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Ils étaient 500 humains au départ, envoyés pour coloniser une planète. Leur apprentissage était censé durer 30 ans, à l’abri dans les cuves du vaisseau, infusés par une intelligence artificielle. Mais au bout de 15 ans, une explosion détruit la plupart des futurs colons. Il n’en reste que 60, à moitié achevés, qui découvrent une planète peu engageante, un monde nouveau dans lequel ils doivent survivre. Mais ils leur manquent bien des bases et la survie des jeunes colons va être compromise par des luttes internes.
« Une colonie » est un roman fascinant écrit par Hugh Howey. L’auteur a le don de conter des histoires qui captivent, de créer des mondes avec leurs règles propres, leurs habitants spécifiques, remplis d’imaginaire et décrits d’une manière réaliste.
L’intrigue est bien construite en grandes parties qui toutes comportent une illustration en noir et blanc, dans une tonalité plutôt terrifiante. La première partie, numérotée « 0 » et titrée « ce qui aurait dû se passer » semble a priori assez abstraite et quelque peu rebutante. Pour autant, elle donne les clés du reste et vaut la peine d’être relue une fois terminé l’ensemble. On comprend que le sort des colons est issu d’un choix d’une IA qui doit trancher entre deux options — viable et non viable — et que parfois les dichotomies s’abolissent au profit de surprises — de miracles peut-être — les colons et la colonie recélant un potentiel tout aussi impressionnant que terrible.
Le point de vue narratif est celui d’un colon. A chacun est assigné une mission. Lui est psychologue. On s’attache vite aux protagonistes, à ce qui leur arrive, depuis leur naissance traumatisante jusqu’à leur lutte pour la survie. Le rythme est bien pensé et prenant, la tension présente dès le début, croît au fur et à mesure ; les descriptions de l’environnement sont travaillées, à la fois réalistes et poétiques, et l’on voit cette planète prendre vie en creux des mots. Quelques pointes d’humour permettent d’atténuer le côté parfois glauque ou noir du propos.
Et puis la fin se profile et l’auteur imagine une très belle volte-face des colons face à leur destinée qui, peu à peu, a pris forme et sens dans leur esprit. Hugh Howey mêle à la trame de la science-fiction et la découverte d’un milieu hostile celle d’un policier et ses rouages machiavéliques desquels les protagonistes vont devoir s’extraire. En bref, « Une colonie » est une très belle œuvre qui met en tension bien des enjeux contemporains, à de multiples niveaux, une œuvre captivante de bout en bout et qui ménage son lot de surprises et de rebondissements.
« Une colonie » est un roman fascinant écrit par Hugh Howey. L’auteur a le don de conter des histoires qui captivent, de créer des mondes avec leurs règles propres, leurs habitants spécifiques, remplis d’imaginaire et décrits d’une manière réaliste.
L’intrigue est bien construite en grandes parties qui toutes comportent une illustration en noir et blanc, dans une tonalité plutôt terrifiante. La première partie, numérotée « 0 » et titrée « ce qui aurait dû se passer » semble a priori assez abstraite et quelque peu rebutante. Pour autant, elle donne les clés du reste et vaut la peine d’être relue une fois terminé l’ensemble. On comprend que le sort des colons est issu d’un choix d’une IA qui doit trancher entre deux options — viable et non viable — et que parfois les dichotomies s’abolissent au profit de surprises — de miracles peut-être — les colons et la colonie recélant un potentiel tout aussi impressionnant que terrible.
Le point de vue narratif est celui d’un colon. A chacun est assigné une mission. Lui est psychologue. On s’attache vite aux protagonistes, à ce qui leur arrive, depuis leur naissance traumatisante jusqu’à leur lutte pour la survie. Le rythme est bien pensé et prenant, la tension présente dès le début, croît au fur et à mesure ; les descriptions de l’environnement sont travaillées, à la fois réalistes et poétiques, et l’on voit cette planète prendre vie en creux des mots. Quelques pointes d’humour permettent d’atténuer le côté parfois glauque ou noir du propos.
Et puis la fin se profile et l’auteur imagine une très belle volte-face des colons face à leur destinée qui, peu à peu, a pris forme et sens dans leur esprit. Hugh Howey mêle à la trame de la science-fiction et la découverte d’un milieu hostile celle d’un policier et ses rouages machiavéliques desquels les protagonistes vont devoir s’extraire. En bref, « Une colonie » est une très belle œuvre qui met en tension bien des enjeux contemporains, à de multiples niveaux, une œuvre captivante de bout en bout et qui ménage son lot de surprises et de rebondissements.
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