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La Vallée des fleurs

Un roman inhabituel, voire dérangeant.

Les causes de cela ? Une écriture un peu hachée, déstructurée. Cela est-il un reflet du style de l'auteur ou une volonté de ce dernier pour illustrer quelque chose où rien n'est fluide, où tout semble... déstructuré, la narratrice comme la société ? Il est également possible d'interpréter cette déstructuration comme celle entre la narratrice et la société. Le personnage principal dont on ne connaître jamais le nom ni vraiment beaucoup de choses à son sujet est incapable de trouver sa place que ce soit au fin fond du Groenland d'où elle vient que dans une grande ville du Danemark.



Un point quand même semble ne pas poser de problème : son homosexualité qui semble admise par ses proches, ses amis comme la société. Peut-être est-ce là un des aspects de cette société. De même la façon de mettre au même niveau de langage les relations sexuelles et la prise d'une tasse de café est peut-être un reflet de cette société, même si elle semble prendre moins de café que d'avoir des relations avec son amie.



Très surprenant également l'en-tête de chaque chapitre d'une partie du livre commençant par l'annonce d'un suicide et dont on ne parle plus par la suite. Est-ce là une façon de montrer que le suicide est une composante importante de la société ? Est-ce là une façon de montrer que c'est une obsession du personnage principal alors qu'il ne semble quand même pas proche de ce geste ?



Difficile de tirer une conclusion précise de ce récit probablement parce qu'il nous apporte un regard sur une société différente de la nôtre et dont on ne connaît ni les us ni les codes.



Le personnage principal apparaît à la recherche de beaucoup de choses mais essentiellement de lui-même. Elle recherche un absolu dont elle ignore la consistance. Même dans sa relation amoureuse elle ne sait pas si elle aime sa partenaire ou pas.

Est-ce donc une personne psychologiquement malade ou le reflet d'un mal être d'une partie des membres de cette société ?

Quelle est la raison de cette attirance morbide vers cette vallée qui n'est autre qu'un cimetière ? Je n'ai pas compris la symbolique, l'intention de l'auteur avec cette vallée. Faut-il y voir l'absolu que rechercher la narratrice ? Une solitude, un paysage grandiose et la mort ?



Tout apparaît plutôt confus et je retrouve là ce que j'ai déjà rencontré dans le cinéma de ces pays très au nord. Je le prends donc comme un reflet de cette société. Cela expliquerait l'absence de prénom de la narratrice. Elle n'est pas réellement une personne mais la personnification de la société qui perle à travers cette personne. Une liberté de moeurs mais un mal être à vivre, une absence de vision sur l'avenir, de projection.

On y trouve aussi ce qui explique peut-être cela pour partie : les tensions entre les personnes originaires de différentes régions



Je n'ai pas pris un réel plaisir à la lecture mais je ne me suis pas ennuyé et j'en ressors quand même plus riche. Ce n'est donc pas une mauvaise lecture.

4 * pour l'intérêt

3 * pour le plaisir de lecture

Dans un premier temps je pensais déposer (abandonner) ce livre dans une boîte à livre et, après réflexion, je vais le proposer à certains contacts adeptes de littérature.
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Les marins ne savent pas nager

Embarquez pour un fabuleux voyage sur l'île d'Ys et rencontrez ses formidables habitants parmi lesquels se trouvent le duelliste Enoc Martel, la jeune nageuse Danaé Poussin et de nombreux marins. 



J'ai adoré ce roman, que j'ai dévoré. Quoi de mieux qu'une île et ses nombreux recoins pour plonger dans un bon roman d'aventures. 

Paru en un seul volume en grand format, l'histoire est partagée en deux tomes en poche, que j'ai lu l'un à la suite de l'autre. 



Dans une société régie par la méritocratie, tous n'ont qu'un rêve accéder à la citoyenneté et ainsi être à l'abri dans la cité pour éviter les grandes marées d'équinoxe qui détruisent et tuent tout ce qui se trouve sur les côtes.

 À travers l'incroyable destin de la nageuse, Danaé Poussin, nous découvrons les us et coutumes des habitants de l'île et tout un monde s'ouvre à nous. 





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Les falaises

J’avoue, lorsqu’un livre mêle culture québécoise et lesbianisme, ce dernier a tout pour me plaire. D’autant plus lorsqu’on y parle d’un sujet tristement universel qu’est le deuil, de la relation mère-enfant, le tout avec une pointe de poésie ! Je ne suis pas trop étonné de voir ce livre comme ma meilleure lecture de la semaine!
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