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Persuasion

Est-ce la traduction ?

Le style début 19ème ?

Ou les détails et discussions des aristocrates ou nobles de la société anglaise ?

Peut-être tout simplement une attente démesurée autour de ce classique encensé.



Je me suis accrochée, j'ai persisté, mais rien à faire, je me suis ennuyée.



Je reconnais que la critique sociale est intéressante, que Jane Austen peint une époque avec finesse, que l'on perçoit à merveille l'importance de l'apparence, de la richesse et de la condition féminine, étriquée dans des usages et des coutumes pesantes.



Ce n'est pas Jane Austen en tant que telle. J'ai récemment pris plaisir au petit Lady Susan, plus caustique, plus rythmé et plus amusant. Mais je suis restée à l'extérieur de ce roman assez lent et descriptif, où tous les personnages s'appellent Elliot (j'exagère certes, mais je me suis souvent perdue) et dans lequel je n'ai ressenti aucune empathie pour Anne Elliot, notre chère héroïne.











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Les Rougon-Macquart, tome 8 : Une page d'am..

Une page d'amour d'Emile Zola (Cercle du Bibliophile - 419 page )





Un Zola un peu différent des autres.



Paris est décrit d'un façon poétique sous la pluie, sous la neige, au lever et au coucher du soleil.



J'avais l'impression d'être à la fenêtre et de regarder Paris de 1878 avec ses fiacres, ses becs de gaz.



J'ai une grande admiration pour la richesse de vocabulaire de Zola.



Toujours un immense plaisir à lire un des ses romans.



Je sais que je ne vais pas lire un " feel good " comme on dit actuellement pour nommer les romans guimauves que j'aime lire de temps en temps.



L'écrivain après l'Assommoir voulait un contraste en écrivant Une page d'Amour.



Pourtant en refermant ce livre, je doute que cela soit un véritable amour.



Une passade, une tocade, un coup de folie, un coup de foudre passager peut-être ?



Le véritable amour existe entre Hélène et sa fille, Jeanne.



Le mode de vie de l'époque est suranné et oublié.



J'ai trouvé un dépaysement en lisant les journées de ces femmes.



Avec Zola le drame couve au fil des pages et quand il éclate, il vous foudroie.



Je ne vais pas le classer parmi mes préférés mais lire un Zola sera toujours pour moi un moment privilégié.



Hélène était de Marseille et arrive à Paris dans le quartier de Passy avec son mari et sa fille Jeanne.



Brusquement elle se retrouve veuve.



Seule, Hélène ne connaissant rien de Paris, ses journées filent monotones.



Mère et fille sont inséparables.



Sa fille est de santé fragile et un jour de crise son médecin absent, elle fait appel à un autre médecin habitant juste près de chez elle.



Elle fait ainsi la connaissance d'Henri, médecin et de sa femme Juliette.



La suite est dans le livre...



Un roman à lire comme tous les Rougon-Macquart.



Mireine



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Le grand Meaulnes

En traversant le village d'Epineuil le Fleuriel dans le département du Cher, on peut encore de nos jours voir la "maison-école" où, à la fin du du 19ème siècle, Alain-Fournier fit ses 1ères études sous la houlette de ses parents instituteurs.

L'auteur s'est inspiré de ce lieu pour évoquer celui qui sert de cadre à ce roman, et pour y glisser l'apparition fortuite et passagère d'Augustin Meaulnes, un jeune homme de 17 ans, appelé "Le grand Meaulnes" par les élèves du Cours Supérieur qu'il fréquenta quelques temps.

Augustin Meaulnes est une sorte de chevalier aventureux et romantique qui symbolise à lui seul l'adolescence, cette période de la vie qui porte en elle l'envie "d'ailleurs" et de liberté sans restriction, l'amour fantasmé et l'amitié que l'on voudrait indestructible. C'est un être "de passage" que l'on admire, que l'on jalouse, ou que l'on aime " à ses risques et périls", car il ne fait que passer.

D'autres personnages, inspirés eux aussi de rencontres majeures faites par l'auteur - la jeune Yvonne de Galais et son frère Frantz, notamment - interviennent largement dans le récit, complétant ainsi ce tableau intemporel de la lente rupture d'avec les années d'enfance;

Le lecteur se prend à aimer cette écriture au charme désuet qui dépeint une France rurale aujourd'hui disparue, et dont on peut toutefois douter de l'attrait qu'elle exerce encore sur les adolescents du 21ème siècle.
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