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Eiffel et moi

Après une petite percée dans l’histoire du cinéma français avec mon précédent article (Artmedia-Une histoire du cinéma français et Cannes confidentiel-Sexe, drogues et cinéma), j’aborde cette fois, la longue histoire d’un film…



L’histoire d’un film, mais avant tout celle d’un scénario et d’une femme.



Il y a quelques années j’ai lu Pitch. Je l’ai lu un peu comme un roman, un moment de vie romancé. On découvre Caroline Bongrand, jeune autrice française qui part étudier l’art du scénario à Los Angeles. Les démarches et le process sont intéressants, il y a quelques anecdotes rigolotes, mais il m’a manqué quelque chose, une certaine fluidité. J’ai compris pourquoi avec la lecture suivante Eiffel et moi, elle avait conservé tout un tas de notes prises pendant son séjour à Los Angeles, un ami est tombé dessus et lui a dit qu’elle devrait en faire un livre. Faute de scénario vendu, elle a sorti un livre sur son histoire.



Puis l’année dernière, je vois que sort le film Eiffel scénarisé par Caroline Bongrand. Je me remémore le livre Pitch et découvre qu’il y a un autre livre Eiffel et moi, où elle raconte la suite des péripéties de ce scénario, donc la suite de Pitch. Un peu déçue par le premier livre mais suffisamment intriguée pour lire la suite, je l’ai donc acheté.

L’auteure résume la première partie, donc Pitch, qui est le premier livre puis raconte la suite des aventures de ce scénario. Bizarrement il y a quelques noms qui ont changé. Et ce film, qui a failli se faire et puis non, et se faire et puis non, et… passer entre les mains de quelques grands réalisateurs. Franchement l’histoire est certainement plus incroyable que le film en lui-même, bon j’avoue que je n’ai pas spécialement envie de le voir, mais l’histoire de ce scénario est suffisamment rocambolesque pour compenser le film et je suis sûre qu’il y a bien plus de péripéties.



Au-delà de l’histoire du scénario, et même si je n’ai pas particulièrement apprécié la plume de l’auteur, il y a une sacrée leçon, en fait deux, une sur la fabrication d’un scénario, heureusement que tous les films ne sont aussi compliqué à monter. Et une belle leçon de vie, de ténacité, il aura quand même fallu plus de 20 ans pour que le film se fasse, pour ça, bravo à l’auteur.
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Eiffel et moi

Captivant !

Ce livre est l'histoire d'une passion. Celle de Caroline Bongrand pour le cinéma et son envie profonde d'écrire pour lui. Et cette idée de scénario,cette idée folle qui lui vient soudain et qui va la suivre des années durant,lui coller à la peau,au cœur,à l'âme...Car lorsqu'on écrit une histoire, lorsqu'on donne vie sur le papier à des personnages,ils sont comme à nous avant de les offrir aux autres. Lecteurs ou spectateurs. Ce livre c'est l'histoire d'une bataille pour donner vie à une histoire que tant voudront s'approprier. Il paraît invraisemblable que l'on puisse vouloir évincer la personne à l'origine de l'IDÉE. Et pourtant...

J'ai absolument a-do-ré la plume de Caroline Bongrand, et son récit qui m'a fait passée par différentes émotions, qui m'a fait beaucoup sourire, qui m'a aussi révoltée et émue. J'adore le cinéma et l'écriture depuis toujours et cet ouvrage fut captivant. J'en ressors en ayant l'envie indéniable de voir le film et surtout de continuer à poursuivre sans abandonner mon rêve. Car même si parfois la vie est rude, pleine d'embûches, la magie existe. Dans les mots de Caroline, je l'ai vu briller.

Coup de coeur 5 étoiles.

Un immense merci à Babelio pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de la masse critique
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Eiffel et moi

Eiffel et moi ou l’amour avec un grand A.



Ce livre raconte :



La naissance d’un film.

L’élaboration d’une histoire

Les difficultés rencontrées



Ce livre nous parle aussi :



de ténacité, de persévérance, d’intégrité

d’amour, d’amitié





Et surtout



de cinéma.



Et il donne espoir, dans le sens qu’on se rend compte qu’il y a des gens pour qui faire un film, ce n’est pas forcément aligner des dollars mais c’est aller au bout d’un projet, le réaliser et en être fier.





Ce livre de Caroline Bongrand n’a pas été seulement une découverte, comme je le pensais au début, lorsque je l’ai choisi dans la liste de “masse critique” ce jour-là, mais c’est aussi des retrouvailles



Car il y a quelques années, j’ai lu “Pitch” le livre où Caroline Bongrand racontait son aventure hollywoodienne. Au début de la lecture de “Eiffel et moi”, l’histoire me semblait familière. Cette histoire sommeillait dans un coin de ma mémoire. Je ne l’avais pas complètement oubliée, car cette “épopée” me “parlait” mais je ne savais pas pourquoi.



Evidemment, au fil de la lecture lorsque “Pitch” a été cité, j’ai tout compris. A l’époque, ce nouveau mot, pitcher, m’avait interpellé et les souvenirs sont revenus.



L’écriture est agréable, ce livre se lit comme un roman, un livre d’aventures, d’aventures rocambolesques.



Ce livre, lorsqu’on le lit, on comprend mieux comment ce milieu fonctionne. Comment il a été difficile à Caroline Bongrand de faire accepter ses idées, son scénario, et de le faire monter. Toutes ces mésaventures, toutes ces rencontres parfois formidables et parfois pas acceptables du tout. On comprend pourquoi il était nécessaire de consigner tous ces faits, autant pour elle, en tant qu’auteur, que pour le film en lui-même. Pour les spectateurs qui vont aller le voir. Car on va au ciné, un vendredi soir, on visionne un film qui est génial, ça à l’air tellement facile, c’est agréable, mais on ne se rend pas compte des difficultés qu’un film peut occasionner. Car tout ce qui lui arrive est totalement irréaliste. Ce livre est en fait une mise au point. Pour qu'on sache que ce n'est, en fait, pas facile du tout.



Ce livre est en fait la bible de la conception du film Eiffel. J’ai découvert que Romain Duris tenait le rôle principal avant d’avoir fini la lecture car j’ai vu la bande annonce il y a quelques jours à peine.



Et là, j’ai noté aussitôt la date du 25 août, car je serai assise dans mon cinéma préféré pour découvrir Eiffel. Un film sur la Tour Eiffel : “Elle était en plein Paris, on l’avait tous devant les yeux et personne n’y avait pensé”.



Merci Caroline Bongrand. Babelio et les Éditions Sixième(s).

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