Citations de Éric Omond (19)
Bunyip : Je suis surpris par ta franchise... D'habitude, les gens ont si peur qu'ils me disent des bêtises !
Riri : C'est que je suis très myope, je ne peux pas voir si tu es moche... Par contre, j'ai entendu ta belle voix chaude... et cela m'a rassuré.
Bunyip : Snif.
Voici quelques fleurs, pour te dire que… que… voici des fleurs…
Wombat : Regardez ces brins d'écorce. Quand ce sera le moment, plantez-les dans le sol.
Toto : A quoi ça sert ?
Wombat : La première réveillera l'esprit du passé, la deuxième l'esprit du présent, et la dernière celui du futur.
Esprit du présent : Bonjour, je suis l'esprit du présent.
Chaque jour est un nouveau défi pour l'animal.
Il doit travailler pour survivre et se nourrir...
Aujourd'hui vous avez faim... Alors le vert de mon plumage sera l'eucalyptus...
...L'orangé sera les vers et les crevettes...
...Et le rouge les fourmis.
[L'Esprit du présent se transforme en nourriture et disparaît. Wawa, Toto et Chichi mangent]
Chichi : Quel dommage que l'oiseau ait disparu en se transformant, il était si beau...
Toto : ...et si bon.
Esprit du présent (invisible) : Je n'ai pas disparu, je suis toujours là...
Wawa : Où ça ? Je ne vois rien.
Esprit du présent (invisible) : Je suis invisible maintenant, comme le présent je ne dure qu'un temps, sitôt arrivé et déjà parti...
...Mais pour peu qu'on y fasse attention, tous les jours je renais plein de nouvelles couleurs.
Commencer à vivre, ça fait mal ?
Les vieux, c'est pas drôle.
Tu ne devrais pas mentir autant, c'est un pêché !
L'alexithymie, ce mal qui empêche d'exprimer ses sentiments.
La différence qu'il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c'est que de temps en temps les oiseaux s'arrêtent de voler !
je suis capitaine, mais capitaine de quoi, et surtout de qui? C'est la question à ne pas poser... J'ai fait tout ce qu'il était en mon pouvoir pour finir moins que rien, j'ai laissé mon navire être le maître... après Dieu. Il s'impose à moi de tout le poids de sa monstrueuse masse. Métal si lourd! Ogre de milliers de tonnes qui me dévore, pesant sur mes épaules de son arrogante supériorité. Il me plie, fait craquer mes os... donnant à ma carcasse une inquiétante torsion. Il souffre mon bateau... et il veut que j'en profite.
Parquet de guingois, vérolé de brûlures de cigarettes et de sperme sec.
Être un handicapé du sentiment, c'est ne rien ressentir,ne pas s'émouvoir, être imperméable à toute affection extérieure. C'est comme ça,jai toujours l'impression d'être exclu de quelque chose... D'être spectateur.
Vous ne voudriez pas plutôt rejoindre le pays du ciel ?
Oh non, j'ai assez vécu comme ça.
Je ne tiens pas à m'éterniser.
Les gamins ne sont pas inquiets, la beauté du lieu leur fait oublier le désert.
Les songes communiquent entre eux dans le grand pays des rêves.
Il faut trouver le bon chemin...
Eh bien, Toto, soit tu restes au milieu de l'eau et Chichi se noie...
...soit tu le sauves en le ramenant ici et je te mange...
Alors tu vas faire quoi ?
L'endroit ou se réunissent les esprits est très facile à trouver...
... c'est une colonne de sable avec un coquillage en son sommet !