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Critiques de Yasmina Behagle (91)
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Au nom de la mère

Merci à SimPlement et à l'auteure ,Yasmina Behagle , de m'avoir permis la lecture de ce bon roman.

Sœur Marie est envoyée à Saint-Lazare pour y surveiller des prisonnières .Elle va vite découvrir un monde de violence et de misère et devenir la cible des prisonnières .Mais sa patience et son empathie va bientôt infléchir ces femmes qui vont reconnaître en Sœur Marie une alliée .

Jusqu'à ce que l'abbé Molinard prenne la prison en main et la dirige avec une discipline de fer .Un bon roman avec une kyrielle de portraits de femmes aux parcours tragiques .
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Leur mère à toutes, tome 1

Je remercie Yasmina Behagle pour l'envoi, en service presse, de son roman : Leur mère à toutes, premier tome de son diptyque Saint Lazare.

Sœur Marie est une religieuse comme les autres : elle prie le matin, aide le père Paul, et écoute les fidèles.

Pourtant, après le meurtre de la sous-prieure de Saint-Lazare, c’est elle qu’on affecte là-bas. Elle doit se charger de la surveillance des prisonnières les plus dangereuses de France.

Mais elle va rapidement comprendre qu’il s’agit avant tout de femmes qui sortent du cadre établi par la société de l’époque. Comment les aider à trouver leur place dans le chaos ?

Comment ne pas finir comme sa prédécesseur ?

Et surtout, n’a-t-elle pas elle aussi des choses à se reprocher ?

Leur mère à toutes est un premier tome mettant en scène une religieuse, sœur Marie. Il est intéressant de découvrir sa vie, sa façon de voir les choses. Elle se retrouve sans le demander affecté à la Prison de Saint-Lazare.

Cela ne va pas être une partie de plaisir pour elle car elle va côtoyer la misère, la folie, la prostitution.

Ces femmes sont soumises aux violences intimes et institutionnelles. C'est intolérable ce qu'elles vivent et certains passages sont poignants. Voir, même, difficiles à lire.

Nous avons le point de vue de Sœur marie mais aussi celui de certaines détenues. Cela apporte du poids au récit.

Ce premier tome est intéressant toutefois par moment l'autrice m'a un peu perdue.

J'ai eu du mal à m'attacher à Sœur Marie même si j'ai apprécié qu'elle ne soit pas un personnage lisse. Elle n'a pas un rôle facile, ne va pas être aimé de tous dès qu'elle arrive. Cela apporte de la crédibilité.

Néanmoins je n'ai pas tout à fait accroché avec ce premier tome. Il m'a manqué quelque chose, le récit est parfois un peu trop statique.

Je suis néanmoins curieuse de lire la suite.

Ma note : 3 étoiles.
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Leur mère à toutes, tome 1

Saint-Lazare:une ancienne léproserie du Xè siècle, transformée au fil du temps. Lorsque Soeur Marie en franchit le portail, c'est devenu une prison-hôpital pour femmes, les conditions de détention y sont très dures pour toutes qu'elles soient prisonnières de droit commun, emprisonnées pour prostitution ou des mineures détenues par voie de correction paternelle...

Soeur Marie y entre en tant que sous-prieure et doit affronter le regard haineux de ces femmes .. Difficile tâche que la sienne, surtout qu'elle semble -être elle-même en proie au tourment..

Yasmina Behagle plonge son lecteur dans un univers très sombre. Un univers empli de cris, de fureur, de malheurs, de morts violentes, de viol, de coups et blessures, de domination "virile". Un univers carcéral sous la férule d'une confrérie religieuse, surprenant décor.

L'ambiance est glauque, délétère. j'avoue m'être sentie très mal à l'aise voir nauséeuse à la lecture de certaines pages. Une lecture en demi-teinte pour moi,. Je me suis noyée dans les détails, peu attachée aux différents acteurs de ce roman, Soeur Marie en particulier m'a laissée de marbre. Quel rôle l'auteure lui attribue t'elle? Quelle est la place et le rôle de la religion dans ce récit?

je suis curieuse de lire la seconde partie de ce diptyque , j'y trouverais sans doute les réponses à mes interrogations.

Merci à Yasmina Behagle pour sa confiance.
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Leur mère à toutes, tome 1

Merci à SimPlement et à l'auteure ,Yasmina Behagle , de m'avoir permis la lecture de ce bon roman.

Sœur Marie est envoyée à Saint-Lazare pour y surveiller des prisonnières .Elle va vite découvrir un monde de violence et de misère et devenir la cible des prisonnières .Mais sa patience et son empathie va bientôt infléchir ces femmes qui vont reconnaître en Sœur Marie une alliée .

Un premier tome réussi qui incite à lire la suite .
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Fièvre de lait

Je remercie chaleureusement Yasmina Behagle pour l'envoi, en service presse, de son roman : Fièvre de lait.

Une femme décide de tomber enceinte d'un inconnu pour combler son vide existentiel.

La naissance de son enfant va la perturber et faire éclore la souffrance qui germait en elle depuis son enfance.

Fièvre de lait est un roman qui brise l'omerta sur l'accouchement et ses suites.

L'autrice nous présente une trentenaire : Delphine. Elle a été élevée par ses grands-parents car sa mère a vite disparue du paysage.

Pourquoi ? Nous en avons une vague idée, confirmée vers la fin du roman.

La maman a refait sa vie, ayant deux autres enfants. Delphine est restée avec sa grand-mère (qui avait divorcée) et a poursuivit tant bien que mal son petit bonhomme de chemin.

Les 35 ans approchent à grand pas, elle n'a pas de petit ami fixe et soudain l'envie d'un enfant se fait sentir... pourquoi pas une fille... Alors elle tombe enceinte, mais rien ne va être facile pour elle.

Car l'absence de figure maternelle devient problème, alors que jusque là Delphine s'en sortait plutôt bien. Mais elle va devenir mère à son tour, ça remue à l'intérieur.

Elle est là, dans sa tête, cette mère avec qui elle communique par intermittence. Elle y pense, et surtout.. qu'est ce qu'elle lui manque... même si elle ne se l'avoue pas.

Comment devenir une bonne mère quand on n'a pas eu une mère digne de ce nom.

Fièvre de lait est un bon roman, dont l'écriture est fluide.

Je n'ai pas réellement accroché avec Delphine car je l'ai trouvé un peu fade. Je n'ai pas été convaincue par sa personnalité. En fait, c'est simple, si je croisais quelqu'un comme elle je n'aurais pas envie de la connaître ni d'être son amie. Toutefois j'ai apprécié de découvrir son histoire.

Celle-ci est malheureusement banale. Cette absence de mère et une grand-mère assez dure qui ne la remplace pas réellement est du déjà lu. Avec quand même des rebondissements ici et là que je n'attendait pas et qui font que j'ai pris plaisir à lire ce roman.

Il est assez sombre, et certaines scènes m'ont fait mal au cœur. Delphine semble forte au début et pourtant elle est pleine de faiblesses et celles ci risquent à tout moment de la rattraper.

Je ne vous en dirais pas plus car j'ai peur de spoiler, et ce serait dommage.

Je n'ai pas eu de coup de cœur mais je vous recommande Fièvre de lait car c'est un bon roman et je lui mets quatre étoiles :)
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Chardon chéri

Merci à l'auteure ,Yasmina Behagle ,de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller. Robin ,en panne d'inspiration et en voie de divorce ,quitte la capitale pour le Gers chez sa mère pour se ressourcer .Il y apprend que son amie d'enfance ,Nour, devenue gendarme a disparu sans laisser de traces et décide d'écrire son prochain roman en s'inspirant de ce fait divers. Il va enquêter et réveiller au passage de vieilles histoires .Un bon thriller sans hémoglobine au dénouement inattendu .
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Au nom de la mère

Curieuse de connaitre la suite de Leur mère à toutes je me suis plongée dans Au nom de la mère second volet du diptyque Saint-Lazare écrit par Yasmina Behagle.

Les jours se suivent à Saint-Lazare et pour Soeur Marie aucun ne se ressemble . Ses relations avec les prisonnières se sont certes apaisées, mais l'arrivée d'un nouveau directeur, l'Abbé Molinard, en lieu et place de la prieure Marie-Christine donne des ailes à Georges le gardien chef , le pire est devant nous et quand je dis le pire je me comprends...

Un roman qui m'aura au final beaucoup dérangé.

Bien sûr la vie imposée à toutes ces femmes devient de plus en plus insupportable,, bien sûr les abus sexuels, les coups ; la violence s'impose page après page et au milieu de tout cela Soeur Marie semble évoluer comme un O.V.N.I sur une planète inconnue. Je referme ce roman avec un goût de fiel dans la bouche. J'ai certes glané quelques réponses à mes questions mais il y a ,à mes yeux, tellement d'invraisemblances, d'incohérence même ,dans la vie religieuse de Soeur Anne telle qu'elle nous est décrite que je m'interroge toujours et encore sur le regard que Yasmina Behaglr porte sur la religion catholique dans ce roman.

Les faits historiques doivent j'imagine corroborer la vie à l'abri des murs de cette prison-hôpital mais quelle part attribuer à l'oeuvre romanesque ? Je m'interroge.

Merci une fois encore à Yasmina Behagle de m'avoir proposer de découvrir ce roman qui ne m'a pas laissée indifférente.
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Au nom de la mère

Je remercie Yasmina Behagle pour l'envoi, en service presse, de son roman : Au nom de leur mère, second tome de son diptyque Saint Lazare.

Après ce qui s’est passé lors de cette étrange dernière nuit, tout va changer dans la prison Saint-Lazare.

Les gardes, Georges à leur tête, prennent le pouvoir, adoubés par l’abbé Molinard.

Le mystère continue de nimber les desseins du médecin et de la mère supérieure.

Et surtout, la lumière sera faite sur la relation entre sœur Marie et le père Paul.

Le salut des prisonnières est entre ses mains. Voudra-t-elle en payer le prix ?

Au nom de leur mère est un second tome plus sombre que le premier.

Les gardes et certains élus de Dieu font régner la terreur dans la prison. Leur attitude est écœurante et m'a parfois mis mal à l'aise. Comment peut t-on être ainsi envers d'autres êtres humains ?

Nous retrouvons Sœur Marie, qui doute parfois de sa foi. Elle essaye d'apporter un peu d'humanité dans cette prison où la méchanceté règne en maître.

J'ai apprécié cette femme qui m'était pourtant un peu indifférente dans le tome précédent. Ici je l'ai trouvé plus humaine, plus touchante. A la fin j'étais même triste de la quitter !

Au nom de la mère est un bon roman, plus fouillé et captivant que le premier.

Je ne souhaite pas en dire plus, car il s'agit d'un second tome et si je développe plus je risque d'en dire trop !

Ma note : 4 étoiles.

Au final, Saint Lazare est un bon diptyque, que je recommande même s'il a parfois fallu que je m'accroche dans le premier tome.
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Leur mère à toutes, tome 1

Au XIXe siècle, Saint-Lazare est une prison pour femmes à Paris. Elle est surveillée par des gardes hommes, mais aussi et surtout par des soeurs. Après le meurtre de la sous-prieure de cette institution, soeur Marie y est envoyée pour la remplacer. Elle va faire connaissance avec les femmes incarcérées mais aussi avec ses consoeurs. La vie carcérale lui réserve bien des surprises et elle va devoir être vigilante pour ne pas finir comme celle qui l'a précédée dans ce poste. ● Il est surprenant d'écrire aujourd'hui un roman ayant pour personnage principal une religieuse et pour cadre une ancienne prison pour femmes, même si, apparemment, la visée est féministe. Au début, on est intrigué puis, rapidement, on est submergé sous la multitude de détails inutiles qui nous sont donnés. ● Plus qu'un récit, il s'agit d'une chronique, et, même si la voix narrative change – on entend en effet certaines détenues raconter leur histoire –, il manque à cette forme une vraie dynamique narrative, un fil narratif fort et clair. ● J'ai été étonné par l'aspect passablement embrouillé et confus des anecdotes qui nous sont rapportées. On perd très souvent le fil et cela associé au statisme narratif dont je viens de parler engendre très vite l'ennui. le livre m'est tombé des mains. Mais comme l'autrice me l'avait envoyé gracieusement, ce dont je la remercie, j'ai tenu à le finir, même si ce fut pour moi un pensum. ● Je pense que Yasmina Behagle gagnerait à un récit beaucoup plus ramassé, dynamique et clair. ● La préface historique d'une page et demie n'est guère éclairante, d'autant que justement on ne sait pas à quelle époque exactement le récit se passe.
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Chardon chéri

Je remercie Yasmina Behagle pour l'envoi, en service presse, de son nouveau roman : Chardon chéri.

Alors que son mariage ne tient plus qu’à un fil et que son éditeur attend le manuscrit de son prochain roman, Robin Vallard, jeune auteur parisien, décide de faire ses valises.

Direction Nogaro dans le Gers, là où vit sa mère. Ville de son adolescence, ville de l’insouciance, ville qui lui permet de fuir de trop lourdes responsabilités.

Alors qu'il est prêt à se remettre d’aplomb et à chercher l’inspiration, il apprend la disparition de son ancienne petite amie. Tout le village n’a que le nom de Nour à la bouche.

Avide de vérité, il plonge dans le passé pour déterrer les secrets qui ont émaillé les quinze dernières années.

Y parviendra-t-il ? Et surtout, en sortira-t-il indemne ?

Chardon chéri est présenté comme un thriller, mélange de cozy mystery et de whodunit. Je ne voyais pas trop ce qu'étaient ces genres, j'étais donc très curieuse de découvrir ce roman.

J'ai été surprise par le début qui est non pas le commencement de l'histoire mais le début du roman de Robin ! Surprenant au premier abord mais il est important de le savoir pour continuer à le lire. Il ne faut pas s'arrêter à ça.

Robin Villard est un jeune auteur parisien qui suite à un événement revient chez sa maman pour quelques temps. Il vient de se séparer d'Alice, son épouse. Robin a un secret de famille pesant dans ses tiroirs et dans le Gers, les choses se déroulent plus lentement qu'à Paris, ce n'est plus le même rythme. Il a du temps.. Il doit affronter la disparition d'une ancienne petite amie : Nour. Leur adolescence est loin, mais il se plonge de temps en temps dans leurs souvenirs. Avec la meilleure amie de Nour, Lisa, Robin se retrouve à enquêter et à envisager d'écrire un ouvrage sur la disparition de son ancienne petite amie.

J'ai bien aimé ma lecture toutefois j'ai été surprise de la lenteur avec laquelle tout se déroule. C'est un roman à tiroir, on découvre tout peu à peu et j'avoue que par moment j'ai un petit peu décroché. Ce qui m'a fait continuer ma lecture c'est le besoin de savoir ce qui est arrivé à Nour. Impossible de lâcher ce roman sans connaître le dénouement !

Il y a énormément de non-dits, j'aurais aimé que l'on en apprenne un peu plus sur le secret de famille de Robin.

Un autre tome mettant en scène ce personnage est prévu, je serais curieuse de le lire pour voir où l'autrice va nous emmener. Car même si mon avis est mitigé, j'ai apprécié le personnage de Robin et je suis très curieuse de savoir ce que Yasmina Behagle lui réserve :)

Chardon chéri est un roman qui m'a plutôt plu dans l'ensemble. Je ne suis pas certaine d'accrocher plus que ça avec ce genre de livre mais ça, ce n'est pas la faute de son autrice.

Malgré tout, je suis ravie qu'elle m’ait sollicité pour ce service presse.

J'ai de nouveau apprécié son écriture et je la relirais avec plaisir.

Ma note : 3,5 étoiles
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Chardon chéri

Je voulais vous parler de Yasmina Behagle, que j'ai rencontré, il y a quelques mois comme chroniqueuse littéraire sur Babelio. D'ailleurs cette première fois s'était mal passée…

Mais mon regard envers elle a changé, lorsque j'ai découvert que cette jeune critique de livres était aussi auteure et en conséquence lorsque je me suis intéressé à ses écrits.



Comme beaucoup de jeunes d'auteurs.es, Yasmina n'a pas trouvé cette importunité pour que ses romans soient publiés par une grande maison d'éditions, elle a donc peu de visibilité.

*



C'est le deuxième roman que je lis de cette auteure et j'ai été vraiment conquis par « Chardon Chéri ».

Je suis rentré complètement dans cette enquête policière, sous la forme d'un petit thriller, pour ne plus en ressortir. J'étais trop curieux de savoir le destin que l'auteure avait réservé à Nour, cette jeune mère disparue à Nogaro dans le Gers.



J'ai trouvé le récit très cohérent et bien maitrisé. Il est écrit d'une plume incisive, très fluide. Et même si j'ai ressenti quelques longueurs, elles furent vite oubliées par un rythme assez soutenu et qui m'a tenu en haleine jusqu'aux dernières pages de cette histoire. Un dénouement inattendu m'y attendait aussi.

Une histoire, tout comme son autre roman « Dans la gueule du loup », dont la fin est restée ouverte.





Car Yasmina aime se déposséder de la fin de ses romans et les offrir à l'imagination de sa lectrice et de son lecteur.

*



A noter que « Chardon Chéri » contient beaucoup de dialogues. Yasmina en plus d'être une bonne narratrice avec cette pointe humour très plaisante, est aussi une grande bavarde.

Le langage peut surprendre, car il n'est pas « ampoulé » comme j'ai pu le lire dans d'autres romans.

Ces sont des échanges de tous les jours, entre un mari et sa femme, entre un fils et sa mère, entre un copain et un autre copain.

Ce sont des mots de tous les jours, parfois bruts et non triés et j'ai trouvé que ce style donnait plus de réalisme à cette fiction.

*



C'est l'histoire de Robin, un romancier en perte de vitesse. On apprendra au fil des pages, pourquoi il lui est si difficile de faire le deuil de son papa, romancier reconnu, et récemment décédé.

Comme la scoumoune lui colle à la peau, Robin a des problèmes avec son couple qui s'ajoutent à sa panne d'inspiration pour l'écriture.



Robin décide donc de partir dans son village natal à Nogaro, rejoindre sa mère qui vit toujours en ce lieu.

Le jeune romancier, sous la pression de son infecte éditeur, est persuadé que le nouvel air de la campagne lui sera bénéfique et créatif pour écrire son nouveau roman.



Mais a-t-il aussi une raison secrète pour revenir au pays ?

Son ex-amie Nour a disparu soudainement du village et les recherches restent vaines.

Robin a-t-il attention de s'improviser enquêteur ?

A-t-il encore d'autres raisons de s'intéresser à cette disparition mystérieuse ?

*



Dans le village, il y a des gens qui savent et des choses se murmurent,

Le jeune auteur est prêt à remuer ciel et terre pour découvrir la vérité et même à déterrer de vieilles histoires gluantes, pas glorieuses pour certains habitants de Nogaro.



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Dans la gueule du loup

C’est l’histoire d’un couple moderne qui vient d’avoir un enfant. Un couple un peu désarçonné de se retrouver avec tant de responsabilités par la naissance de leur fille Charlie.



Nora semble plus encore désabusée que Paul son mari. Nora qui avec son bébé, entrevoit déjà sa future vie d’une mère banale. Une vie sans relief qui va plonger le couple dans des petites habitudes qui appartiendront très vite au monde des adultes.

Nora s’interroge aussi sur sa jeunesse et sa beauté. Elle s’interroge sur ce temps qui va la flétrir. Déjà sa jolie peau d’avant l’accouchement, a perdu de son éclat , de sa douceur.



Paul de son côté, partage déjà les tâches ménagères, en s’occupant entre autres de changer les couches de sa fille.

*



C’est pour casser la routine qui s’installe, que Nora et Paul répondront à l’invitation de la cousine Jennah qui vit dans la banlieue de Stockholm. Le couple espère que leurs vacances en Suède leur seront salutaires.

C’est en ce lieu que Nora et Paul rencontreront un soir, un groupe de jeunes suédois avec lesquels ils sympathiseront.



Des jeunes, qui m’ont paru énigmatiques et curieux dans leur manière d’être et de vivre. Et qui inviteront, le couple et la cousine Jennah à les suivre pour une visite tout à fait inattendue et insolite, en pleine nuit.

Une nuit où tout pourrait arriver, où tout pourrait être permis, où tout pourrait se transformer ou se métamorphoser. Une nuit de pleine lune où des êtres humains se transforment en animaux ou en chimères.

Une nuit très inquiétante qui sera pour Nora, peut-être un rêve, peut-être un désir inassouvi, peut-être fantasme ou peut-être une part brutale de réalité ?

*



C’est un petit conte bizarre qu’a écrit Yasmina Behagle. Une histoire qui par sa fin cruelle, onirique et étrange, a fait « saliver » mon imagination.



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Chardon chéri

Chardon Chéri est un polar qui mêle le whodunit et le cosy mystery et se déroule… dans le Gers.



Alors que son mariage ne tient plus qu’à un fil et que son éditeur attend le manuscrit de son prochain roman, Robin Vallard, jeune auteur parisien, décide de retourner dans la ville de son enfance, Nogaro dans le Gers, où vit encore sa mère. Mais la petite bourgade est en émoi : Nour, une jeune gendarme, qui n’est autre qu’une ex-petite amie de Robin, a disparu laissant mari et enfants sans nouvelle. Avide de vérité et en quête d’inspiration pour un nouveau roman, Robin se plonge dans le passé pour éclaircir le mystère de cette disparition inexplicable.



Ne vous fiez pas au premier chapitre : en le lisant, j’ai cru que je m’étais trompée de roman, qu’il n’était pas fait pour moi… Je m’imaginais déjà annonçant à l’auteure que je n’irai pas plus loin que la quinzième page… Comme entrée en matière, c’est assez unique et pimenté, je vous aurai prévenu! Mais allez donc plus loin tout de même car vous comprendrez vite… Il aurait été dommage de passer à côté de ce roman: Chardon chéri est servi par une intrigue originale et bien menée. Un jeune auteur décide d’élucider la disparition mystérieuse de son ex-petite amie, tout en projetant l’écriture d’un livre sur ce sujet. Ce retour aux sources dans la ville de son enfance ravive un passé qu’il aurait souhaité oublier. Entre la famille, les amis et les collègues de Nour, tous peuvent être de potentiels suspects.



Chardon Chéri n’est pas un roman d’action, mais le récit est dense, frénétique parfois et l’intrigue porte surtout sur l’aspect psychologique des personnages : leurs ressentis sont développés à l’extrême. L’imagination fertile de l’auteure sert autant une intrigue complexe qu’un style recherché et imagé. De par son sujet, ce roman propose une réflexion sur la création littéraire d’un auteur en proie au doute, ainsi qu’un point de vue original sur un sujet tout à fait d’actualité.



Ce fut donc une lecture déroutante, étonnante et passionnante !



Je remercie Yasmina Behagle de m’avoir proposé la lecture de ce roman en service-presse.




Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Au nom de la mère

♠ « Au nom de la mère » - Yasmina Behagle ♠



Contactée par l'auteure française sur Simplement Pro, j'ai tout de suite été touchée par sa gentillesse et le résumé de son livre en deux parties. Je la remercie d'ailleurs encore une fois pour l'envoi en service presse mais aussi, et surtout, pour ce coup de cœur littéraire inattendu.

Après avoir commis une faute dans l'Abbaye qui l'accueille, sœur Marie est envoyée à la prison pour femmes de Saint-Lazare, où elle officiera en tant que sous-prieure. Malgré des débuts difficiles, sœur Marie trouve peu à peu sa place au milieu des détenues et finit par devenir un soutien inespéré pour ces femmes condamnées. Cependant sœur Marie, Adélaïde de son vrai prénom, rêve d'une vie de femme ordinaire.

ATTENTION SPOILER :

J'ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman historique qui, à la base, n'avait rien pour me plaire particulièrement. Le récit des prisonnières m'a totalement bouleversée, j'ai tremblé avec elles, j'ai pleuré leurs morts et j'ai souri de leurs bonheurs. J'ai beaucoup apprécié sœur Marie, son empathie et ses tourments, mais surtout sa capacité à voir les femmes qui se cachent derrière les prisonnières. Sans savoir trop pourquoi, j'ai l'impression que ce livre m'a donné une leçon de vie particulière et d'en sortir grandie. Au niveau de la forme, tout est très bien rédigé, certains passages sont en italique et les deux parties du roman se complètent à la perfection.

Inutile de le répéter : j'ai A-DO-RÉ.



Pour plus d'informations et de chroniques :


Lien : https://www.shanaslibrary.co..
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Chardon chéri

« Chardon Chéri » est un cosy mystery. Robin est un auteur en mal d’inspiration. Nour, sa petite amie du lycée, a disparu. Il retourne donc dans la ville de son enfance pour enquêter et il va trouver, dans la résolution de la disparition de Nour, le sujet de son nouveau roman. Robin mène l’enquête à force de questions et de discussions avec les uns et les autres. Le suspense reste intacte jusqu’à la fin. Il faut attendre les dernières pages du roman pour découvrir l’identité du coupable.



Ce livre est une réflexion sur l’écriture romanesque. Robin est à la recherche de l’inspiration mais aussi de son passé qui est cause de son mal-être. Il doit lutter contre l’image de son père, ce père, auteur lui aussi, qui s’est suicidé. Il y a un terrible secret entre Robin et son père ainsi que des non-dits avec sa mère.

 

Le début du roman et la structure du récit peuvent déconcerter mais, très vite, on est happé par l'intrigue. L’histoire est racontée par un narrateur externe. Mais parfois, l’auteure laisse la parole à Nour, la victime, qui se raconte : sa vie de femme et de mère, son métier de gendarme mais également ce qui lui est arrivé, ses craintes par rapport à l’issue de son enlèvement.

 

On a tous les éléments d’un bon roman : fluidité de la plume de l’auteure et émotions. J’ai été embarquée dans l’histoire. L’auteure a distillé des indices dans son récit qu’on ne comprend pas sur l’instant mais qui font naitre des suppositions chez le lecteur. Bref, une totale réussite.
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Au nom de la mère

« Au nom de la mère » Y.Behagle

Je n’ai qu’un mot à dire : Chapeau ! Ce diptyque réalise une prouesse. Il captive le lecteur avec une écriture classique, un décor historique ingrat : la prison de femmes de St Lazare et une héroïne inattendue : une religieuse. J’ai lu à la suite « Leur mère à toutes » (1ère partie) et « Au nom de la mère », ce qui m’a permis de m’immerger dans cet univers clos, régi par ses lois propres, au temps long et cyclique, et de percevoir une évolution de ton, de rythme et d’ambition très nette. Violent et contemplatif, immobile et en perpétuel mouvement, combattif et résigné, abject et sublime, prosaïque et mystique, ce roman apparaît tout en contraste tel un film impressionniste. Plus que féministe, c’est un roman de femmes. Les portraits des sœurs et des prisonnières, qui au fond sont les mêmes captives, à la fois victimes et coupables, sont saisissants de réalisme historique, de véracité psychologique et magistralement équilibrés. Bien que romancées, les histoires personnelles de ces femmes, les descriptions de leur vie commune sont d’un naturalisme brillant. A plusieurs reprises, je me suis surprise à me dire que je lisais l’œuvre d’une jeune auteure indépendante et non de Bernanos ou de Huysmans. Le spectre de la syphilis, la condition féminine, la surpuissance phallocrate, l’instinct maternel, la spiritualité, la sexualité, l’amour, les recherches scientifiques, tout me replonge ici dans cette époque que j’affectionne et sur laquelle je travaille depuis des années. C’est donc en spécialiste que je recommande la lecture de cette duologie de grande qualité. Mention spéciale aux personnages de Pierre, de Berthe, de Marie-Christine, que j’ai aimés, pour Gorges et l’abbé que j’ai haï et pour sœur Marie admirable d’humanité, de doute et de force. Bref, un coup de cœur !
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Chardon chéri

« Maman, j’ai beaucoup de choses à te dire. Assieds-toi, qu’on parle un peu. Assieds-toi, ce ne sera pas facile. Ce ne sera pas facile, mais je te demande de ne rien dire jusqu’au bout. Je ne sais pas si ce sera mieux, après. Je ne sais même pas pourquoi, je devrais faire ça. La parole, la parole, elle est sacrée de plus en plus. Mais dans les faits… Dans ma vie, la parole, elle a tué. Alors, je ferais bien de me taire, finalement. »

Robin est écrivain. Et alors qu’il écrit avec peine son dernier roman, ses problèmes de couples prennent le pas sur son écriture. D’un accord, plus ou moins commun, Robin plie bagage pour un séjour dans la ville qui l’a vu grandir. Mais de retour chez sa mère, il apprend que sa petite amie de l’époque, Nour, a disparue. Une enquête est ouverte mais les indices sont bien maigres !

L’écrivain qui sommeille en Robin, en mal d’écriture ou en mal de vie, sent en lui de nouveau l’inspiration le capter. L’étrange disparition de Nour est l’occasion d’ouvrir les pages d’un nouveau manuscrit. Il va mener sa propre enquête en marge des investigations officielles. Une enquête surprenante mais une enquête qui pourrait bien lui causer défaut… être écrivain et policier n’est pas tout à fait la même chose ? Saura t-il plus efficace ? Peut-être ? Mais sera t-il en danger ? Tout pense à y croire !

Mes chères lectrices et chers lecteurs, alors qu’on s’apprête à ouvrir les pages d’une lecture d’un auteur en mal de vie, avec ses lourds secrets emprisonnés dans un passé qui nous est encore inconnu ; et une histoire de couple qui s’avère bancale… l’on aurait tendance à penser que l’on s’aventure dans une histoire de vie comme tant d’autres.

Pour autant, ce récit ne sera pas fait ainsi. Lorsqu’une disparition s’annoncera, c’est toute une investigation qui se dévoilera sous nos yeux…

Et si vous aimez les polars, alors ce roman devrait vous plaire ! Bien que l’écriture soit hachée par moment en nous laissant dans une lecture parfois questionnante voire faites d’incompréhensions ; nous sommes tout de même dans une intrigue qui nous pousse à en savoir toujours plus jusqu’au dénouement final ! Une fin à la hauteur qui nous fait d’ailleurs oublier ces quelques petits défauts. Des petits défauts qui le seront pour moi mais peut-être pas pour vous ? Il n’en reste pas moins que la plume de notre auteure est de qualité 😉

Chers lecteurs, je vous laisse découvrir ce qui se cache derrière ce titre mystérieux qu’est « Chardon chéri », en vous souhaitant une bonne lecture !
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Chardon chéri

Tout d’abord un grand merci à Yasmina de m’avoir envoyé un exemplaire de son roman que j'ai beaucoup apprécié.

J’ai été déconcerté à prime abord, par l’incipit car je n’ai pas compris tout de suite qu’il s’agissait en fait d’une mise en abyme du roman de Robin, le personnage principal. C’est un peu ce qui m’a fait tarder à entrer dans le récit, mais ensuite tout s’enchaine.

Le déroulement de l’intrigue revêt parfois quelques longueurs mais je les ai apprécié car elles permettent de recontextualiser les personnages et de traiter également de sujets sociétaux actuels sur lesquels le lecteur DOIT s’arrêter (viol, inceste, discrimination …)

Le récit en lui-même m’a surprise car je ne m’attendais pas forcément à ce genre, et j’ai beaucoup apprécié car au-delà d’un « simple » polar ou cosy mystery, tel qu’il est qualifié, le roman marque en profondeur la psychologie des personnages qui l’anime et nous peint un tableau réaliste de ce qui s’y passe.

J’ai beaucoup aimé le style de Yasmina, très fluide et sans chichi avec en plus quelques touchent d’humour noir bien placé. Parfois j’avais l’impression d’être au théâtre et de voir la pièce se dérouler devant moi et généralement quand les personnages et les lieux prennent vie, c’est que je suis embarquée.

Le personnage de Nour est touchant et ce bien au-delà de la compassion qu’on peut avoir envers elle à cause de son passé. Elle est une femme combative et indépendante à l’image de son tatouage (je n’en dirai pas plus, à vous de le découvrir).

Et petit bonus, mais non des moindres, j'adore la couverture !!! Alors oui je sais on ne juge pas un livre à sa couverture mais lorsqu'elle est belle et bien il faut le dire !!!

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Chardon chéri

♠ « Chardon chéri » - Yasmina Behagle ♠



Au début des vacances d'été, j'ai eu un gros coup de cœur pour "Leur mère à toutes" et "Au nom de la mère", un roman en deux parties signé Yasmina Behagle. Après publication de ma chronique, l'auteure française m'a proposé la lecture d'un autre de ses romans au choix. Quelques semaines plus tard, me voilà avec "Chardon chéri" entre les mains. Encore merci à l'auteure pour ces deux services presse et sa confiance !

Depuis le suicide de son père dû à des accusations de pédophilie, Robin sombre un peu plus chaque jour dans la déprime. Forcé par sa femme, il quitte Paris pour se ressourcer dans la maison familiale de Nogaro où habite toujours sa mère. Cette dernière lui apprend que Nour, son amour de jeunesse, est portée disparue. Ce fait divers donne à Robin l'inspiration d'un nouveau livre et l'aide à se détourner de ses problèmes parisiens.

ATTENTION SPOILER :

Déjà, j'ai beaucoup apprécié la double narration du roman, avec d'un côté la vie de Robin et de l'autre les pensées de Nour, en captivité. De plus, même si j'ai trouvé Robin très froid et désincarné, j'ai adoré la mise en avant d'Alice, Valérie, Nour et Lise, quatre femmes fortes et indépendantes qui m'ont marquée. Le style d'écriture est travaillé, l'italique bien utilisé et les réflexions littéraires de Robin intéressantes. Pour finir, j'ai énormément aimé le dénouement tout en révélations et le final en suspens.

En revanche, le début de ma lecture a été plutôt hasardeux, je ne comprenais pas vraiment où l'auteure voulait en venir. De plus, la structure insolite de certaines phrases a encore renforcé ce sentiment d'incompréhension. Heureusement, celui-ci s'estompe au bout de quelques pages.

En bref, un roman atypique et intéressant, qui m'a plu malgré un départ assez compliqué.



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Leur mère à toutes, tome 1

♠ « Leur mère à toutes » - Yasmina Behagle ♠



Contactée par l'auteure française sur Simplement Pro, j'ai tout de suite été touchée par sa gentillesse et le résumé de son livre en deux parties. Je la remercie d'ailleurs encore une fois pour l'envoi en service presse mais aussi, et surtout, pour ce coup de cœur littéraire inattendu.

Après avoir commis une faute dans l'Abbaye qui l'accueille, sœur Marie est envoyée à la prison pour femmes de Saint-Lazare, où elle officiera en tant que sous-prieure. Malgré des débuts difficiles, sœur Marie trouve peu à peu sa place au milieu des détenues et finit par devenir un soutien inespéré pour ces femmes condamnées. Cependant sœur Marie, Adélaïde de son vrai prénom, rêve d'une vie de femme ordinaire.

ATTENTION SPOILER :

J'ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman historique qui, à la base, n'avait rien pour me plaire particulièrement. Le récit des prisonnières m'a totalement bouleversée, j'ai tremblé avec elles, j'ai pleuré leurs morts et j'ai souri de leurs bonheurs. J'ai beaucoup apprécié sœur Marie, son empathie et ses tourments, mais surtout sa capacité à voir les femmes qui se cachent derrière les prisonnières. Sans savoir trop pourquoi, j'ai l'impression que ce livre m'a donné une leçon de vie particulière et d'en sortir grandie. Au niveau de la forme, tout est très bien rédigé, certains passages sont en italique et les deux parties du roman se complètent à la perfection.

Inutile de le répéter : j'ai A-DO-RÉ.



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