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Citations de Émilie Houssa (52)


«  Ma ville était arrivée là, au creux du lac, et chaque réminiscence m’était un peu plus douloureuse .
Le soleil d’ici n’avait ni la force ni l’odeur du Sud de la France .
Il restait mou et humide comme les gens .
Les gens de Cleveland se répandaient comme de la guimauve , c’était sale et collant … » ….
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«  Les mots désignent mal ce que vit l’être humain » …



Georges Bataille : L’Expérience intérieure.
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Le passé ne pouvait pas débarquer sans encombrer le présent.
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«  Ma vie d’avant se trouvait recroquevillée dans ces petits colis et ces bouffées de nostalgie qui me prenaient par surprise et n’importe où.
Je n’avais plus rien . Mon enfance s’éparpillait dans mes souvenirs en traces désordonnées » ….
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«  Et puis certains jours, les soirs surtout , la ville s’enflammait et devenait rose.
Un rose aux mille nuances entre l’orangé et le rouge vif qui prenait par surprise les rues. En quelques minutes , Cleveland s’empourprait comme pour cacher un désir . Les couleurs étaient si violentes que j’imaginais un plaisir infini entre de lourds jupons d’eau et de béton .
J’aimais penser cette ville comme la jeune femme que j’étais : marchant à tâtons dans un brouillard coloré. Je suivis ainsi. le rythme de sa respiration , il constitua pour moi le remède radical à mon désespoir » …..
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C’était une sorte de routine qui avait le goût de l’exceptionnel.
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Squatsh se persuada assez vite que ce qui devait susciter le plus grand danger était principalement les lieux où l'on pouvait trébucher. Il est bien connu qu'on "tombe" enceinte, comme sur un os. Il faisait donc très attention aux escaliers et à toute action qui impliquait de monter sur un support.
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Je relevai lentement la tête, cet homme était beau, il avait la beauté du soir : un moment qui vous tombe dessus et qui vous remplit.
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Ma vie ne s'était pas écrite au fronton des mairies ou des églises, je n'avais aucune existence de papier et tous ces êtres m'avaient construite sans que la société administrative et bien-pensante puisse définir ou catégoriser ce que nous avions vécu.
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Mais je ne veux pas être un homme ! Je veux simplement être comme je le souhaite. Pourquoi ne pourrions-nous pas être ce que nous sommes, sans comparaison, sans bataille ?
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Les ouvrages de Virginia Woolf y trônaient : Mrs Dalloway, Orlando, The Years et évidemment A room of One(s Own (une pièce à soi)

A la lecture de ces textes, j'avais perçu l'effrayante injustice de la "fausse minorité" que constituaient les femmes. Nous étions considérées comme inférieures par l'autre moitié de la population et de cette définition naissait l'impossibilité radicale d'écrire notre histoire. Ou était-ce l'inverse ? Peut-être était-ce le faire de n'avoir pas écrit notre histoire qui nous désignait radicalement comme inférieures. Je regardais en tout cas cette écriture de l'histoire comme la clé du pouvoir. (p126)
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Nous étions faillibles, évidemment, et nos mots de révolte, scandés depuis des années, ne résistaient pas aux corps broyés. Derrière les tours se cachaient d'autres 11 septembre et la découverte dérangeante que nous n'étions pas que bons ou mauvais. La guerre des étoiles ne pouvait avoir lieu et nous la vîmes pourtant se vite se mettre en place. Nous étions dépassés par la grossièreté des discours, ils ne différaient pas tellement de ceux des autres guerres mais leur trame était visible, les digues avaient cédé, les fils étaient à nu.
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La guerre était un fléau humain, le pire de tous, et la pire des guerres était celle qu'on ne nommait pas.
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On ne lutte pas encore l'espoir.
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- Le Bonheur n’est pas obligatoire, tu sais, murmura-t-elle.
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Elle me répondit fièrement que son avenir se construisait au présent.
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il n’y a pas de simplicité au Bonheur
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Les repas de famille ont la violence des sociétés déchues.
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Elle m'avait demandé de ne pas faire de bêtise, mais la bêtise était faite : je t'avais laissé disparaitre.
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Les rivages industriels de l'Hudson m'amenaient sur la baie des Anges, les avenues sans fin aux ruelles en dédales du vieux Nice, les façades gigantesques des avenues droites aux bâtiments grandioses qui, face à la mer Méditerranée, cachaient la misère des ruisseaux et les odeurs nauséabondes des bennes dans les contre-rues au parfum doux des lauriers-roses en fleurs. Ces deux villes étaient décors, mais dans l'une se jouaient les westerns du Nouveau Monde et dans l'autre le crépuscule de l'Ancien. (p83)
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