AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Gründ [corriger]

Les éditions Gründ ont été fondées en 1880 par Ernest Gründ. Spécialisée à l`origine dans les livres techniques sur les beaux-arts, la maison d`édition etait une librairie. C`est en 1920 que Ernest Gründ éditera son premier ouvrage. Par la suite, Michel Gründ développe les collections de la maison. En 1987 l`éditeur distribue en France la série Où est Charlie ?

Livres populaires voir plus


Dernières parutions


Collections de Gründ



Dernières critiques
Vingt mille lieues sous les mers

Parfois, il vaut mieux laisser les vieilles choses dans la cave. Avec le temps, on a compris ce qui maintient le suspense et ce qui permet aux jeunes d'aimer la lecture. Avec ce roman, dont la réputation n'est pourtant plus à faire, il vaut mieux s'accrocher pour aller au bout. Les détails sont assommants. Le récit est d'une lourdeur incommensurable et il est difficile d'adhérer aux idées colonialistes et au vocabulaire discutable ("nègre") de l'époque. Les multiples adaptations de cette histoire permettent de garder l'essentiel, c'est-à-dire la fascination pour le génie du capitaine Nemo et les prouesses technologiques de son navire le Nautilus. Pour le reste, on peut aisément l'oublier.
Commenter  J’apprécie          51
Eugénie Grandet

J'ai beaucoup aimé l'histoire d'Eugénie Grandet.

C'est le premier livre d'Honoré de Balzac que je lis.



Quel personnage que le père Grandet ! Avare et roublard au possible. Sourd quand ça l'arrange, vivant petitement bien que riche à foison.

Les personnages féminins du livre, bien qu'en apparence soumises, s'entendent entre elles et se serrent les coudes. Nanon, leur femme de chambre, est d'un dévouement sans faille. Laere Grandet s'arrange avec son avare de bonhomme, ce contentant de peu. C'est Eugénie qui m'a fait le plus de peine, jeune fille aimante et crédule face à son cousin. Mais l'évolution de son personnage montre qu'elle a appris des expériences de la vie.



Un agréable moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          40
La Princesse de Clèves

Je vois une chose que je ne comprendrai jamais. La passion irrésolue. Puis je lis la sainteté de la princesse. Alors je m’appuie, je me défile. Pour comprendre l’enjeu, d’une lettre. Elle vient temporiser mon intellect du livre dans son ensemble. Le bijou du monde contemporain, n’est plus cette fois, un lys, mais une jonquille. Il n’y a alors plus de vallée, mais un long corridor, celui de l’infante justesse, d’une noble indomptée qui se faufile entres les jugements des uns, pour épouser la suite de Dieu. Pourquoi est-elle si sereine ? Une certaine impression dont ma lecture me laisse perplexe domine ma pensée sans me laisser parler. Juste avant, j’étais ignorant. Maintenant que j’ai en tête l’histoire de la femme la plus féconde du monde, j’en reviens à mes propres déboires, sans couvert de la modernité de ma tendre époque, le XXIe siècle. La lumière d’un bonheur autochtone rongé sur les étalages d’une braderie, avec de petits éléphants en marbres, des liqueurs bleues marine, jaunes de citronnelle, verte de diamant. Jusqu’alors c’était un défilé de sensations poétiques. Mais pour une histoire qui se complexifie dans le regard public du XVIIe siècle, j’entrevois, car ma vue est toujours aveugle, sur ce que peut projeter les rayons de la lumière haute, une pesanteur, par rapport à l'élément de songe féminin, dans son plus bel appareil, rêve éphémère que m’offre une vue reposante d’une prise de conscience singulière. J’avais maintenu un rythme de lecture assez tumultueux, en outrageant la fin complète où j’ai pu m’arrêter sur les dernières phrases, dans un silence de neige, blanc de pureté joyeuse et non d’individualité. Être une femme dans un monde de femmes. Avoir des espérances masculines ou féminines n’est pour ce que j’ai pu disposer dans mon esprit, sans l’ombre d’un choix dans la lecture du texte, revient à une diligence. Aux chevaux calmes et sereins qui rentrent dans les coulisses de la pénombre. Un service n’est jamais rendu dans le monde des rois et des reines que contre une autre offre, si l’on en prend au pied de la lettre le monde de cour comme une sphère de justesse, sans égal, au reste de la foule d’individus. Aimer. L’être aimé. Soi-même et le désordre de la séduction. Madame de Montmorency en sera assurément une statuette pleine d’effigie, petit dans son sacrement, très grande statue dans l’office sacré. Alors pourquoi le temps d’une vie brève est-il la fin, n’y aura-t-il pas, un après Clèves, une Mélisande, une Sémiramis, une Jane Austen, une Mary Wortley Montagu, toutes mystérieuses par le devenir en fleurs de leur postérité, toujours synonyme de printemps, de lentes évolutions dans les mentalités.
Commenter  J’apprécie          00

{* *}