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3.39/5 (sur 115 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Émilie Houssa est philosophe et historienne de l’art de formation.

Elle a obtenu des charges d’enseignements tant en Esthétique qu’en Méthodologie de recherche d’abord à l’Université du Québec à Montréal (où elle a réalisé une thèse en philosophie de l’art entre 2007 et 2010) puis à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle.

Après avoir été conférencière à la Cinémathèque Française et au BAL (espace dédié à la réflexion sur la place des images dans nos sociétés à travers des expositions, des conférences et des programmations de cinéma) de 2010 à 2015, Émilie a obtenu un poste de professeur d’Histoire de l’art et de sémiologie à l’école Prép’art (classes préparatoires aux concours d’entrée aux écoles publiques d’art).

"La nuit passera quand même" (2018) est son premier roman.
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Source : http://www.whytheatre.net
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
«  Ma ville était arrivée là, au creux du lac, et chaque réminiscence m’était un peu plus douloureuse .
Le soleil d’ici n’avait ni la force ni l’odeur du Sud de la France .
Il restait mou et humide comme les gens .
Les gens de Cleveland se répandaient comme de la guimauve , c’était sale et collant … » ….
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«  Les mots désignent mal ce que vit l’être humain » …



Georges Bataille : L’Expérience intérieure.
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«  Et puis certains jours, les soirs surtout , la ville s’enflammait et devenait rose.
Un rose aux mille nuances entre l’orangé et le rouge vif qui prenait par surprise les rues. En quelques minutes , Cleveland s’empourprait comme pour cacher un désir . Les couleurs étaient si violentes que j’imaginais un plaisir infini entre de lourds jupons d’eau et de béton .
J’aimais penser cette ville comme la jeune femme que j’étais : marchant à tâtons dans un brouillard coloré. Je suivis ainsi. le rythme de sa respiration , il constitua pour moi le remède radical à mon désespoir » …..
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«  Ma vie d’avant se trouvait recroquevillée dans ces petits colis et ces bouffées de nostalgie qui me prenaient par surprise et n’importe où.
Je n’avais plus rien . Mon enfance s’éparpillait dans mes souvenirs en traces désordonnées » ….
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Le passé ne pouvait pas débarquer sans encombrer le présent.
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Squatsh se persuada assez vite que ce qui devait susciter le plus grand danger était principalement les lieux où l'on pouvait trébucher. Il est bien connu qu'on "tombe" enceinte, comme sur un os. Il faisait donc très attention aux escaliers et à toute action qui impliquait de monter sur un support.
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Les ouvrages de Virginia Woolf y trônaient : Mrs Dalloway, Orlando, The Years et évidemment A room of One(s Own (une pièce à soi)

A la lecture de ces textes, j'avais perçu l'effrayante injustice de la "fausse minorité" que constituaient les femmes. Nous étions considérées comme inférieures par l'autre moitié de la population et de cette définition naissait l'impossibilité radicale d'écrire notre histoire. Ou était-ce l'inverse ? Peut-être était-ce le faire de n'avoir pas écrit notre histoire qui nous désignait radicalement comme inférieures. Je regardais en tout cas cette écriture de l'histoire comme la clé du pouvoir. (p126)
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Ma vie ne s'était pas écrite au fronton des mairies ou des églises, je n'avais aucune existence de papier et tous ces êtres m'avaient construite sans que la société administrative et bien-pensante puisse définir ou catégoriser ce que nous avions vécu.
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Nous étions faillibles, évidemment, et nos mots de révolte, scandés depuis des années, ne résistaient pas aux corps broyés. Derrière les tours se cachaient d'autres 11 septembre et la découverte dérangeante que nous n'étions pas que bons ou mauvais. La guerre des étoiles ne pouvait avoir lieu et nous la vîmes pourtant se vite se mettre en place. Nous étions dépassés par la grossièreté des discours, ils ne différaient pas tellement de ceux des autres guerres mais leur trame était visible, les digues avaient cédé, les fils étaient à nu.
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C’était une sorte de routine qui avait le goût de l’exceptionnel.
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