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Étienne nous entraîne dans son sillage en nous donnant une grande leçon de résilience, d'espoir et d'amour. Ça ira mieux demain est une histoire qui paraît simple mais elle est tellement universelle qu'elle nous touche et nous émeut. C'est la grande réussite de ce livre et la marque d'un écrivain qui ne peut que s'affirmer. Le trio Étienne, André son père et Jeanne fonctionne à merveille et tous les trois sont porteurs d'une humanité solaire. Un livre au style non pompeux mais efficace qui est à recommander absolument et Johann Sonneck un auteur à ne pas perdre de vue.

Zio Sandro est mort. Arrivé à 95 ans, il a eu une belle vie même s'il était veuf depuis 45 ans. Dans la maison de celui que tous appellaient Il Sapiente depuis les années 50, Marco, son neveu et sa femme Carmela découvrent un manuscrit qui pourrait bien expliquer d'où lui venait ce surnom.



C'est avec une plume impeccable mâtinée de mots italiens que l'auteur nous propose une réflexion sur nos croyances à travers une intrigue qui tient la route. Cette mise en abime qui occupe la moitié du roman immerge le lecteur dans un petit village italien où l'instituteur et le curé se la jouent Camillo et Peppone, la politique et l'humour en moins. L'auteur décrit bien les lieux au point qu'on entend l'eau du lac chanter par moment et il parvient à créer du suspens chez son lecteur qui veut, comme Carmela et Marco, savoir le fin mot de l'histoire.



On sent assez vite que Paul Simelon va nous entrainer sur un terrain religieux et ça aurait pu être un frein pour moi. Mais trop intriguée par le pitch, je me suis laissée porter et finalement, le champs de la réflexion qui s'ouvre est très intéressant, traité de manière assez neutre et s'étend sur le domaine plus large des croyances et de sa propre capacité à les remettre en question. Les deux lecteurs de l'histoire ont chacun une attitude différente face au récit de Sandro et à eux deux condensent sans doute les réactions des lecteurs dans la vraie vie. Il est donc impossible de ne pas s'intéresser aux questions posées et de tenter d'y répondre pour soi-même.



Un roman qui se lit en partie comme un conte, situé dans une Italie rurale du milieu du 20e siècle, porté par des personnages qui sont loin d'être lisses et qui permet de réfléchir sur soi-même à propos de sujets que l'on aborde peu en introspection.

Remiremont, dans les Vosges, au début du XXe s. Une petite bande de quatre amis, deux garçons, Jean, Étienne, deux filles, Solange et la belle Mina, que rien ne semble pouvoir séparer.



Et puis éclate la Grande Guerre, peut-être la plus terrible de toutes celles qui ont ensanglanté le sol européen. Elle n’épargnera personne. L’amour, l’amitié, la fidélité en sortiront irrémédiablement blessés. Mina, jeune et belle veuve, mère du petit Louis, essaie tant bien que mal de refaire sa vie. Avec détermination et un courage à toute épreuve.



Mais que peut réellement la volonté humaine face aux arrêts hostiles du Destin ?



Bernard Costagliola di Polidoro se pose la question dans un roman au souffle puissant qui se déroule inexorablement comme une tragédie grecque. Dans cette lutte au quotidien, le Bien ne triomphe pas, le Mal non plus, mais personne n’en sort indemne, pas même le lecteur. Et pourtant, ce récit n’est pas aussi sombre qu’il y paraît. L’auteur connaît bien la vie et sait que même dans les moments les plus désespérants, on peut rencontrer l’amour, de la tendresse, le rire, un geste bienveillant et gratuit, ou parfois tout simplement l’amitié d’un chien…