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Editions Rombaldi. Prix Nobel. [corriger]


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Dernières critiques
La Peste

Il y a certes bien des fulgurances géniales ou profondes, le thème est très fort, mais, cette quête évidente du roman philosophique le rend un peu pesant dans le style et dans le rythme, à mon goût. Ton descriptif, explicatif, didactique aidant, la monotonie s'installe et, au milieu du roman, j'ai eu moins envie de poursuivre. Sans doute voulu par le grand Camus, la souffrance continue des hommes ayant en soi quelque chose de profondément monotone. J'avais adoré l'Etranger, lu au moins deux fois.

Mais au milieu de La Peste, j'ai mis le livre en pose (temporaire?), lui préférant l'excellente récente mini série qu'il a inspiré et qui a ajouté, avec beaucoup de bonheur, dans l'intrigue originale des ressorts et des personnages captivants.
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La Peste

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. Aucun doute, je reviendrai dessus ! Comme toujours avec Camus, le style n'est pas flamboyant ni clinquant mais d'une justesse irréprochable. Il n'y a pas à proprement parler d'intrigue dans ces pages mais le récit, rythmé seulement par le quotidien des oranais et les enseignements que l'auteur en tire, captive jusqu'à la fin.
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La Faim

Il me tardait de finir ce texte, mais ne pouvais le lâcher. Il est obsédant. L'auteur raconte, en détail, sans rien omettre, les résultats de la faim sur son organisme et son cerveau. Il souffre, son estomac rejette tout aliment, perd ses cheveux, délire, et parcourt la ville dans tous les sens pour chercher un sou, un abri, dans la solitude la plus totale, de plus en plus délabré, de plus en plus fou. Il n'y a qu'une expérience vécue pour provoquer un témoignage aussi cru, précis, sur l'intérieur et l'extérieur de l'homme qui meurt de faim. Il souffre d'autant plus que son éducation l'empêche de tout acte délictueux, et le pousse à, malgré son dénuement total, donner le peu qu'il possède. Par orgueil, pour ne pas être le dernier des derniers.
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