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Critiques de Évelyn de La Chenelière (8)
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La concordance des temps

J'ai rencontré deux fois dans ma vie des livres qui exprimaient ma propre pensée, qui semblaient avoir été écrit pour moi. La première fois c'était Le Livre de l'intranquilité de Pessoa. Maintenant il y a La Concordance des Temps. Un grand merci à l'auteur. Ce livre exprime un désarroi profond face au monde moderne, une déconnexion, un hurlement silencieux en face d'une vie sans but.
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Bashir Lazhar

Superbe texte dramatique à un seul personnage, celui de Monsieur Lazhar, rempli d'émotions, de sous-entendus, de réflexions sur notre monde. Texte très court.
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Théâtre : Des fraises en janvier - Au bout du..

Voici un recueil de pièces de théâtre très délicat, soigné, fin, littéraire et oral à la fois. Québécois, quoi... L'autrice dévoile un univers varié, qui va de la comédie de mœurs pour la première pièce. Bacri et Jaouy n'ont qu'à bien se tenir. Les situations sont cocasses, bien creusées, longues certes, mais fond et forme concordent bien. La suivante est surprenante, un conte théâtral sur l'enfance, la vieillesse, les souvenirs s' enquillent, puis une situation s'ouvre autour de la mort. troublant de sincérité. La troisième est le tube du livre. Un duo entre l'auteur elle même et son compagnon de scène et plus si affinités. L'autofiction, la mise en abîme théâtrale donnent corps à la pièce. Par contre la jouer en dehors d'eux, ne doit pas être chose aisée... La dernière pièce, Culpa est assez délirante dans sa forme qui par en tourbillon verbal. C'est de la haute voltige. C'est clair qu'on aime ou on aime pas. Moi, j'ai aimé !
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Bashir Lazhar

Sous forme de monologue adapté pour le théâtre, Évelyne de la Chenelière nous livre avec Bashir Lazhar une pièce incontournable du répertoire littéraire québécois d’aujourd’hui. L’histoire se déroule majoritairement dans une école primaire de Montréal où Bashir Lazhar, réfugié politique d’origine algérienne, se heurte à un décalage culturel avec l’enseignement et les valeurs de sa société d’accueil (Hellot, 2017).



Les didascalies de la mise en scène théâtrale nous guident principalement dans la salle de classe et dans le bureau de la directrice. C’est à travers une narration empreinte de compassion que la dramaturge nous décrit des décors simples et banals mais pourtant, si porteurs de sens. « Alice. À quoi penses-tu? Tu replaces tous les objets quand tu deviens nerveuse, ou excité, ou en colère, tu replaces tout pour que tous les objets te regardent. » (De la Chenelière, 2011, p.24)



En effet, c’est avec poésie et délicatesse que l’auteur décrit le décor et ajoute une valeur humaine profonde à l’histoire. Il est donc évident que la sensibilité de l’auteure déployée pour dépeindre les décors, les personnages et les lieux font de ce texte une œuvre littéraire coup de coeur. Un livre que j’ai adoré et qui aspire à donner une meilleure éducation à nos enfants et un meilleur avenir à nos immigrants.



Liste de références :



Hellot, M.-C. (2017). Bashir Lazhar: Le remplaçant. Jeu : La revue de théâtre. Repéré à https://revuejeu.org/2017/09/24/bashir-lazhar-remplacant/

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La concordance des temps

Après quatorze pièces de théâtre en douze ans, la Québécoise Évelyne de la Chenelière, dont le nom n’est plus à faire en tant que comédienne et dramaturge, s’attaque maintenant au roman. En effet, vient de paraître en avril chez Leméac La concordance des temps, un roman où les voix des deux narrateurs s’entremêlent à l’heure de la rupture, où chacun des deux choisit dans ses souvenirs personnels ou communs des moments précis.



Or, les deux narrateurs se ressemblent tellement qu’ils s’expriment de la même façon. Du coup, ce n’est qu’au bout de plusieurs pages que j’ai fini par comprendre — grâce à un participe passé au masculin plutôt qu’au féminin — que la narratrice venait de passer le relais au narrateur. Du coup, j’ai tout repris depuis le début…



Le fait qu’on ne soit pas servi de la typographie autrement qu’en utilisant l’italique pour mettre en évidence les dialogues écrit d’un souffle, sans ponctuation, nuit au départ à la lecture. Même si l’idée est de prouver au lecteur qu’ils sont indissociables à cause de leur ressemblance, et ce jusque dans leur écriture, le fait de volontairement ne pas indiquer qui a la parole n’a pas l’effet escompté. Le lecteur est inutilement désorienté.



Il ne suffit pas de supprimer les didascalies fonctionnelles pour qu’une pièce de théâtre devienne un roman. Or, Évelyne de la Chenelière avait une idée et suffisamment de talent et d’expérience pour l’élaborer et en faire un roman. Mais.

Mais la confusion sur l’identité du narrateur gâche sérieusement la lecture et je ne peux faire abstraction de ceci. Même si l’osmose entre elle et lui est de plus en plus évidente à mesure que nous progressons grâce au talent de l’auteure.



Mais. Mais je suis restée sur ma faim. Avec l’impression qu’un éditeur qui aurait eu à cœur de véritablement travailler de concert avec l’auteure aurait pu donner à ce roman les ailes qui lui manquent pour être autre chose qu’un dialogue théâtral sans didascalies.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Bashir Lazhar

Je me suis procurée ce livre dans le cadre d'un cours de littérature, il était dans mes choix de livres, et je ne regrette pas du tout!



Cette pièce de théâtre est excellente et elle m'a incroyablement touchée.



Je conseille cette pièce à tous les amateurs d'émotions. et j'adore comment la pièce a été mise en place (le dialogue).

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La concordance des temps

Petit livre charmant avec une écriture superbe, sobre, intelligente et distanciée autour d'une histoire d'amour et de famille en demi-teinte.
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Théâtre : Des fraises en janvier - Au bout du..

Un jour il y a quelqu'un qui m'a dit (& après il y a tout plein de gens qui me l'ont répété, je pense que je me tiens avec trop de puristes) que les pièces de théâtre sont pas faites pour être lues, qu'elle doivent être jouées & puis vécues -- & je comprends, vraiment je comprends le raisonnement, mais. Moi j'aime beaucoup lire des pièces.



Bref. Évelyne de la Chenelière.



Je crois que ça doit être une des dramaturges les plus prolifiques du Québec (une vingtaine de pièces en dix ans, quelque chose comme ça?), & maintenant elle est aussi romancière, & moi j'avais jamais rien lu d'elle. Alors j'ai emprunté ce recueil à la bibliothèque, qui réunit quatre de ses pièces : Des fraises en janvier, Au bout du fil, Henri & Margaux, & Culpa.



En gros, c'était du bonbon.



J'ai eu l'impression que toutes ces pièces, d'une façon ou d'une autre, parlent de la difficulté de dire les choses exactement comme on voudrait les dire, au moment exact où elles devraient être dites. Les histoires autour sont simples, & toutes crève-coeur à leur façon : des couples qui se font & se défont dans un marasme de petits mensonges, des personnes âgées qui voudraient que leurs parents reviennent s'occuper d'eux, un couple de gens de théâtre qui vivent un peu comme sur une scène, des gens qui ont des choses à se reprocher. J'ai été fascinée de voir avec quelle délicatesse, quel doigté l'auteure retourne des situations simples, place soigneusement ses détails, donne des mots aux personnages. Sans jamais que ça semble forcé, avec cette espèce d'authenticité qui fait du bien.



Des pièces qui portent une mélancolie légère, dans laquelle on se berce doucement doucement doucement.



(En plus, je trouve qu'Évelyne de la Chenelière a un nom franchement GLORIEUX. Mais ça je suis sûrement pas la première à le dire.)
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