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Citations de William Goldman (55)


— Je vais lui faire la cour, dit le prince, laissez-moi une minute.
Bouton d’or n’avait jamais vu un si grand cheval. Et un tel cavalier.
— Je suis votre prince et vous allez m’épouser, déclara Humperdinck.
Bouton d’or répondit à voix basse :
— Je suis votre servante et je refuse.
— Je suis votre prince et vous ne pouvez refuser.
— Je suis votre loyale servante et je viens de le faire.
— Votre refus vous condamne à mort.
— Alors tuez-moi.
— Je suis votre prince et je ne suis pas si mal, dit Humperdinck. Pourquoi diable préférez-vous mourir que m’épouser ?
— Parce que le mariage implique l’amour, dit Bouton d’or, et ce n’est pas un passe-temps auquel j’excelle. J’ai essayé une fois, et ça s’est mal passé. J’ai juré de ne plus jamais aimer.
— Aimer ? répéta le prince. Qui parle d’aimer ? Pas moi, rassurez-vous. La situation est simple. Il doit toujours y avoir un héritier mâle au trône de Florin. Pour l’instant, c’est moi. Quand mon père mourra, je ne serai plus l’héritier, mais le roi. Toujours moi. À sa mort, je devrai me marier et avoir des enfants, jusqu’à ce qu’il y ait un fils dans le tas. Vous avez le choix : ou devenir la femme la plus riche et la plus puissante à mille lieues à la ronde, distribuer des dindes à Noël et me donner un fils, ou mourir dans d’atroces souffrances dans un avenir très proche. Faites votre choix.
— Je ne vous aimerai jamais, dit Bouton d’or.
— Je ne voudrais pas de votre amour même si vous me le donniez.
— Alors, dans ce cas, marions-nous.
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— Nous avons besoin d’un miracle, c’est très important, ajouta le type maigre.
— Je suis à la retraite, répondit Max, et puis, pourquoi voulez-vous quelqu’un dont le roi ne veut plus ? Je vais peut-être tuer le type que vous voulez miraculer.
— Il est déjà mort, répondit le type maigre.
— Il est mort, hein ? dit Max, l’intérêt perçant dans sa voix. (Il entrouvrit de nouveau la porte.) Je suis bon avec les morts.
[p. 233]
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- La vie n'est pas juste, Bill. Nous disons à nos enfants qu'elle l'est, mais c'est une terrible erreur. Ce n'est pas simplement un mensonge, c'est un mensonge cruel. La vie n'est pas juste, elle ne l'a jamais été, elle ne le sera jamais.
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Mon nom est Inigo Montoya et je n'accepte pas la défaite...
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Elle a posé son livre. Elle m'a regardé. Puis, elle a ajouté :
- La vie n'est pas juste, Bill. Nous disons à nos enfants qu'elle l'est mais c'est une terrible erreur. Ce n'est pas simplement un mensonge, c'est un mensonge cruel. La vie n'est pas juste, elle ne l'a jamais été, elle ne le sera jamais.
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Bonjour, mon nom est Inigo Motoya, tu as tué mon père, prépare-toi à mourir.
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- Assez sur ma beauté, soupira Bouton d'Or. Tout le monde ne parle que de ça. J'ai un cerveau, Westley, parles-en aussi.
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Depuis l'invention du baiser, cinq seulement ont été classés comme les plus passionnés et les plus purs. Celui-ci les surpassa tous de très loin. Fin.
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- Il gagne du terrain annonça le Turc.
- C'est également inconcevable, dit le Sicilien. Avant de voler notre bateau, je me suis renseigné. J'ai demandé quel était le bateau le plus rapide de la Passe de Florin et on m'a désigné celui-là.
- Vous avez raison, dit le Turc en se retournant. Il ne gagne pas de terrain. Il se rapproche, c'est tout.
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Elle n'avait jamais eu l'air si bien. Quand elle était entrée dans sa
chambre, elle était une fille incroyablement jolie. La femme qui avait émergé était un tantinet plus fine, beaucoup plus sage, un océan plus triste. Celle-là comprenait la nature de la douleur et, sous la splendeur de son apparence, il y avait du caractère et une connaissance de la souffrance.
Elle avait dix-huit ans. Elle était la plus belle femme depuis cent ans. Cela n'avait pas l'air de l'intéresser.
« Tu vas bien ? » demanda sa mère.
Bouton d'Or sirotait son cacao. « Ça va, dit-elle.
- Tu es sûre ? demanda son père.
- Oui, » répondit Bouton d'Or. Il y eut un très long silence. « Mais je n'aimerai plus jamais. »
Et elle n'aima plus jamais.
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Quand votre visage est familier, les gens ont un avantage sur vous dont ils abusent parfois. Il savent qui vous êtes alors que vous ne savez pas qui ils sont.
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- Et maintenant ? demanda l'homme en noir.
- Nous nous affrontons comme Dieu l'a voulu, dit Fezzik. Pas de trucs, pas d'armes, mon talent contre le vôtre.
- Vous voulez dire que vous allez poser votre pierre, moi mon épée et que nous allons nous entre-tuer comme des gens civilisés ?
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Voyons le bon côté des choses, Fezzik. Nous vivons une véritable aventure, et bien des gens meurent sans avoir eu cette chance!
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Je ne sais pas ce qui arrive aux gens quand ils deviennent des stars, mais ça arrive vite.
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- Je dois être fatiguée, répondit sa fille. L'excitation, et le reste...
- Va te reposer, alors, dit sa mère. On fait des bêtises quand on est fatigué. J'étais fatiguée le jour où ton père m'a demandée en mariage.
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Je m'appelle Inigo Montoya, tu as tué mon père, prépare toi à mourir.
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Les habitants présents n'oublieraient jamais cet instant. Aucun d'eux n'avait jamais été si proche de la perfection, et l'immense majorité adore aussitôt Bouton d'or. Il y en eut, bien sûr, qui déclarèrent que même si elle était plutôt jolie, il fallait attendre de voir si elle avait les qualités requises pour être reine. Il y en eut certains pour être carrément jaloux. Très peu la haïrent.
Et seuls trois d'entre eux avaient l'intention de l'assassiner.
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Toutes les nuits, pendant un an, il m'a répété la même chose :
"Merci pour tout, Westley, bonne nuit, je te tuerai sans doute demain matin."
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Écrire un scénario ressemble en bien des points à la fabrication d’une charpente. Si vous prenez du bois, des clous, de la colle et que vous montez une étagère pour vous apercevoir à la fin qu’elle s’écroule lorsque vous essayez de la faire tenir droite, vous avez certainement créé quelque
chose, mais pas une étagère qui puisse remplir son rôle d’étagère.
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Mais je dois aussi vous répéter, pour la énième fois, que la vie n'est pas juste. Elle est plus juste que la mort, c'est tout.
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