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Citations de Étienne Klein (508)


Nous aimons penser que l’Univers a été fait pour nous porter…
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Savoir que l’Univers a 13,7 milliards d’années est un authentique exploit dont il faut saluer l’immense valeur et l’extraordinaire portée, mais cela ne suffit pas à dire d’où vient l’Univers, ni même qu’il a eu un commencement. Au demeurant, ce prétendu « âge de l’Univers » ne représente pas le temps écoulé depuis l’éventuelle création de l’Univers, mais seulement depuis la plus ancienne étape à laquelle les équations des cosmologistes ont un accès sûr. Ils élaborent bien sûr des scénarios sur les étapes précédentes et tentent toutes sortes de calculs, mais ne peuvent pour l’instant rien affirmer : l’Univers pourrait donc être beaucoup plus vieux que l’âge qu’on lui attribue, voire ne pas avoir d’âge du tout. En ce sens, la question de savoir si l’Univers est éternel ou non continue de se poser.
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Parce qu’il est bien difficile lorsqu’on étudie le passé de trouver une seule origine à un événement ?

– En effet ...
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La question de l’origine d’un individu n’est pas suffisamment pensée. De ce fait, ce sont les désirs des groupes d’intérêt qui l’emportent. D’ailleurs, l’espace public est envahi non pas de débats citoyens, mais d’expression de groupes de pression.
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Dire la vérité n’a rien à voir avec la transparence absolue. Savons-nous toujours tout sur tout ?
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La vérité

Nul ne peut dire sans se contredire quil est absolument vrai que la vérité est

relative.
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Albert Einstein

En physique, on n'est jamais à l'abri d'une révolution. Voire d'une rafale de révolutions. En 1905, un jeune homme dà peine vingt- SIX ans montre que la lumière ne peut pas être purement ondulatoire comme on a cru qu'elle était. Il établit un argument décisif en faveur de l'existence jusque-là controver- sée de l'atome. Repense l'espace et le temps. Découvre E = mc', c'est-à-dire une relation intime entre la masse d'une particule et son énergie. Dix ans plus tard, le même esprit modifie radicalement la notion de gravita- tion telle que Newton l'a formulée et fonde la cosmologie moderne. Preuve qu'en matière de lois fondamentales jamais

rien n'est établi. |
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La création d'une nouvelle théorie ne res-semble pas à la démolition d'une grange et à la construction, à sa place, d'un gratte-ciel. Elle ressemble plutôt à l'ascension d'une montagne, où l'on atteint des points de vue toujours nou-veaux et toujours plus étendus entre le point de départ et les nombreux lieux qui l'environnent.
Albert Einstein
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«On construit des maisons de fous pour faire croire à ceux qui n'y sont pas enfermés qu'ils ont encore la raison», faisait remarquer Montaigne.
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Le mot grec theôrein, qui a donné théorie, ne veut-il pas dire contempler, méditer, mais aussi voyager ?
De fait, la physique nous transporte, tels des touristes déroutés et hagards, en des mondes étranges où nos sens et nos intuitions, pris de vertige, perdent leurs marques.
(page 115)
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L'élève Gamow est doué et curieux. À l'âge de neuf ans, il se passionne une année entière pour la paléontologie , qui lui permet au moins, confiera-t-il plus tard, "de savoir distinguer un dinosaure d'un chat par la forme du petit orteil".
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De nouveaux savoirs peuvent accroître l'ignorance : grâce à une découverte, on comprend qu'on ne savait pas qu'on ne savait pas et, d'un coup, les perspectives changent, l'horizon se reconfigure.
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Étienne Klein
Heureux ceux qui vivent dans un monde où les choses du monde sont simples : on peut tranquillement y trancher les questions sans les avoir du tout travaillées. Ca doit être cool.
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(p. 104)

Cet infini radicalement séparé du fini et lui-même déployable à l'infini semble n'être qu'un problème pour mathématiciens épris de haute voltige. Pour Cavaillès, j'ai l'intime conviction qu'il posait de surcroît deux questions fondamentales d'ordre moral : comment doit-on vivre quand l'infini se transmute en référence existentielle ? Et comment faire pour l'inscrire dans la finitude de sa propre vie ?
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(p.110)

Quant à la philosophie, elle ne doit pas selon lui (Jean Cavaillès) se couper des sciences, encore moins de la raison. Elle doit même ambitionner de devenir une "théorie de la raison" en s'inspirant davantage des mathématiques que de la littérature, de la même façon que Spinoza, dans son Éthique, procéda de façon rigoureuse, par définitions, axiomes, scolies et corollaires. Car philosopher, c'est d'abord et surtout comprendre, c'est-à-dire effectuer des démonstrations, construire des preuves, et non se répandre en confidences subjectives. La recherche de la vérité procède d'une espèce d'ascèse : elle exige de ne pas se laisser parasiter par les "passions tristes", l'épanchement des états d'âme de l'intellect, l'exhibition complaisante des affres du cogito, encore moins par les parades de l'affect ou de l'ego. Elle implique en somme qu'on "s'oublie un peu".

Ce que Jean Cavaillès fit - beaucoup.
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Allons-nous définitivement troquer ce qui nous ait réfléchir contre ce qui nous fait réagir? Et, alors que déferlent le big data et l'intelligence artificielle, continuerons-nous d'honorer la pensée spéculative, de formuler des hypothèses, d'inventer des concepts ? Bref, d'incliner à ce que George Steiner appelait «la gaité enjouée de l'enquête métaphysique!»? D'aucuns avancent que lorsque nous disposerons d'une quantité de données suffisante, les nombres, convenablement analysés par des logiciels performants, parleront mieux et diront davantage sur le monde que les théories scientifiques : les corrélations qu'ils dévoileront remplaceront les relations de causalité manifestées par les lois théoriques. La science serait-elle en passe de changer de visage ? Se pourrait il que les algorithmes détrônent ainsi nos cerveaux, voire les tordent ? Si ces menaces se précisaient, les laisserions-nous faire ?
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Le résultat d'un jet de dé est à la fois impossible à prévoir et parfaitemnent (mais secrètement) déterminé. Ainsi, dès l'origine, le mot « hasard» entremêle I'inéluctable et l'imprévisible.
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Pascal était un alchimiste à la main leste qui aimait provoquer la jouissance des machines. Il aimait l'entropie, et surtout la faire croître.
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Car la parcellisation du savoir, grandissante, rend encore plus difficile l’intégration de la science au sein de la société.
Prenons garde à ce que, atomisée et tournant le dos à l’humanisme, la science n’apparaisse que comme une accumulation de recettes à l’usage de spécialistes monochromatiques, incapables de rayonner en dehors de la compétence étroite qui leur sert de définition.
(page 108)
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Les physiciens, il faut bien en convenir, ont fait preuve de paresse et de négligence : se consacrant presque exclusivement à l’aspect opératoire de leur discipline, se délectant d’informatique et oubliant de s’interroger sur le problème des origines de la physique et des conséquences qu’elle entraîne, ils ont négligé de la faire connaître au sein de la société.
(page 110)
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