AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

France Culture, Création Radiophonique [corriger]


Livres populaires voir plus


Dernières critiques
Les Misérables, tome 1

Un chef d'œuvre dont l'ampleur et la profondeur ne peuvent être niées. Cependant, ma lecture de ce roman m'a laissé des sentiments mitigés. D'une part, l'engagement social et politique de Hugo est admirable, et la galerie de personnages est riche et variée. J'ai été touchée par la misère humaine dépeinte avec une telle intensité, ainsi que par les thèmes universels de rédemption et d'amour. Cependant, la structure complexe et les longues digressions historiques ont parfois rendu la lecture laborieuse. De plus, certains passages moralisateurs ou lyriques m'ont semblé excessifs, voire pompeux. Malgré ses qualités indéniables, "Les Misérables" peut sembler lourd et décourageant pour certains lecteurs en raison de sa densité et de sa longueur. En fin de compte, c'est une œuvre qui demande un investissement considérable de temps et d'attention, mais qui peut offrir une expérience de lecture enrichissante pour ceux qui sont prêts à s'y plonger.
Commenter  J’apprécie          00
Un barrage contre le Pacifique

La lecture de Marguerite Duras a été un moment fort de la fin de mon adolescence et c'est probablement parce que je l'associe aux émotions et réflexions de cette période que je n'ai plus depuis retrouvé l'élan pour lire cette autrice. Pourtant je n'avais pas lu ses œuvres majeures, le Barrage et l'Amant, qui me faisaient un peu peur. Je crois même que ma mère me les avait explicitement déconseillés ! Pour des raisons morales plus que littéraires cela va sans dire.



Or je ne suis plus une vierge effarouchée et alors que l'une de mes amies m'a confié il y a quelques jours s'être lancée dans la lecture du Barrage contre le Pacifique, je suis tombée sur un exemplaire de l'édition originale de 1950 dans une boîte à livres ! J'ai décidé que c'était un signe de mon ange gardien bibliothécaire.



Me voilà donc embarquée dans ce roman initiatique autobiographique, qui ne m'a pas du tout remonté le moral, mais beaucoup donné à penser. J'ai retrouvé avec plaisir la plume de Marguerite Duras, à la fois très poétique et triviale, cette ambiance d'attente et d'errance existentielle qui m'avait tant marquée.



Pour ce que j'en ai perçu avec cette lecture, le Barrage est un roman d'initiation placé sous le signe de la prédation.

Prédation sur le corps d'une jeune femme encore vierge et qui se tient sur le seuil d'une existence qu'elle espère nouvelle.

Prédation du système colonial qui réduit à la misère le plus grand nombre au profit de quelques uns.



La structure du roman va révéler les angles morts de cette logique prédatrice, ceux qui tiennent aux choix de ses personnages principaux, Suzanne et Joseph, et à leur dignité personnelle. Leur résistance intime à accepter d'être pour ainsi dire consommés par cette fatalité dévorante, est l'objet même du roman. Cette résistance les place au delà de la morale et de ce qui est attendu d'eux, y compris par leur mère, qui est devenue victime d'avoir cru dans les promesses qui lui avaient été faites, et cherche à les faire valoir coûte que coûte : construisant des barrages contre l'océan.

Suzanne et Joseph ne croient en aucune promesse et aucune morale.



En cela le Barrage m'apparaît comme un roman d'initiation à la fois intime et politique puisque ce qui est vrai du corps vierge de Suzanne, offert en pâture par la misère, l'est aussi de cette plaine boueuse dévorée par le Pacifique, qui dévore elle même ses enfants.

Suzanne éprouve sa liberté de choisir son amant, échappant par sa résistance, voire sa désinvolture, et sa résilience aux marchandages sexuels et matrimoniaux. Dans la plaine l'agonie de la Mère révèle que la terre porte en germe, avec ses enfants morts de misère, la révolte et la haine qui bientôt chassera le colonisateur prédateur et corrompu.



Le Barrage contre le Pacifique est un grand roman qui mérite pleinement sa place dans le panthéon littéraire de son siècle. À voir maintenant ce qu'il en est de L'Amant, publié 35 ans plus tard dans une société qui avait déjà beaucoup changé.

Commenter  J’apprécie          52
Le poète de Gaza

Un roman qui m'a beaucoup plu.

Il est question d'un flic zélé israélien qui va essayer de piéger le fils du poète de Gaza....

Mais l'inflexible n'est pas insensible à une belle dame...

Un livre qui n'est pas manichéen et ça fait du bien en ce moment....
Commenter  J’apprécie          00

{* *}