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4.07/5 (sur 21 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris
Biographie :

Après des études en neurosciences, Élise Boghossian se forme à l'acupuncture et au traitement de la douleur au Vietnam et en Chine.

En Chine, elle suit un doctorat de médecine chinoise en gynécologie et met en place un projet de recherche sur l'apport de la médecine chinoise dans le traitement de l'infertilité. Ce projet reçoit un agrément en France et Élise intègre l'équipe de chercheurs de l'unité d'aide médicale à la procréation de l'hôpital Pierre-Rouquès-Les Bluets.

En 2002, elle crée, avec un groupe d'anciens étudiants, l'association Shennong & Avicenne, qui a pour objectif premier de promouvoir les bénéfices de la médecine traditionnelle chinoise. L'association se déplace au plus près des situations d'urgence, en zones de conflit, pour apporter son aide, en particulier grâce à l'acupuncture.

Après un premier dispensaire mobile puis le "bus des femmes" parti en Irak le 12 juin 2015, Élise Boghossian projette de créer de nouvelles unités mobiles en France et à l'étranger, dans les zones de guerre ou les milieux défavorisés.

Elle quitte une fois par mois son cabinet parisien pour le Kurdistan irakien où elle soigne des réfugiés. Une démarche qu’elle raconte dans son livre "Au royaume de l’espoir, il n’y a pas d’hiver" (Robert Laffont, 2015).

Aujourd'hui, en 2022, elle se rend également en Ukraine pour accompagner et soulager les victimes de la guerre avec la Russie.
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Source : http://www.laffont.fr, Métamorphose.
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Élise Boghossian
La médecine traditionnelle chinoise est avant tout une médecine de prévention pour que la personne ne soit pas malade et vive longtemps.
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On est et on devient. Les moments de rencontre avec moi-même sont souvent les meilleurs dans l'existence d'un être humain. Parce qu'ils augmentent notre sensation d'exister, ces moments donnent tout leur sens à notre vie et nos actions. L'autre nous donne parfois la possibilité de nous révéler à nous-mêmes, et de devenir ce que nous sommes.
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Les larmes surgissent soudain et sont aussitôt englouties, car repenser à tout ce qui s'est passé, c'est laisser revenir le cauchemar vécu, le manque. Ce manque rend vulnérable, il affaiblit, il tue. Parce que ici, ce n'est plus la vraie vie. Il faut perdre ses repères d'amour et de sensibilité, se geler de l'intérieur si on veut continuer à vivre, et supporter la douleur. On perd conscience de soi-même.
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Lorsqu’on travaille dans l’humanitaire, on doit faire face au sentiment d’échec au quotidien. D’autant que beaucoup pensent que ces gens sont fichus, alors pourquoi les aider. Il existe pourtant une autre vérité que j’expérimente plusieurs fois par an et qui est celle d’aller soulager ces oubliés que l’on enterre dans une indifférence scandaleuse. Certes, c’est peut-être une goutte d’eau, un cache-misère, mais c’est merveilleux de répondre présent à celui qui appelle à l’aide, de soula ger celui qui souffre et que l’on a oublié. « On aide une vie et on sauve le monde entier. » Apporter un peu de soulagement, d’apaisement, cela me remplit d’un sentiment de paix. Ça aide, quand on est soi-même angoissé par le temps qui passe, par les choix que l’on a faits ou pas. D’être là apaise aussi cette tension.
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La religion doit être l'expression de la spiritualité, au lieu d'enfermer les gens dans un système ; alors qu'elle est la notion la plus universelle qui soit, elle est devenue l'objet de clanisme.
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Seulement, le paysage est toujours le même, tout évoque la même impression de désolation. Sauf les enfants. Eux, ils courent, ils improvisent toutes sortes de jeux. C’est ainsi dans tous les pays, y compris les plus miséreux. Ils sont souvent les seuls sourires des camps de réfugiés.
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Certaines femmes savent que leur corps est une ressource qu’elles peuvent monnayer. Dans ces moments-là, il est utile d’aimer la poésie. Même s’ils sont éphémères, on attrape des morceaux de beauté dans ce champ de ruines. Elle pousse, je lui tiens la main, elle serre si fort, son corps est endurci par la vie. Ma main caresse ses cheveux. Elle ne crie pas. Ces jeunes femmes syriennes accouchent sans péridurale. Alors quand on propose de les soulager par l’accupuncture, personne ne refuse. Pourvu que ça marche… Nous nous regardons, elle plonge en moi, je ne sais pas comment l’aider davantage. Et la nature reprend ses droits. La tête sort, puis les épaules. C’est merveilleux et dramatique à la fois.
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Le vent du désert s’est levé, les tourbillons de sable ressemblent à des fantômes, on ne voit pas à trente mètres. Malgré le voile qui me recouvre entièrement, le sable se faufile partout. Quoi qu’on fasse, il a toujours le dernier mot.
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Il y a par ailleurs ces jeunes soldats de l’armée libre. Ils attendent leurs prothèses pour repartir sur le front. C’est révoltant. Comment leur expliquer qu’ils sont les prisonniers d’un système qui marche à l’envers ? J’ai envie d’en prendre un et de lui crier : « Mon pauvre, tu as l’âge de vivre tes premiers plaisirs charnels, et tu n’as plus tes jambes ! On est dévoués à ton chevet et en plus tu nous demandes d’être complices ! » Par notre présence, par notre statut, on entretient ce système de merde. Des jeunes innocents victimes de la guerre, manipulés et sacrifiés au nom d’une idéologie.
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La faim dans le monde, la guerre, oui ça existe encore… Et puis, il y a ces images qui arrivent de Syrie, à partir de 2011. Devant l’exode de toutes ces populations, je pense à mes grands-parents qui ont subi l’exil eux aussi. Je ne me fais pas à l’idée que l’on puisse subir son destin toute sa vie. Il y a quelques jours, j’étais encore chez moi, j’ai fermé ma valise après avoir ajouté les dernières boîtes d’aiguilles d’acupuncture. Peut-être cela ne sert-il à rien, mais je veux faire partie de ceux qui s’efforcent de changer le quotidien des plus vulnérables.
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