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3.82/5 (sur 167 notes)

Nationalité : France
Biographie :

William Lafleur est professeur d'anglais en lycée en banlieue parisienne.

Connu sur Twitter par son pseudonyme Monsieur Le Prof, il est auteur du blog BD Partenaires Particulières.

site de l'auteur : http://monsieurleprof.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/bongeourre/
Twitter : https://twitter.com/msieurleprof/




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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
C'est indéniable, nous faisons face à une contractualisation du métier qui est inquiétante à plus d'un titre: cela témoigne d'une difficulté à recruter sur concours, d'une volonté de faire des économies et d'une mise en concurrence des différents statuts au sein d'un même métier. Les contractuels jalousent les titulaires qui gagnent plus, tandis que les titulaires sont frustrés de voir certains contractuels accéder avant eux à des postes inaccessibles via le système de mutation. Ces différences de salaire et de traitement entre personnes qui pratiquent exactement le même métier mènent à des difficultés pour se comprendre et s'unir pour obtenir de meilleures conditions de travail pour tous. Il est toujours plus facile de jalouser son voisin que de s'associer contre celui qui est responsable de ces différences.
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On m'a déjà dit que je prenais tout ça trop à coeur, et je remarque qu'effectivement, ce sont ceux qui prennent leur mission à coeur qui craquent. De toute façon, je ne sais pas faire autrement. Mais que c'est dur, et frustrant, et rageant de voir aussi que l'on est incapable, collectivement, de se révolter.
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Interrogeons-nous sur le langage comme rempart contre la violence. Les élèves sont violents car ils n'ont pas les moyens d'exprimer leur colère avec des mots. La réduction constante du nombre d'heures de français, notamment, ne leur permet pas de se construire un vocabulaire et une culture pour dire leur mal-être. Le langage représente un rempart contre la violence, et la culture un rempart contre l'extremisme ; j'y crois.
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Pourtant, il y a une autre issue. Car nous ne sommes pas seuls dans le wagon de notre vie. Certaines observent par la fenêtre, d'autre préférent fermer les yeux, et certains encore regardent autour d'eux, regardent les autres passagers, et parfois rencontrent leur regard. C'est dans le moment là que se situe la clé qui scintille comme une évidence. Ce dont on a besoin, après tout, ce n'est peut-être pas de descendre du train, mais de voir que certaines passagers s'ennuient autant que nous. Et cette clé nous permet de rester dans le wagon tout en vivant autre chose.
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Rien n'a changé. Toute la vie, on attend que quelque chose se passe, mais rien n'arrive jamais. On meurt et rien ne survient après non plus. Jamais rien. J'espérais qu'en observant cette vie plutôt qu'en la vivant je parviendrais à en tirer un sens, quel qu'il soit. Ce que je vois m'attriste plus qu'autre chose.
Il se passe rien, parce que c'est au quotidien qu'on stérilise le monde, qu'on castre nos sentiments qu'on fait tout, en faite, pour ne pas vivre.
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C'est le premier pas dans l'immoralité qui est le plus difficile mais, une fois l'impulsion donnée, on ne peut plus reculer.
Quand j'ai fait les branchements initiaux, j'avais la gorge nouée et le dos trempé. Mais, petit á petit, cette peur s'est muée en frénésie et je ne pouvais plus m'arrêter. Quitte á pénétrer dans l'immortalité, autant le faire jusqu'au bout
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Ecrire est le l’acte le plus intime qu’il soit, c’est lui qui dévoile le processus de notre réflexion personnelle.
Depuis que je suis loin de toi, je suis comme loin de moi.
Après tout, c’est cela même, la vie, essayer souvent et échouer tout autant de fois.
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Peut-être que ç’est ça, ma petit mort à moi : ouvrir les yeux bien grand sur le monde tel qu’il est, et m’en gaver jusqu’à l’overdose. Pas besoin de caméra ou de micro pour savoir ce qu’il se passe. En quatre lettres : rien. 
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Mais lire un journal, cela n'a pas de sens. Un journal ne vit que par l'écriture, toute lecture en est la destruction. Qui n'a jamais eu honte en relisant ses propres mots ? Surtout ceux emplis d'émotions ? Ils n'ont de sens que sur l'instant.
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Et il me semblait que c'était cela, le bonheur:
pouvoir, pendant une courte éternité suspendre le temps, ne plus se soucier de rien, tout simplement laisser voguer son esprit au gré des notes.
Et, à nouveau, une case toute noire: "Toutefois, derrière la porte, le néant était toujours là."
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