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Critiques de William Sheller (14)
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William

"Quelque soit le temps que ça prenne

Quelque soit l'enjeu

Je veux être un homme heureux."





William Sheller a commencé à chanter grâce à Barbara, mais de concert en concert, l'artiste en a eu assez... après sa "Victoire de la musique d'honneur"...

Son livre est une quête personnelle (son véritable père), sexuelle et musicale...





"Mais si ça vaut pas la peine que j'y revienne, il faut me le dire au fond des yeux."





C'est un Colin Cameron Mc Leod qui a ouvert la lettre adressée à son véritable père, Colin Thomas Mc Leod!

Dans le portefeuille de son géniteur, il y avait la photo de Paulette, la maman de William!





William Sheller revient sur ses souvenirs :

" C'est comme un vieux rock en Roll"

J'ai dans la tête un transistor qui résonne"





En 1966, avec sa découverte de "Revolver" des Beatles, commençait sa longue course vers la décadence, avec des pétards ou de l'acide. Ah, l'afghan ou l'iranien, my god, c'était autre chose que les trucs d'aujourd'hui.





La drogue et le triangle amoureux avec Nelly et Peter. C'était Nelly qui poussa William dans les bras de Peter...





Mais sa passion secrète fut Véronique Sanson (seulement, elle est tellement borderline):

"C'est un piano qui m'appelle de loin, d'une étrange amitié fidèle" Enygma Song.





William est maintenant à n homme heureux, plus de concert depuis 2016 et il a même vendu son piano...

"Donnez moi, M'dam s'il vous plaît

Des décibels pour mon tuner."
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William

J'apprécie beaucoup William Sheller. Pour moi c'est un grand Monsieur de la chanson, un très bon musicien, parolier et arrangeur. J'ai eu la chance d'aller à un de ses concerts intimiste où il y avait juste un piano blanc et lui-même. Un très beau souvenir. Un chanteur un peu mystérieux et quand j'ai su qu'il avait écrit sa biographie, j'ai voulu en savoir plus. Hélas, cette autobiographie est une sorte de notes, de souvenirs un peu éparses. Je l'ai trouvé un peu brouillon. J'ai lu quasiment la première moitié de bout en bout puis j'ai sauté des pages car je m'y ennuyais. J'avoue que la frustration s'insinuait en moi et le désintérêt à pris la place.

Dommage !
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William

"Et moi j'te connais à peine

Mais ce serait une veine

Qu'on s'en aille un peu comme eux

On pourrait se faire sans qu'ça gène

De la place pour deux

Mais si ça ne vaut pas la peine

Que j'y revienne

Il faut me le dire au fond des yeux"



Tout le monde ou presque connait les paroles d"Un homme heureux", chanson culte de William Sheller, qui est entrée dans l'imaginaire collectif .



Beaucoup de gens, comme nous, ont écouté dans les années 90 en boucle son mythique CD "Sheller en solitaire",un très bel album live en piano voix, et se souviennent aussi de sa propension à mélanger classique et de pop sur des albums tels que "Le Nouveau Monde".



En revanche, peu de gens connaissent vraiment l'homme derrière les créations, un homme dont la discrétion n'a d'égal que l'immense talent artistique.



Heureusement, en mars dernier, après 40 ans de carrière, Sheller a publié une autobiographie baptisée William et parue aux éditions Des Équateurs, dans laquelle il se raconte dans une introspection à cœur ouvert .Car,fidèle à sa personnalité hors du système, William Sheller ne signe pas avec William une autobiographie classique, mais plutôt une sorte de divagation, très élégante, en forme de quête d’identité personnelle et musicale.



William, l’autobiographie de William Sheller est un récit quelque peu déstructuré dans lequel il évoque notamment la période sombre et difficile de dépression qu’il qualifie lui même de « mort initiatique », le lien avec ses mentors et complices musicaux (Nicoletta, Sanson ou Barbara), ou encore le récit de ses retrouvailles avec un père américain jamais connu, au cours d’une carrière dont la mélancolie était sans doute le point d'orgue .



Avec pas mal de dérision et énormément de sincérité, ces mémoires si singulières prouvent si besoin était à quel point William Sheller est un de nos plus grands artistes de la chanson française de ces 40 dernières années !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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William

Je ne suis pas fan des biographies. Mais j'apprécie William Sheller, l'ayant vu plusieurs fois en concert dans des configurations différentes. J'avais une possibilité de cocher un Item dans le Challenge Multi-défis 2021, tout en remplissant une lettre du Challenge ABC 2021-22. J'ai plongé. Je ne change pas d'avis, ni sur William Sheller, ni sur les biographies.



Le Carnet à Spirales, Je cours tout seul, Un homme heureux... J'en passe. Il y a des albums abominables aussi. Il faut bien se l'avouer. Il faut être de bons comptes, William Sheller n'évacue pas ces mauvais albums. Non, il dit juste que ce n'est pas sa faute. Il développe assez souvent un côté romantique "artiste incompris", y compris dans une sexualité lorgnant vers la bisexualité (voire l'homosexualité) "non consommée", c'est l'auteur qui insiste assez lourdement sur ce point. Perso, je m'en fous royalement de ce qu'il fait de sa vie sentimentalo-sexuelle. Mais William Sheller semble quand même touchy sur le sujet.



Pour le reste, on a une succession d'anecdotes, de petits articles qui alimenteraient aimablement un blog, mais ne sont pas suffisamment structurés (à mon avis/goût) dans cet ouvrage. Très peu de dates, on s'y perd souvent, il avance, recule, comment voudrait-on s'y retrouver? On a, jetées pêle-mêle, des histoires, des anecdotes... de celles que l'on raconte à 4 heures du mat' quand le Café du Commerce va fermer. Idem pour les photos du centre du livre. Pas une seule date. Et puis viennent les interrogations... Véronique Sanson, par exemple, est normalement incontournable, et elle est peu mentionnée. Très peu. de manière générale, la musique est peu présente. Sinon sous une forme anecdotique, de nouveau.



Que Sheller croise Goldman à ses débuts, Buzy, qu'il taille le bout de gras avec Gainsbourg bourré... personnellement, cela m'en touche une sans faire bouger l'autre, comme on dit vulgairement. C'est normal quand on est dans le show-biz. Qu'il sniffe de la coke, pourquoi pas? Mais j'ai le sentiment très profondément ancré en moi qu'il y a mieux à nous dire en guise de témoignage musical. La création, les mélodies, les parcours musicaux... cela m'intéressait, et peu en est dit. J'ai senti Sheller hésitant. Il critique Phillips, Universal, mais à fleuret moucheté quand même. On ne mord pas (trop) la main qui nous nourrit. Il règle des comptes. Avec sa mère, notamment, même s'il dit que cela ne sert à rien.



Au final, on a l'impression d'avoir une compilation, une impression papier d'un blog composé de billets d'humeur d'un artiste qui essaie de poster un peu tout et n'importe quoi toutes les semaines. Il y a de l'intéressant et du lassant.



Je vais oublier cette biographie, qui n'apporte rien au génie (finalement trop peu reconnu) d'un auteur majeur de la chanson française. Je l'ai vu récemment sur un plateau de télévision, 75 ans et il m'a fait de la peine. Ce livre aussi me fait de la peine... Alors je vais écouter ses albums live. C'est là qu'il est le meilleur.
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William

J'adore Sheller. Sa musique, ses textes ...

Je me réjouissais de le lire, d'autant que j'avais lu un avis enthousiaste

Mais là... je reconnais n'avoir pas dépassé la page 120 mais le livre me tombe des mains.



Mis à part la découverte et la rencontre avec sa famille paternelle, où William s'autorise un bond dans le temps, le reste est un déroulé chronologique des souvenirs, souvent anodins et sans intérêt particulier s'ils n'étaient racontés par lui.



Aucune recherche littéraire, aucune originalité (de style, s'entend, parce sud pour le reste, je ne nie pas que son enfance n'est pas banale).



Un récit « scolaire ». Oui, c'est ça ... on croirait lire la rédaction d'un enfant de CM2 sur le thème « raconte-moi ton enfance ».



Je jette l'éponge.



Sans rancune William... je m'en vais m'écouter Nicolas... qui prend tout son sens grâce au livre, c'est vrai. Mais c'est tellement plus abouti ...
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William

Etant un grand fan de l artiste, je m attendais à autre chose dans ce livre, que j ai du mal a finir.

Beaucoup de choses personnelles mais diable, fort peu interessantes, faire 3 ou 4 chapitres sur les pompiers de Montfort...mais ou veut il en venir? Le plus interessant est baclé, ou bien peut etre nous attendons nous à retrouver la magie de ces chansons, qui finalement restent dans les secrets de l artistes. William est un livre ecrit pour Sheller, des memoires somme toute personnelles, de famille, qui ne sont pas vraiment faites pour ses fans.

C est perso comme on dit.
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William

Voilà un livre sur lequel je me suis un peu jetée à sa sortie ! J'aime beaucoup le travail de l'artiste, j'ai tous ses albums, j'avais envie de plus-mieux le connaître, et je me suis dit qu'il serait bon de retrouver ses mots à lui. De ce côté-là, je n'ai pas été déçue, l'écriture est très agréable, coule de source. Pour le contenu, je suis plus mitigée.



J'ai beaucoup apprécié les anecdotes, y compris quelques unes (pas assez nombreuses à mon goût) autour de la création de chansons. J'ai aimé nombre des histoires d'amis, de famille (et dans son cas, elle n'est pas piqué des vers !!), à un peu toutes les époques, le récit de certaines virées, de saynètes qui m'ont parfois bien fait rire. J'ai apprécié aussi la pudeur de ses récits autour de la cocaïne. J'ai aimé beaucoup la façon très particulière qu'il a de raconter les choses en faisant sentir que sa vérité à lui, qu'il nous raconte là, quelle que soit l'anecdote, n'est pas gravée dans le marbre. On sent parfois l'instabilité, la faiblesse d'un souvenir, on perçoit aussi de temps en temps qu'il se donne le beau rôle. J'ai apprécié cette délicatesse à savoir faire sentir avec subtilité une certaine incertitude, à nous faire douter, ne pas prendre cash. C'est une qualité d'écrivain que j'apprécie, la petite faille qui humanise.



Et malgré toutes ces qualités, je ne sais pas, il m'a comme manqué quelque chose. Ou alors il y avait du trop. Un peu trop de mondanité, un peu trop de noms connus, un peu trop de beau rôle, justement. Vers la fin, un peu trop de troussage pour en finir, d'enfilage de perles. Peut-être (et c'est l'envers d'une qualité) pas assez d'intime conviction de sincérité. Il se dévoile en gardant ses mystères. C'est délicieux et frustrant.



Au total, je ne regrette pas du tout cette lecture, mais alors vraiment pas. C'est un vrai plaisir de découvrir un peu mieux l'homme par lui-même, en plus des bases de l'artiste, même à travers les impecfections de ce livre, qui le rendent aussi plus intéressant. Et j'aimerais lire encore de lui, parce que cette autre facette de sa plume est très prometteuse !



Et en bonus au milieu, quelques photos, tout en noir et blanc. De famille, de travail, d'amis qu'on croise dans le livre.
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
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Sheller en solitaire (1 Cd  (56 min 14 s) )



N°257 Août 2006





Sheller en solitaire.



Je l’ai déjà dit à plusieurs reprises dans cette chronique, la valeur d’une publication ne réside pas uniquement dans sa nouveauté. Ce disque a été réalisé en public en 1991 par Wiliam Sheller et reprend de nombreuses chansons restées dans ma mémoire.



C’est quand même plus fort que moi, j’aime ces mots poétiques auxquels s’accrochent les notes claires d’un piano solitaire et complice. Ils font revivre l’enfance, difficile, nostalgique, la famille qui n’est peut-être pas celle qu’on avait espérée, qui ne correspondait pas tout à fait aux clichés admis «  Dans cette famille où les gens voulaient toujours tout remettre en cause », où la quête de l’autre est forte, interrogative, s’apparente à de l’amour ou à quelque chose qui y ressemble «  Et quand t’étais là, je ne savais rien dire, tu ne voyais même pas ce que ça voulait dire, quelqu’un qui tient ton regard aussi fort ». Chacun s’y s’affirme dans un rapport de force qui sera plus tard la règle d’un jeu adulte «  Fallait savoir passer devant mes frères qui jugent et s’interposent »[Basket Ball]. L’enfance est un bien transitoire où l’on engrange des secrets étranges qu’on est seul à connaître. Ils forment les souvenirs d’un monde à venir, en seront les rêves, les fantasmes, les remords aussi… « Le goût usé d’un souvenir de jeunesse qu’on tire d’une machine à cachous » [Petit comme un caillou] J’ai choisi d’y lire le tumulte, l’angoisse, la peur du lendemain, de la mort peut-être, de l’absence assurément, de l’incompréhension, à cause de la différence d’âge, de l’éducation qu’on doit accepter, des choses qu’on doit faire parce qu’elles se font, et que c’est ainsi«  Nicolas, il veut pas qu’on l’embête, tout ce qu’il a dans la tête c’est qu’ il veut rentrer chez lui, j’veux pas rester icii ».[Nicolas]



Mais bientôt, l’adolescent se libère, prend sa vie à pleins bras, la vit avec le hasard pour boussole, pour carte, l’image fluctuante des nuages, respiration blanche sur le fond bleu du ciel, avec des rêves et des projets plein la tête, parce qu’on l’a lâché seul, en lui recommandant de se débrouiller «  On m’a bandé les yeux avant que j’aie vu le chemin, on n’a jamais dit viens, on m’a dit va où tu veux »… Alors pourquoi pas ici ?  [Un endroit pour vivre]. Avec en soi, chevillé à l’âme, la certitude de n’être pas grand chose dans cette grande comédie d’une société qu’on n’a pas choisie et dans laquelle on se débat « Je suis un homme de peu, je suis le fils de rien, on m’a bandé les yeux avant que j’aie vu le chemin ».[Un endroit pour vivre] avec aussi cette solitude qui fait partie du jeu, qu’on aime ou qu’on apprivoise, qu’on exorcise un peu «  je courre à côté d’un train qu’on m’a donné au passage, de bonheur … j’me sens toujours tout seul »[J’courre tout seul]. Il y a ceux qui réussissent et qu’on aime pour cela, qu’on envie, et les autres qui poussent des chimères sans consistance, parce que les mots sont du vent, ne bâtissent que des châteaux de sable, friables et éphémères. C’est qu’ils ne sentent pas bien «  dans ce mal foutu monde » où ils n’ont pas leur place. Leurs histoires d’avenir « ne tiennent pas debout », alors, on les voue à la désespérance.



Il y a les jeunes filles qui deviendront femmes, aimantes ou indifférentes. Pour l’adolescent solitaire, elles vivent dans un autre monde, inaccessible, et les rêves deviennent fous «  moi je ne vois rien, je suis fier, et je suis fou de vous … elle s’en fout »[fier et fou de vous] « Est-ce tu sais que j’taime en pagaille, c’est comme un mal de vivre à la débraille » [Les mots qui te viennent tout bas].  Il en reste toujours un peu de ces timidités maladives qui laissent une grande place à la chance «  J’attendais toujours là debout, dans ce dernier coin qui me reste, que tu reviennes un jour passer devant chez nous » [Petit comme un cailloux ]. Parfois on peut aussi choisir de se trouver là, simple spectateur d’un décor «  Les filles de l’aurore… elles ont autour du corps de l’amour et de l’or que l’on peut jouer au dés ». On pense, avec raison peut-être, qu’on y restera toujours un peu étranger, alors on tresse des mots qui sont longtemps restés au fond de sa gorge, qui n’ont jamais pu être dits ; on les écrit, dans le silence de la page blanche et du crissement de la plume sur la feuille. Les phrases, qui parfois sont des vers, sont jetées au vent, au hasard, ou jalousement conservées dans les replis de l’âme, pour qu’elles ne soient pas perdues. Elles sont à l’image de la folie qu’on porte en soi, l’autre face de nous-même ! Mots-messages, confiés au vent comme une bouteille livrée aux vagues, avec cet espoir fou qu’ils seront reçus et compris. Ce ne sont plus de simple vibrations mais de véritables déclarations intimes « Jusqu’à chanter des mots où tu te reconnaîtras » [Un endroit pour vivre]



La figure de la femme est présente, certes un peu idéalisée, un peu enivrante aussi. Elle accompagne cette vie, l’embellit peut-être. Sa conquête devient une quête intime et perpétuelle « J’ai gardé un mirage dans un drôle de cage, comme savent construire les fous… je t’ai cherchée partout » [Les miroirs dans la boue] 

 

Quand même, la recherche du bonheur qu’on n’a pas connu est légitime, parce qu’on n’a qu’une vie, parce qu’on l’a juste entr’aperçu, comme une vision furtive, à travers les yeux des autres avec cette intuition prégnante, que ces joies existent mais ne sont pas pour soi [Je voudrais être un homme heureux] Alors on aborde ce monde et les gens qui le peuplent avec retenue, avec crainte, parce que cette quête reste empreinte de mystères, de doutes, parce l’amour procède de cette étrange alchimie où l’inconnu le dispute à l’espoir… « Et moi j’te connais à peine, mais ce s’rait une veine qu’on s’en aille un peu comme eux, on pourrait se faire, sans qu’sa gêne, de la place pour deux » [un homme heureux]



La solitude de William Sheller n’est pas seulement celle du musicien face à son instrument, ses doigts effleurant parfois les touches noires et blanches, parfois les frappant littéralement. Mots et notes trahissent cet isolement, cet abandon, que la poésie distille. Il y a dans la musique et dans ce compagnonnage avec son piano quelque chose de doux et de violent à la fois. Avec ses mots poétiques, cela donne quelque chose de bien, un dépaysement, une complicité, un climat ...







© Hervé GAUTIER
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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William

J’ai toujours adoré Sheller…son originalité, son style, l’album « Ailleurs », prodigieux de bout en bout et qui décrit bien le personnage…malheureusement pour son autobiographie, la seule de toute une vie, a priori, il aurait du se faire aider. Car c’est une chose d’écrire pour soi et ses proches, et c’est autre chose d’écrire pour les autres…là, M. Sheller a écrit pour ses proches, et, comme une soirée diapo, nous relate ses fêtes avec les pompiers, ses relations avec sa mère. Il passe deux pages sur Barbara, et finalement parle très très peu de musique…dommage, même si, finalement, il reste le plus important, ses chansons.
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William

William insaisissable et inclassable... Ne croyez pas tout connaître sur lui après la lecture de cette biographie.



L'artiste partage ses souvenirs comme il compose : à sa façon. Cela donne une biographie très inégale, avec des passages intéressants, émouvants, d'autres ennuyeux ou franchement limite gênants.

Oui on a parfois envie de refermer le livre tant il agace.. Puis il se reprend et on a envie de continuer.



J'ai surtout apprécié le récit de son enfance, sa solitude, ses rêves et sa détermination, l'histoire de sa famille.

Globalement on est un peu déçu de ne pas en apprendre plus sur les sources d'inspiration de son écriture, et on a parfois du mal à comprendre certains choix. On comprend bien en revanche l'évolution musicale vers plus de liberté. Quelques rencontres inattendues sont touchantes, celles qui sont racontées avec le plus de pudeur.

Il y a parfois une lucidité assez désarmante et surtout une volonté farouche de ne pas se laisser enfermer dans des codes.

Une personne, un chemin atypique, à l'image de sa musique. Attachant.

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William

Cette autobiographie de William Sheller, écrite au moment où de son aveu même, sa carrière musicale publique touche à sa fin est un vrai bonheur de lecture. Sheller ne s'attarde que sur ceux qui ont compté positivement dans sa vie, et souvent parle d'autre chose que de son art. Ses amis, ses enfants, sa maison à Monfort surtout, où les pompiers à force de vider la cave inondée régulièrement deviennent des habitués, quelques fêtes mémorables, et un regard d'une lucidité stupéfiante sur sa vie, tout celà crée une proximité étonnante avec Sheller qui semble souvent un peu distant et rigide. Si vous l'aimez déjà, vous l'adorerez bientot, et sinon, vous decouvrirez un homme immense à tous les sens du terme. Merci Maestro.
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William

Diagrams, de William Sheller est un bel album plein d'émotion et de pur génie musical. Je recommanderais cet album à tous ceux qui aiment le piano et peuvent être émotionnellement touchés par la musique. Ou si vous n'avez jamais ressenti la force puissante derrière la musique, alors écoutez cet album dans une pièce par vous-même tout au long, et vous en sortirez une nouvelle personne. Peu importe si vous ne parlez pas français.
Lien : https://pimion.com
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William

Sheller publie « William », une autobiographie voguant entre amours et amitiés.
Lien : https://www.lesoir.be/363917..
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William

Témoignage sincère et généreux, «William», le premier livre du musicien et chanteur William Sheller, est à l’image de son auteur.
Lien : http://www.leparisien.fr/cul..
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