Yves Bonnet

A travers ce livre, nous suivons les parcours croisés de deux hauts dignitaires du régime nazi : Canaris, marin devenu espion et grand organisateur de l'Abwehr d'une part et de Heydrich, personnage très ambitieux qui va gravir tous les échelons du régime, d'autre part.

Dans un premier temps, Heydrich aura beaucoup de respect et d'admiration pour son supérieur qui est Canaris. Puis l'ambition et l'arrogance d'Heydrich, font que Canaris prend ses distances avec son ex-subordonné. Ce dernier comble tous les désirs d'Hitler.

Canaris se rend compte que le régime nazi fait courir l'Allemagne à sa perte. Il songe à faire éliminer le Fuhrer. Il sera pendu pour trahison.

L'auteur maîtrise parfaitement son sujet. Cet ouvrage se lit facilement.

Deux destins liés, deux hauts dignitaires du régime national socialiste allemand : Canaris, qui a fait carrière dans la marine. Puis devenu espion et grand organisateur de l'Abwehr-dienst. Et Heydrich, personnage ambitieux qui va se hisser au sommet du régime concernant les services d'espionnage.

Au début Heydrich avait beaucoup d'admiration pour son supérieur, l'amiral Canaris. Mais, l'arrogance d'Heydrich, et certaines de ses manœuvres, font que Canaris se méfie de son ex-subordonné. Car dernier lui semble trop fanatisé, et exauce à la lettre tous les désirs de Hitler.

En homme intelligent, et non fanatisé, Canaris se rend compte que le régime, et surtout Hitler, fait courir l'Allemagne à sa perte par sa volonté et son plan de guerre d'invasion. Il songe à faire éliminer le Führer, et entre dans le mouvement secret du compte Stauffenberg, Walkyrie. Il sera pendu pour trahison en 1945.

L'auteur nous livre un ouvrage très intéressant qui se lit bien. Malgré des redondances.

Cet ouvrage constitue clairement un procès à charge contre l'état d'Israël et son armée, Tsahal.



Peu de livres ayant été publiés jusqu'ici sur le conflit qui opposa Tsahal au Hamas fin 2008, début 2009.



J'ai été attiré par le fait qu' Yves Bonnet, ancien préfet de la République et ancien directeur de la DST s'était associé à Albert Farhat, journaliste qui m'était inconnu. En d'autres temps, j'avais apprécié des œuvres de "piano à quatre mains" comme celui de Nicole Bacharan avec Antoine Sfeir: "Américains, Arabes: l'affrontement".



Mais quelle ne fut pas ma surprise à la lecture de "Gaza, au cœur de la tragédie". Il s'agit d'un ouvrage, pour le moins partisan, orienté et, à mon sens, manipulateur. Relever les approximations, erreurs et manipulations relèverait de la publication d'un autre ouvrage tant elles sont foison ! Si vous avez l'occasion de feuilleter ce livre, consultez juste les légendes du cahier photos central, c'est éloquent.



Plutôt que de revenir sur les assertions à sens unique d'un tel ouvrage, je vous renvoie bien volontiers aux travaux sérieux d'historiens, d'enseignants chercheurs ou de géopolitologues tels que: Alexandre Adler, Pascal Boniface, Gérad Chaliand ou Frédéric Encel.

Je vous recommande particulièrement le dernier opus d'Alexandre Adler, "Le monde est un enfant qui joue", qui, s'il n'est pas d'une lecture toujours facile, n'en reste pas moins clair sur le sujet.



Je continue à penser que des "thèses aussi déséquilibrées" ne servent pas la cause qu'ils promeuvent.
Lien : http://www.bir-hacheim.com/