Xiran Jay Zhao

On n'a pas si souvent une vraie anti-héroïne à se mettre sous les yeux et j'en suis la première navrée. Heureusement, Zetian vient redresser la barre.



Zetian n'est pas une jeune fille modèle et c'est tant mieux, vu ce qui arrive aux jeunes filles modèles chez elle.



Elle est cruelle. Elle est égoïste. Elle n'a pas le sens de la famille. Elle n'a aucune pitié.



Et bon sang que c'est réjouissant de la suivre alors qu'elle flanque de grands coups de pieds dans le nid de guêpes pourri qui l'a vue naître. Certains twists m'ont semblé un peu prévisibles, mais c'est un roman Young Adult et moi je suis une adulte tout sauf jeune, donc pas le public cible.



J'attends la traduction de la suite avec impatience !

Je vais commencer avec une précision : je ne suis pas fan de la fantasy futuriste. S’il y a des vaisseaux, je décroche. Iron Widow est une fantasy futuriste avec des vaisseaux et j’ai vraiment adoré. Ça, c’est une preuve que c’est un bon livre !



Dans ce monde, les femmes ont un rôle de “batterie” : les hommes puisent leur essence et les tuent lors de leurs combats. On suit alors Wu Zetian qui veut venger la mort de sa sœur. (pour résumer brièvement). Parfois, à travers les romans YA ou de fantasy, on a l’impression que le personnage principal perd de vue son objectif dès qu’il commence à rencontrer les personnes qu’il voulait détruire. Ici, ce n’est pas le cas. L’héroïne sait ce qu’elle veut : elle veut réduire à néant cette société patriarcale meurtrière et j’ai adoré le côté “female rage”, où elle ne cherche pas à demander pardon parce qu’elle est prête à tout pour obtenir sa vengeance. Ce livre dénonce la condition de la femme et montre aussi la façon dont elles sont toujours rabaissées quand elles osent parler. Il évoque la manipulation de la société qui parvient à faire croire aux femmes que cette situation est normale.



L’écriture de l’auteurice est captivante, iel manie les mots à la perfection et nous plonge dans la tête de l’héroïne. Le fait que l’histoire soit à la première personne est une force en plus car on comprend encore plus les raisons de sa colère. On retrouve un peu l’ambiance Hunger games, avec la façon dont les journaux manipulent les informations et les gens pour leur faire accepter l’inacceptable. Ce livre évoque aussi l’alcoolisme, la dépendance, d’une façon que j’ai trouvé très bien faite. En plus de ça, il y a une relation polyamoureuse et ça m’a fait plaisir d’en voir une mise en avant qui n’est pas fétichisée.



En plus de ça, je trouve le worldbuilding assez fou, la description des combats donne des scènes assez facile à imaginer, ce qui nous plonge encore plus dans l’univers.



C’est tout ça qui fait de ce livre est une très bonne lecture, j’ai vraiment trop hâte de lire la suite !
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Wooooow !!! Quelle claque !! J'ai lu ce roman d'une traite, je n'arrivais pas à me détacher de cet univers et ces personnages ! L'ambiance futuriste qui s'appuie sur des éléments culturels chinois est super bien faite, j'ai été happée !!

Un gros coup de coeur &#xNaN



Retrouvez bientôt ma chronoque complète sur www.lacroqueusedelivrespodcast.fr

Dans ce monde, l’armée impériale doit repousser les incessants assauts de l’envahisseur contre la Grande Muraille. Pour affronter les assaillants faits de métal “spirituel”, une seule solution pour les humains : utiliser d’énormes machines activées par la puissance psychique combinée des couples de pilotes. Souvent, les femmes pilotes, laissées exsangues par la violence des combats, décèdent, alors que leurs compagnons sont portés aux nues par l’empire médiatique qui suit et retransmet en direct les affrontements au reste du pays, suspendu aux postes de télévision.

Zetian, jeune fille de province, décide de s’enrôler pour rejoindre les pilotes, après que sa grande sœur ait été tuée par l’un d’entre eux. Son plan consiste en une vengeance froide et une rébellion contre le système qui sacrifie la moitié de sa population sans vergogne, dusse-t-elle y laisser sa vie.

Mais tout ne se passe pas exactement comme

prévu, et nous voilà emportés avec elle dans une aventure où les faux-semblants le disputent aux retournements de situation.



Lauréat 2023 du prix de la littérature jeunesse Libr’à Nous, Iron Widow est le premier tome d’une sensationnelle fresque de grande envergure et, s’il emprunte largement à l’histoire, la culture et la spiritualité chinoises (Wu Zetian, qui a inspiré l’héroïne, est la seule femme à être devenue impératrice de Chine, l’usage du chi pour piloter les machines de guerre, la complémentarité du Ying et du Yang, l’Art de la guerre de Sun Tsu etc.), fait également preuve d’une grande capacité à déployer un imaginaire futuriste et épique.

On a du mal à attendre la traduction du tome 2 !

Ce livre a eu un succès fou sur le Booktok USA lors de sa première parution. Je l'ai découvert grâce aux vidéos hilarantes que l'auteur @xiranjayzhao publie sur son compte Instagram et sa chaîne YouTube. J'ai dévoré en deux jours ce livre.



J'ai beaucoup aimé l'univers. Je lis rarement de la Science-Fiction et ce fut une bonne surprise.

J'adore comment la romance n'est pas une partie centrale de l'intrigue, même si elle risque d'être plus présente dans le second tome.
Lien : https://www.instagram.com/pr..

J'ai adoré ce roman, le monde dystopique (et les plot twists le concernant), les personnages qui veulent faire ce qu'il veulent de leur vie, et pas suivre les règles parce que c'est comme ça que ça marche depuis des siècles. C'est un roman sur la vengeance, où on ne s'arrête pas parce que "on est gentils faut pas faire mal aux gens qui nous ont maltraités".

Pareil pour les relations amoureuses, iels ressentent quelque chose et iels le disent, sans "ça se fait pas", et c'est génial à lire.

Ce roman a créé beaucoup d'émotions, surtout de la colère qui s'est changée en rage, et de la frustration d'être aussi impuissante dans un monde profondément injuste.



Zetian est une merveilleuse rencontre qui m'apporte satiété, là où le vrai monde est décevant.

Je ne mentionnerai pas le plot twist *smiley choqué* ♥ !



Ça aurait pu être un 5 étoiles, mais Yizhi m'a soulée trop longtemps (bien qu'il se rattrape, il est source de rire inépuisable, j'en suis certaine).

L'histoire est très originale du fait que Zetian se bat avec une armure dirigé par sont esprit contres des attaques incessante des Hunduns. Bien évidement sont but est de les repousser et de les détruire tout en essayant de rester vivante à la fin de chaque bataille.

Dans ce livre nous suivons Wu Zetian alias Tiantian, une femme incroyablement forte qui dit merde à la vie. Tout ce qu'elle veut c'est vengé la mort de sa sœur dans un monde où la femme n'est rien... elles sont juste destiné à mourir pour les hommes. Mais Zetian va démontrer tout le contraire. En prouvant qu'elle peuvent être aussi incroyable que des hommes. Leur égal et plus encore et c'est ce que l'auteur nous montre tout le long par sa détermination et son énergie.

Alors attention dans ce livre il n'y a pas que du girlpower, certain passage sont crue, très hard.

Cette Wonder Woman se bat de toutes ses tripes pour sauver son peuple sans jamais abandonner.

Petit bémol ça va trop vite ! On a à peine le temps d'assimiler les infos que c'est déjà la bataille.

Quel roman surprenant ! J’ai adoré le mélange des genres : traditions millénaires de Chine et combats dans des machines façon animés japonais.

Une histoire qui commence sous forme de vengeance. Une jeune fille qui s’enrôle dans l’armée des pilotes pour venger sa sœur tuée par l’un d’eux. Mais les apparences sont trompeuses et elle devra lutter contre le poids des diktats de son pays, mais aussi ses propres préjugés.

Les péripéties ne faiblissent pas, et si l’héroïne manque parfois d’un peu de nuance (c’est de la littérature jeunesse), j’ai adoré la voir si volontaire et résolue, même un peu borderline dans sa quête pour changer son monde corrompu. Les deux autres personnages auprès d’elle sont tout aussi intéressants dans leurs différences. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un tel roman et j’ai aimé les choix audacieux qu’a pris l’autrice d’en faire presque des anti-héros. Cela change !

À cela, on peut rajouter plusieurs révélations que je n’avais pas vu venir, des machinations et trahisons, et un twist surprenant en toute fin de roman qui donne envie de connaître la suite.

Une très chouette lecture.

C'était une bonne lecture, dans un univers intéressant avec des messages importants. J'ai bien aimé le principe des chrysalides, ces sortes de robots géants de combat. Le message féministe et de tolérance très fort du roman. En effet, le combat de Wu Éditant, la protagoniste, est l'égalité des genres et mettre fin à l'oppression des femmes. Car dans ce roman, l'autrice s'appuie sur une dure réalité. Celle du patriarcat. Les femmes sont réduites à l'état d'incubateurs, de choses faibles, bonnes que pour le plaisir des hommes. Mais Zeitan ne veut pas de ce monde et fait de sa vie un combat pour la liberté.

Cependant, j'ai eu de mal avec le rythme. Il y a pas mal de moments où il y a d'importantes cassures. Des trames narratives entières qui je trouve n'étaient pas du tout nécessaires (surtout toutes celles autour de la médiatisation)

Je me suis doutée du plot twist de fin assez tôt mais ça n'enlève rien à son effet.

J'attends donc la suite avec une certaine curiosité.

Réécriture fantastique dans un univers pseudo post apocalyptique de personnages historiques chinois haut en couleur, le tour dans une petite soupe de tacle aux tropes de romances sur-exploitée assaisonnée de queerness, je recommande ce titre à ceux qui en ont marre des faux triangles amoureux qui n'ont jamais fait de géométrie, des personnages féminins plus inutile qu'un blob et autres clichés essoré à la machine. J'ai bien aimé.

J'ai hésité sur la note. J'ai personnellement kiffé ma lecture, mais je reconnais que le livre a des défauts qui peuvent agacer voire rebuter.

Déjà, c'est de la SF avec des genre de méchas, et un emballage dans un univers chinois, ça peut déstabiliser, en tant que française j'ai un peu manqué quelques repères, mais je n'ai pas trouvé ça gênant. Point qui m'a plus agacé, le livre est plein de bonnes intentions antisexistes, et à du mal à les doser avec subtilité. Du coup, on a plein de vilains hommes machos, sauf deux qui ne font jamais rien de travers - c'est dommage parce que ça rend Yihzi fade et unidimensionnel, et lui enlève des possibilités d'évolutions, et arce que ça dédouane trop Shimin qui gagnerait beaucoup à être plus nuancé. Pour l'alcoolisme, je sortais juste de Conte de fée et Stephen King en parle bcp, bcp mieux.

Ceci dit, ca nous change agreablement de la SF a l'occidentale et au masculin, l'héroïne est vraiment intéressante, forte sans être une Mary Sue, les moments de romance sont doux et contrastent agréablement avec un univers sombre et violent, la critique des médias fait plaisir (la encore, peu subtile mais efficace, et puis les dimensions collent au thème méchas), et même si j'en avais vu venir une bonne partie, le dénouement m'a retournée bien comme il faut et laisse entrevoir des postes très intéressantes pour la suite.

Ah oui, c'est un tome 1 seulement, je n'avais pas vu ça en le commençant, moi qui voulais écluser d'abord les one shots de ma PAL, c'est loupé...

Avant de commencer ce roman, je pensais que ce ne serait qu'une petite lecture d'été "comme ça" bien que la couverture m'ait fait de l'oeil depuis quelques mois déjà (et bien que je sache combien les lectures d'été sont prenantes). Pourtant dès les premières pages, j'avais disparu, happée dans un tout autre univers.

Enfin tout autre, il y a eu un retour dans le temps par rapport aux mentalités et à la place de la femme, peu de choses ont été inventées de ce point de vue et... ça fait mal. Dans un monde inspiré de la Chine passée (je ne m'y connais pas assez en histoire pour définir une période), la technologie a quand même sa place grâce à des offrandes faites aux dieux. Quel beau mélange, j'ai trouvé que tout était très bien équilibré, il est compliqué de mélanger des éléments modernes à de l'historique sans incohérence mais dans ce cas, rien à dire.

Le personnage de Wu Zetian est magistral. Ce n'est pas qu'une femme forte, prête à tout pour faire changer les choses, c'est aussi et surtout un démon qui utilise ses ennemis de la meilleure des manières pour parvenir à ses fins. Ce qui ne l'empêche pas de faire des erreurs, en cela elle reste humaine. Li Shimin et Gao Yizhi sont de bons personnages secondaires, ils sont très différents l'un de l'autre et bien développés, ils ont une belle place aux côtés de Zetian, je les apprécie vraiment.

Il m'est arrivé de critiquer assez durement des œuvres que je trouvais pleines de violences, sans bonne raison et c'est vrai qu'Iron Widow n'est pas une petite lecture légère. Elle est même très dure (du moment où on y est accroché, on ressent tout 2 fois plus fort !) Mais toute cette violence, il n'y a pas eu à la chercher bien loin car elle est là, dans notre histoire, accrochée à nos pieds comme des fers. Oui, c'est un livre où des femmes meurent en silence, poussées par leur propre mère. Oui, c'est un livre où les hommes se taisent et applaudissent. Et même sur le papier, c'est comme des couteaux dans une plaie jamais refermée.

A Huaxia, Wu Zetian a vu partir sa soeur, destinée à devenir Concubine dans l'armée. Or, chacun sait que ce statut mène tout droit à la mort, puisque les concubines ne sont qu'un vecteur de force pour que les soldats puissent vaincre les envahisseurs Hunduns. A son tour, Zetian s'engage, non pour s'associer à la défense du pays, mais pour venger la mort de sa soeur… Et elle va survivre, déjouant ainsi tous les pronostics, et devenant ainsi une « veuve de fer »…

Intriguée par la couverture et le résumé, j'avais dans l'idée de lire Iron Widow depuis sa sortie. Grâce à ma collègue documentaliste, qui m'a demandé un avis, c'est donc chose faite.

Si j'ai aimé la situation, dans un endroit qui ressemble à une Chine future envahie par on ne sait qui, si j'ai également apprécié le personnage principal, Zetian, une femme forte, prête à venger sa soeur, et qui se libère du poids qui pèse sur les femmes de cette société imaginaire, j'avoue ne pas avoir toujours tout compris immédiatement, du fait d'un vocabulaire peut-être trop technique, ou trop « science-fiction » pour moi. J'ai également ressenti une espèce de malaise face à un féminisme que j'ai trouvé trop affirmé dans certains passages. Néanmoins, l'intrigue reste passionnante, c'est rythmé, et ça donne envie de lire la suite.

Outre sa magnifique couverture l’histoire est plutôt originale même si pour moi elle n’est pas sans rappeler certains animés japonais de mon enfance avec des robots géants luttant contre la menace extraterrestre. J’ai rarement rencontré une héroïne avec autant de caractère et si peu de limite (peut-être Katniss Everdeen dans Hunger games) et il fallait bien ça pour contrebalancer avec le mode de vie ultra patriarcal et misogyne décrit dans ce livre.

C’est dur et violent bien que je m’attendais à vraiment pire au vu de l’avertissement rédigé au début du livre. C’est un roman avec des petits défauts comme les descriptions des préparations au combat qui sont un peu longues et j’ai connu plus joli comme style d’écriture mais ça ne m’a pas empêché de le dévorer.

Iron Widow, c'est un livre dont je trouve les concepts très intéressants. Le contexte est prometteur : une vision futuriste de notre monde, mêlant mecha et culture chinoise dont je ne connais personnellement rien. Je ne suis d'habitude que très peu intéressée par les livres dystopiques, mais je me suis laissée tentée parce que je savais que l'auteur.rice avait une aisance à aborder des thèmes que j'apprécie (la sexualité, le genre, le féminisme...)

Et bien que je lui adresse cette note de 2.5 étoiles, ce serait mentir que de dire que je n'ai pas été déçue. J'aurais adoré pouvoir apprécier le livre dans sa globalité, et même alors que les concepts sont bons, je n'arrive pas à ignorer les points négatifs.

Sans mettre d'ordre particulier, voici ce que j'ai pensé du film.



- Les décors, la culture, la géographie : quel dommage d'être plongé dans un livre où je n'arrive à rien me représenter. Les noms de région et de groupes ethniques/différents clans sont donnés, mais il n'y a aucune explication. Pas même une carte pour indiquer quelle distance il y a entre certains points, ce qui rend la lecture confuse quand le personnave voyage d'un point A à un point B et que l'on ne sait même pas où est ce que cela se situe.

De plus, j'aurais aimé avoir un plus grand aperçu de la "culture" chinoise. Bien sûr, cette culture est présente par de nombreux biais : la nomination des lieux et personnages, le rapport à la nourriture (le peu que l'on en voit), les esthétiques liées aux tenues, et les quelques pratiques culturelles dénoncées au début du livre par la protagoniste. Mais je trouve que cela reste de surface et de manière superficielle.

Cet argument rejoint le suivant : les décors. Je trouve très difficile de se représenter les scènes dans le livre. Il n'y a que très peu de descriptions, et celles-ci auraient pourtant bien à bénéficier de leur apport car, comme indiqué un peu plus haut : il est impossible de s'yr etrouver parmi les différents noms de régions, de contrées. Je ne saurais même pas dire à quoi ressemble le pays (apparenté à la Chine) de la protagoniste! Est-ce que c'est l'exacte même que de notre monde ? Possède-t-elle des similarités ? Est-ce qu'il y a des différences drastiques et notables ?

Bref, toute cette partie amène un mélange regrettable : j'ai eu l'impression, durant le milieu du livre, d'enchainer les scènes sans qu'aucun élément de temporalité ou de géographie ne m'indique ce qu'il se passe. Je ne sais même pas combien de temps s'est écoulé entre le début du livre et la fin. Deux mois ? C'est facile de remettre en cause la crédibilité de l'ouvrage quand on a du mal à se repérer.

Enfin. Ce n'est pas si important, selon moi, si les personnages sont bien amenés et construisent un élément solide de l'histoire et de l'environnement dans lequel ils sont placés.



- Les personnages, Zetian, Yizhi, Shimin : Iron Widow, c'est un livre qui se veut féministe. Dans un monde dirigé par le patriarcat, Zetian a l'objectif de libérer les filles prisonnières des garçons qui les utilisent afin de pouvoir faire la guerre à l'aide des Chrysalides, gigantesques "mecha" issus des corps de leurs ennemis, les Hunduns. Les filles sont systématiquement utilisés et dégradés, elles meurent dans les affrontements, et leurs familles ne souhaitent que les utiliser pour qu'elles soient populaires et leur apportent de l'argent.

En somme, c'est un univers cruel envers les femmes.

Le problème majeur que j'ai avec cette thématique, c'est le rapport à la protagoniste qui déclare toujours vouloir venir en aide aux femmes. Elle le rappelle. Systématiquement. Sur chaque page ou presque.

Je comprends tout à fait l'intention de l'auteur.rice qui souhaite faire comprendre que son personnage est déterminé et ne reculera devant rien. Mais rappeler ses intentions toute les trois pages? Alors qu'elle ne contribue en rien à aider les femmes pendant une bonne partie du livre et utilise de la gymnastique mentale pour se faire croire qu'elle a la ferme intention de les aider ?

Le traitement des personnages féminins dans ce livre est atroce. Les personnages sont soit des antagonistes, soit inutiles, soit elles décèdent.

Parfois, les trois en même temps.

Je ne reviendrais pas sur le choix arbitraire de l'auteur.rice de faire des deux autres protagonistes des hommes (sur une histoire centrée sur la place de la femme dans la société chinoise) en justifiant leurs actions "parce qu'ils ne sont pas comme les autres". Je n'arrive simplement pas à y croire.

- Zetian est agaçante. Elle ne se remet jamais en question, n'a aucun développement de personnage, suit des intentions et des objectifs qu'elle ne respecte aucunement (sauver les femmes, pas vrai...) et la narration ne va jamais faire douter de la morale du personnage. Effectivement, le personnage est censé être une mauvaise personne. J'ai vu des critiques la qualifiant d'anti héros ou même parfois de méchant, mais ça aurait été le cas SI LA NARRATION NOUS L'INDIQUAIT. Jamais une seule fois elle n'est montrée dans une situation défavorable ou elle a dépassé les limites. Le monde se contortionne autour d'elle afin de faire valoir ses idéaux. Elle est bornée, agaçante, et simple préférence personnelle mais je n'aime pas comment, en deux mois de livre, elle passe de simple paysanne au statut qui lui est donné à la fin du livre. Elle progresse sans mériter son progrès, ne traverse rien dans un univers sans décor qu'on voit vide et inintéressant.

- Yizhi est l'archétype de l'intello gentil qui fait tout pour la protagoniste. Rien d'autre à dire sur lui si ce n'est que je le trouve agaçant, il n'est pas intéressant et n'a rien à raconter dans l'histoire. Lui non plus n'a aucune évolution à travers le livre. Il est toujours la même personne qu'à la première page.

- Shimin est celui qui présente le plus d'intérêt et qui, paradoxalement, se fait un peu oublier par l'histoire la majorité du temps. Son arc narratif (bien qu'idiot pour les raisons que je traiterais plus bas) est le plus complet. Il est haï de tous et ne cherche même plus à se faire accepter, il essaie tant bien que mal de survivre dans un monde où il se fait traiter comme une arme et dont personne ne veut de lui. C'est plutôt touchant, notamment lorsque l'on constate plus loin dans le livre que c'est une bonne personne.

Dommage qu'il soit la troisième roue ineluctable d'un carrosse aux roues triangulaires mal construites.



- Thématiques et traitement de l'histoire :



Spoiler sur la backstory de Shimin :

- Tout le traitement sur l'alcoolisme est une parodie. Je ne m'étalerais pas longtemps car visiblement le livre n'en a pas non plus envie : QUI est le responsable de l'idée qu'enlever le peu de responsabilité à Shimin pouvait se montrer intéressant ? Toute la partie où l'on apprend qu'il a été "forcé à être alcoolique" pour le garder sous contrôle est une idée stupide. Son comportement lorsqu'il est sous influence l'est tout autant : je craignais de voir un personnage détestable, ou triste, ou quelque chose qui nous montrerait que son influence sous alcool serait mauvais mais... même pas ?

Tout le traitement autour du sevrage est superficiel et mal amené. Je déteste le personnage de Zetian dans ce livre vis à vis de ce problème qu'elle ne comprend et ne tolère pas. C'est injuste pour Shimin, et pire que ça : c'est un doigt d'honneur bien grand adressé à toutes les personnes qui souffrent de cette maladie.

Mais bien sûr, elle ne s'excusera jamais. Ah si. Quand on apprend qu'il n'est pas DIRECTEMENT responsable de sa maladie.

Comme si les alcooliques souhaitaient le devenir au départ.

Bref.

Je m'emporte, mais voici une meilleure idée : si l'auteur.rice souhaitait vraiment apporter une idée vis à vis d'une addiction destructrice utilisé pour garder quelqu'un sous contrôle et qui peut se montrer ravageuse... pourquoi pas la drogue ? Pourquoi ne pas apporter dans le récit un équivalent de l'héroïne ? L'excuse du passé ne fonctionne pas puisqu'ils ont des tablettes et des télés, alors pourquoi ? Donne nous plutôt un Shimin torturé par son addiction dont il n'a pas voulu. C'est bien plus crédible que "on l'a forcé à ingérer de l'alcool jour après jour".

La seule raison qui me vient à l'esprit, c'est l'argument marketing. Effectivement, une histoire avec de la drogue et des descriptions fortes de ses usages peut entraîner un rating plus fort que l'utilisation de l'alcool. Mais bref. Cela reste agaçant.



- L'histoire ne progresse QUE par le biais de Zetian. Elle fait avancer le monde et l'univers autour d'elle, jamais l'inverse. Dans Iron Widow, je n'ai jamais eu l'impression que l'univers pouvait exister sans elle : le monde tourne autour d'elle, et si elle n'existe pas, le monde ne torunerait pas. RIen ne montre l'ensemble d'un univers qui pourrait fonctionner de manière cohérente.

Et pourtant.

C'est bien sur ce point que j'ai trouvé Iron Widow le plus réussi. Bien que les points que j'ai cité m'ont fait déprécié ma lecture au plus haut point, il faut bien lui reconnaître deux qualités qui, à elles seules, ont redressé à mes yeux la note du livre.



- La subversion des attentes : C'est ce que j'associe au début et à la fin du livre. En voyant les premières pages, j'avais vraiment peur que Yang Guang soit un homme brisé dont on allait lui accorder une rédemption parce qu'il aurait eu une méchante enfance et qu'on allait lui pardonner son comportement mysogine et, disons-le clairement, détestable. Finalement non, il a eu ce qu'il méritait et l'histoire a eu l'intelligence de partir sur complètement autre chose. L'exécution du personnage de Zetian ne m'a pas du tout plu, mais il faut reconnaître que c'est assez différent de ce que l'on voit d'habitude et c'est agréable de voir comment les personnages sont traités.



Ce même principe est repris à la fin du livre, avec les révélations finale. Ma scène préférée arrive pas loin de la fin : la discussion entre Zetian et Qieluo, que j'ai adoré. Qieluo est le meilleur personnage du livre selon moi, et j'aurais aisément préféré voir un livre sur elle plutôt que sur Zetian. On sent la misère dans son comportement, la peur et l'angoisse qu'elle ressent, mais aussi l'intelligence et la détermination dont elle fait preuve pour avoir ce qu'elle veut. C'est le seul personnage féminin bien écrit du livre selon moi, et je donnerais tout pour en voir plus.



Parlons maintenant du twist de fin :



- La révélation qu'ils sont les envahisseurs d'une planète qui n'est pas la leur. La mort présumée de Shimin. L'intervention des "dieux". La révélation sur les Chrysalides et les sièges qui indiquent que les femmes ont plus de qi que les hommes.L'empereur et le Dragon. Les nomades Han. Cet enchaînement était bien maitrisé et m'a poussé à m'investir dans un livre auquel je ne croyais plus. La fin est très intéressante parce qu'on passe les pages en voulant à tout prix savoir sur quoi on va arriver : que va faire Zetian ?

Je trouve dommage qu'elle prenne son rôle d'impératrice "tyrannique" parce qu'elle parait, jusqu'à la fin, immature et bornée.

Mais il faut rendre à César ce qui lui appartient : et la fin m'a conquise.



Je ne lirais sûrement pas la suite ni les autres romans de Xiran Jay Zhao parce que je pense que ces livres ne sont pas pour moi. Je le recommande aux personnes qui souhaitent une petite lecture sympathique sans se prendre la tête, parce que je pense qu'il est tout à fait envisageable de le lire si on veut juste se détendre en lisant des combats et une héroïne "forte".

Il ne faut cependant pas se concentrer sur la moralité à peine touchée des personnages, ou sur l'univers en lui-même. Mais qui sait, peut-être que le monde d'Iron Widow sera mieux traité dans la suite.

(ps : si iel fait un roman sur Qieluo, je le lirais. quoique.)

Zeitan est une jeune fille qui veut prendre part au combat et se rebelle contre la condition des filles dans ce monde géré par les hommes. Elle part au combat pour devenir une "concubine" et pour venger toutes les filles sacrifiées et particulièrement sa sœur. Sa famille a hâte qu'elle parte

et compte bien profiter de l’argent qu’elle pourrait leur rapporter.

Seul Yizhi, qu'elle rencontre en secret, a de l’importance mais Zeitan a d’autres projets.

Sa haine des hommes et sa rage sont les fils conducteurs du livre. Pour elle, pour ceux qui vont l'accompagner rien ne se fera sans sacrifice. avec Li Shimin elle va comprendre que rien n’est tout blanc ou tout noir, qu’il faut se méfier de tout et parfois de ses propres à priori. La souffrance va faire dès lors partie de son quotidien et elle devra puiser dans ses tripes pour s'en sortir.

Sa rage, sa haine du système l’aideront ainsi que des alliés inattendus.

Iron Widow c’est aussi une histoire de révolte du système, de combat mais aussi de compromissions pour arriver au but. C’est aussi l’acceptation de l’autre tel qu’il est. Wu Zeitan sera t-elle celle qui libérera le peuple ?

"Men wants us so badly for our bodies, yet hate us so much for our minds.”



Il me tardait de lire Iron Widow que je voyais énormément passer sur les réseaux, je suis donc heureux d'avoir sauté le pas.



Je vais commencer par parler de l'univers et du worldbuilding qui sont incroyables à mes yeux. Le monde que l'autaire nous présente ici est riche en informations et en détails que je n'ai pu qu'adorer, nous ne sommes pas perdu-es au contraire et j'en suis même resté sur ma faim au moment de refermer le livre. Je n'ai qu'une hâte, que le deuxième tome sorte pour pouvoir en apprendre plus et enfin avoir des réponses à mes (nombreuses) questions. Je tiens aussi à dire que ma lecture a été très fluide malgré les nombreuses informations et je n'ai à aucun moment décrocher du livre, ce qui est plutôt rare pour moi.



L'histoire repose sur le système des Chrysalides : d'énormes robots contrôlés par un couple (composé d'un homme et d'une femme) grâce à leur énergie psychique qui ont été créés afin de protéger Huaxia de la menace des Hunduns. Ces confrontations se finissent cependant presque systématiquement par la mort de la concubine du couple.



Notre héroïne, Wu Zetian, grandit dans cet univers qui sacrifie les femmes sans aucun remord. Son objectif : devenir une concubine pour venger sa soeur morte. Il y a quelques mois j'avais expliqué être à la recherche de roman centré autour de la vengeance féminine et non écrit par des hommes et wow, Iron Widow représente complètement ce que je cherchais. Zetian est une protagoniste qui n'a que ce seul objectif : se venger, et j'ai adoré la suivre à travers cela, ressentir cette colère qu'elle partage avec nous et que nous éprouvons avec elle. C'est une femme forte qui a décidé de ne pas se laisser marcher dessus, qui ose essayer d'agir contre une société qui est dans son entièreté contre les femmes.



Je me suis en fait attaché à tous les personnages. A Zetian évidemment, mais aussi à Li Shimin et Yizhi qui ont conqui mon coeur au fil des pages. Li Shimin est le personnage que j'ai trouvé le plus intéressant après Zetian, sûrement parce que nous obtenons une image plutôt complète de sa vie (encore une hâte de lire le deuxième volume : en apprendre plus sur tous les personnages qui n'ont pas encore été complètement dévoilé).



Malheureusement j'ai eu du mal avec la romance. Je ne vais pas mentir j'ai adoré avoir enfin une relation polyamoureuse présente dans un livre, et je prend habituellement ce que l'on me donne sans rechigner parce que je me dis que c'est mieux que rien. Mais non. La romance ici m'a déconcerté et j'ai franchement eu l'impression qu'elle tombait de nulle part. La relation entre Yizhi et Li Shimin notamment ne fait pas sens à mes yeux et je trouve sa création très incohérente (un cheveu sur la soupe). De même entre Zetian et Shimin, je trouve la relation mal construite et intégrée à l'univers. La manière dont Zetian vit sa relation avec Shimin était presque hors de caractère vu ce qu'on a appris sur elle et sa vision des hommes tout au long du livre, ses pensées perpétuent même parfois les attentes que la société attends des femmes dans une relation et ça ne collait pas, j'ai donc était déçu de cette romance qui je pense aurait pu avoir un plus gros potentiel si tout ce qui tourne autour de Zetian n'avait pas crié à l'hétérosexualité.



Malgré ce gros pavé sur la romance que j'ai bof apprécié je réitère quand même l'amour que j'ai eu pour cette lecture qui m'a happé du début à la fin, remplie de rebondissements et de scènes que j'ai adoré !! J'attend avec impatience la sortie du tome 2 après cette fin que je trouve exceptionnelle.

J’avais entendu beaucoup de bien de ce roman et malheureusement, il n’a pas répondu à l’entièreté de mes attentes. Je lui ai trouvé de nombreux points positives et un seul négatif mais qui fait complètement pencher la balance, parce qu’il est à mes yeux omniprésent. Je pense tout de même que parler d’une déception serait exagéré : j’ai passé un très bon moment et j’ai été emporté dans l’univers. Je parlerai plutôt d’une lecture en demi-teinte.



Ce roman suit Zetian une jeune femme vivant à Huaxia, dans un monde qui a été envahi par d’étranges créatures : les Hunduns. Pour faire face à cette menace, l’armée utilise une arme contrôlée par l’énergie spirituelle d’un homme et de sa concubine. Cette dernière est presque toujours condamnée, quel que soit l’issue de la bataille. Après la mort de sa sœur, Zetian s’engage à son tour comme concubine pour la venger.



J’ai adoré le worldbuilding de ce livre ! Nous le découvrons au fil de notre lecture, d’une façon qui m’a semblé assez naturelle : je ne me suis pas senti-e surchargé-e d’informations. J’ai été intrigué-e tout au long de ma lecture par un certains nombres de détails, j’ai eu certaines réponses, pour d’autres j’attends encore, je suis encore curieuxse de cet univers qui a, à mon sens, encore pleins de choses à nous offrir. J’ai été très rapidement emporté par l’histoire, j’avais envie de connaitre la suite.



Concernant les personnages : j’ai adoré Zetian. C’est un personnage puissant et qui n’a pas peur de se salir les mains ! elle est en colère, furieuse même et j’aime ça, que l’on nous montre cette colère ravageuse dans toute sa splendeur ! J’ai plongé dans sa colère, je l’ai ressenti au plus profond de moi. Elle répugne la société patriarcale dans laquelle elle vit et par tous les moyens, elle veut la faire changer. Peu importe le prix. J’aime qu’elle fasse des erreurs, qu’elle se trompe, qu’elle ai des faiblesses. J’ai vraiment accroché à ce personnage qui fait, je trouve, une grande partie de la force de ce livre. C’était également très intéressant d’avoir un personnage principale handicapé sans tomber dans la « leçon de vie ». Son handicap est présent et exploité, ce n’est pas un simple détail que l’on oublie au fil de l’histoire !



Maintenant que j’ai exposé tout ce que j’ai aimé (voire adoré), on peut s’attaquer à ce qui m’a fait soupirer et lever les yeux au ciel : la romance. Une grosse déception. C’était la première fois que je lisais un livre avec de la représentation PolyA et malheureusement je n’ai pas réussi à accrocher à la romance. J’ai un énorme problème avec le fait que Zetian soit hétéro et surtout qu’elle soit dans une relation hétérosexuelle. Il y a plusieurs points qui me gênent dans cette relation. Le premier c’est que la société de Huaxia est fondée sur l’asservissement des femmes et sur la domination des hommes. Les femmes n’ont pas d’existence propre sinon celle de satisfaire les besoins des hommes. C’est un monde de violences sexistes et sexuelles. J’insiste bien sur ces points. Le problème que j’ai eu avec la romance c’est qu’à partir du moment où Zetian entame une relation amoureuse avec des hommes c’est que j’ai ressenti un gros malaise quant au fait qu’il y a (je trouve) un sous-ton not all men. Son rapport avec les hommes change et il y a un message d’impunité qui en ressort. L’on a donc d’un côté une très bonne dénonciation d’un système patriarcale mais qui s’arrête brusquement dès qu’on rentre dans l’intimité et dans l’individu. Pourtant, l’intimité est politique et surtout, l’individu fait partie d’un système et même conte son grès, participe et profite d’un système patriarcal. J’ai trouvé que d’une certaine façon, le personnage de Zetian était aseptisé par cette romance. Et je ne peux pas m’empêcher de me demander : comment les gens auraient reçu le livre si Zetian n’avait pas eu de relation romantique avec un homme ? parce que cette relation permet de donner une sorte de rédemption aux hommes, d’adoucir le propos du livre en quelques sortes. De plus, je trouve ça dommage d’avoir une Zetian qui rejette les hommes et la société patriarcale tout en se confortant totalement dans les normes hétérosexuelles, j’aurais aimé avoir un rejet qui ne se perde pas au fil de l’histoire. Enfin, d’un point de vue purement relationnel, je n’ai pas été convaincu par la romance, je n’ai pas trouvé qu’il y avait de réelle alchimie entre eux et j’ai trouvé que certaines choses étaient incohérentes (notamment Zetian qui prétend détester Li Shimin alors que tout, de ses pensées à ses actions disent le contraire 100 pages voire plus avant qu’elle dise seulement l’apprécier.) Par ailleurs, le livre suit uniquement le point de vue de Zetian, de ce fait (et c’est normal) l’on suit uniquement ses pensées et l’évolution de ses sentiments ce qui fait que, si de son coté l’on a tout de même une progression dans ses relations avec Li Shimin et Yizhi ce n’est pas le cas pour la relation entre eux deux. Leurs sentiments semblent complètement sortis de nulle part (surtout en ce qui concerne Li Shimin) et j’ai trouvé qu’il y avait un manque de crédibilité de ce côté-là. Je pense que la romance aurait du prendre plus de temps. (Alors, ne vous méprenez pas, la romance n’arrive pas p2 mais je pense en toute honnête qu’il aurait fallu attendre le prochain tome pour que la relation commence vraiment.) J’ai dit énormément de choses négatives sur cette romance, mais j’ai tout de même aimé l’idée qui est transmise à travers une relation polyamoureuse (trouple en l’occurrence), le fait que l’on a un amour infini et que l’on peut en avoir assez pour tout le monde. Ça m’a doucement fait chaud au cœur.



Je pense que vous l’aurez compris : s’il n’y avait pas eu cette romance, j’aurais adoré ce livre. Malheureusement (pour moi) elle est là et occupe une place importante ce qui fait que j’ai à certains moments décrochés du livre. J’ai tout de même une très grande envie d’avoir la suite, la fin m’a donné envie d’en savoir plus sur de nombreux sujets.



Une mention spéciale tout de même à la maison d’édition qui réussit l’exploit de genrer correctement l’auteurice dans sa biographie tout en la mégenrant dans les remerciements et dans la note explicative du début de livre.

« Sois leur cauchemar »



Xiran Jay Zhao • Iron Widow (T1) - aux éditions la martinière jeunesse (maintenant la martinière fictions)



Ce livre traine dans ma PAL depuis juillet 2022, et je me suis enfin décidé à l’en sortir et je ne regrette absolument pas car j’ai ADORÉ ma lecture !!

Ce livre est une merveilleuse dystopie pleine de rebondissement avec un univers original et tellement immersif ! Il a vraiment tous ce que j’aime.



On suit les aventures de Zetian, qui vas s’engager comme concubine de pilote de chrysalides afin de venger la mort de sa sœur. (Les chrysalides sont de gigantesque machine contrôlées par l’esprit des pilotes et de leur concubine afin de combattre les ennemis). Mais sa vengeance à l’origine dirigée vers une seule personnes, va prendre beaucoup plus d’ampleur et se diriger contre des dirigeants qui ne disent pas toute la vérité.



Les personnages sont géniaux complexe et attachant. On a aussi bien le personnage qui semble fragile mais avec une force intérieur énorme comme Yizhi que celui qui semble féroce et inaccessible mais qui est brisé de l’intérieur comme Shimin. Et évidemment, Zetian est incroyable ! C’est une femme forte et affirmée dans un monde où elles sont opprimées.

Elle n’a plus rien à perdre et est déterminée ! Elle fera tout pour assouvir sa vengeance et tout ce qu’elle va découvrir sera loin de l’apaiser.



J’ai vraiment pas de point négatif à donner à cette lecture. Le rythme est excellent, dosant parfaitement le passif et l’actif. Il y a des rebondissement, du complots, des mystères et même de l’amour.

J’ai vraiment hâte de découvrir la suite, car la fin est vraiment incroyable !