Club Express [corriger]

Une histoire fantastique où l'on se perd dans les personnages.

Ennuyeuse au possible, voire malsaine.

Je suis allée jusqu'au bout, très déçue.

L'écriture est plaisante, mais comme il s'agit d'un roman traduit, est-ce vraiment ce qu'a voulu exprimer l'auteur ?

"Cent ans de solitude" est d'une chaleur étouffante, non seulement parce que les cent ans concernés se déroulent tous à Macondo, village imaginaire d'Amérique du Sud, mais également parce qu'il y est question de tout, tout ce que l'on peut imaginer en matière de mort, de guerres, de déceptions, de mesquinerie, de folie, d'amour, de haine, de jalousie, de liens familiaux : tout ceci donc, exagéré de façon écoeurante au travers de tant de scènes tragiques de la famille des Buendia ...



Qu'il s'agisse de la petite Rebecca, qui mange de la terre et traîne avec elle, dans un malheureux sac, les ossements de ses propres parents, ou d'Amaranta qui, proche de la mort, passe des années à se confectionner le plus beau des linceuls, ou encore, (il sera difficile de m'arrêter !) les dix-sept bâtards que le colonel Aureliano a semés derrière lui au cours d'une longue période à courir les femmes, marqués tous par une croix de cendres qui se trouve être indélébile et leur causera du souci ...



Tous, tous les personnages de ce roman sont tristes à mourir, chacun à leur façon, toutes leurs médiocrités se répondent, chacun détériore, perfore un peu plus l'autre dans cette immense famille de malheureux fous. Bien qu'ils vivent tous presque les uns sur les autres, chacun finit cloîtré dans une solitude épouvantable, au bout de maints épisodes à glacer les sangs ... et la fin, quelle fin ! Mais je n'en dirai rien, sinon qu'elle, et tout le reste du roman, sont tout simplement excellents.

J'imagine qu'il y a des inconditionnels pour ce roman...

Livre trouvé dans une boîte à livres relate l'histoire de la famille Buendia sur plusieurs générations.

Je me suis accroché, je l'ai lu jusqu'au bout... j'étais dans le plâtre et il pleuvait tous les jours...

Est-ce le contexte ?

Je suis passée à côté ...