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Madame Bovary

Livre lu lorsque j’étais lycéenne et qui ne m’a pas laissé un bon souvenir. Je me souviens avoir ressenti de l’ennuie à travers cette lecture et malgré une plume magnifique, je n’ai pas su être convaincue par ce roman. Je salue cependant l’écriture de Flaubert et je pense que c’est un roman à lire avec une certaine expérience de vie afin d’en comprendre toutes les subtilités.
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En finir avec Eddy Bellegueule

Une oeuvre autobiographique peut facilement virer au règlement de compte avec son passé. Ce premier roman d'Edouard Louis n'y échappe pas. Il est toutefois dépourvu de haine. C'est pourtant un véritable enfer qu'il évoque. Ses quinze premières années vécues dans la Somme, au sein d'une famille et d'un village marqués par la violence, ont pour perspective la vie à l'usine et l'alcoolisme. Eddy Bellegueule y échappe. C'est inouï !



Le changement de nom et la fuite vers le lycée permettent une libération et une ouverture sur le monde.



Lire cet ouvrage est pénible, pesant, sans la distance de l'humour. Comme un médicament au mauvais goût, il faut l'avaler d'un trait, pour ne pas y revenir. Edouard Louis a découpé son livre en chapitres courts qui accélèrent la lecture. Le récit est sans fioriture, sans fausse pudeur et rapporte en italique la langue vulgaire de la famille.



Le sujet interpelle le lecteur contemporain et fait écho aux tristes réalités auxquelles nous confrontent plus que jamais les journaux télévisés : la violence des très jeunes au collège, le machisme et les violences conjugales, la violence sociale, le racisme, la pauvreté.



Le sujet d'Edouard Louis est plus son expérience intime et personnelle que les effets du système économique et social qui produit les phénomènes de violence évoqués. Cela, il l'a magistralement exprimé en conclusion d'une récente Grande Librairie. La dimension politique, il l'aborde dans son deuxième roman, Qui a tué mon père, dont je diffère la lecture – enchaîner me paraît trop déprimant

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L'étranger

"L'Étranger" est pour moi un chef-d'œuvre littéraire qui défie les conventions et interpelle l'esprit. À travers la voix impassible de son protagoniste, Meursault, Camus explore les profondeurs de l'absurde et de l'existentialisme, offrant une réflexion poignante sur la condition humaine.



Dès les premières lignes, j'ai été captivée par la simplicité apparente de l'écriture de Camus, qui cache une richesse de sens et une complexité thématique. Chaque mot est chargé de significations multiples, m'invitant à une introspection profonde sur la vie, la mort et la liberté.



Meursault, en tant qu'anti-héros détaché du monde, m'a fascinée par son attitude déconcertante face aux événements qui se déroulent. Sa narration sans émotion a créé une distance entre lui-même et la réalité, me poussant à remettre en question les normes sociales et morales.



La confrontation de Meursault avec la mort sur la plage m'a profondément émue, laissant une résonance émotionnelle durable. Cette scène reste gravée dans mon esprit, évoquant une méditation sur la fragilité de l'existence et la quête de sens dans un monde absurde.



En fin de compte, "L'Étranger" transcende les frontières du temps et de la culture, offrant une méditation intemporelle sur la condition humaine. La clarté de la prose de Camus et la profondeur de sa pensée en font une lecture incontournable pour quiconque cherche à explorer les mystères de l'existence. Ce chef-d'œuvre littéraire continue d'inspirer et de fasciner les lecteurs à travers les générations, affirmant sa place parmi les plus grandes œuvres de la littérature mondiale.













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