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Critiques de Yves Beauchemin (63)
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Le second violon

Il a quarante-cinq ans. Il commence à perdre ses cheveux et à faire du ventre. Il est marié, bon père de famille, chroniqueur des affaires municipales dans un quotidien de Montréal. Et un bon matin il se réveille avec le sentiment désagréable d'être devenu une nullité. Il c'est Nicolas Rivard, journaliste à l'Instant, journal de Montréal, se rend au chevet de son ami François Durivage, écrivain connu et reconnu, son ami de longue date.Le trajet Montréal-Québec le laisse face à ses pensées...La rencontre avec une toute jeune fille Moineau va bouleverser sa vie, plus tard il va rencontrer un ministre ripoux et décider de le "coincer". Seule sa femme Géraldine ne le suit pas dans ce renouveau..

Un roman qui m'a séduite. Un homme qui, à la quarantaine, a envie de "vivre" oubliant dans sa frénésie femme et enfants . Une épouse qui se rebiffe . Un roman touchant et criant de sincérité. Si Yves Beauchemin est un auteur que je découvre, nos amis québécois le connaissent fort bien et c'est justice. Certes mes souvenirs de la ville de Montréal sont bien lointains mais j'ai pris bien du plaisir à m'y promener en compagnie de Nicolas Rivard et de ses amis .
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L'enfirouapé

Un pigeon, un malchanceux pour qui les choses tournent généralement mal.

De mal en pis, il se fait avoir par un politicien véreux et va en prison. Lorsqu'il en sort, il décide de se venger en kidnappant le député, mais dans cette aventure, notre héros risque aussi de se faire enfirouaper par des enjeux politiques qui le dépassent.



Souvent drôle, d'un humour absurde, avec des personnages un peu loufoques comme ce poète incompris dont le nom de famille est Platt, un poète Platt. Et ce pauvre homme est en prison pour avoir volé du papier pour imprimer ses oeuvres !



Témoin d'une époque, une époque où on pouvait manger un petit déjeuner complet pour 85 cents, il ne s'agit toutefois pas d'un document historique. Dans le contexte des événements d'octobre 1970, des terroristes québécois du Front de Libération du Québec ont véritablement enlevé un ministre et un diplomate anglais, mais ils ne correspondent en rien aux héros du roman… À moins de penser qu'eux aussi aient été enfirouapés ?

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Juliette Pomerleau

CHALLENGE ATOUT PRIX 2015/2016 (2/10)



Grand prix des lectrices Elle - Roman - 1990

Prix Jean Giono 1990



Ravie d'avoir enfin tourné la 691ième page de ce livre, après des semaines de lecture poussive. Je ne connaissais pas cet auteur québécois mais quel fieffé bavard car produire un roman aussi volumineux sur une intrigue qui tourne en rond, j'appelle cela parler (ou écrire) pour ne rien dire.



Comptable de son métier, la cinquantaine bien tassée, voilà Juliette, 150 kilos d'amour qu'elle distribue à droite et à gauche mais surtout à Denis, son petit-neveu de 12 ans qu'elle élève depuis son plus jeune âge. Mais voilà qu'après une hépatite sévère qui lui fait frôler la mort, elle se met dans l'idée de retrouver Adèle, sa nièce, la mère de Denis qui lui a abandonné son fils alors bébé, avant de partir mener une jeunesse plutôt dissolue. Malgré son poids, Juliette ne manque pas de souffle et aidée par tous ses locataires aussi serviables que loufoques, elle va se lancer sur ses traces.



Dit comme cela, l'aventure pourrait être sympathique mais au fil des pages, on n'avance guère. On ne sait par quel mystère, la nièce fuit la tante qui, elle, persiste dans son entêtement, au grand désarroi de Denis, qui n'a rien à faire de cette mère indigne. Malgré une galerie de portraits assez atypiques, j'ai trouvé cette histoire d'un ennui mortel. Le franc-parler québécois et ses expressions inédites, abondamment utilisé n'a même pas réussi à me dérider. Même la description de Montréal et ses environs n'a pas satisfait mon âme de voyageuse tant elle est noyée dans les détails. Il est aussi beaucoup question de musique classique puisque deux voisins de Juliette préparent un concert mais là aussi les répétitions des musiciens sont... répétitives. Cerise sur le gâteau, j'ai trouvé très déplaisant que l'auteur surnomme son héroïne l'obèse.



Bref, j'ai cru ne jamais voir le bout du tunnel et permettez-moi de saluer ici ma persévérance. Persévérance récompensée car si je n'ai pas pu compter ce roman dans mon challenge pavés que je viens d'achever, je m'aperçois qu'il a obtenu deux prix (je ne ferai aucune réflexion désobligeante car ceux qui ont voté ont sûrement plus de culture que moi !), ce qui me permet de l'inclure dans mon challenge Atout prix. Un calvaire qui s'achève par un 4/20.
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Le Matou

Curieux roman que ce Matou qui oscille entre le conte, le scénario de bande dessinée, l'aventure rocambolesque, un style somme toute assez inclassable dont l'histoire tourne autour d'un restaurant, un gamin et un matou.

D'abord il y a la langue, truculente et colorée qui donne un accent particulier aux péripéties de Florent, Elise et Monsieur Emile, car péripéties il y a !!! On n'a pas le temps de s'ennuyer au cours des 600 pages de ce roman où l'on rencontre des personnages aussi loufoques qu'attachants (un curé qui ne vit que pour lire, un cuisinier français volubile, un petit garçon délaissé par sa mère) et où les aventures s’enchaînent de façon rocambolesque.



Un livre qui parle de la vie et de la mort, de la chance et de la poisse, d'amour et d'amitié, de l'enfance en détresse, de cuisine et de littérature, du système médical canadien et surtout de Montréal dans les années 70.



Quelques longueurs et un mystère pas élucidé qui tempèrent mon enthousiasme, beaucoup de fantaisie et d'humour, de férocité, de tendresse, un zeste de fantastique...

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Les émois d'un marchand de café

Sans prétention aucune, voici un récit tout plein d'expressions canadiennes, comme je les aime.

Guillaume Tranchemontagne a créé son commerce de café se constituant par le fait une belle petite fortune. Ses trois enfants travaillent avec lui. Séparé de Josée, son épouse, il mène une vie facile, tout en travaillant beaucoup.

Un petit séjour à l'hôpital lui ouvre les yeux sur sa vie, et lui permet d'essayer de "réparer" ce qu'il considère comme des erreurs.

C'est un livre simple, bon enfant, dans lequel on rencontre des personnages bien réels.

Un livre qui peut faire du bien!
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Le Matou

Dans ma PAL depuis des années, conseillé par mon Québécois de compagnon, je l'ai enfin lu.

Les 200 premières pages m'ont semblé loooongues et la tournure des événement un peu vraiment pas crédibles.

( acheter un resto tomber malade le revendre dans les vapes de la maladie pis se rendre compte qu'on s'est fait avoir par son associé.... )

Le gamin "Monsieur Emile" je l'aurais bien étouffé avec son chat la première semaine moi...



Bref, la suite m'a vraiment plu et accroché même si je ne suis pas rentrée dans l'histoire: vraiment ça me semble incroyable mais passionnant et drôle.

A lire ça vaut le coup!
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Juliette Pomerleau

C'est long, très long et c'est lent aussi, très lent...

Notre héroïne est obèse mais faut-il le rappeler trois fois par page, notre héroïne est malade mais faut-il vraiment décrire sa maladie au fil des jours, notre héroïne aime la musique mais bon développer en détail la conception d'une symphonie ou les portées écrites pour un quatuor ne met pas nécessairement de la musique dans la tête du lecteur.

Et parlons du parler typique, ça fait sourire la première référence à « sueur de coq », « cuisse de puce », « sainte culotte de gros drap » ou «cochons sales d'abrutis de trous de cul mal torchés » mais faut-il vraiment intégrer un juron, parfois des plus fleuris je vous l'accorde, dans presque tous les dialogues :-p

Et les dialogues qui intègrent les pensées intimes des personnages, ce qui rend la lecture très perturbante car finalement, on ne sait pas toujours si une personne parle à une autre ou si elle se parle à elle-même :-p

Et l'histoire, parlons-en, elle se résume en une phrase : retrouver la mère de l'enfant adopté par notre héroïne (sa nièce et son petit-neveu donc) et là, une succession de sursauts pour aller d'un coin à l'autre de Québec pour questionner des personnages plus ou moins loufoques, plus ou moins gentils, plus ou moins inintéressants sur le passage de cette femme qui finalement n'est qu'une femme légère, malheureuse et sous l'emprise d'un grand méchant qui aime les livres et souffre d'hémorroïdes. Et encore, je fais l'impasse sur la vieille sœur de notre héroïne, célibataire retraitée, acariâtre et méchante comme une teigne qui ne manque pas d'imagination pour lui pourrir la vie déjà pas mal difficile.

Et puis des phrases comme « ...ils changèrent de vêtements et se lavèrent... » ou encore, notre héroïne qui a du mal à se lever d'une chaise, à s'extirper d'un fauteuil ou à sortir de sa voiture mais prend régulièrement un bain, dans une baignoire, et tout se passe bien…, ou encore l'achat d'une maison, la vente de l'ancienne et le déménagement, le tout en moins d'un mois en comptant les fêtes de fin d'année… J'ai du mal !

Un monde gris qui manque cruellement de couleurs ; une ambiance lourde, presque glauque ; un écriture toute en détails, parfois sordides et souvent inutiles, qui ne laisse alors aucune place à notre imaginaire ; une plume qui n'est savoureuse qu'à travers les jurons qu'elle égraine sur le papier mais où l'humour s'est perdu en chemin ; un rendez-vous raté donc alors que la quatrième de couverture présentait le livre comme une épopée plutôt primesautière dans son style.

Mais pour être honnête, les cent dernières pages, pour les courageux qui y arrivent, rachètent pour une petite part l'ensemble de ce pavé. La plume s'est allégée, le style s'est un peu envolé, les personnages ont repris un rythme et une vie plus normale, les jurons se sont estompés et le soleil a doucement pointé le bout de son nez dans cette aventure plutôt ennuyeuse.

Un livre que je place dans le cadre du challenge multi-défis 2016 pour l'item : « Un livre d'un auteur québécois ». Déjà assez déçue par la chick lit de Nathalie Roy, Yves Beauchemin ne m'encourage malheureusement pas à découvrir d'avantage la littérature québécoise.
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Le Matou

Un livre plein d'expressions québécoises et d'images "à la mode québécoise", donc très agréable à lire. La première moitié m'a paru plus inventive que la fin sur le plan du langage. L'intrigue est bien menée, avec des personnages à peu près crédibles, originaux et très divers.

Et pourtant, je n'ai pas été captivé par l'histoire: le héros ouvre un restaurant mais se fait berner par son associé de façon un peu trop simpliste, part en Floride où il se montre super homme d'action et d'affaires, revient au Québec, s'intéresse aux antiquités et gruge tous les paysans qui ont de vieux meubles de valeur, etc..Ça bouge, il y a du suspense, de l'humour mais je n'ai vraiment pas réussi à m'attacher à l'histoire et encore moins aux personnages. Quant au gamin dont la critique chante les louanges, je lui aurais plutôt botté les f... très souvent, malgré ses malheurs réels. Alors, un bon livre ? oui malgré tout mais je n'y reviendrai pas.
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Le Matou

Florent et Elise sont jeunes mariés. Ils vivent dans les années 70 à Québec. Un jour Florent rencontre Egon Ratablavasky, un vieillard mystérieux. Celui ci lui propose de racheter un restaurant typique dans la vieille ville.

Finalement le jeune couple se rend compte assez vite que le vieil homme cherche leur ruine.

Il s’agit là d’un roman qui a, semble-t-il, eu beaucoup de succès au Québec. Pour ma part je suis un peu restée sur ma faim : non que l’histoire soit ennuyeuse, je dirais que cela manque de rythme et aussi parfois d’explications : on ne connaîtra jamais les motivations de Ratablavasky.



Comme points positifs, je dirais que Florent et Elise (ainsi que leur amis) sont sympathiques et attachants notamment dans leur relation avec Mr Emile, un garçon de 5 ans que sa mère délaisse.

Quant au matou du titre, je m’attendais à ce qu’il ait un rôle plus important.

En résumé, un peu déçue par ce roman québécois, sans trop savoir pourquoi....

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Charles le Téméraire, tome 1 : Un temps de ch..

J'ai lu le premier tome de cette trilogie comme un enfant dévore sa crème glacée favorite. De sa naissance jusqu'à la fin de son adolescence, la vie mouvementée de Charles Thibodeau m'aura captivé, intrigué, apeuré, réjouit, fait damné etc. Pas de longueur malgré les presque 700 pages, un rythme qui permet de bien camper chaque personnage de ce quartier montréalais. Par certains cotés j'ai parfois songé à Michel Tremblay pour l'écriture apparemment simple mais tellement touchante. Le récit de Beauchemin est dense, collé à des réalités auxquelles il m'a été très facile de m'identifier, Dans un sens c'est sans doute une histoire universelle bien qu'elle soit fortement enracinée dans le milieu de la métropole québécoise. J'ai déjà hâte de lire la suite!
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Le Matou

Que faire lorsqu'un malfrat de haut vol s'emploie systématiquement à vous pourrir la vie pour des raisons qui demeurent obscures? C'est la trame principale de ce roman qui ne se limite toutefois pas à cet aspect. Car l'évolution du couple Florent-Élise à travers toutes ces épreuves, leurs amitiés, leurs déboires ainsi que l'étrange relation qu'ils entretiennent avec le petit bum Émile sont tout aussi intéressants, sinon plus, que leur affrontement avec les sbires du Vieux. J'ai aimé ce roman pour son originalité, la plume simple et fluide de Beauchemin ainsi que les états d'âme de ses personnages. L'aspect terroir du Montréal des années soixante m'a aussi charmé. J'ai vu le film il y a très longtemps et cette lecture a ravivé d'heureux souvenirs.
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Juliette Pomerleau

C 'est un roman plein de vie.

Les personnages qui entourent la héroïne, ça pourrait être vous, moi, des gens ordinaires, qui vivent des situations cocasses, drôles, émouvantes, le tout écrit dans un style vivant, loin d'être ennuyeux malgré les 700 pages de ce pavé.

A mes yeux, la lecture de Juliette Pomerleau a été plus plaisante que Le matou du même auteur

Lu il y a longtemps, je me le réserve pour une relecture dans un futur.
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Le Matou

C'est, à mon sens, un roman incontournable pour qui souhaite découvrir la littérature québécoise… voire même, incontournable tout court!! Et je remercie ma petite maman de m'avoir mis ce livre entre les mains…



On découvre en effet un récit captivant qui s'équilibre entre conte et réalisme : d'un côté, de la fantaisie, un soupçon de fantastique, et quelques situations rocambolesques, et de l'autre, la description du Montréal d'il y a 30 ans, ses rues, ses habitants, son accent si charmant et son froid perçant et impitoyable…



Vous vous attacherez sans doute aux héros et à tous les personnages secondaires, dont vous deviendrez l'ami(e) au fur et à mesure du récit, et si vous êtes comme moi, vous aurez bien du souci à les quitter au moment de refermer le livre sur cette incroyable histoire.





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Juliette Pomerleau

C’est l’histoire de Juliette Pomerleau, bientôt la soixantaine, obèse au grand coeur et à la santé fragile qui élève Denis, son petit-neveu, abandonné depuis presque dix ans par une mère instable, Adèle Joanette.



C’est l’histoire de Denis, un enfant doux et attaché à sa grand-tante Juliette, qui aimerait bien lui aussi retrouver sa génitrice.



C’est l’histoire de tous leurs voisins solidaires (Bohuslav Martinek, dit « Bohu », musicien et de sa muse et amoureuse Rachel, Clément Fisette photographe, Adrien Ménard dentiste, Yoyo et Vinh fidèles copains de Denis) toujours prêts à se couper en quatre pour protéger Juliette de sa méchante soeur Elvina …



C’est l’histoire d’une promesse faite par Juliette Pomerleau (qui se croyait moribonde) devant le portrait de sa défunte tante Joséphine : celle de retrouver la mère de Denis avant de quitter ce monde … Et ce en commençant par mettre la main sur un dénommé Roger Simoneau, camionneur de son état, qui pourrait bien avoir joué un rôle primordial dans l’existence de l’enfant …



Comme à son habitude, Yves Beauchemin fait durer à plaisir le suspens de son intrigue, nous amenant à deux doigts de l’aboutissement de ses recherches, pour mieux nous détromper la page suivante. Nous entrainant dans d’improbables péripéties – parfois comiques, parfois tragiques – le tout dans une langue savoureuse, unique en son genre … Ah ! Quel enchantement que ce vocabulaire franco-québécois ! Il est long, bien long, ce récit dont on ne se fatigue à aucun moment, tant on a mordu à l’hameçon de la curiosité … (pour ma part : troisième lecture, sans la moindre lassitude …) Les romans d’Yves Beauchemin sont caustiques et bienveillants, tendres et cruels. Autant de petits bijoux qu’il faut prendre le temps de découvrir et s’en délecter !
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Charles le Téméraire, tome 3 : Parti pour la ..

Dernier tome de cette trilogie! C'est celui qui a su gardé mon intérêt de la façon la plus constante. Contrairement aux deux autres, je n'y ai pas trouvé de longueur. Nous bouclons la boucle de toutes ces années où Charles à l'orée de sa vie de jeune adulte, a emprunté plusieurs voies en gardant tout de même le cap sur son envie d'écrire, son amour des femmes et des chiens et ses amitiés fidèles. J'ai particulièrement apprécié la fin qui nous ramène à la vie le petit chien jaune. Clin d'œil à l'enfance terminée pour Charles mais débutante pour la génération à venir dont Etienne est le précurseur.



La trilogie de Charles le Téméraire démontre le talent de conteur d'Yves Beauchemin. Même si j'y ai préféré, du même auteur, Juliette Pomerleau et les Émois d'un marchand de café, j'ai quand même passé un moment très agréable de lecture.
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La serveuse du Café Cherrier

Yves Beauchemin est un grand auteur québécois qui a apparemment laissé de bons souvenirs grâce à ses personnages inoubliables. C'est ce qu'annonce l'éditeur et ce que l'on trouve effectivement sur différents sites.

Ici, Mélanie Gervais est le personnage principal. Élevée aux Trois Rivières par une mère cupide, égoïste et colérique et un père aimant mais soumis, elle quitte la maison familiale après une brouille avec sa mère. Elle trouve des petits boulots et devient serveuse au café Cherrier après la mort de son père lorsqu'elle s'installe à Montréal.

Mélanie est d'une beauté exceptionnelle mais elle est naïve et intéressée par l'argent. Elle est ainsi une proie facile pour les jeunes et vieux profiteurs ou pour les timides prétendants. Ainsi, elle devient la maîtresse d'un soi-disant écrivain, cinquantenaire qui la sauve un jour de malfaiteurs. Elle me fait penser à la chèvre de Monsieur Séguin, attirée par les mauvais destins, inconsciente du danger. Car, libérée d'une mauvaise histoire, elle se rue vers une autre. Même si elle déteste l'attitude de sa mère, elle copie souvent son désir de l'argent facile.

L'histoire n'a vraiment aucun intérêt, ce ne sont que des rencontres douteuses, des aventures inhabituelles un peu caricaturées. Les personnages sont assez manichéens avec des gentils comme Gerbederose, une haïtienne qui tient le café où travaille Mélanie ou des méchants comme Justin Périgord. Seul Tonio, le plongeur du café, un clochard sauvé par la patronne haïtienne semble avoir une consistance.

L'auteur parvient toutefois à nous faire aimer Mélanie, sûrement par pitié devant sa naïveté.

À part quelques expressions québécoises qui font toujours sourire, je n'aurai pas un grand souvenir de cette histoire rocambolesque.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Charles le Téméraire, tome 1 : Un temps de ch..

J'ai retrouvé avec plaisir les talents de conteur hors pair d'Yves Beauchemin avec les aventures de Charles Thibodeau. Cette trilogie retrace les aventure de Charles de l'enfance jusqu'à sa vie d'adulte, on rit, on pleure, on s'indigne, on trépigne, je recommande vivement cette lecture.

Un bémol cependant, seul le premier tome de cette série a été publié en France aux éditions du Rocher et j'ai dû me résoudre à commander les deux autres au Québec avec les délais de livraison que vous imaginez ! Pourquoi cet oubli ?
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Le Matou

Un mystérieux personnage, Egon Ratablavsky (qui est-il? est-ce son vrai nom?) propose à Florent et Elise,un jeune couple de Montréal, de les aider à ouvrir un restaurant. Grâce donc à son intervention, tout marche comme sur des roulettes, l'argent est prêté, le restaurant leur est vendu, les clients se pressent pour savourer la cuisine à prix légers du français Alexis Picquot.

Mais cette belle aventure ne durera pas... Florent et Elise découvrent que de pseudo amis sont des ennemis. Le plus terrible, le plus puissant, celui qui sait tout d'eux et les poursuit avec acharnement, c'est Egon Ratablavasky. Ils vont lutter pour s'en tirer, avec le soutien de leurs fidèles amis, Alexis bien sûr, Ange-Marie, un cousin prêtre, les parents d'Alexis. Un malheureux gamin nommé Monsieur Emile et son chat Déjeuner auront aussi leur rôle à jouer.



Yves Beauchemin entraîne son lecteur ravi sans lui laisser le temps de souffler ou de réfléchir et lui fait découvrir la ville de Montréal et ses environs, ceci à toutes saisons; ses expressions sont souvent amusantes et imagées, c'est vif, alerte, truculent. Une superbe galerie de nombreux personnages, qui vont et viennent sous nos yeux sans temps morts. Un peu rapidement sans doute car je ne me suis pas trop attachée à eux...



Une vraiment drôle d'histoire, qui ne tourne pas comme prévu. Tout va très vite, l'auteur ne s'appesantit pas sur la même scène. Un personnage peut apparaître, et deux pages plus loin se faire renverser par une voiture, et donc disparaître alors qu'il avait un bon potentiel romanesque. Des pistes qui pouvaient faire espérer un éclaircissement sur la personnalité d'Egon Ratablavsky se révèlent des culs de sac. En refermant le livre, j'avais encore beaucoup de questions sans réponse.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Une histoire à faire japper

C`est un livre très original qui parle d`un chien spécial qui vie des millions d`aventures .C`est aussi une histoire fantastique pour tout les ages qui sont encore des enfant.
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Le Matou

Un classique de la littérature québécoise. Je l'ai lu il y a longtemps, mais je me souviens encore des personnages marquants de ce roman: l'attachant Monsieur Émile, l'inquiétant Ratablavsky et le sympathique couple formé par Florent et Elise qui vivra beaucoup plus de difficultés qu'il n'en mérite.
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