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Editions Ki-oon [corriger]

Ki-oon est une maison d`édition créée en 2003 par Cécile Pournin et Ahmed Agne. Les éditions Ki-oon sont spécialisées dans le manga et l`héroïc fantasy, et la maison est en 2010 le plus important éditeur indépendant de manga en France. Elle publie des séries comme Poison City, Kasane ou encore A Silent Voice.

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Doga, tome 1

En relisant le résumé, j'étais hyper emballée. L'histoire d'un jeune noble qui voulant découvrir le monde, se fait poignarder, se fait "sauver" par une étrange bricoleuse et devient cybord (thème que j'adore). Se retrouve à faire équipe avec une orpheline des bas quartiers. Leurs existences se retrouvent liées et s'en suit un road trip a 100km/h. Vraiment, sur le papier c'est tout à fait mon genre mais au final je ressors pas mal déçue de ma lecture. Je n'ai eu aucune empathie pour les personnages. Je trouve que ce duo fonctionne mal. Aucune émotion, aucun humour, aucun intérêt pour eux. L'intrigue est quand même bien ficelée, mais je n'ai pas été embarquée. J'aurai adoré que le côté cyborg soit plus exploité, ici je ne le ressens pas, et c'était un thème dont j'attendais beaucoup. Quant aux dessins, ils m'ont déplu , ça reste subjectif évidemment, mais ce n'est clairement pas mon genre. Malheureusement je suis passée à côté de cette lecture. Qui je suis sûre saura séduire un autre lectorat. En terminant le manga, j'ai vu que c'était le même auteur que Badducks. Manga à qui je faisais les mêmes reproches et dont j'avais aussi abandonné suite au 1er tome. Tant pis.
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Frieren, tome 7

Extrait :

Avec ce nouveau volume l’arc de l’examen de magicien de premier rang est terminé ! Grâce à Fern, le groupe va pouvoir continuer son voyage vers le nord. L’histoire continue d’avancer, et Frieren de se remémorer son précédent périple et d’autres rencontres un peu plus farfelues. Je suis tout de même encore étonnée qu’ils restent en groupe de trois seulement, mais peut-être que c’est uniquement passager !



Serie est vraiment un personnage imbue d’elle-même et donc assez détestable. Elle est censée juger qui est apte à être un magicien de premier cercle, donc parmi les plus puissants, mais elle recale Frieren par fierté. Par son comportement, elle prouve qu’elle n’est pas si forte qu’elle le prétend, mais juste une gamine de plusieurs centaines d’années. Au final, tout cela n’est donc qu’un caprice pour elle, le pire étant que les Hommes continuent un peu de la vénérer sans se rendre compte qu’elle se fiche un peu d’eux. D’un autre côté, Frieren l’indique bien, elle n’évoque jamais ses sentiments réels, notamment le fait qu’elle s’attache à ses disciples malgré tout ce qu’elle prétend. Au final, elle reste assez difficile à cerner, mais toujours un peu détestable tout de même, car indiquer que Frieren n’est pas qualifiée, alors qu’elle rétame tous les autres, c’est quand même un peu gonflé. Je suppose que Serie n’a jamais fait la guerre contre les démons, donc elle ignore le danger qu’ils représentent, cela prouve aussi qu’elle ne sert pas à grand-chose non plus, si ce n’est le fait d’être un livre vivant.



J’ai beaucoup apprécié la réponse de Fern, après tout, si elle est si puissante au point de voir un tremblement dans l’énergie de Serie, c’est uniquement grâce à Frieren. La réaction de Serie à ce sujet, à savoir, lui demander d’être sa disciple, l’a rend encore plus détestable à mes yeux. Elle a déjà eu plusieurs disciples mais aucun d’eux n’a réussi à voir son énergie trembler, si ce n’est pas la preuve qu’elle est nulle en tant que mentor. Elle semble d’ailleurs obsédée par la puissance, mais sans doute juste pour se vanter d’avoir formé les plus grands magiciens, sauf que ce n’est pas le cas et ça ne le sera sans doute jamais. Être un bon professeur, sans vouloir offenser qui que ce soit, ça ne s’apprend pas vraiment. Pour moi, c’est comme le management, soit tu l’as en toi, soit tu l’as pas, et ce n’est pas des cours qui vont y changer quoi que ce soit. Dans les deux disciplines, il y a de l’humain, du relationnel, et cela ne s’apprend pas dans des livres ou via des études longues. Les connaissances à côté oui, mais ce n’est qu’un plus, si on connait tout, mais qu’on a 0 en relationnel, on ne peut pas être bon dans cette discipline, Serie en est la preuve (tout comme certains de mes anciens profs).



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Les Carnets de l'apothicaire, tome 7

Enfin le retour à la normale que j'attendais depuis un petit moment déjà. Je n'ai rien contre les enquêtes, vraiment, mais j'avoue que les intrigues internes et les manigances politiques m'intéressent beaucoup plus. Alors que d'habitude, dans mes lectures, c'est plutôt l'inverse, mais ici dans Les carnets de l'apothicaire, l'univers est tellement complexe et intéressant que je préfère quand les mangakas s'y consacrent. Après, je comprends tout à fait que le passage à la cour extérieure était utile pour la suite des intrigues et j'ai hâte de voir où cela va nous mener.



Un peu sur ma faim avec la fin de l'histoire concernant la tentative d'assassinat envers Jinshi. C'est chouette d'avoir eu une conclusion digne de ce nom avec des explications, mais il y a tout de même un côté d'inachevé. De quoi laisser ouvert cette intrigue, ce qui d'un point de vue stratégique est pas mal du tout, si à un moment donné les auteurs reprennent le fil de cette histoire. S'il n'en est rien... j'avoue que je serai un peu déçue, même si je m'en remettrais. J'ai plutôt confiance, donc j'attends de voir.



La suite est consacrée au retour de Mao Mao à la cour intérieure, pour mon plus grand plaisir. Revoir toutes ces femmes, retrouver cette ambiance bienveillante et voir un peu plus de monde est très plaisant, et je ne cache pas que j'espère que cela perdurera. Il n'y a pas vraiment d'histoires à gros enjeux, mais franchement, je n'ai pas goûté mon plaisir de revoir tout ce petit monde. Mao Mao retrouve vite ses marques, on nous donne les derniers potins, on en apprend un peu sur les concubines et l'empereur, sur les dernières coutumes... C'est fort sympathique. J'avoue avoir beaucoup ri sur le moment où Lihaku essaye de voir avec Mao Mao commence il pourrait racheter Pailin, dont il est follement amoureux. Ces deux-là ne doivent pas rester ensemble sinon, tout part en cacahuètes, mais j'adore cette amitié. Entre la naïveté et la gentillesse de Lihaku, et le naturel de Mao Mao, cela donne toujours quelque chose d'adorable. Et puis, je trouve chouette qu'elle parvienne à se former un cercle de confiance. D'un point de vue stratégique, c'est l'idéal vu sa situation, mais le fait qu'elle ne soit pas seule et qu'elle ait des soutiens est rassurant, surtout qu'elle y parvient en restant elle-même.



Alors oui, il ne se passe pas forcément grand-chose dans ce tome des Carnets de l'apothicaire, surtout en comparaison du précédent, mais pour ma part, j'y ai trouvé mon compte. J'aime vraiment ces petits moments de la vie quotidienne sans manigance. Je ne dis pas que sur le long terme, ça serait jouable mais de temps en temps, c'est agréable.
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