AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Yoshiki Tanaka (87)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


The Heroic Legend of Arslân, tome 17

Ce tome 17 est clairement de transition. On passe d’un point de vue à l’autre des différents prétendants au trône de Parse. C’est ainsi qu’on suit, le plus souvent à travers les personnages de Merlane et de Stella qui voyagent d’un bout à l’autre de la route de la soie, les heurs et malheurs d’Andragoras qui veut récupérer son trône, d’Himes qui veut récupérer ce qu’il pense lui revenir de droit divin, de Ghisqâr qui veut devenir roi à la place du roi son frère Innocentis VII, de l’archevêque Bodin qui veut suivre la voie de Dieu mais qui œuvre pour les Ténèbres plutôt que pour la Lumière. On peut même ajouter le camp de ceux qui pensent que le prince Arslan ferait un meilleur roi que son père présumé Andragoras…



De ce méli-mélo les grands gagnants restent les mages noirs car plus le sang coule plus se rapproche l’avènement de Zahak le Roi-Serpent faisant office de Méchant Millénaire dans la saga de Yoshiki Tanaka. To Be Continued dans la grande bataille pour Ectabana !
Commenter  J’apprécie          462
Chroniques des 7 cités, tome 2

MANGA SCIENCE-FICTION / POST-APOCALYPTIQUE.



Dans ce tome 2 on change de continent, mais Yoshiki Tanaka continue de nous raconter les conflits de son univers post-apocalyptique. En bon dictateur, le consul Egon Laudrup de Buenos Zonde en Amérique du Sud transforme le droit à la légitime défense préventive à une agression en bonnes et dues formes (ça rappelle la Russie et l'Ukraine IRL). C'est ainsi qu'il trouve un prétexte pour envahir l'Antarctique et ses vastes réserves de ressources naturelles…



Suite à un coup du sort le colonel Karel Stamiz se retrouve à la tête de la défense de l'Antarctique, et il nomme stratège en chef le lieutenant-colonel Yurii Kurgan, un misanthrope acariâtre de sinistre réputation. Il est génial certes, mais il ne supporte personne et personne ne le supporte ! Pour commander, ce n'est pas la panacée…

En plus, il propose de perdre d'abord pour mieux gagner ensuite, et il a fort à faire avec la blitzkrieg menée par les troupes ennemies soutenues par hélicoptères (utilisés pour tromper la surveillance orbitale qui pulvérise avions et missiles). Mais Egon Laudrup est loin de ses bases, et ses lignes de ravitaillement s'amenuisent comme peau de chagrin. Tout se jouera donc dans le tome 3 à la bataille de Porta Nigra !



Une bonne série militaire en peu de tomes, et une avec une touche d'humour pour atténuer la violence des combats dessinés par Ikumi Fukuda.


Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          430
The Heroic Legend of Arslân, tome 16

Un tome 16 prenant bien rempli et bien ficelé, presque une histoire dans l'histoire avec un début, un milieu et une fin en moins de 200 pages. Evadé de la capitale, le Roi Andragoras reprend les rênes du pouvoir à Peshawar avant de partir reconquérir son trône. Et le pouvoir ne se partageant pas, il envoie Arslan en exil dans le Sud recruter à lui tout seul 50000 nouveaux soldats… Mais c'est sans compter sur tous ses amis, et la Team Arslan se reconstitue presque aussitôt après avoir été dissoute !



L'ensemble m'a été bien plaisant, car il possédait tous les ingrédients d'un bon récit d'aventure. En effet, dans la ville portuaire de Ghiran on mélange agréablement oriental fantasy et récit de flibusterie avec et marins et marchands d'un côté, bandits et pirates d'un autre côté. Entre les méfaits des frères de la côte, les tergiversations des guildes marchandes, la corruption du gouverneur et l'ambition d'un ancien ami de Narsus, la Team Arslan a fort à faire. Pas de véritable suspens, mais un divertissement rafraichissant et dépaysant où une fois de plus les exploits de Daryun et les ruses de Narsus font merveille. Et en plus de l'action il y a de l'humour : que demander de plus ?
Commenter  J’apprécie          390
The Heroic Legend of Arslân, tome 15

MANGA FANTASY / HEROIC FANTASY.



Un tome 15 de transition. Transition du pouvoir déjà entre le prince Arslan et le roi Andragoras, car l’armée parse ne peut avoir qu’un seul commandant en chef. D’ailleurs le roi ordonne au prince de partir seul recruter 50000 soldats dans la région du riche port méridional de Ghiran. Plus qu’une mission impossible, c’est quasiment une sentence d’exil… Mais la Team Arslan monte un plan pour ne pas avoir à obéir aux ordres d’Andragoras…



Côté méchants la rencontre entre Hilmes et Irina montre que l’autre prince n’a pas encore complètement basculé du Côté Obscur au grand dam des mages noirs qui veulent encore et encore plus de massacres pour réveiller le sombre dieu Zahak.

Hilmes se demande comment monter Ghisqâr et Andragoras l’un contre l’autre tandis que Ghisqâr se demande comment monter Hilmes et Andragoras l’un contre l’autre. Dans ce nid de serpent Estelle et les réfugiés de Saint-Manuel ont bien du mal a trouvé de l’aide. Pire, les prêches haineux de l’archevêque Bodin ont modelé pour le pire les troupes lusitaniennes… Un tome de transition donc…
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          390
Chroniques des 7 cités, tome 1

MANGA SCIENCE-FICTION / POST-APOCALYPTIQUE.

Yoshiki Tanaka est d'abord et surtout connu pour sa saga "Les Héros de la Galaxie". Ici force est de constater qu'on retrouve pas mal d'ingrédients et de personnages similaires à ceux de la série culte même si on passe du space opera au post apo. Mais c'est toujours un plaisir que de le voir mettre en scène des manœuvres politiques et miliaires imbriquées les unes dans les autres. Donc merci aux éditions Noeve Grafx de nous faire découvrir une autre œuvre de cet auteur fascinant qui sait rendre si simple à appréhender la complexité de l'humanité. Pour ne rien gâcher le trait du dessinateur Ikumi Fukuda est impeccable !
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          380
The heroic legend of Arslân, tome 13

MANGA FANTASY / HEROIC FANTASY.

La saga de Yoshiki Tanaka est un classique de la fantasy nippone et un classique de la fantasy tout court. C’est du cape et épée flamboyant avec gentils très gentils, des méchants très méchants, et des héros très héroïques. Mais pas que, car c'est aussi un titre qui brasse les mythologies du monde entier, à commencer par ceux de la perse antique et médiévale, pour aborder de nombreux thèmes parfois d'une brûlante actualité... Ce tome 13 est-il comme annonciateur de l’Apocalypse celui de la malédiction ? Dans tous les cas que voilà un tome de transition qui ne laissent aucun répit à ses lecteurs et ses lectrices !
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          370
The Heroic Legend of Arslân, tome 14

MANGA FANTASY / HEROIC FANTASY.

La saga de Yoshiki Tanaka est un classique de la fantasy nippone et un classique de la fantasy tout court. C'est du cape et épée flamboyant avec gentils très gentils, des méchants très méchants, et des héros très héroïques. Mais pas que, car c'est aussi un titre qui brasse les mythologies du monde entier, à commencer par ceux de la perse antique et médiévale, pour aborder de nombreux thèmes parfois d'une brûlante actualité...

Dans ce tome 14, après les armées sindoriennes c'est aux armées turânnes d'affronter l'intelligence de Narsus et la force de Daryun. Et le roi des voleurs Merlane va assister aux retrouvailles du prince défiguré de la haine et de la princesse aveugle de l'amour. On est à un peu moins du tiers de la saga, il va encore de passer des tonnes de trucs !
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          290
Les chroniques d'Arslân, tome 1

Ce tome 1 des "Chroniques d’Arslan", évidement inachevées puisque l’éditeur Calmann-lévy arrêtait 60% des séries qu’il lançait avant de passer la main à Orbit qui qu’a guère fait mieux depuis, est un recueil qui compile les deux premiers volumes de la saga, à savoir "La Capitale en feu" ("Ôto enjô") et "Les Deux Princes" ("Âji Futari"), agrémentés d’une fort jolie carte et d’une demi-douzaine d’illustrations de qualité, mais non créditées… L’auteur Yoshiki Tanaka puise son idée de base dans la légende populaire persane "Amir Arsalan-e Namdar" : le prince Arslân doit reconquérir son pays et son trône occupés par des envahisseurs occidentaux. Il fallait que se soit un écrivain japonais qui s’y colle, car à force de reprendre tels quels les discours suprématistes des Anciens, tous les peuples à l’est de la Mer Egée sont complètement déconsidérés, et les rares auteurs français qui se sont frottés au sujet se sont fait taxer d’orientalisme de bazar et d’exotisme de pacotille par les commissaires littéraires habituels…



Le worldbuilding suit un peu la méthodologie d’un Guy Gavriel Kay. Nous sommes dans une quasi uchronie avec ce royaume de Parse qui est une version fantasmée de l’Iran médiéval : la Péninsule arabique n’a jamais existé, l’Islam n’est jamais né, la Perse est toujours zoroastrienne et domine non seulement le Moyen-Orient, mais aussi les routes de la soie appelées ici « Grande Route transcontinentale ».





Livre 1 épisode 1 : La bataille d’Atropathènes





Livre 1 épisode 2 : Le mont Bashur





Livre 1 épisode 3 : La capitale en flamme





Livre 1 épisode 4 : Les belles et les bêtes





Livre 1 épisode 5 : L’héritier du trône





Livre 2 épisode 1 : La citadelle de Kashân





Livre 2 épisode 2 : Dans la Cité Étrange





Livre 2 épisode 3 : Sur la route pour Peshawar





Livre 2 épisode 4 : Scission et retrouvailles





Livre 2 épisode 5 : Les deux princes







Ah ça, on est dans la fantasy classique avec son groupe de héros d’âges, de sexes et d’origines sociales différentes, mais aussi avec ses codes propres et ses valeurs positives traditionnelles ! Et quoi de plus normal puisqu’on pioche dans les légendes orientales et les mythes indo-européennes… On est donc dans les archétypes universels, appelé lourds clichés par les commissaires littéraires dont nous ne citerons pas les noms ici par pure charité chrétienne… ^^



Présentons donc maintenant les héros de la saga :





Comme vous le voyez le dramatis personae est super sympa, et les bad guys ne sont pas en reste !



Un méchant millénaire, une prophétie et une épée magique… tous les chouettes classiques de la fantasy classique, mais tout cela ce n’est pas pour tout de suite ! ^^

J’ai eu un peu peur au début avec ces envahisseurs occidentaux, fanatiques et impérialistes, surtout avec un naming hispanisant. Mais une fois qu’on a compris que l’auteur pioche ses personnages dans l’Espagne de la Reconquista et dans l’Orient des croisades, ça va beaucoup mieux (les généraux Baudouin et Montferrat, l’ambitieux Guiscard et l’indécis Innocent VII ont pour modèle des personnages historiques bien connus). Et puis avec ses discours sur les crimes de guerre, sur les crimes contre l’humanité, sur la colonisation forcenée et sur l’acculturation forcée… que veut dénoncer l’auteur : l’Occident colonialiste de la 1ère moitié du XXe siècle ou le Japon impérialiste de la 1ère moitié du XXe siècle ? Allez savoir...

Dans tous les cas, le mangaka Kentaro Miura a rendu hommage à cette saga dans son "Berserk", avec la princesse Charlotte du royaume occidental du Midland devant reconquérir ses terres et son trône occupés par les Kuhsans, des envahisseurs orientaux fanatiques et impérialistes ressemblant un peu beaucoup aux Parses de Yoshiki Tanaka... ^^





La traduction à quatre mains de Jacques Lalloz et Rodolphe Massé est soignée. Elle nous régale de « billevesées », « frocards », « croquants », « nonobstant », « pharisaïsme », « pandémonium » et autres « malepeste »… Mais au-delà de la barrière de langue et de la culture, le principal reproche que je puisse faire à l’œuvre, c’est qu'il est assez déstabilisant, surtout au début, de passer sans transition de l’emphase des romans de chevaleries ou des romans courtois, pleine d’éclairs d’argent, d’étincelles jaillissantes et de grandes déclaration de sentiments, à la bonne humeur et à l’humour de dialogues très animes / mangas / séries télés. De la même manière on alterne fantasy à intrigues, qui ici n’a pas grand chose rien à envier aux classiques du genre, et roman feuilleton d’aventure plein de cavales, de traques, de duels, d’embuscades, de révélations et de retournement de situation, héros et vilains s’affrontant à plusieurs reprises pour que nous lecteurs sachions bien combien ils sont braves et valeureux !

On retrouve l’humour de la "Belgariade" et la "Mallorée" de David Eddings. J’ai ainsi aimé quand les réformes abolitionnistes des héros se heurtent à la volonté des esclaves de le rester, ces derniers préférant être logis et nourris plutôt que de devoir se prendre en main et être confrontés aux conséquences de leurs propres décisions, ou quand ils doivent ronger leur frein quant à leurs réformes démocratiques pour ne pas choquer l’establishment résistant, ou quand Narsus pète un câble devant Masque d’argent qui le traite de barbouilleur de toile, ou quand Narsus d’habitude si sûr de lui se retrouve chèvre face aux avance de la jeune et sémillante Afrîd… ^^

Mais ici cette bonne humeur est expurgé des dizaines et des dizaines de pages dédiés aux corvées de latrines, à la mise en place du feu camp, à la popote et à la tambouille car on avance par petites ellipses d’épisode en épisode…

Les auteurs et les éditeurs japonais ont oubliés d’être cons, eux, car ils se sont calés sur les modes de vie et de lecture de leurs concitoyens. La majorité des japonais lisant durant leurs 3 heures quotidiennes passés dans les transports en commun, les livres sont donc conçus pour être lus facilement, avec un faible nombre de page et une structuration en épisodes pour en dynamiser le rythme. Au Pays du Soleil Levant, la littérature de gare est considérée comme noble, alors qu’en France le qualificatif « de gare » est péjoratif voire méprisant (comme ses réalisateurs de films qui montre ntleur ouverture d’esprit en prenant de haut les réalisateurs de séries). Au Japon on lit plus, mais alors beaucoup plus qu’en France, ceci explique peut-être cela… VDM





Ce qui est vraiment cool, c’est que comme l’auteur puise dans les archétypes universels, on peut imaginer indifféremment les personnages comme des samouraïs de chambara, comme des artistes martiaux de wuxia, comme des guerriers indiens, comme des cavaliers iraniens, ou comme des chevaliers de cape et d’épée. Toutes les lectures sont possibles et tous les amateurs d’aventure peuvent s’y retrouver : amis néophytes et easy readers, aficionados d’heroic fantasy mainstream, amateurs d’animes et de manga, allez-y sans crainte… et un jour si vous avez kiffé les "Chroniques de la Guerre de Lodoss", foncez !

Personnellement, je ne pouvais que je me prendre au jeu de cette fantasy japonaise puisque j’étais prédestiné à kiffer l’intégralité de ses composants et de ses références. C’est donc avec plaisir que je vais découvrir la suite de cette saga, avec la guerre civile sindôrane, la bataille des champions, l’année des quatre rois et le complot des mages noirs… Mais sous d’autres médias car la saga littéraire reste inachevée en France (et est toujours en cours au Japon ^^), l’œuvre a été adaptée en manga et en anime de qualité. D’ailleurs la mangaka Hiromu Arakawa, l’auteure de "Fullmetal Alchemist" et "Silver Spoon", a relancé la franchise en 2013 !
Commenter  J’apprécie          280
The heroic legend of Arslân, tome 11

Dans ce tome 11 après un esclandre, Ghîb est obligé de quitter le camp de Sa Majesté Arslan. C’est un stratagème à plusieurs facettes, puisque l’aventurier roturier indisposait la très aristocratique chaîne de commandement parse et qu’il fallait à Narsus un homme de confiance sous couverture pour espionner le camp lusitanien (ce qu’il l’amènera au Mont Demavand aux premières loges de lutte du Bien et du Mal, mais ceci est une autre histoire qui sera contée dans un autre tome)…

L’héritier du trône de Parse lance la campagne de reconquête qui doit le mener à la capitale Ecbatâna, et les bouillants Isfân et Zaravant chapeautés par l’imperturbable Thus qui semble être un esclave affranchi mènent l’avant-garde lors de la bataille du Château de Chasûm, où les talents de stratège de Narsus font une fois de plus des merveilles, et de la bataille du Fort Saint-Manuel, où la fatalité ignore totalement les talents de stratège de Narsus… Au cœur de la bataille Arslan retrouve Étoile / Estelle, et ni l’un ni l’autre ne comprennent pourquoi le pacifique Comte Barcation et ses proches préfèrent se suicider que de se rendre… On pourrait facilement et justement penser que le monde se porterait mieux sans religions (et ce à juste titre tellement la religion est une fabrique à fanatisme et rejet de l’autre), mais cela serait oublier que la mangaka fait ici référence à l’invasion d’Okinawa pendant la WWII : abreuvés de propagande les habitants ont préféré se suicider en masse que de se rendre aux Américains dépeints comme des monstres, mais cela ne serait jamais arrivé si les Américain autoproclamés défenseurs des droits de l’homme n’avaient pas gazés et pas passés au lance-flammes des milliers et des milliers d’innocents qui n’avaient rien demandé à personne. La Team Arslan fait tout pour que cela ne se reproduise pas, mas la peur et l’ignorance ont des raisons que la raison ignore : To Be Continued !
Commenter  J’apprécie          271
The heroic legend of Arslân, tome 8

Dans ce tome 8 nous sommes toujours dans la phase sindorienne du récit, et la guerre civile fait rage entre les deux héritiers de la couronne Ghadevî le fils d'aristocrate, caricature de noble imbu de lui-même, et Rajendra le fils d'esclave, caricature de dandy parvenu... Mais nous suivons aussi, et le parallèle est joli fait visuellement, Jaswant en pleine crise existentielle qui sait qu'il est trop bon pour son maître, et Baqhman en pleine crise existencielle qui sait que son maître est trop bon pour lui : dans un cas comme dans l'autre, ils leur seraient facile de trahir mais nous sommes dans le roman de chevalerie donc il est hors de question de bafouer l'honneur ! Nous suivons également d'autres personnages et les messages qu'ils véhiculent sont très proches les uns des autres : « si seulement son seigneur en était digne, quel excellent vassal ! » ^^

Dans un dernier sursaut, le roi Calihcala surmonte sa maladie et son agonie pour proposer le jugement des dieux à travers un duel de champions : Rajendra supplie Arslan de lui prêter le preux Daryûn, tandis que Ghadevî sort de sa geôle le monstre Bahâdur... Tout est contre le champion parse qui affronte un colosse qui ne connaît ni la peur ni la douleur, mais c'est ainsi qu'il entre dans les légendes sindoriennes sous le nom de Shere Sehnanî, le Tigre Féroce ! To Be Continued, Oh Yeah !!!

Le pot-pourri cape et épée sur fond d'uchronie et de mythologie perse est toujours aussi plaisant voire passionnant, et toujours aussi sympathiquement et chouettement mis en scène par la mangaka Hiromu Arakawa : que j'ai hâte que la Team Arslan se transforme en Justice League pour rassembler toutes les nations contre le méchant millénaire des mages noirs, incarnation des forces obscures de la crevardise, qui comme vous le savez veut nous amener et dans les ténèbres les lier, au pays de Mordor où s'étendent les ombres...
Commenter  J’apprécie          252
The Heroic Legend of Arslân, tome 12

MANGA FANTASY / HEROIC FANTASY.

La saga de Yoshiki Tanaka est un classique de la fantasy nippone et un classique de la fantasy tout court. C’est du cape et épée flamboyant avec gentils très gentils, des méchants très méchants, et des héros très héroïques. Mais pas que, car c'est aussi un titre qui brasse les mythologies du monde entier, à commencer par ceux de la perse antique et médiévale, pour aborder de nombreux thèmes parfois d'une brûlante actualité...
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          240
Les héros de la galaxie, tome 1

Un jeune garçon de famille noble rêve de détrôner l'Empereur galactique. Il sera épaulé, dans son ascension, par un roturier prêt à tout.



---



Si le plaisir de la découverte de l'univers et du personnage de Reinhard Von Müsel était bien là, la suite du scénario m'a laissé une impression mitigée.



Tout d'abord, on prend plaisir à découvrir un jeune noble sûr de lui, de sa supériorité, de son droit de naissance, qui, en même temps, semble posséder une éthique et des principes inaliénables (oui, en plus d'être d'une famille désargentée, d'avoir un père alcoolique et d'être victimisé car trop beau et trop intelligent).

Les choses partent un peu en déconfiture avec le personnage du voisin (Siegfried) qui tombe en pâmoison devant la "beauté" du jeune noble et de sa sœur, et jure de les servir comme un bon petit toutou... Mmmmhkay... (j'espère que les autres tomes le verront s'émanciper un peu, notre cher cabot).

Ajoutons à cela une histoire de vengeance tirée par les cheveux (le type veut devenir Empereur intergalactique pour libérer sa sœur, rien que ça... et il table sur, disons une petite quinzaine d'années avant de réussir.) et la présence d'une guerre des étoiles entre les démocraties (où règne le bazar, bien sûr) et l'Empire (bien ordonné, tout ça), qui ressemble plus à une partie de touché-coulé-stellaire en 3D.



Bref, si l'univers est sympathique (l'idée d'un retour aux architectures et modes du 18e tout en conservant les avancées technologiques est bien trouvée) et le héros charismatique, on sent bien les grosses ficelles et déclencheurs scénaristiques pas très recherchés, la palme revenant à la "stratégie" de Yang Wen-Li pour évacuer les civils (on se croirait dans le niveau 1 de pacman), personnage antagoniste de notre héros (mais encore un gamin qui devient l'homme le plus important de son système solaire...). Voilà qui devrait plaire aux jeunes gens, pourvu qu'ils ne soient pas trop regardants :)

Commenter  J’apprécie          245
The heroic legend of Arslân, tome 13

Un tome sacrément dense en actions et en pions avancés sur le territoire par les différents camps. Dense mais aussi bien dosé entre les croisades et les intrigues. Il va y avoir du grabuge côté parse avec la libération d'Andragoras qui tente de rejoindre son fils Arslan ... pour l'aider ou .. ? Sacrée famille sans oublier Hilmes réveillant les foudres d'un roi serpent mythologique !
Commenter  J’apprécie          90
The Heroic Legend of Arslân, tome 18

On peut dire ce qu’on veut mais quand Hiromu Arakawa décide d’accélérer enfin le tempo de son histoire, elle ne le fait pas avec le dos de la cuillère ! Tome épique par excellente, tome archi entraînant également, bien que toujours aussi classique, celui-ci m’a enthousiasmée.



Je me suis souvent plein de la lenteur d’Arslan depuis que je lis la série, je suis ravie de voir l’autrice passer à la vitesse supérieure. Certes, ce ne sont que des batailles et autres affrontements mais je n’ai plus la sensation de faire du surplace et les différents camps se dessinent parfaitement dans cette urgence qu’elle nous fait bien sentir.



L’autrice joue donc de toute sa science de la mise en scène et de l’ellipse pour nous concocter un tome hyper vivifiant à lire. J’ai adoré sa façon de mettre en scène des batailles avec un rythme soutenu et percutant. Elle choisit à merveille les scènes clés à garder et mettre en avant pour ne pas s’attarder de trop. Alors oui, c’est concis, mais c’est explosif. C’est comme si elle avait taillé dans le gras d’un immense tableau de bataille pour n’en garder que la substantifique moelle et qu’elle avait fait exploser l’ensemble ensuite. C’est excellent. Cela donne un super sens du rythme et le lecteur se régale puisqu’il n’a que d’excellentes scènes !



L’autrice nous propose ainsi une lutte acharnée entre les deux armées en jeu et leurs chefs. C’est un portrait caricatural totalement assumé de chacun. Ce sont des hommes virils qui savent dirigés mais l’un est mieux suivi et servi que l’autre, ce qui permet de renverser la vapeur. J’ai aimé vivre cette confrontation à leurs côtés, dans la fureur des champs de bataille, dans la rage des ordres mal compris de l’arrière. C’est bouillonnant et en même temps, ça reste drôle et léger avec les mésaventures que certains vivent, mais aussi par le choix de cette caractérisation exagérée du chef de guerre – homme viril ou chef de guerre – chef religieux mais qui n’y croit plus trop. Elle nous offre dans ce classicisme des personnages également en contre-emploi, Andragoras n’étant pas un modèle de vertu paternelle et Ghisqâr pas un modèle de piété et de chef charismatique.



Ce fut donc hyper plaisant de les voir s’affronter, d’être au milieu des combat, de suivre rapidement les avancées et pertes de chaque camp, d’avoir des généraux ou ducs qui brillaient ou s’éteignaient sur les champs de batailles, de voir les plans de chacun fonctionner ou être déjoué, et même d’avoir la chance de croiser Arslan qui ne devrait pas être là, mais ça permet de tout raccrocher et se diriger tous ensuite vers la prochaine étape du conflit.



Je ne misais pas grand-chose sur Arslan, m’ennuyant bien souvent en le lisant malgré l’amour que j’ai pour l’autrice et son art de la mise en scène. Je suis ravie de m’être trompée grâce à ce tome vivifiant et bouillonnant. Bravoure, sens de la guerre, dérives, humour, tout y est ici pour passer un très chouette moment dans cette guerre au rythme endiablée maintenant qu’elle est relancée. J’ai hâte de voir ses prochaines manoeuvres.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          80
The Heroic Legend of Arslân, tome 17

Avec une certaine bonhommie, pour ne pas dire une habitude devenue classique, nous reprenons les aventures d'Arslan et des différents personnages de son univers qui semblent tous vouloir converger en ce moment vers un moment guerrier, qui j'espère sera à la hauteur.



Cela donne une lecture sympathique, amusante même à plusieurs moments avec une autrice qui aime briser un peu à sa façon le 4e mur, en ridiculisant ses personnages à des moments clés de tension, mais une lecture qui du coup manque d'impact et ne parvient pas à réellement s'emballer.



J'ai lu récemment L'Apprenti Otaku qui disait ne pas aimer la façon dont Arakawa écrivait les scènes d'action, j'ai pu partager un peu son sentiment ici. Je me suis amusée de la façon rocambolesque, inspiré peut-être des romans de cape et épée ou du cinéma chinois, dont les scènes étaient mises en scène. C'était drôle et cocasse de voir des héros ennemis converger pour sauver une demoiselle en détresse, elle-même instrumentalisée par le grand méchant du moment, avant que tout ne se retourne bêtement contre lui et qu'il en prenne plein les dents. Cela a un côté cartoonesque qui me plaît et m'amuse, et en même temps, je me dis qu'à ce stade-là de l'histoire il devrait y avoir une tension à couper au couteau et ce n'est pas le cas. Ce n'est pas le cas parce que l'autrice désamorce trop tout, tout le temps, avec son humour et c'est dommage...



Pour autant on passe de bons moments à suivre d'autres personnages qu'Arslan cette fois. Ça décentre bien l'histoire et permet de se familiariser aussi avec les autres camps qui auront bientôt leur mot à dire. J'ai donc aimé cette première partie en mode mission de sauvetage où tout dérape. C'était drôle à souhait. J'ai aimé également les petits interludes auprès des compagnons d'Arslan qui se reposent en attendant la prochaine offensive mais où l'autrice glisse quelques pressentiments de menaces plus mystiques, au milieu de retrouvailles familiales hautes en couleur. Enfin, voir de la division dans le camp du père du héros est jouissif quand on sait comment il a traité ce dernier et surtout cela augure pour la suite, les secrets restant secrets et les autrices distillant des réponses plus qu'au compte-goutte.



Ce 17e tome, déjà !, d'Arslan fut à nouveau une lecture sympathique mais avec terriblement peu d'enjeu au final. J'ai plus pris plaisir à décortiquer la manière dont elle écrivait et rythmait son histoire qu'à réellement suivre les aventures assez banales des personnages. Pour qui aime lire de la fantasy historique comme moi et est habitué en romans à des auteurs comme Guy Gavriel Kay, Emmanuel Chastellière, Pierre Pevel et j'en passe, cela fait pâle figure... Est-ce qu'Arslan ne restera au bout du bout qu'un divertissement sympathique jusqu'à son final ?
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          70
The Heroic Legend of Arslân, tome 14

Ce tome est focalisé sur la baston entre les Parses "Arslan" et les Turannes véhéments. Des tours rusés de la part de Narxsus pour piéger ce clan qui semble bien petit face à la grandeur des autres armées. Si c'était l'effet recherché par l'auteure, on le ressent bien ! Mais malheureusement, je trouve que le tome fait événement de transition pour avoir un nouveau personnage dans l'entourage du jeune prince et n'avance pas trop dans l'histoire. J'ai hâte que les 3 têtes parses se rencontrent et que ça déguste grave comme un coup de pied dans la fourmilière de la série ^^"
Commenter  J’apprécie          70
The Heroic Legend of Arslân, tome 19

Les volumes et les arcs se suivent et se ressemblent dans cette série avec une écriture en creux de l’héroïsme qu’on attend habituellement de ce genre d’histoire qui surprend et prend à contre-poil. Soit on adore, soit on s’ennuie un peu.



Je suis malheureusement dans la deuxième catégorie. Je trouve encore et toujours que la série a énormément de potentiel mais que celui-ci n’est pas exploité, soit à cause de la narration d’Arakawa, soit à cause de l’autrice d’origine, je ne saurais dire, même si je penche pour la première explication connaissant la dame. Elle a un peu le chic pour résumer trop son action, couper quand ça devient épique, tel un pied de nez. Parfois c’est génial, c’est le cas avec Hilmes et la salle du trésor dans ce tome. Parfois ça rend la série plate, c’est le cas avec la bataille qu’engage Arslan dans la seconde moitié. Du coup, je n’arrive pas à ressentir le souffle qu’il devrait y avoir dans ces guerres de reconquête.



Alors ça reste une lecture très agréable et appréciable car Arakawa sait y faire pour conter une histoire. Celle de vengeance qu’elle développe ici est fort plaisante à suivre. J’ai aimé son découpage entre les différents acteurs et l’articulation qu’elle fait entre les deux rivaux de la nouvelle génération : Hilmes et Arslan. J’ai beaucoup aimé suivre le premier quand il a repris la ville plein d’espoir. Ça m’a encore plus plu lors de la chute qui a suivi qui a tout fait retomber et m’a permis de mieux cerner ses ambitions dues à ses traumas. Je trouve l’autrice fine et maligne de ne pas nous conter un long fleuve tranquille où la violence et la conquête résoudrait tout. C’est plus complexe et le rapport au peuple est intéressant, soulevant bien des loups. C’est un versant politique et psychologique fort intéressant avec un classique schéma de revanche mais un personnage, Hilmes, complexes et des personnalités autour encore plus dans leurs ambitions.



En revanche vers Arslan, le classicisme devient un peu trop fort à mon goût. Ce héros n’en est toujours pas un la plupart du temps. Il est trop fade, trop fragile dans sa gentillesse qui frôle parfois la stupidité. Ainsi, alors qu’il part en guerre, qu’il se prépare à affronter l’autre armée, en plus d’Hilmes, qui menace son royaume, quelque chose manque. Il ne fait pas peur. Il n’est pas craint. Il n’y a pas non plus de vivacité politique foudroyante et à la limite se sont plus les hommes et femmes qui l’accompagnent qui font l’histoire que lui. Cela déstabilise. On peut adorer le pas de côté de l’autrice, j’avoue trouver ça assez malin et original, ou bien détester parce que le héros ne brille pas, j’avoue que ça me frustre.



Il y a pourtant du plaisir à voir l’échiquier avancer. Quel plaisir de voir Hilmes se révéler et faire avancer son plan. Quelle sensation aussi de voir les armées en branle se préparer à attaquer et tout ravager, puis se faire surprendre et attaquer. C’est chouette que les lignes bougent et que tout le monde fasse quelque chose. C’est juste la façon dont c’est raconté qui ne me convient pas.



Dans ce tome Arakawa nous fait donc miroiter de belles batailles qui au final ne prennent pas l’ampleur voulue. Génie pour déstabiliser son lectorat et imposer une lecture différente des récits épiques ? Ou narration qui manque de vivacité et de profondeur, voire d’audace dans le feu de l’action ? Mon coeur est partagé. J’aime l’univers, j’aime les personnages, j’aime les intentions, mais je reste frustrée.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          60
Les héros de la galaxie, tome 1

Je suis bien évidemment un public déjà conquis par l’anime et le côté stratégie et space Opera. Je suis ravie d’être dans l’espace aussi.

En ce qui me concerne, ce premier tome a été très bon, puissant, prenant et me fait penser qu’on est parti pour une longue série de grande qualité. Oui, il y a déjà 10 tomes au Japon, des romans, l’anime d’origine est très très long.



Guerre intergalactique : nos 2 futurs rivaux



On est plongé au coeur de l’action, mais on nous explique très vite le monde autour et on apprend à connaître le blond Reinhard, celui du côté de l’empire. Une grande force qui évite de nous perdre de suite.

De plus, le premier tome nous montre aussi tout de suite qui sera son plus grand ennemi, qui est de taille de l’autre côté, bien plus libre et démocratique. On aperçoit aussi son premier exploit, sans avoir encore appris à le connaître : Yang Wen-Li.



Le passé de Reinhard



Notre blond a un visage d’ange et poupin, qu’à cela ne tienne dans ce passé il n’a que 10 ans. Sa soeur, Anne-Marie a également un visage d’ange. Ils viennent de la noblesse déchu, leur père est un ivrogne.

Dès le départ, Reinhard en veut et il est très différent de la moyenne des gens, ce qu’il vise c’est le sommet.

En fait, il fera la connaissance de son voisin, qu’il va renommer pour que son nom soit plus classe : Kircheis, malgré des débuts houleux ils sont appelés à devenir les plus grands amis mais également des camarades qui vont se soutenir.

Le jeune Reinhard en veut à son père, il tente de s’habituer et sait déjà sacrément utilisé les poings. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne se laisse pas faire.

Ils vivent tranquillement jusqu’au jour où Anne-Marie va payer le prix de sa beauté et être enfermée dans une cage dorée.

Reinhard ne vit alors que pour renverser le Kaiser et se libérer sa grande soeur. Un plan que seul son ami Kircheis saura. Il évite d’être tête brûlée et se laisse le temps d’y arriver.



A l’école militaire



Reinhard entre à l’école militaire pour pouvoir acquérir le pouvoir et le savoir, et ne pas avoir à courber l’échine. Pour faire un jour régner sa loi, sa façon de faire. Il y entraîne son meilleur ami. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est doué, sait ce qu’il veut mais il est également très arrogant.

Comme toutes les écoles militaires qu’on a vu, la discipline y est maîtresse, et l’influence du Kaiser grande, ils sont même face à son portrait bien souvent. Les horaires sont très stricts. Reinhard va devoir passer par toutes sortes de choses et faire des corvées avant d’être le grand homme qu’il veut être.

L’école militaire est loin d’être une fin en soit pour lui, ce n’est que le début.

Il se fait embêter, mais il a déjà l’habitude et sait comment répondre. Comme il assure, ce sera également plus difficile de l’avoir et il va pouvoir avoir un droit spécial.

Alors que cette école rassemble des jeunes nobles mais qu’elle est surtout un prétexte pour obtenir un titre, Reinhard a l’intention de mouiller sa chemise et d’être en première ligne de la guerre intergalactique.



Puissant. Epique. Prometteur.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
Commenter  J’apprécie          60
The Heroic Legend of Arslân, tome 16

Petit tome de traverse qui offre une pause dans la saga pour mieux la relancer par la suite dans toute sa complexité, mais pour le moment c'est une respiration sympathique à défaut d'être marquante.



Petit coup de mou du coup pour moi à la lecture de ce tome terriblement conventionnel et prévisible où les auteurs se contente de thématiques et dynamiques vues et revues... Arslan se rend dans la ville portuaire de Ghiran où l'attend un ancien ami de Narsus. Entre mise en péril avec les attaques de pirates, un gouverneur corrompu et le besoin de rallier les marchands de la ville pour asseoir son pouvoir et sa légitimité le jeune prince a fort à faire.



Le hic dans cet amoncellement de péripéties, c'est que tout ça semble écrit à l'avance et que les surprises sont bien minces. On assiste donc à une suite d'aventure qui se suivent de manière sympathiques mais prévisibles où au final les héros brillent comme d'habitude en employant les mêmes méthodes. C'est donc sans relief. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyée mais je n'ai pas vibré et j'ai eu l'impression de suivre une aventure téléphonée.



Pourtant le retour du discours sur l'abolition de l'esclavage est pertinent et ça fait plaisir de voir un Arslan qui évolue et ose punir sévèrement ceux qui le méritent. On prend aussi plaisir à voir ses compagnons passer à l'action, se battre, imaginer des plans, l'aider sur la voie de la reconquête en se mettant les marchands dans la poche. Arslan avancer vers le but qu'il s'est fixé et ses fidèles lui sont toujours aussi proches. J'aurais juste aimé poursuivre dans la dynamique engagée où on suivait plusieurs points de vue plutôt que de marquer cette pause dans sa mission.



Tome haut en couleur pour l'ensemble des aventures qu'il propose à Ghiran, cette fille portuaire agitée, la lecture se révèle malheureusement un peu fade car tout y est prévisible et les bons sentiments et jolis discours du héros n'y feront rien. C'était une respiration peut-être souhaitable mais qui ne m'a pas emballée.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          50
The Heroic Legend of Arslân, tome 14

Raconté toujours brillamment par Hiromu Arakawa, Arslan s'empêtre cependant dans un rythme hyper lent qu'il se traîne comme un boulet, parution lente ou rapide, rien n'y change. La série n'est pas mauvaise mais traîne beaucoup trop en longueur pour me passionner malgré mon attachement aux personnages.



Ce tome est la personnification même de ce problème de rythme. On passe tout le monde à suivre les affrontements contre les forces tûrannes qui assiègent Peshawar. C'est hyper longuet même si c'est truffé de scènes de bataille, de stratégies ou autre chausses-trappes. Ça donne dont l'illusion d'être dynamique et ça se lit facilement, mais quand on referme le tome on se rend compte qu'on n'a presque pas avancer et ça pèse avec déjà 14 tomes derrière soi.



Alors oui, c'est sympa de voir Narsus jouer les stratèges et se défaire de celui qui se croyait le plus malin chez les Tûrans. C'est amusant de voir aussi les gros bras d'Arslan affronter ceux d'en face et d'assister à la déconfiture de ses derniers. Mêmes les petits échanges jaloux entre proches d'Arslan qui cherchent à s'attirer les faveurs de l'élu de leur coeur, soit Narsus pour les uns et Faranghis pour les autres, sont savoureux. Mais tout ça manque de peps et d'envergure. C'est plat et je le regrette vraiment.



En effet, le discours de Narsus expliquant que tout ça sert à mettre en lumière les talents de meneur et de rassembleur d'hommes d'Arslan est vraiment bon. Arslan change en effet des héros qu'on a l'habitude de voir grâce à cela mais on le savait déjà et je ne vois pas l'intérêt de passer un tome à nous le montrer sans faire avancer l'histoire d'un iota alors que tant d'éléments intéressants ont eu lieu précédemment avec le père et le cousin d'Arslan.



Ainsi, ce nouveau tome est une énième transition ou tome filer (au choix) dont on aurait très bien pu se passer. J'aime l'ambiance, l'univers et les personnages d'Arslan mais j'en ai un peu marre de ronger mon frein à attendre qu'une dimension épique vienne nous souffler. C'est fatiguant à force que ce soit si plat.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Yoshiki Tanaka (155)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Mon ami Frédéric"

Qui est l'auteur du livre ?

Frédéric Uhlman
Christophe Léon
Hans Peter Richter

10 questions
298 lecteurs ont répondu
Thème : Mon ami Frédéric de Hans Peter RichterCréer un quiz sur cet auteur

{* *}