La série I.R.$. avait dédié son cinquième tome à une belle tueuse sans merci, la série Alpha aura eu besoin de quelques tomes de plus, mais Scala n’a pas à rougir de ses capacités professionnelles (et autres) par rapport à Silicia.
Après avoir puisé dans la richesse en magouilles politico-économiques de l’histoire mondiale, croisant ainsi le KGB et l’IRA, c’est au sein même de la Central Intelligence Agency qui Mythic va chercher cette nouvelle aventure. Les agents Sheena Fergusson et Dwight Tyler, alias Alpha, vont y déjouer les complots de Harve Lawrence qui, dès le tome précédent, avait monté des opérations de toutes pièces aux quatre coins du globe dans le but de gravir plus rapidement les échelons au sein de l’agence. Cette enquête interne permet à Mythic de dresser un portrait sans concessions des services secrets et du sommet de la politique.
Réduit au rôle de simple spectateur dans le tome précédent, Alpha sort enfin de l’ombre dans cette deuxième partie de diptyque. Tout comme dans le diptyque précédent, où Alpha avait reçu un assiste opportun venu d’Angleterre, c’est cette fois le colonel Felipe Rojas, qui depuis le nouveau Mexique, va venir booster l’enquête des deux agents.
Comme d’habitude, Mythic parvient à regrouper tous les éléments de son récit, faisant ainsi oublier l’exercice de compréhension plutôt frustrant lors de l’introduction. Tout devient claire et reste riche en rebondissements.
Le graphisme de Youri Jigounov ne cesse de progresser au fil des tomes et, depuis qu’il à recours à l’informatique, il semble avoir atteint une certaine maturité, ainsi qu’un équilibre entre son trait réaliste le côté plus moderne/dynamique insufflé par l’ordinateur.
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Aie,
Déçu de cette suite, tout est trop confus. Un mélange de présent et d'historique (un peu inutile), des situation assez invraisemblables.
Bd sauvée un peu par le dessin mais pas assez marqué par exemple pour éviter la confusion des périodes.
Cela semble être une fin de série au vu du temps passé depuis l'édition de ce dernier numéro en date et pour tout dire c'est raté...
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