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Citations de Yaa Gyasi (367)


le mot « logos »ne signifiait pas « parole », mais quelque chose de plus proche « d’argumentation », d’hypothèse ». J’aimais l’ambiguïté que cette révélation conférait à ce verset. Au début, il y avait une idée, une hypothèse; il y avait une question.
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Nous lisons la Bible comme nous voulons la lire. Elle ne change pas, nous si.
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Voici un verset de l’Evangile selon saint Jean : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. »... Ce fut donc un choc, des années plus tard, quand P.T. (un pasteur) prononça un sermon dans lequel il nous disait que le mot « parole » était la traduction du grec « logos », qui ne signifiait pas du tout « parole », mais quelque chose de plus proche d’ »argumentation », voire d’ »hypothèse ».
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"Mon père était un marchand d'esclaves, un homme très riche. J'ai décidé de quitter le pays fanti, parce que je ne voulais pas participer à l'activité de ma famille. Je voulais travailler pour mon propre compte. Je sais que les gens m'appellent le Malchanceux, mais une saison après l'autre je suis heureux de posséder cette terre, de faire un travail honorable, et de ne pas continuer la tâche honteuse de ma famille
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Et ainsi Ness travailla aux champs. Ce n'était pas une nouveauté pour elle. Dans l'enfer, elle travaillait aussi la terre. Dans l'enfer, le soleil chauffait tellement le coton qu'il vous brûlait presque la paume des mains. Cueillir ces petites touffes blanches, c'était comme tenir du feu, mais que Dieu vous garde si vous en laissiez tomber une. Le diable était constamment à l'affût.
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Elle ne savait pas s'il comprenait ce qu'elle disait, mais elle se rendit compte à ce moment, à la seule pression de sa paume, qu'il était un homme capable de faire mal, et qu'elle devait être contente de ne pas être la cible de sa cruauté.
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L'enfer était peuplé de souvenirs, chaque bon moment traversait l'imagination avant de retomber sur le sol comme une mangue pourrie, parfaitement inutile, inutilement parfait.
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Nous croyons celui qui a le pouvoir. C'est à lui qu'incombe d'écrire l'histoire. Aussi, quand vous étudiez l'histoire, vous devez toujours vous demandez: " Quel est celui dont je ne connais pas l'histoire? Quel voix n'a pas pu s'exprimer?" Une fois que vous avez compris cela, c'est à vous de découvrir cette histoire. A ce moment-là seulement, vous commencerez à avoir une image claire , bien qu'encore imparfaite.
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Nous croyons celui qui a le pouvoir. C est à lui qu incombe d’écrire l’Histoire. Aussi quand vous étudiez l histoire, vous devez toujours vous demander «  quel est celui dont je ne connais pas l histoire ? Quelle voix n a pas pu s exprimer ?
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J ai fermé ce roman avec une pointe de nostalgie, attachée aux personnages, désireuse d en savoir en core plus sur ce qu allaient vivre les 2 héritiers d’Effia et d’Esi. Pourtant au début je trouvais l écriture à certains endroits maladroite, remarquais quelques incohérences, un peu agacée et me demandant si c était la traduction qui n’était pas à la hauteur. Mais au fur et à mesure la plume gagne en aisance et en dextérité, et les personnages en profondeur puisqu ils sont les descendants de ceux qu on a rencontré au début . Ils en deviennent terriblement émouvants. On repense à leur père, à leur mère, à ce qu ils ont perdu et sacrifié pour qu’eux soient libres, aux aléas, aux lois régressives malgré l abolition de l esclavage. Sans jamais donner de leçons mais simplement en racontant la descendance et l héritage de 2 femmes ashantis,, ce livre offre une voix à ceux qui ont été victimes de crimes contre l humanité; il nous émeut, nous révolte et nous fait réfléchir à la mémoire, à l’Histoire, au devoir de mémoire. A lire !
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Ce jour-là Sonny avait serré dans sa main l'argent que lui avait donné sa mère en rentrant chez lui, espérant ne pas rencontrer de blancs qui voudraient prouver quelque chose, car il savait dans sa chair, même s'il ne l'avait pas encore totalement enregistré dans son esprit, qu'en Amérique, le pire qui pouvait vous arriver était d'être noir.
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Ce n'est pas parce que certaines personnes voient, entendent ou sentent quelque chose que celles qui ne le peuvent pas doivent les traite de folles. Ma grand-mère disait : "Un aveugle ne nous traite pas de fous parce que nous voyons."
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"Ce qu'il vous faut, monsieur Agyekum, c'est une femme. Pas ce livre stupide."
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"J'ai pas de famille", avait dit U à la cantonade. Il était venu à pied de Géorgie. Il était habitué à être seul, mais l'Alabama avait transformé sa solitude en une forme de présence physique. Il pouvait la prendre dans sa main quand il allait se coucher le soir. Elle était dans le manche de sa houe, dans les touffes de coton qui flottaient dans l'air.
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Il sortit de la cave et revint accompagné de plusieurs hommes.
C'étaient des hommes blancs, les premiers qu'Esi ait jamais vus. La couleur de leur peau ne lui rappelait rien ni elle des arbres ni celle de la boue ou encore de l'argile.
"Ces gens ne viennent pas de la nature, dit-elle.
- Je te l'ai dit, ils viennent nous manger", répliqua Tansi.
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... elle sentit sa peau s'embraser encore davantage quand elle vit dans les yeux de l'homme quelque chose de plus hardi. Les profonds cercles bruns de ses iris ressemblaient à de grandes coupes où pouvaient se noyer des petits enfants, et c'était ainsi qu'il contemplait Effia, comme s'il avait voulu la garder enfermée, la noyer dans ses yeux.
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"Aime-la", ordonna Cobbe, comme si aimer était un acte aussi simple que de prendre de la nourriture dans une assiette et la porter à sa bouche.
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Tu veux savoir ce qu’est la faiblesse ? C'est de traiter quelqu'un comme s’il t’appartenait . La force est de savoir qu’il n'appartient qu'a lui-même.
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On m'a enseigné dans mon enfance que Dieu nous a créés supérieurs à l'animal, on ne m'a pas enseigné que je suis moi aussi un animal.
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« Bientôt », dit-elle, mais ce mot avait perdu toute signification. Je l'avais entendu prononcé par mon père et compris que c'était un mot vide, un mensonge que les parents racontent à leurs enfants pour les apaiser.
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