Ne m'oublie pas

Quand le tirage au sort m'a désigné ce roman, j'étais très contente. Je n'en avais lu que des commentaires élogieux. Malheureusement, pour moi, ça n'a pas si bien fonctionné. Peut-être en attendais-je trop ou peut-être avais-je oublié qu'il s'agissait d'une romance jeunesse. Je ne suis pas très bon public pour les romances et je le suis encore moins quand elles sont mielleuses. Mon petit coeur de pierre a tendance à apprécier que les sentiments bruts, que ce soient des sentiments positifs ou négatifs. Mais, j'ai beaucoup de mal avec les sentiments enrobés de sucre, dans la vie de tous les jours comme dans mes lectures.
L'oeuvre en elle-même n'est pas mauvaise, mais elle n'est pas non plus inoubliable (dommage pour le titre, parce que je vais vite l'oublier, de mon côté). Alors que je dévore généralement mes romans en l'espace de trois jours, celui-ci m'a accompagné pendant cinq longs jours. L'histoire était longue et sans aucun, mais vraiment aucun suspens ! Où est donc l'intérêt dans ce cas puisqu'il n'y a rien à découvrir ? C'est pour répondre à cette question que je l'ai continué.
Et, la réponse est : Luca. C'est pour lui qu'on continue l'histoire. Parce que c'est un vrai personnage. Torturé, en colère, triste, mais qui malgré tout avance. Parce que la vie ne laisse pas d'autres choix … On finit tous par reprendre notre avancée. C'est très dommage qu'il n'ait pas été le personnage principal alors qu'il a été conçu comme tel. Hazel, très clairement, ne m'a jamais semblé réaliste. Je n'ai jamais pu m'identifier à elle, ni m'attacher un tant soit peu à elle. le travail de sa personnalité m'a semblé inachevé, voir bâclé. Je n'avais, pour ainsi dire, aucun intérêt pour elle. D'autant plus que le mystère entourant sa mère n'en est pas un. Dès le début, on comprend parfaitement vers où va cette histoire. C'est limpide … Faute à quoi ? Faute aux maladresses scénaristiques. À force de pointer du doigt une expression, on comprend que tout tourne autour d'elle. Et quand on a comprit ça, on a tout comprit. L'auteur aurait au moins pu choisir une autre maladie … histoire de surprendre ses lecteurs. Rien qu'un petit peu !
En ce qui concerne cette romance, que dire ? Elle n'est pas mauvaise pour les fans du genre. Pour ma part, je l'ai trouvé inutile. Une simple amitié suffisait amplement. Pourquoi ? Parce que de toute façon, l'auteur n'est pas parvenu à partager de sentiments. Jamais je n'ai été triste, soulagée, apeurée, heureuse, contente, en colère … le néant du sentiment. On parle ici de deuil et pourtant la tristesse ne se ressent pas. C'est trop édulcoré, trop romancé … Et du coup, ça enlève l'intérêt du thème.
Je reste donc déçue, et après coup, je comprends mieux pourquoi il m'a fallut si longtemps pour le terminer : je me suis ennuyée. L'écriture, très simple, n'a de ce fait pas pu m'apporter davantage d'intérêt à ma lecture. Je ne me suis pas questionné, je ne me suis pas amusée … Je suis simplement restée de marbre. Dommage !

Il y a des livres à la quatrième de couverture si détaillée qu'on sait tout de suite de quoi il est question, sans mystères ni faux-semblants. Il y a des romans dont on a tellement entendu parler, qu'on a tellement attendu, qu'on a tellement envie de lire, qu'il arrive qu'on soit déçu car la réalité n'est pas à la hauteur de nos espérances. Et puis, il y a ceux dont on n'attend pas grand-chose, dont la quatrième de couverture ne révèle rien, et qui nous cueillent comme ça, tout en douceur. C'est le cas de l'histoire d'Hazel.

Hazel, dix-sept ans, est contrainte de parti pour l'Australie, chez un père quelle ne connaît pas, loin de Londres et de tout ce qui faisait sa vie. Ni le soleil, ni le sable chaud ne parviennent à la consoler, jusqu'à ce qu'elle rencontre Red, puis Luca, des jumeaux qui vivent dans la maison voisine de la sienne, et qui lui ouvrent les yeux sur tout ce qu'elle a manqué dans sa vie jusqu'à présent. Alors qu'eux aussi doivent affronter leurs propres démons, Hazel doute, tiraillée entre cette vie australienne et ce qu'elle a laissé derrière elle à Londres. Parviendra-t-elle à vivre sa vie sans avoir l'impression de trahir son passé ?

Et comme ça, doucement, j'ai été séduite par la douceur de ce roman, par son positivisme, par le message qu'il délivre et les sujets parfois douloureux qu'il traite, et que je ne dévoile pas plus pour éviter de spoiler un des éléments clés du livre. Parce que, comme Luca, l'auteur joue avec nos certitudes et nos jugements pour masquer les causes réelles du départ d'Hazel d'Angleterre qui, une fois dévoilées, ont eu raison de mon petit coeur sensible et m'ont émue aux larmes !

Cependant, Victoria Stevens distille des indices aux compte-gouttes sous la forme de nombreuses allusions notamment, mais également par l'intermédiaire de lettres qui ponctuent chaque chapitre. Ces indices qui, petit à petit, ont fait leur bonhomme de chemin dans ma tête, et m'ont permis d'échafauder deux hypothèses, l'une d'elle se révélant être la bonne, malheureusement pour Hazel.



Entre temps, je m'étais laissée séduire par cette jeune fille douce et volontaire qui encaisse les coups de la vie admirablement bien vu son âge, ainsi que par les autres personnages. Redleigh, dit Red, premier ami d'Hazel en Australie, grand optimiste devant l'éternel, qui adoucit tout de son sourire. Luca, son frère jumeau, qui se laisse avaler petit à petit par son chagrin, mais reprend goût à la vie au contact d'Hazel. Hunter et Maddie, d'autres amis d'Hazel, dont les chamailleries sont hilarantes. Et puis Claire, Mark et Graham, les parents des jumeaux, et le père d'Hazel, amis eux-aussi depuis l'enfance, et qui font ce qu'ils peuvent pour gérer la douleur de leurs enfants.

Ce que j'ai préféré dans Ne m'oublie pas, c'est que les sujets qui y sont évoqués sont très durs mais que Victoria Stevens évite cependant de tomber dans le pathos. Il n'y a pas d'explication rationnelle à ce qu'ont vécu Hazel et Luca, pas de drame spectaculaire plein de culpabilité et d'auto-apitoiement, juste la vie, injuste et dure, qui donne mais qui reprend aussi brutalement et sans raison. Et il y a la douleur avec laquelle il faut vivre malgré tout. C'est une vision assez réaliste que j'ai particulièrement appréciée, parce qu'elle est assez rare dans la littérature pour adolescents.

Si les événements tragiques qui frappent les protagonistes et, par répercussion, tous leurs proches n'ont rien de spectaculaire, les solutions pour parvenir à recommencer à vivre que trouvent les deux adolescents sont également banales : passer du temps avec ses amis, danser, rire, profiter d'être entouré de gens que l'on aime, se reposer sur quelqu'un de temps en temps, regarder les étoiles, tomber amoureux. Victoria Stevens guérit ses personnages en leur rappelant que, malgré les grands drames, ce sont les petits moments de joie de la vie qui font qu'elle vaut la peine d'être vécue à fond.

Un roman qui m'a surprise par sa simplicité, dans le bon sens du terme. Par sa douceur aussi, compte tenu de la situation des personnages au tout début du roman. Une histoire d'amitié et d'amour qui nous rappelle que ce que nous avons de plus précieux ce sont les personnes qui nous entourent, nous aiment et nous soutiennent, et tous les souvenirs que nous créons avec eux, jour après jour, et que nous nous efforçons de ne jamais oublier.
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Comment résister à l'appel d'une telle merveille ? Cette couverture m'a vraiment séduite ! Je dois dire que l'intérieur est aussi beau que l'extérieur et le récit est d'une grande sensibilité. Une fois de plus, la collection New Way nous propose un titre qui plaira autant aux jeunes lecteurs qu'aux adultes.

Hazel, fraîchement débarquée en Australie va devoir reprendre tout à zéro. Elle va devoir faire la connaissance de ce père dont elle ne sait rien, se faire de nouveaux amis et avancer suite à la perte de sa mère… Cela fait beaucoup de chose à encaisser pour Hazel, mais elle pourra compter sur le soutien de Red son nouveau voisin. Elle va aussi faire la connaissance De Luca qui aura d'abord une attitude hostile envers elle. Hazel va aussi devoir s'acclimater à son nouveau lycée où elle fera la connaissance de Maddie et Hunter. Victoria Stevens nous plonge dans le quotidien de tous nos héros, on va apprendre à vivre à leurs côtés. Un apprentissage et une reconstruction longue et difficile pour nos protagonistes.

Dans ce roman, l'auteure aborde des thèmes intéressants et plutôt difficiles à traiter. Elle y évoque le deuil et la difficulté de se remettre de la perte d'un être cher. Elle met en lumière la maladie d'Alzheimer, c'est sous-jacent mais le thème est bien là sous nos yeux à travers notre héroïne… Ce qui découle de cette partie de l'histoire est passionnant, j'ai aimé les lettres qu'Hazel écrit, c'était tellement touchant et cela nous apprend des choses intimes sur elle et sa mère. On découvre aussi d'autres sujets qui sont développés avec tact et justesse. J'ai aimé aussi le fait qu'Hazel doive faire connaissance avec son père et aussi les circonstances qui font qu'elle ne l'avait encore jamais vu.

Ce roman fut très agréable à lire, je me suis laissé porter par la fluidité de la plume de l'auteure, elle a réussi à donner de l'originalité à son histoire avec des personnages touchants et adorables. Je dois dire que j'ai aimé Hazel dès le départ, elle a vraiment beaucoup de courage, elle a toujours été là pour sa mère jusqu'à sacrifier sa propre vie pour lui apporter tout le soutien dont elle avait besoin. C'est une jeune femme généreuse qui a dû grandir plus vite qu'il ne faut en mettant sa vie en parenthèse. C'est une héroïne admirable, j'ai aimé son caractère et sa générosité car même aux côtés de Red et Luca, elle sera d'un grand réconfort. Red a tout de suite attiré ma sympathie, c'est vraiment un mec super cool, il a tout suite apporté son soutien à Hazel, lui offrant son amitié sans détour ni contrepartie. Red est un artiste, j'ai aimé sa façon de voir la vie, il a lui aussi des choses à surmonter et j'ai aimé sa sensibilité, il est présent pour son entourage, il essaye sans cesse de faire de son mieux pour l'équilibre de chacun. Son personnage est super attachant et il garde cette bonne humeur communicative qui fait du bien. Luca, quant à lui, est beaucoup plus complexe. Il a traversé quelque chose dont il ne se remet pas. Il est sur la défensive, un peu agressif. Il rejette tout en bloc et je dois dire que je l'ai trouvé très intrigant. L'auteure a réussi à faire planer le mystère autour de son personnage pour captiver ses lecteurs. Et cela a fonctionné, on se laisse happé par ce qu'il a vécu et j'ai aimé sa manière de reprendre sa vie en main grâce à l'aide d'Hazel. Maddie et Hunter sont deux personnages secondaires qui gravitent autour de nos héros, et ils sont juste excellents. Hunter qui cherche sans cesse la reconnaissance de son frère, c'était touchant et il y a une belle morale qui découle de son histoire. J'ai aimé aussi faire connaissance avec Graham, le père d'Hazel et avec Claire, la mère de Red et Luca 🙂

Le cheminement de l'histoire est beau, émouvant et plein d'espoir. J'ai aimé les interactions entre les personnages et le dénouement de l'histoire. La plume de Victoria Stevens m'a vraiment plu, son style est doux et addictif, elle a su nous transmettre beaucoup d'émotions. J'ai aimé la narration à la troisième personne qui nous donne vraiment une vue d'ensemble sur toute l'histoire et les personnages. Ce roman n'est pas dénué de sentiments et la romance est vraiment mignonne, j'adore les histoires douces comme celle-ci qui renferment tout de même pas mal de réflexion.

En bref, [Ne m'oublie pas] fut un très bon moment de lecture. C'est un excellent new adult qui mêle habilement réflexion et émotions. Je me suis énormément attachée à tout ce petit monde et je ne peux que vous le conseiller
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« Ne m'oublie pas » est un livre qui m'a d'abord attiré par sa couverture, puis par son titre mais je n'ai jamais lu le résumé. Je me réservais ce livre pour le mois de mai afin de le faire rentrer dans un challenge que j'ai en cours.

Un livre que j'ai lu quasiment d'une traite si je n'avais pas fait de pause pour dormir. Dès le début de l'histoire, on nous met directement dans l'ambiance, Hazel se voit déménager en Australie afin d'aller vivre chez son père, on ne nous laisse pas d'indice pour connaitre les raisons de son déménagement. Mais très vite on commence à comprendre, Hazel nous dit que c'est provisoire et que ça changera suite à un coup de téléphone qui pourrait tout régler.

En attendant elle va devoir se faire à se nouvelle vie, on va la voir évoluer dans son nouvel environnement en prenant doucement ses marques avec son père et cette nouvelle ville.

Je n'avais pas encore vraiment accroché à l'histoire lorsque Hazel arrive chez son père, le début m'a semblait assez banale mais j'étais curieuse, je voulais connaître les raisons de son arrivée en Australie et le significations des courtes lettres qu'elle écrit à chaque début de chapitre. J'ai donc continuer ma lecture en me disant que les réponses arriveraient forcément rapidement et ce n'est que quelques pages plus loin que j'ai commencé à vraiment entrer dans l'histoire. Jusqu'à sa rencontre avec Red et ses amis du lycée, Hazel passait ses journées comme elle le pouvait, mais après tout change et on retrouve enfin un peu de piquant dans l'histoire.

J'ai adoré le fait que ses amis aient un point commun, ils se connaissent tous depuis qu'ils sont petits, et forcément tout le monde s'entend bien à l'exception De Luca qui semble détester qu'on lui parle. Là encore ça m'a intrigué, je me suis demandé ce qu'il lui était arrivé pour qu'il réagisse de la sorte et lorsque la réponse est tombée, j'ai tout de suite compatis, son cas est difficile et pourtant il va recevoir de l'aide, bien plus qu'il ne l'aurait espérer et on va le voir évoluer tout en devenant quelqu'un de terriblement attachant.

Ce petit groupe d'amis, je l'ai vu comme une bouée de sauvetage, ils sont là l'un pour l'autre et s'aide autant qu'ils peuvent, ils sont compréhensifs et sincère. C'était très positif de les voir ainsi unis.

Alors lorsqu'on connait enfin le « secret » d'Hazel, il est difficile de comprendre ce qu'elle ressent mais j'ai été encore une fois étonnée positivement des réactions de ses amis face à ce qu'elle leur à révélé avant ça.

L'histoire est vraiment touchante dans son ensemble, j'y ai vu de l'entraide dans des moments difficiles, un véritable soutien, beaucoup de sentiments ainsi qu'un changement radical de comportement. Malgré les difficultés et avec beaucoup d'entraide, ils ont réussit à avancer dans leur vie alors que certains étaient quasiment au point mort.

Le message donné est vraiment magnifique: quelque soit les problèmes que l'ont traverse si on s'entoure des bonnes personnes et qu'on accepte de se faire aider on peut abattre ensemble tous les murs qui nous empêche d'avancer.
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Ne m'oublie pas est un livre que j'ai trouvé très doux et que j'ai apprécié lire. Il nous montre toute forme d'amour : filial, paternel, maternel, fraternel mais aussi l'amitié. J'ai beaucoup aimé les personnages qui entourent Hazel : son père, les jumeaux Red et Luca, leur mère et, ses nouveaux amis Maddie et Hunter.
Luca est un personnage très attachant par son caractère, son histoire et sa façon de gérer celle-ci. Il est plus mis en avant que les autres personnages; son histoire et ses sentiments sont plus construits que ceux d'Hazel, ce qui fait qu'on ne s'intéresse quasiment qu'à lui.
Au contraire, Maddie et Hunter ont un peu été mis sur la touche par l'auteure, ce que j'ai trouvé dommage - j'aurais bien aimé qu'ils soient plus présents plutôt qu'ils soient là comme pour faire "joli".
La relation des enfants avec leurs parents m'a beaucoup émue :
- Hazel qui a tout fait pour sa mère jusqu'à ne pas profiter de sa jeunesse (malheureusement, parfois elle avait l'air de l'oublier dans sa nouvelle vie)
- le père d'Hazel qui essaie de se faire à sa nouvelle paternité et de rattraper le temps perdu
- la mère des jumeaux, toujours inquiète pour Luca, qui prend soin de ses fils (par contre leur père je ne l'ai pas trouvé très utile et pertinent)
Spoiler : J'ai trouvé intéressant le quiproquos au sujet de la mère d'Hazel mais le fait qu'elle n'arrive jamais à dire la vérité à Luca était un peu énervant, même si c'était une façon d'amener ce dernier à fuguer.
Pour moi ce livre est un hymne à la vie qui nous montre que malgré les difficultés auxquelles on peut faire face il faut toujours profiter de la vie car on en a qu'une.