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Le Livre de Cendres, tome 1 : La Guerrière ou..

Ce roman ne s’est pas laissé lire en douceur. Il m’a fallu du temps pour l’apprivoiser.

Il a été l’occasion d’une LC avec Fifrildi, et je vous passe les détails sur les échanges plutôt négatifs que nous avons eus. La guerrière oubliée est venue à bout de la patience de ma co-liseuse. Pour ma part, mon intérêt s’est vraiment éveillé à peu près au moment de son abandon.



Il faut dire que la première partie du roman est à la fois crue, violente, et d’ailleurs « viol et lente » si j’ose un jeu de mots. L’héroïne ne mâche pas ses mots ; je crois que « Bordel ! » est le terme le plus fréquent du roman. Avant que l’histoire ne dévoile son intérêt, la lenteur m’était souvent insupportable. Chaque dialogue ou conversation se voyait entrecoupé par des paragraphes de description du décor, des habits et armures, des mouvements, des oiseaux, que sais-je. Problème de rythme. J’avais la sensation de conduire une voiture neuve et d’être coincé dans un bouchon.

Et puis il ne se passe pas grand-chose dans cette partie, à part une escarmouche.



Mais de quoi ça parle ? vous demandez-vous. Eh bien un historien contemporain échange des lettres avec son éditrice. Il va publier une nouvelle traduction des « livres de Cendres », l’histoire quasi mythique de ce condottiere féminin de la deuxième partie du XVe siècle. Il – le professeur Pierce Radcliff – est persuadé que ses recherches doivent aboutir à une nécessaire redéfinition profonde de l’Histoire de l’Europe. Chaque échange épistolaire conclut une partie qui n’est autre qu’un chapitre de cette traduction.

C’est donc la vie de cette Cendres qu’on lit. Un récit dont on ne sait si l’aspect romancé est le résultat de la traduction du Pr. Radcliff ou contenu dans les textes originaux. On s’attache d’abord à son enfance vécue au sein d’une compagnie de mercenaire, puis on passe directement à l’époque où elle dirige sa propre compagnie, à un moment où elle est sous contrat avec l’Empereur Frédéric III et affronte la Bourgogne de Charles le Téméraire. Son histoire se rapproche assez de celle de Jeanne d’Arc, car, comme elle, elle se bat, et comme elle, elle entend des voix.



On pourrait être persuadé de lire un récit uchronique, vu les aspects bizarres de la religion chrétienne (le Christ Vert ? La croix de ronces ?) et vu les événements étonnants qui adviennent par la suite et que je n’ose trop dévoiler (mais il suffit de lire le résumé du deuxième roman pour les voir). Disons, pour paraphraser, que l’Europe va subir l’équivalent d’une invasion du Mordor, venue d’Afrique. Mais le Pr Radcliff ne cesse de minimiser les éléments « fantastiques » du récit, les ramenant à une dimension romanesque ou légendaire, et concentrant ses conjectures sur les réelles possibilités historiques.

Quoiqu’il en soit, il a du mal à convaincre son éditrice, et moi aussi même si je veux bien être convaincu : des Wisigoths ? des Golems ? Une troisième Carthage ?

Jusqu’au moment où certaines découvertes archéologiques en Tunisie viennent encore plus semer le trouble.

Et comment interpréter l’encadré au tout début du roman, qui annonce que les exemplaires du livre du Pr Radcliff ont été saisis et pilonnés ?



C’est ce que j’aime dans ce roman : la modification de l’Histoire, et la question de savoir si on a affaire à un récit imaginaire où à l’Histoire réelle qui aurait été cachée sous le tapis. Et aussi, bien sûr, cette invasion de l’Europe par des gens qui ont un net rapport avec Cendres, à sa grande surprise.

Bref, malgré les longueurs que j’arrive à gérer maintenant, me voilà alpagué. Je veux savoir ce qu’il en est vraiment. J’espère que Mary Gentle ne me décevra pas.

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Le Livre de Cendres, tome 1 : La Guerrière ou..

J'ai eu envie de lire ce livre car il avait reçu le prix Sidewise en 2000. Il a aussi reçu 4 autres prix dont le prix Bob Morane et le Julia Verlanger. J'ai donc été enthousiaste quand BazaR m'a proposé de le lire en duo. Malheureusement, j'ai refermé le roman après 280 pages car après avoir persévéré plusieurs chapitres, j'ai dû me rendre à l'évidence que je n'accrochais pas du tout à l'histoire.



Celle-ci débute On est directement plongé dans un univers sombre et violent.



Douze ans plus tard, Cendre à 20 ans et elle est à la tête d'une armée de mercenaires. Je ne l'ai pas trouvée très crédible, elle dit trop de gros mots qui sonnent d'une manière anachronique. Ça bavarde beaucoup, cela m'a donné l'impression de tourner en rond et qu'il ne se passait pas grand-chose.



C'est un peu le même schéma que dans ‘Possession' d'Antonia Susan Byatt : une narration en alternance avec des recherches historiques d'un chercheur fictif. Je trouve que cela casse un peu le rythme même si c'est intéressant.



Pour conclure, je vous invite à lire le billet de BazaR (qui l'a lu jusqu'au bout) pour avoir un point de vue plus positif.











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