AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Livres populaires voir plus


Dernières critiques
Meurtre mode d'emploi, tome 1

J’ai décidé que ce livre serait un coup de cœur dès la quarantième page, après qu’il ait traîné plusieurs mois dans ma PAL.



J’ai beaucoup hésité avant de l’ouvrir et d’en lire la première page. Et - comme vous vous en doutez - je n’ai plus pu le lâcher par la suite.



Nous avons affaire à un mystère résolu, classé dans la case des meurtres. Rien qu’à en entendre parler suscite la peur et le mépris chez les gens, alors imaginez la torture pour Ravi, un proche du « présumé meurtrier »… C’est Pippa, une fille brillante et ultra-intelligente qui va rouvrir cette enquête à ses risques et périls, bien entendu, car se rapprocher de la vérité n’est pas sans danger.



Qui, comment et pourquoi ? Ces questions hantent Pip depuis qu’elle a entendu parler de cette affaire pour la toute première fois.



J’ai littéralement adoré la plume de Holly Jackson. Elle réussit à nous faire vivre les peurs et les enquêtes de Pippa tout en conservant cette part de mystère. Pendant ma lecture, j’ai eu l’impression d’évoluer dans l’univers de la série « Pretty Secret Liars ».



Je vous résume cette lecture en trois mots : mystérieuse, addictive et fascinante.



Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          10
Meurtre mode d'emploi, tome 1

J'ai fouillé les rayons de la médiathèque en quête de nouveaux auteurs.

J'ai été attiré par cette couverture et un peu par le résumé.

Arrivée à la maison, je le rentre dans ma PAL et Babelio m'apprend que c'est un roman ado-jeune adulte et le premier d'une série comptant trois volumes mais dont le dernier n'est toujours pas édité en français à ce jour.



Pip va étudier une enquête vieille de 5 ans qui s'est déroulée dans sa ville.

Une jeune fille, Andie Bell, qui a disparu et son petit copain, Sal Righ, qui s'est suicidé. C'est lui qui serait responsable de sa mort.

Elle va directement allée voir le frère de ce dernier pour commencer son exposé.



Il y a beaucoup de personnages et des suspects qui semblent avoir la tête de l'emploi.

Sexe, drogues et menaces sont au rendez-vous.

De nombreux rebondissements.

Quelques faux pas qu'on mettra sur le compte de la jeunesse de notre enquêtrice.

Mais honnêtement, je suis agréablement surprise par ce roman.





Donc oui, je vais lire le second tome bientôt et je trouve dommage de savoir, d'ores et déjà, que je ne pourrai pas lire le tome 3, mon niveau d'anglais n'étant pas assez solide pour lire un livre entier.
Commenter  J’apprécie          70
Le Passeur

Assez étonamment, j'étais passé à côté de cette dystopie lors de sa parution. Je l'ai découverte au hasard des listes de lectures scolaires de mon aîné. Et je ne regrette pas de l'avoir lu. Je pense que l'on peut ranger le passeur aux côtés de Farenheit 451 et des autres grands livres d'anticipation dystopique.



Jonas va avoir 12 ans. La société, via un Conseil des Sages, va lui attribuer un métier, c'est-à-dire une place dans la société. Il y a un peu d'angoisse, mais beaucoup de sérénité aussi. La population sait que le Conseil fait pour le mieux. Que le Conseil agit pour le bien collectif, pour l'intérêt commun. Il y a un sentiment de plénitude qui se dégage du début du roman. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, en quelque sorte. C'est la fausse impression que le lecteur peut avoir. Il apparaît peu à peu que la population a troqué beaucoup de choses contre ce sentiment de sécurité, contre cette absence de libre-arbitre. Et il en va de même pour le choix d'une compagne ou d'un compagnon (la question de l'homosexualité ne se pose absolument pas).



Le livre date de 1993, et en 2024 le règne de l'individualisme est sacré et domine assez largement la société. La question du collectif est encore centrale, mais se pose différemment de ce qui est présenté dans le roman de Lowry. C'est pour cela que cette solidarité imposée peut sembler salutaire de prime abord, même si la société tolère quelques écarts par rapport aux règles édictées. Des écarts minimes, dont on se dit qu'ils sont intentionnels, afin de laisser l'impression à la population qu'elle peut enfreindre les règles et décider par elle-même. C'est le cas pour le fait d'apprendre à rouler à bicyclette, même si l'âge pour recevoir un vélo est fixé par le Conseil. Exemple révélateur par son côté dérisoire et trivial.



Jonas se voit attribuer le rôle de Passeur. Il va devenir le gardien de la mémoire de la société. Car, vu que certaines situations et certains comportements ont été gommés, éradiqués, les gens n'ont plus l'expérience de certaines choses, ils ne se souviennent pas de choses non vécues. Les choses non vécues n'ont en fait aucun intérêt. Mais il y a une personne qui en est le détenteur. C'est le Passeur, un adulte qui va éduquer Jonas aux souvenirs disparus, à la mémoire collective "inutile". Je dis inutile car le Conseil ne fait que très rarement appel au Passeur pour prendre des décision. Comme si le passé et l'expérience n'avaient aucun intérêt. C'est en substance ce qui se passe actuellement dans nos sociétés.



La rencontre entre Jonas et le Passeur va produire une réaction humaine et alchimique qui ne sera pas sans conséquence, tant indviduelle que sociétale. Mais je vous le laisse découvrir, dans ce roman sensible et empathique, de façon à ce qu'il fasse son petit bout de chemin en vous comme il l'a fait en moi.



J'ajoute que, comme beaucoup de dystopies (et aussi à l'instar du IIIè Reich), la langue officielle, que d'autres auteurs ont appelé novlangue, est utilisée à dessein par le pouvoir pour masquer les pratiques inavouables. Dans l'Age de Crystal, on parle de Grand Carrousel. Victor Kemperer a analysé la langue du IIIè Reich dans Lingua Tertii Imperii, et on peut supposer sans trop s'engager que Loïs Lowry connaît cette rhétorique et la maîtrise. Je vous laisse donc imaginer ce que peut recouvrir le terme d'élargissement...
Commenter  J’apprécie          124

{* *}