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Le Gardien invisible

Je suis perplexe en refermant ce roman. C’est un folio policier donc je m’attendais à un roman policier. Au lieu de quoi, je pense qu’il s’agit d’un roman psychologique, voire un roman Folio tout court.



C’est un roman assez intéressant : le contexte, l’histoire, le lieu, les protagonistes.



Je l’ai trouvé trop lent et je pense qu’il aurait pu être bouclé en bien moins que 518 pages.



Un détail : je ne comprends pas la photo de couverture (les mains d’une femme posée sur le sol) et je ne vois pas le rapport avec le contenu du roman.



Ce n’est pas un mauvais roman et je peux comprendre qu’on l’apprécie davantage que moi. Pour moi, ce sera 3/5.
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1984

J'ai abordé ce livre avec l'idée en tête que c'était un chef d'œuvre. Et c'est peut-être là mon erreur : j'en attendais trop. Quelle déception.



Loin d'être intemporel, le récit devait certainement avoir une résonance tout à fait différente lors de sa parution et dans les quelques décennies suivantes. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et le contexte géopolitique mondial étant ce qu'il est, la description de cette société cauchemardesque, sordide, et ô combien improbable ne tient pas debout. Beaucoup y voient le génie visionnaire, pour ma part je n'ai pas vu le rapport, mais alors pas du tout ! L'allusion à peine déguisée à l'URSS, forcément très présent dans les mémoires à l'époque où le roman est écrit, est bien creuse...



J'attendais un conte philosophique, un thriller psychologique, une "Masterpiece". Mais je n'ai finalement trouvé qu'un roman sombre, voire franchement glauque, que je ne conseille pas à un lecteur aux prises avec une déprime hivernale par exemple (c'est un coup à se foutre en l'air...). Il règne une ambiance tragique, fataliste, d'une platitude absolue. Seul le passage avec Julia dénote d'un peu d'humanité, sans pour autant m'enthousiasmer le moins du monde.

Et je ne parle même pas des allusions récurrentes au "neoparler/novlangue" - certainement très difficile à traduire mais je n'incrimine pas la traduction. Pour en avoir testé deux différentes, il semblerait que le problème ne vienne pas de là. Je trouve les concepts abstraits, trop détaillés et pourtant non moins obscurs. L'oligarchie qui règne dans ce monde contrôle tout, à l'extrême, mais à quelles fins ? L'argent ? La gloire ? L'amour ? Rien de tout cela. Le pouvoir pour le pouvoir ? Sur qui ? Des humains abrutis manipulés ? Mais quel intérêt ? Qui y gagne quoi ? Je n'ai absolument pas saisi ce qu'il fallait visiblement lire entre les lignes. Je n'ai pas trouvé le parallèle avec des systèmes totalitaires passés ou présents très convaincants, voire pas du tout. J'attendais d'être secouée dans mes certitudes, plongée dans des réflexions métaphysiques étonnantes qui auraient pu me donner à méditer sur la vie. Que nenni.

Arrivée au terme de ce récit, j'étais soulagée que cela se termine. En résumé : une lente agonie.
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Indignez-vous !

S indigner....un verbe qui sent bon l humanisme, une incitation à être en éveil...penser à ne pas s enfermer dans ses besoins ( et envies) individuels...un verbe d action dôté d une valence profondément positive...une manière pudique de dire : aimez vous les uns les autres, non ? De la part d un vieux monsieur sur le point de tirer sa reverence, c est beau non ?

Puisqu on ne peut pas mettre six étoiles j en mets cinq 🧐
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