L'attente aura été longue pour pouvoir enfin savourer cette suite aux mésaventures de l'agent Alpha. Fort heureusement, même si la sortie de l'album a été repoussée à plusieurs reprises, le temps aura été judicieusement mis à profit.
Le scénario de cet album va essentiellement se concentrer sur les liens entre Alpha et Scala. Pendant ce temps, certes, l'histoire suit son petit bonhomme de chemin, mais l'important sera ici. Les premières planches annoncent clairement le programme : les auteurs vont ici mettre un terme à ce qui est, au final, un diptyque au sein de ce cycle.
Cette révélation en introduction ne gâchera pas le plaisir, bien au contraire… et nous pouvons, pour cela, louer le talent du scénariste et cette mise en danger volontaire. Bien vu et chapeau, l'artiste !
La mise en page est dynamique et l'ennui n'est jamais au rendez-vous. Il y a ici un bel équilibre entre les nombreuses scènes d'action et le texte qui tient une place non négligeable. Par ailleurs, le contraste sera très fort entre les deux théâtres d'opérations principaux : l'Alaska et les Caraïbes, l'envie de voyager sera garantie.
Voici au final une belle réussite qui donnera immanquablement envie de découvrir la suite. Affaire à suivre !
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A la fin de l'épisode précédent, Alpha, le héros, était mal en point. Un membre ripou de la CIA avait réussi à faire croire à toute l'agence, ainsi qu'au président de la République, qu'Alpha était un agent double. Ce dernier, réfugié chez un ami en Alaska, avait réussi à échapper à ses anciens partenaires mais, grièvement blessé, il était tombé dans les filets de Scala, la magnifique tueuse à gages, son adversaire récurrente de la série...
Ce tome décrit essentiellement les liens qui se nouent entre Alpha et Scala lors de leur séjour sur Maracamba, une île perdues des Caraïbes. Il en découle le titre de l'album qui est la version ensoleillée du célèbre syndrome de Stockholm où l'otage se prend de sympathie pour son ravisseur.
Tout autour s'agitent les différentes factions de divers services de renseignements américains ou russes afin de libérer ou tuer Alpha. le problème est que je n'ai rien compris. Tout est confus. Qui est qui, qui veut quoi ? Impossible de le savoir car, comme d'habitude dans cette série, les dessins des personnages sont tellement quelconques que je n'arrive jamais à les différencier les uns des autres.
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Alpha est retenu en otage par la Scala sur l'île de Maracamba et celle-ci réclame une rançon conséquente pour sa libération. Mais les choses vont-elles se passer comme elle le souhaite ? Les dessins des personnages ont fortement perturbé ma lecture. de plus, Alpha apparait sous un autre angle que nous ne lui connaissions pas. Tout ça déroute un peu.
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Un tome fort bienvenu. Les auteurs ne jugent pas utile (et pourtant!) de commencer chaque tome par une page de rappel. le temps entre 2 tomes étant assez long, le lecteur doit soit relire les tomes précédents en remontant parfois assez loin, soit se condamner à ne comprendre que des bribes. C'est une prime à celles et ceux qui ont de la mémoire...
Ici, on va, en long et en large, remonter le temps, rappeler les tenants et les aboutissants et néanmoins progresser dans l'intrigue. Tyler, alias Alpha, est prisonnier de Scala qui en pince pour lui. Elle le séquestre dans l'île de Maracamba (d'où le titre), propriété d'un ami de la tueuse. Preuve que les tueurs ont des amis.
Par contre, autour d'Alpha, cela commence à ressembler au désert de Gobi.
Il accepte de racheter sa liberté contre 20 millions de dollars, mais tellement de personnes (et de gouvernements) souhaitent le voir mort, qu'il ferait mieux de souscrire une bonne assurance-vie.
Un très bon tome en ce qui me concerne, cela se faisait rare dans la série, avec de nombreuses surprises, dont un final inattendu.
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Le Syndrome de Maracamba est une bonne surprise. Ce nouveau tome qui se faisait attendre, mais les fans sauront apprécier cette nouvelle aventure de Dwight Tyler.
Vivement la suite !
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Domestique : Señor... Je pense que votre fils a un problème aux cervicales et... aussi une commotion cervicale...
- Jorge : Pour avoir une commotion cérébrale, il faut avoir un cerveau ! Mais nom d'un chien, qu'allais-tu faire chez ce type ?
- Chico : Juste...lui causer...
- Jorge : On t'avait pourtant prévenu : pas de tortures ! Qu'on m'emmène ce crétin à l'hôpital !
[...] c'est flatteur de savoir quelqu'un prêt à mourir pour vous...
C'est parce que tu es de la CIA ou tu es vraiment débile ?