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Tistou les pouces verts

Relecture d’un conte très mignon d’enfance. La plume est très fluide et élégante, pourtant relativement accessible pour les plus jeunes.



Voir la vie à travers les yeux de Tistou, c’est une belle mais triste expérience depuis mon regard de presque “grande personne”.
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Le grand Meaulnes

Notes en vrac





Le récit d’une aventure de deux garçons mais teinté de moyen âge presque, avec ces troubadours et bohémiens



Le mystère de leurs âges, de la fameuse École normale



Qu’il l’appelle mon frère, plutôt soudainement, puis que Meaulnes appelle françois mon frère également ; comme si françois savait avant



L’écriture en direct, des « nous sommes maintenant »



Le renouveau de françois qui, après le départ de Meaulnes, voit l’aventure de c dernier comme « une vieille histoire triste ». Lui grandit désormais, prend de l’alcool avec ses anciens ennemis sous le soleil et s’amuse peut-être ?



Et pourtant des phrases si vieilles et génériques encore comme : « c’était l’heure où dans chaque cuisine on allume un feu ».



Description de la parole des solitaires : « Déjà, me regardant sans me voir, il était absorbé par ce qu’il allait me dire. Comme autrefois et comme toujours, homme lent à commencer de parler, ainsi que sont les solitaires, les chasseurs et les hommes d’aventures, il avait pris une décision sans se soucier des mots qu'il faudrait pour l’expliquer. Et maintenant que j’étais devant lui, il commençait seulement à ruminer les paroles nécessaires ».



Joli : « Un temps, pendant lequel péniblement il essaya de ressaisir ses souvenirs ».



Chouette comment au chapitre Le secret suite, François crée le récit de Meaulnes, alors que l’histoire réelle qu’il vit (mort des Galais etc) devient chiante. L’histoire se loge dans la réécriture de récit.



François Seurel privé de joies jusqu’à la fin ; françois qui toujours choisis de ne pas être
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Le grand Meaulnes

« Voici le bonheur, voici ce que tu as cherché pendant toute ta jeunesse, voici la jeune fille qui était à la fin de tous tes rêves ! »



J’ai souri comme j’ai baillé au cours de cette lecture… Souri à son charme désuet, à sa tendre naïveté, à son improbable quête d’idéal. J’ai souri à cet instantané de la campagne du début du siècle dernier, à sa nature silencieuse et au temps qui s’égrenait lentement. Douce France, cher pays de mon enfance !



Ce roman est teinté d’une certaine mélancolie, d’autant plus que ce sera le seul d’Alain Fournier. Ce dernier perdra la vie dans une tranchée l’année suivante. Son unique livre a définitivement quelque chose de touchant, un truc d’un autre temps. Et c’est presque une erreur de lire Le grand Meaulnes dans une édition neuve, plutôt que de dénicher une relique familiale aux pages jaunies qui sentent la poussière.



Mais ! Mais… j’ai aussi beaucoup levé les yeux au ciel devant le manque de crédibilité de cette histoire d’amour.



QUI gâche toute une vie pour rechercher la zouze aperçue dix minutes lors d’un goûter déguisé auquel tu as tapé l’incruste ? QUI met vingt ans à retrouver un château situé dans un rayon de dix bornes ? Et quand ENFIN, nous parvenons à résoudre l’équation : meuf + château + polichinelle dans le tiroir du premier et seul coup, QUI, mais QUI se barre pour suivre le frère pourri-gâté-maniaco-dépressif ?



Je suis navrée, ce n’est pas beau. C’est idiot.

Zut à la fin.
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