont il ne se remet pas. Il est sur la défensive, un peu agressif. Il rejette tout en bloc et je dois dire que je l’ai trouvé très intrigant. L’auteure a réussi à faire planer le mystère autour de son personnage pour captiver ses lecteurs. Et cela a fonctionné, on se laisse happé par ce qu’il a vécu et j’ai aimé sa manière de reprendre sa vie en main grâce à l’aide d’Hazel. Maddie et Hunter sont deux personnages secondaires qui gravitent autour de nos héros, et ils sont juste excellents. Hunter qui cherche sans cesse la reconnaissance de son frère, c’était touchant et il y a une belle morale qui découle de son histoire. J’ai aimé aussi faire connaissance avec Graham, le père d’Hazel et avec Claire, la mère de Red et Luca 🙂



Le cheminement de l’histoire est beau, émouvant et plein d’espoir. J’ai aimé les interactions entre les personnages et le dénouement de l’histoire. La plume de Victoria Stevens m’a vraiment plu, son style est doux et addictif, elle a su nous transmettre beaucoup d’émotions. J’ai aimé la narration à la troisième personne qui nous donne vraiment une vue d’ensemble sur toute l’histoire et les personnages. Ce roman n’est pas dénué de sentiments et la romance est vraiment mignonne, j’adore les histoires douces comme celle-ci qui renferment tout de même pas mal de réflexion.



En bref, [Ne m’oublie pas] fut un très bon moment de lecture. C’est un excellent new adult qui mêle habilement réflexion et émotions. Je me suis énormément attachée à tout ce petit monde et je ne peux que vous le conseiller
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