AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Willy Ronis (31)


J'ai vécu à Belleville des bonheurs personnels et des bonheurs photographiques, pour moi cela ne fait qu'un, c'est le bonheur tout court.
Commenter  J’apprécie          10
Les chats de Willy passent leur temps à nous fixer, nous questionner, nous parler ou carrément nous tourner le dos, quand ils ont quelque chose de plus intéressant à suivre. Comme ils ont l'air de savoir traverser le temps sans effort, avec une attention, une maîtrise et une grâce silencieuse.
Commenter  J’apprécie          00
J’ai tout de suite aimé l’atmosphère de tous ces petits magasins et de ces tavernes qui formaient la partie couverte du marché, il y avait aussi de minuscules échoppes où l’on ne buvait que de l’ouzo et où l’on servait des mezzés. De l’autre côté, dans la partie ouverte, on vendait les fruits, les légumes, le poisson, les herbes fraîches, les épices, le marché s’appelait marché Modiano, du nom d’une très vieille famille juive de Salonique, l’ancien nom de la ville.
Commenter  J’apprécie          20
Devant toutes ces photos, je sais que je reste dans le quotidien, dans ma réalité quotidienne, mais c’est ce que je suis. Je ne suis pas un romancier, je ne peux pas inventer, c’est ce qui est là, sous mes yeux, qui m’intéresse. Le plus difficile est d’arriver à le saisir. Ces photos (…) me replongent toutes dans un moment précis, de pure émotion, et c’est le moment que je cherche à retrouver en m’arrêtant sur chacune d’elles. (p. 92)
Commenter  J’apprécie          80
Ma vie a été pavée de déceptions, mais aussi d’immenses joie. Je voudrais ne retenir que ces moments de joie, qui consolent de tous les autres. Quand la vie furtivement vous fait un signe de reconnaissance, vous remercie. Il y a alors une grande complicité avec le hasard, que l’on ressent profondément. Alors, on le remercie aussi. C’est ce que je nomme la joie de l’imprévu. Des situations minuscules, comme des têtes d’épingles. Juste avant il n’y avait rien, et juste après il n’y a rien. Alors, il faut être toujours prêt. (p. 98)
Commenter  J’apprécie          120
C'est l'harmonie de l'ensemble qui compose le morceau. Et c'est ce qui donne tout son sens à l'image
Commenter  J’apprécie          30
Le moment où je choisis de prendre une photo est très difficile à définir. C’est très complexe. Parfois, les choses me sont offertes, avec grâce. C’est ce que j’appelle le moment juste. Je ne sais bien que si j’attends, ce sera perdu, enfui. J’aime cette précision de l’instant. D’autres fois, j’aide le destin.
Commenter  J’apprécie          10

"Durant toute sa carrière, Willy Ronis s'est assuré que le titre de ses images publiées ne trahissait pas le sens qu'il souhaitait leur donner, reprenant à son compte la formule d'Edward Steichen "Une photographie peut remplacer dix mille mots à condition d'être accompagnée de dix mots".
Commenter  J’apprécie          20
Chacun de nous porte en soi une vision intérieure. Une photo réussie est, en partie, le portrait de son auteur.»
Commenter  J’apprécie          170
Il est arrivé que le hasard m'ait mis en face d'une utilisation de mes photographies que je n'avais pas du tout prévue, et avec laquelle je n'étais pas forcément d'accord. Ce sont des problèmes très importants qui se posent alors. Au bout d'un moment, j'ai quitté l'agence, et pendant quinze ans j'ai travaillé en photographe indépendant absolu... Une photo n'est pas un parpaing avec lequel on peut construire n'importe quoi. Je me sens entièrement responsable de l'utilisation de mes images. (P. 134)
Commenter  J’apprécie          110
Willy Ronis

Nous ne voyons pas les choses comme elles sont. Nous les voyons telles que nous sommes.
Commenter  J’apprécie          140
Cette traversée d'un pan de vie de Willy Ronis à travers le regard de ses chats est à la fois un pur moment de tendresse et une déclaration d'amour faite à la vie. Mais c'est aussi, et vous allez le découvrir, un magnifique hommage à Marie-Anne et à Vincent, sa femme et son fils, qui restent du coup, même s'ils ont disparu, tellement vivants et tellement proches de nous (p. 11 / Colette Fellous)
Commenter  J’apprécie          130
Oui, les chats restent là, tout près de nous, ils bougent lentement et veillent sur nous, même quand ils ont l'air de regarder ailleurs, loin, très loin. C'est leur façon de rester pudiques. Ils accompagnent tous nos gestes, ils sont nos doubles. Ils magnétisent notre mémoire et nos sens. On croirait qu'ils nous chuchotent de ne jamais oublier que la beauté est partout et qu'il faut simplement prendre le temps d'entrer en conversation avec elle. Ils savent transformer en poème le moindre décor, ils sont parfois eux-mêmes un bout de ce poème. "Le plus petit des félins est une œuvre d'art", disait Léonard de Vinci (p. 6 / Préface de Colette Fellous)
Commenter  J’apprécie          180
Il a offert à nos vies ce miroir lumineux...
Commenter  J’apprécie          50
Lorsque je revois l'ensemble d'images que je présente dans les expositions, je note que les meilleures d'entre elles ont pour origine une construction stable soudainement magnifiée par une valeur ajoutée dont l'émergence n'était nullement fatale. Car ce qui ne peut se voir sur aucune planche-contact ce sont toutes ces velléités sans suite, ces cadrages à blanc non suivis de déclic, parce que la belle stabilité ne se vérifiait que comme belle banalité; l'œil rivé au viseur, la respiration suspendue, c'est l'attente anxieuse de ce qui pourrait survenir et qui ne survient pas, ou qui se présente mal, ou qu'on n'a pas su saisir. C'est là que se situe la face dramatique de ce qu'on appelle la chasse aux images (expression faussement enjouée) et ses frustrantes limites...
Les bonnes photos que nous publions furent le fruit d'une habilité acquise, d'une attention tendue à craquer et d'une certaine aptitude à maîtriser l'imprévu...
Cela fait très peu d'images: mais cela peut, quand même, justifier une existence.

Commenter  J’apprécie          50
Ma vie a été pavée de déceptions, mais aussi d'immenses joies. Je voudrais ne retenir que ces moments de joie, qui consolent de tous les autres. Quand la vie furtivement vous fait un signe de reconnaissance, vous remercie. Il y a alors une grande complicité avec le hasard, que l'on ressent profondément. Alors, on le remercie aussi. C'est ce que je nomme la joie de l'imprévu
Commenter  J’apprécie          160
Devant toutes ces photos, je sais que je reste dans le quotidien, dans ma réalité quotidienne, mais c'est ce que je suis. Je ne suis pas un romancier, je ne peux pas inventer, c'est ce qui est là, sous mes yeux, qui m'intéresse. Le plus difficile est d'arriver à le saisir.
Commenter  J’apprécie          70
Au fond, pendant toute ma vie de photographe, ce sont des moments tout à fait aléatoires que j'aime retenir. Ces moments savent me raconter bien mieux que je ne saurait le faire. Ils expriment mon regard, ma sensibilité. Mon autoportrait, ce sont mes photographies. A chaque photo, il pouvait se passer quelque chose comme il pouvait rien ne se passer. Ma vie a été un pavé de déceptions mais aussi d'immenses joies. Je voudrais ne retenir que ces moments de joies qui consolent de tous les autres. Quand la vie furtivement vous fait un signe de reconnaissance, vous remercie. Il y a alors une grande complicité avec le hasard, que l'on ressent profondément. Alors, on le remercie aussi. C'est ce que je nomme la joie de l'imprévu. Des situations minuscules, comme des têtes d'épingles. Juste avant, il n'y avait rien, et juste après, il n'y a plus rien. Alors il faut toujours être prêt.
Commenter  J’apprécie          100
Mon autoportrait, ce sont mes photographies. A chaque photo, il pouvait se passer quelque chose comme il pouvait très bien ne rien se passer. (...)Quand la vie furtivement vous fait un signe de reconnaissance, vous remercie. Il y alors une grande complicité avec le hasard, que l'on ressent profondément. Alors, on le remercie aussi. Des situations minuscules comme des têtes d'épingles. Juste avant, il n'y avait rien, et juste après, il n'y a plus rien. Alors , il faut toujours être prêt. (p96)
Commenter  J’apprécie          30
j'aime tout particulièrement les bords du cadre, ils sont souvent très importants, ils font respirer la scène. J'ai toujours tenu à ce que mes photographies soient composées comme si je faisais un petit tableau de genre, une petite peinture de genre...(p.30)
Commenter  J’apprécie          60



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Willy Ronis (297)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Roald Dahl ?

James et la ... pêche ?

Fabuleuse
Grosse

10 questions
185 lecteurs ont répondu
Thème : Roald DahlCréer un quiz sur cet auteur

{* *}