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Critiques de Yeon-Joo Kim (15)
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Little queen, tome 6

On repart sur de mauvaises bases… C’est franchement dommage parce qu’on arrive à un point crucial de Little Queen et Yeon-Joo Kim joue encore avec ses flashbacks, ses visions qui n’ont pas vraiment de cohérences et qui embrouillent plus qu’autre chose. Et je me dis qu’il y a toutes les réponses dans ces passages, c’est tellement frustrant. Sans compter que les personnages se ressemblent beaucoup, et le tout est très confusant…



Du coup, je suis perdue. J’ai l’impression de saisir certaines choses et en même temps je ne suis pas certaine de tout comprendre. Et s’il y a bien une chose que je déteste c’est cela. Qui est la femme qui a trouvé Sezru ? Pour moi c’est le grand mystère. On ne voit pas son visage mais tout pointe vers June (ou bien sa mère) et la même silhouette semble aussi venir des visions du futur de Lucia, mais ce n’est pas cohérent.



Donc je suis frustrée alors que du point de vue des personnages, il y a toujours une bonne exploitation de leur personnalité et de leur psychologie. On comprend les actions de Yuri et de June. Ils ont chacun souffert à leur manière et ils cherchent avant tout à protéger ceux qu’ils aiment.



La perte de Sezru est déchirante. June, malgré son apparente normalité, a perdu ce qu’elle avait de plus précieux. Un être qui était à ses côtés durant neuf années. Elle a toujours su que Sezru était différent, mais cela ne l’a pas empêché de l’aimer malgré tout. Le pire étant peut-être que le jeune homme ne semble plus avoir conscience de qui il était.



Difficile de vouloir continuer avec ce sentiment que tout n’ira pas bien par la suite. J’aime toujours autant l’histoire malgré ses défauts, car clairement il y a un potentiel dans Little Queen, une idée de ne pas tomber dans le shojo trop mielleux et d’en faire quelque chose de plus poussé. Mais la fin sera-t-elle à la hauteur ?

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Little queen, tome 3

Yeon-Joo Kim joue encore difficilement avec des scènes du passé et du futur en les mêlant à des rêves. Pas forcément très judicieux, car le lecteur perd un peu le fil du présent avec ces procédés. C’est vraiment quelque chose de récurant dans la série, et la ressemblance de certains personnages n’aide pas à bien se situer à certains moments. Heureusement ici, nous n’avons droit qu’à deux passages de la sorte.



Evénement intéressant dans ce tome trois, les jeunes prétendantes au trône passent une semaine au palais royal. L’occasion de voir la fameuse Reine de Lumière ainsi que la cour. Personnellement, je trouve que le personnage est sous exploité. Le fait qu’elle ait le visage souvent caché y joue énormément, car on ne peut pas voir les expressions de son visage. Elle qui est dépeinte comme une certaine déesse, ne semble être qu’une monarque comme les autres. Elle est belle, parade, et c’est tout. Elle pourrait être n’importe qui en somme, et c’est très déstabilisant.



Si June et Lucia se comportent comme d’habitude, et n’apportent pas forcément d’éléments nouveaux, mon attention a plutôt été vers Sezru et Yuri. On voit Lucia douter, et combien tout cela la pèse depuis longtemps, mais pour moi, c’était une évidence, comme son envie de devenir amie avec June qui est un soleil pour elle. Les garçons se dévoilent plus car la manhwaga leur laisse plus de place. Yuri se montre toujours aussi complexe de part ses choix de vie, mais il a aussi de la tendresse pour Sezru, qui va au-delà de la curiosité, tout comme avec June qui la trouble (pas de façon romantique, j’entends). Notre jeune héros lui commence à entrevoir son futur. Il a des aspirations, qui pour moi ne sont pas liées à June mais bien à ses désirs. Cependant son passé et son ascendance font que son futur semble compromis.



Le point le plus important du tome trois de Little Queen est pour l’arrivée du démon lors de l’une des cérémonies. Il montre une autre facette de ces êtres, dévoile encore plus de mystères (si je puis dire) autour de Sezru et affirme clairement la force de June.



Mais, car il y a un mais, tout cela est encore trop cryptique. Pour une série en huit tomes, j’ai peur que Yeon-Joo Kim veuille allait trop loin sans vraiment aboutir à quelque chose de bien ficelé. J’espère que je me trompe, car malgré ses défauts, le manhwa est vraiment très sympa.

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Little queen, tome 7

La série n’ayant pas été traduite après le tome six en France, je me suis rabattue sur la version anglaise pour au moins pouvoir connaître la fin de l’histoire. Merci eBay ! Après avoir commencé cette relecture, je ne me voyais pas m’arrêter là, surtout après la fin du tome six. Le suivant n’est guère plus enthousiaste, mais aller jusqu’au bout me permettra de clôturer cette série dont j’avais un très bon souvenir.



La fin approche, et les révélations tombent les unes après les autres. La femme qui a élevé Sezru et June nous dévoile enfin son identité, tout comme la grand-mère de notre héroïne et par la même occasion le destin de June. Il était assez évident que ces mystérieuses femmes avaient un rapport avec la monarchie, mais pouvoir enfin leur donner un nom est satisfaisant.



Bien entendu, la fin arrivant à grands pas, les événements s’enchaînent. Il y a toujours cette immense tristesse qui n’arrive pas à s’éclipser malgré les quelques interventions cocasses de June. Mais nos héros ne s’apitoient pas sur leur sort. Sezru est parti. Pas physiquement, mais bien la personne que les autres ont connue. Et c’est douloureux, bien entendu. Même lui sent ce vide sans pouvoir mettre un nom dessus. Et on le voit s’en prendre à ceux qu’il a aimés, ou du moins avec qui il avait eu des interactions fortes. On a beau se dire qu’il n’est plus là… on garde ce stupide espoir.



June est d’ailleurs un peu comme le lecteur, je pense. Elle savait que Sezru partirait à un certain moment, mais il était impossible de ne pas l’aimer, de ne pas lui laisser une place dans son cœur. Mais notre héroïne est convaincue, maintenant, qu’elle doit faire le bon choix. Malgré le deuil qui l’a accablé deux fois, elle est déterminée.



Je trouve dommage que Lucia soit mise de côté depuis deux tomes maintenant. Elle s’est montrée forte, mais la place que je voulais la voir prendre s’efface indéniablement. Elle reste pourtant le personnage qui a le plus évolué depuis le début de l’aventure. En espérant qu’elle ne devienne pas le « lot de consolation », car la jeune femme mérite bien plus.



Un avant-dernier tome riche en émotions qui fait monter crescendo l’instant tragique que je redoute depuis un moment…

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Little queen, tome 2

Il y a du mieux avec ce deuxième tome même si l’on sent encore cet aspect trop cryptique qui fait que l’on se perd quelque peu. A trop vouloir jouer sur le mystère entourant June et Sezru, l’auteur embrouille trop son lecteur, et c’est bien dommage.



Mis à part ce détail, l’histoire était plutôt sympathique, avec toujours cette même dose d’humour et de mélancolie. C’est étrange parce qu’on a clairement le sentiment que Little queen ne va pas bien se finir, mais en même temps l’ambiance est très bon enfant. On ne sait pas trop sur quel pied danser, mais au moins on a le sourire entre deux passages plus « dramatiques ».



Le gros point fort de Little queen réside, selon moi, dans la relation qu’il y a entre Sezru et June. Leur complicité est presque symbiotique, et il y a une grande douceur entre eux. C’est aussi, je pense, ce qui causera leur perte. June ne vit qu’à travers son besoin d’être proche de son ami d’enfance et de faire en sorte qu’il soit heureux. Et cela au détriment de sa vie, même si ici c’est encore assez léger. Sezru est un être des ténèbres, potentiellement même le fils du roi, et June a tout les atouts et la force pour devenir la reine de lumière. Vous voyez où ça va coincer… Et clairement, je ne vois pas une issue à la Chocola et Vanilla (pour ceux qui connaissent le manga). Car encore une fois, même si le manhwa est assez léger par moment, il y a aussi cette noirceur et cette violence qui font qu’on a du mal à imaginer une fin heureuse.



A côté de cela, on continue à voir nos héros évoluer dans leur école. Les quatre personnages principaux se dévoilent un petit peu plus à chaque fois, et leurs différentes relations évoluent également. Le rapprochement de Lucia et June est assez attachant. Lucia donne l’impression d’être attirée par June, pas de façon amoureuse, mais plus comme un papillon face à la lumière. Une amitié pourrait se former entre les deux rivales, et j’ai hâte de voir ce que cela va donner. Yuri baisse aussi doucement sa garde, le rendant moins hautain et plus sensible aux deux garnements.



Pour son second tome, Little queen avance doucement mais sûrement. Bien que les mystères s’épaississent, le tout est bien mené et donne assez de petites révélations pour qu’on ne se sente pas frustré. Sans compter que l’arrivée des êtres des ténèbres laisse envisager plus d’action pour la suite.

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Little queen, tome 8

Je suis assez mitigée… Ce dernier tome est loin d’être mauvais, mais encore une fois, il y a trop de confusion et d’événements qui ne sont pas totalement expliqués. Alors même si dans le fond, on arrive à comprendre ce qu’il se passer, j’avoue ne pas être certaine d’avoir la même vision que l’auteur…



La reine étant morte, c’est June qui se voit attribuer le rôle de lui succéder, mais la jeune femme ne pense qu’à Sezru. Elle n’a jamais voulu devenir reine, mais elle reste encore une fois une candidate tout à fait à la hauteur. Et elle le prouve jusqu’à ses derniers moments.



Il y a encore une fois une aura de tristesse et de mélancolie tout au long de ce dernier tome. Le fait que nous savons que June sera la monarque avec le plus court règne, les séparations inévitables, les destins que l’on a fauché trop tôt sans leur laisser de chance… Et en même temps, il y a cette once d’espoir et de lumière. June qui se montre à sa façon amicale envers Lucia, Sezru qui se rappelle enfin, les humains continuant de lutter… Cela donne une impression étrange, comme si Yeon-Joo Kim cherchait à nous réconforter.



Mais même si j’ai vraiment apprécié le passage entre l’ancienne reine et le roi des ténèbres ainsi que les nombreux passages poétiques, je me dis qu’il y a non seulement une fin pas assez claire, mais également un potentiel non exploité. Pour moi, « l’humanité » des démons aurait pu donner bien plus de dimension à l’histoire, tout comme Sezru qui a fini par être un outil sans réel usage.



J’avais deviné une partie de la fin, qui maintenant me semble plus logique. Mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’est une boucle qui se produira à l’infini et dont personne ne sortira heureux. Il y a de l’espoir, en un sens, mais pas assez pour refermer cette œuvre avec sérénité. J’espère que les choses se passeront différemment, mais comment le pourraient-elles ?



Alors oui, l’histoire de Little Queen était très bien pensée. J’ai vraiment beaucoup aimé suivre June, Lucia, Sezru et Yuri. Je me suis prise d’affection pour eux, et leurs aventures avaient un gros potentiel. Mais il y a aussi pas mal de défauts, ne résultant pas tous de l’auteur, mais en soi, je me dis qu’il manque un peu plus de contenu, plus d’explications, plus d’exploitation de certains moments. Et c’est dommage, car il y a des messages forts, et un traitement de la psychologie des personnages qui est vraiment bien travaillé.

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Little queen, tome 5

Cela devait arriver, les événements basculent indéniablement dans ce tome cinq. Après l’arrivée d’un autre démon, il aurait été utopique de croire que les choses allaient rester comme avant… Et même si on l’attendait, voir Sezru faire face à sa vraie nature n’a rien de plaisant, tout comme les conséquences qui vont en découler.



Néanmoins, même si Little Queen n’est clairement plus dans une phase « drôle et adorable », le tome est très intéressant. Dès le départ, les pensées de Sezru nous montre combien chacun des enfants, c’est-à-dire nos quatre héros, n’aspiraient qu’à cela : être des enfants normaux, avec des rêves et un futur qu’ils pourraient chacun choisir. Mais aucun d’eux n’avait son mot à dire…



June semble s’être résignée à un certain degré. Elle prend les choses de façon pragmatique mais ses sentiments sont pourtant toujours là. Lucia nous offre une vision plus éclairée de sa personnalité. Sa froideur n’est en fait que le résultat de son éducation, le fait que depuis toute petite on a voulu faire d’elle une reine, en gâchant son enfance. Yuri se cache derrière son devoir, alors qu’il voudrait agir autrement. Mais le souvenir de son mentor est bien trop présent, et il est têtu. On les voit se débattre alors que leurs destins semblent joués d’avance et c’est probablement cela le plus douloureux.



Mais contre toute attente, je me dis que Lucia pourrait être la personne qui changera la donne. Sa rencontre avec June lorsqu’elles étaient enfants a eu beaucoup d’importance pour la jeune femme, et elle est encore guidée par cela. La vie des deux jeunes prétendantes est tellement liée que je me dis qu’il y a forcément un but à cela, surtout qu’elles ont toutes les deux de l’affection pour Sezru. Je ne m’attends pas non plus à un happy end… mais, je garde espoir quand même.



La seule chose qui m’aura un peu dérangé dans ce tome cinq est le basculement de Sezru. Il n’est clairement pas bien expliqué et il semble sortir de nulle part. Il y a pourtant bien dû y avoir un déclencheur… Peut-être une explication nous sera-t-elle donnée dans le prochaine volume.

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Little queen, tome 4

La mise en scène des flashbacks ainsi que des visions est nettement plus abouti dans ce tome quatre. On arrive à les discerner sans peine et elles sont assez fluides dans le récit. Ouf ! Il ne reste donc plus que la traduction qui pêche toujours (trop maladroite dans les tournures à certains moments) et les coupures de texte liées à la découpe du manhwa. Mais pour cela, je ne me fais pas trop d’illusion, malheureusement.



Plus on avance et plus il devient clair que Little Queen ne se finira pas bien. June est de moins en moins présente sous son côté drôle et impertinente, et l’ambiance globale se fait de plus en plus sombre. En fait, plus on découvre le passé de nos quatre héros, plus on se rend compte que tout était joué depuis bien longtemps.



Il n’empêche que les relations qui se profilent, notamment Yuri/June et Lucia/June sont vraiment intéressante à voir évoluer. Il y a toujours une certaine distance, mais notre héroïne a quelque chose de tellement solaire qu’il est difficile de lui résister. June et Sezru sont toujours aussi adorables et complices. Mais si l’amour de June est certain, Sezru, lui, semble encore incapable de comprendre cette notion. Il se montre jaloux à un certain moment, mais c’est assez diffus.



J’en viens à me demander si June et Sezru ne seraient pas des réincarnations. Elle d’une ancienne reine, et lui celui du roi des ténèbres. Il y a un mimétisme dans certaines scènes qui est confusant. C’est plutôt sympa, car cela donne à réfléchir, mais du coup, il y a également un tas de questions derrière. Lucia semble avoir des visions du futur, notamment de June, donc je me dis que cette histoire de « temps » exploité à plusieurs occasions peut être un point crucial.



La fin du tome pointe aussi beaucoup vers cela, avec l’attaque d’un autre démon. Il y a comme une réminiscence mais on n’arrive pas à savoir si c’est un souvenir ou bien le futur. C’est troublant. La mort de Sezru, ou le fait de devoir le tuer à un moment donné, est tellement présent également qu’il est difficile de savoir sur quel pied danser.



Bien qu’il reste encore quatre tomes, on sent déjà une grande tristesse dans les événements auxquels on assiste. Penser que June et Sezru devront s’affronter à un moment donné est déchirant, surtout quand on les voit interagir ensemble de façon si naturelle et adorable…

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Little queen, tome 1

En rangeant ma bibliothèque, je suis tombée sur la série Little Queen, et j’ai eu envie de la relire. Je sais qu’il manque deux tomes… car Saphira a mis la clé sous la porte… mais j’avais gardé un bon souvenir de ce manga donc pourquoi pas.



L’un des défauts que j’avais gardé en mémoire de Little Queen m’a tout de suite sauté au visage. C’est brouillon. Du point de vue de la narration, il y a parfois des sauts dans le temps, des souvenirs qui viennent s’agrémenter au présent… Et il faut le dire, une traduction pas toujours au top, ainsi qu’une impression pas aisée. On a très souvent des dialogues qui sont coupés car au niveau de la partie collée, et donc cachés.



Mis à part cela, Little Queen c’est l’histoire de June, une adolescente de seize ans qui est l’une des candidates pour accéder au trône. Le problème c’est que June n’a rien d’une princesse, et encore moins d’une reine. Un brin violente, indisciplinée, tête en l’air, dans son monde, brute de décoffrage… Vous voyez un peu le tableau ! Mais June est aussi extrêmement attachante, et son amitié avec Sezru, le garçon qui a grandi avec elle est adorable. C’est peut-être même cet attachement qui fera changer notre jeune héroïne, car au final, elle a besoin d’une raison de se battre pour vraiment s’intéresser à son apprentissage.



Si ce premier tome a de très nombreux aspects comiques, il n’en reste pas moins que l’on sent tout de suite qu’une part d’ombre se cache derrière ces scènes cocasses. Sezru qui est apparenté aux êtres des ténèbres sans en avoir conscience et June qui cache une grande mélancolie et tristesse. On a souvent l’impression que la jeune femme est un joyeux luron qui cache une âme ancienne. Une blessure profonde ou une conscience de la dureté de ce monde.



C’est une impression en filigrane qui n’empêche pas ce tome introductif d’être plaisant et plein d’actions. Nous rencontrons aussi deux autres personnages importants : Lucia et Yuri. La première est la rivale de June, et la candidate parfaite pour le titre de reine. Mais Lucia est froide, et ne laisse pas ses émotions paraître. Le contraire total de June. On sent pourtant dès le départ que les deux jeunes filles ont plus d’affinités qu’il n’y parait. Yuri est envoyé pour surveiller June. Le jeune moine fait partie du jury qui désignera l’héritière du trône, et pour l’instant… June n’est pas dans ses bonnes grâces, mais loin d’être antipathique, le jeune homme est même attachant et on sent qu’il a bon fond.



Un premier tome donc sympathique mais dont la traduction pèche malheureusement et rend l’histoire moins prenante qu’elle pourrait l’être.

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Nabi, tome 2

J'ai lu le premier tome il y a un petit moment déjà, donc certains personnages et événement n'étaient pas forcément très clairs pour la lecture de ce second tome, d'autant plus que certains protagonistes me rappellent ceux d'une autre série de Yeon-Joo Kim : Little Princess. Mais j'ai réussi à me rappeler la plupart des éléments importants et cela n'a pas gâché pour autant ma lecture. Ce qui est dommage, c'est que Nabi est une très jolie série, très poétique, mais son coût me rebute toujours à acheter un tome... Je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi, Kana vend la série au double d'un manhwa habituel. Si il y avait des illustrations couleurs ou que le tome faisait le double de son volume, je comprendrais, mais ce n'est pas le cas.



On retrouve les enfants après leur fuite de l'orphelinat. Abandonnés et livrés à eux-même après l'incendie et les meurtres de nombreux des leurs, la petite troupe qui comprend nos deux héros poursuit son chemin en essayant de survivre. Ils ne sont pas à l'abri et ils le savent bien, mais ce qui reste le plus frustrant et qu'on ne connait pas la raison de cet acharnement. Que ce soit le lecteur ou les personnages, il y a un flou total par rapport à cette situation. Ce n'est pas forcément dérangeant car il est ainsi plus facile de se mettre à la place des héros plutôt que d'être un spectateur omniscient. Mais j'aimerais comprendre. Donner un sens au massacre qu'il y a eu et toutes les questions qui peuvent en découler depuis le tout début de l'histoire. C'est un peu ce qui résume Nabi d'ailleurs. le mystère est absolument partout d'autant plus que nos héros sont orphelins, nous ne savons que peu de choses sur eux finalement. Et ils ont sûrement les réponses à leurs questions sans le savoir !



Côté graphisme, j'adore toujours autant. Surtout les yeux des personnages. Ils sont extrêmement expressifs et le travail que Yeon-Joo Kim réalise sur ses personnages à ce niveau-là donne aussi tout de suite une importance aux protagonistes. Les personnages secondaires ou ceux qui n'ont pas vraiment "d'intérêt" ont toujours des yeux très simples, limite de billes rondes. Je ne sais pas si c'est volontaire ou pas, mais je trouve ça intéressant car on retrouve encore une fois l'importance du regard dans la culture asiatique par ces différences.
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Nabi, Tome 1

Dame Sabu est d’origine noble et dirige la Maison du Lotus, dans laquelle elle accueille les orphelins de guerre et les enfants abandonnés.



Dans cet orphelinat, on découvre une vie collective mouvementée et tumultueuse, où les enfants plaisantent, chahutent et se disputent parfois. Les grands y prennent souvent les petits en charge. Jusqu’au jour, où des hommes en arme viennent menacer la maisonnée et réclamer qu’une des pensionnaires leur soit livrée, sinon tout l’orphelinat serait en danger !!! On comprend vite que des événements passés contribuent à ce chantage.



Mais, finalement que sait-on réellement du passé de Dame Sabu ? Peut-être faudra-t-il prendre la fuite ? Et pourquoi ?



Ce premier tome ne fait pour ainsi dire que nouer l’intrigue, vivement que je puisse lire la suite. Elle est bien mystérieuse cette dame Sabu et ceux qui en veulent à l’orphelinat ne font pas de quartier ! Semble-t-il !
Lien : http://lewebpedagogique.com/..
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Nabi, Tome 3

Ce manga est definitivement une énigme, c'est poétique et les dessins sont vraiment très beau mais même au bout de 3 tomes j'ai du mal à vraiment comprendre l'histoire j'ai cependant envie de lire la suite.
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Nabi, Tome 1

Un manhwa (coréen) très poétique ! Il se lit étonnamment à une vitesse folle, on a beaucoup de graphismes par rapport aux dialogues. Mais le récit est tellement beau ! Une série en 8 tomes que j'ai hâte de finir.
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Nabi, Tome 1

Il a fallu que je lise le résumé pour comprendre ce manga. Il est très intéressant. Les dessins sont bien travaillés. J'attends de lire la suite pour faire un avis complet.
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Nabi, Tome 1

Le lyrisme de NABI, mis en avant par la 4e de couverture, est bien présent, servi par un très beau trait de crayon : Dans une Corée hors du temps, un orphelinat atypique est menacé par quelque seigneur obscur. C'est que cet orphelinat est né de la volonté d'une noble dame, dernière représentante d'une famille honnie de Chine... quant aux enfants, la suite du récit leur donnera très certainement une envergure à peine amorcée dans ce premier tome. A suivre absolument, donc...
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Nabi, Tome 1

Une oeuvre tout en finesse, empreinte de sérénité et de poésie, à la fois joyeuse et dramatique, et où l'esthétisme prime. Un bon moment de lecture surtout si, comme moi, vous tombez sous le charme du trait de Yeon-Joo Kim. A la fois limpide et très détaillé, d'une grande élégance, le graphisme constitue l'élément fort de cette BD.
Lien : http://www.lapoof.com/articl..
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