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Citations de Évelyne Heyer (78)


Nous savons aujourd'hui que la diversité humaine ne peut être classée d'après la taille des différents zone du crâne, ou selon la couleur de la peau ou les gènes. Tout cela varie continuellement selon l'époque et les régions. La bonne nouvelle est que nous sommes interféconds: de par notre histoire commune, tous les humains sont de la même espèce et très proches génétiquement. Nous avons des nationalités, des langues, parfois des religions différentes, mais notre hérédité commune fait que le terme de race ne peut s'appliquer à Homo sapiens.
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chez Platon, l'Homme, grâce à sa bipédie, regarde vers le ciel, les astres et Dieu, tandis que les animaux regardent vers la terre. c'est donc surtout par la religion que l'homme est ici caractériser.
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Après la Seconde Guerre mondiale, la génétique a conduit à abandonner la notion de races, en montrant l'unité génétique de tous les êtres humains, même s'il existe des nuances et des différences. Cet abandon dans le langage scientifique a créé un vide, et le mot «ethnie» lui a été substitué. Cependant, un caractère ethnique est essentiellement culturel (...)
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Les études récentes montrent que ce n'est pas seulement l’environnement actuel qui importe mais également l’environnement du début de vie, incluant l’environnement du fœtus in utero. Ainsi les femmes enceintes pendant la famine suédoise et néerlandaise de l'hiver 1944-1945 ont mis au monde des enfants qui ont, soixante ans plus tard, un risque accru de maladies cardiovasculaires et de diabète(...)
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Par simulation, il suffit de remonter de l'ordre de 2000 à 4000 ans dans le passé (soit approximativement 120 générations) pour trouver un individu, probablement en Asie, qui soit un ancêtre partagé par tous les hommes et les femmes d'aujourd'hui. Nous sommes donc tous cousins... Au 120ème degrés environ !
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La stature et les membres sont allongés dans les climats chauds et secs, chez les Masais et les Nilotes d'Afrique de l'Est par exemple, et plus trapus dans les climats froids, chez les Inuits et les populations de haute montagne. lci, le rapport entre la surface d'échange avec l'air et la masse corporelle conditionne le maintien de la température interne à 37 °C: plus ce rapport est grand, plus la chaleur est éliminée par la transpiration ; plus il est petit, notamment si la masse augmente, plus le corps conserve la chaleur.

Un autre caractère très visible, la largeur du nez, serait aussi lié au climat: dans les zones froides ou sèches, il faudrait réchauffer ou humidifier l'air inspiré, qui sinon déclencherait des pathologies respiratoires. Cela aurait dirigé la sélection naturelle vers un nez plus étroit, permettant un contact plus intime entre muqueuse et air, alors que dans les régions équatoriales l'atmosphère chaude et humide n'exerce pas cette contrainte.
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Henri Wallon (...) a suggéré que la « fragilité native », « l'incapacité à survivre sans l'aide d'autrui» du bébé humain, pourraient être paradoxalement bénéfiques : elles l'obligent à développer très précocement « des rapports de sociabilité ». L'immaturité du nouveau-né serait ainsi à l'origine de nos capacités cognitives, langagières et sociales.
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Ainsi, travailler sur les attributs partagés (organes, séquences d'ADN, comportements, etc.) entre espèces ne sert pas qu'à classer: il devient possible de remonter l'histoire de nos organes en les comparant avec les organes sem- blables à travers tout le vivant. Plus un organe est largement distribué, et plus il a de chances d'être apparu anciennement.
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Comprenez bien que cette phrase, I'Homme est une espèce « comme une autre», n'a qu'une portée méthodologique. Les sciences ne disent pas: « la vie d'un Homme a la même valeur que la vie d'un ver de terre », car les sciences ne prescrivent rien en termes de valeurs! Le but des scientifiques, collectivement organisés en profession, est d'expliquer rationnellement le monde réel. Les valeurs se décident ailleurs, dans l'arène des citoyens.
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Toutes les espèces d'une époque donnée, Homme compris, sont issues d'un flux généalogique, autrement dit d'une évolution, de même durée depuis les origines de la vie.(...)

Puisque le temps d'évolution d'où est issu le lignage qui sous-tend chaque espèce d'une époque donnée
est le même, il n'y a pas d'espèces « plus » ou « moins » évoluées que d'autres. Ces notions proviennent d'une époque où l'on empilait les groupes d'organismes, avec en bas les moins complexes, que l'on appelait les moins évolués », et en haut les plus complexes, définis comme les plus évolués ».(...)

Le cerveau d'un humain est plus complexe qu'un cerveau de vache ou de fourmilier, mais en revanche l'estomac de la vache, ou bien celui du fourmilier sont plus complexes que l'estomac humain.
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La question « le chimpanzé, un Homme comme les autres ? » revient donc à s'interroger sur la proposition de chercheurs américains (Morris Goodman et ses collègues) qui, en 2003, sug géraient de renommer le chimpanzé Homo troglodytes et le bonobo Homo paniscus.
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Toutes les religions partagent l'idée que la mort n'est pas la fin de la vie et que pour le défunt une autre vie commence après la mort. La mort s'oppose donc non pas à la vie, mais à la naissance. Celle-ci est considérée comme la conjonction de rapports humains, entre un homme et une femme, et de l'intervention d'entités invisibles, des ancêtres, des dieux ou Dieu, qui introduisent dans le corps d'un enfant en formation une ou plusieurs âmes. La mort est alors une disjonction des éléments qui composent l'être humain. Le souffle disparaît, le corps se transforme en cadavre dont il faut disposer et il y a quelque chose qui quitte le corps et subsiste, précisément l'âme ou les âmes introduites à la naissance dans le corps. Ces âmes vont alors commencer une nouvelle vie et rejoindre un lieu qui leur est destiné, le séjour des morts.
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Chaque être humain possède une séquence d'ADN qui lui est propre, distincte de celle des autres membres de sa famille ou de son voisin de palier. Ce sont ces différences qui fondent la diversité génétique de notre espèce.
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L'empathie ne nous est pas propre, mais son couplage avec le langage, la mémoire, la conscience et les capacités métacognitives (c'est-à-dire pouvoir penser « je sais que tu sais ») lui confère un rôle particulier chez l'Homo sapiens – pour le meilleur et pour le pire. Chez l'humain, l'empathie est la base sur laquelle se développent les émotions morales comme la culpabilité et le remords, mais elle permet aussi de manipuler ou de torturer autrui.
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Le cerveau est une boîte noire, dit-on parfois. Plus vraiment ! Nous savons aujourd'hui, avec moult détails, comment il se construit chez chaque individu. Au plus fort de ce chantier, c'est-à-dire dix à seize semaines après la conception de l'embryon, près de 250 000 neurones sont produits chaque minute. À la naissance, le cerveau en compte 20 milliards, et 86 milliards vingt ans plus tard.
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On ne choisit pas n'importe quel vin pour accompagner un plateau de « fruits de mer ». « Benthos », « phytoplancton », « producteurs primaires » sont des catégories qui parlent de ce que les organismes font. « Échinodermes », « mammifères », « primates » sont des catégories qui parlent de ce que les organismes ont. Nous fonctionnons parfois sans le savoir avec trois « cahiers des charges ».
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Le cerveau d'un humain est plus complexe qu'un cerveau de vache ou de fourmilier, mais en revanche l'estomac de la vache, ou bien celui du fourmilier sont plus complexes que l'estomac humain.
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Le chimpanzé semble aussi capable d'empathie, c'est-à-dire de comprendre les émotions d'un congénère, voire d'un certain altruisme.
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