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EAN : 9782253243670
336 pages
Le Livre de Poche (10/04/2024)
3.28/5   222 notes
Résumé :
Un groupe de cinq cents personnes a été envoyé dans l'espace pour coloniser une autre planète. Dans un état de semi-conscience, ils suivent une éducation qui leur est dispensée sous forme de simulations par une intelligence artificielle. Ils doivent se réveiller à trente ans, parfaitement formés pour appréhender leur nouveau monde. Mais après quinze ans, une explosion à bord du vaisseau tue la majorité d'entre eux et détruit la plus grande partie de leurs vivres. Pi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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En tant que vieux lecteur de science-fiction, je n'ai pas accroché au roman de Hugh Howey. L'auteur de la trilogie « Silo » n'a pas réussi à m'entrainer dans son aventure de type Young adult. le postulat de départ avait tout pour plaire mais le résultat final est bien décevant. On nous donne pour commencer un vaisseau spatial, une IA, cinq cent embryons humains qui ont trente ans pour se développer (durée du voyage), une planète à coloniser; et un accident qui va réveiller une cinquantaine d'individus avant l'heure. Et c'est vrai que lorsqu'on arrive sur une planète hostile à l'âge de 15 ans avec une formation scientifique ou professionnelle à peine achevée, avec une IA peu enclin aux conseils ; tout peut vite se transformer en cauchemar.
D'habitude, J'adore le genre planet opera où il faut partir de rien et se montrer malin et ingénieux pour bâtir une nouvelle société. Mais ici rien de tout cela, on assiste à un huit clos entre jeunes adolescents (bien loin pourtant de Sa majesté des mouches de William Golding) avec des personnages bien fades, le tout dans un style un peu lourd (premier écrit de l'auteur). Et la science-fiction dans tout ça me direz-vous? Elle arrive de façon précipitée, seulement à la fin de l'histoire et sous la forme d'une entité infernale qui hante le sous-sol de la planète…
Bref, pas un coup de coeur, pas un page turner, juste un livre.
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Déjà il faut savoir que ce genre d'intrigue sur les sociétés coupées de tout et dysfonctionnelles n'est vraiment pas ce que j'aime lire en SF en temps normal. Et évidemment je ne savais pas que ce livre parlerait de ça (oui, malgré le titre) vu que je ne lis jamais les 4ième de couvertures.

Mais contrairement aux derniers que j'ai lu dans le genre qui m'avaient brossé à rebrousse poil et donc ne m'avaient pas vraiment plu, celui ci a bien marché.

L'intrigue est la suivante : de nombreux vaisseaux « colonie » sont envoyés par les grandes puissances dans l'espace, la ou il y a possibilité de vie. Chaque vaisseau contient 500 embryons et de quoi les faire grandir artificiellement jusqu'à 30 ans dans un monde virtuel ou ils apprennent leur futur spécialité. Quand le vaisseau arrive proche de la planète choisie, il déclenche la séquence ou chaque embryon va grandir et devenir adulte. L'AI en profite pour tester la viabilité de l'ensemble et préparer le terrain avec des robots.

Mais les calculs pour décider d'ou les envoyer au départ ne sont pas très surs. En fait on estime qu'il y a 50% de chance que la planète en question ne soit pas viable. Que faire alors? Pas question de les laisser comme ça seuls dans l'espace. Sans même parler des dangers d'être récupéré par un concurrent, car les technologies sont hyper protégées.

On donne donc à l'AI du vaisseau un possibilité d'avortement.
A tout moment pendant les 30 années en cuve virtuelle ou sont élevés les colons, si les calculs qu'elle fait lui disent que la vie ne sera pas possible – ou pas rentable – sur la planète, elle peut s'auto détruire.

Mais voila. Que se passe-t-il quand il y a un bug dans la matrice, si l'AI n'arrive pas à décider de la viabilité de l'ensemble? Si la pièce qu'on lance des milliers de fois fini par retomber sur la tranche au lieu de pile ou face?

C'est ainsi que les colons de cette histoire se retrouvent expulsés de leur cuve bien avant la fin des 30 années prévues. En catastrophe alors qu'un incendie est en cours suite à une violente explosion, l'Ai a finalement annulé sa séance d'avortement et décidé de sauver ce qui pouvait encore l'être.
Tous ne survivrons pas, car la séance d'avortement a été annulée en plein milieu. La grande majorité de ceux destinés aux postes les plus élevés et les plus nécessaires ont été vaporisés les premiers, et ils ne sont plus que 60 à être en vie.

Nus, seuls, sans avoir terminé leur formation, sans s'être jamais rencontré avant, sans pouvoir profiter des installations en dure qui n'ont pas encore été construites, ils sont totalement perdus.
En plus l'AI qui aurait du les guider semble totalement dépassée. Elle est focalisée sur le fait de construire une fusée et met de coté tout le reste.

Voila donc la situation dans laquelle ils sont.
Nous suivons un jeune homme qui aurait du devenir le psychologue de la colonie, associée à une des maîtresses d'école et d'un fermier, ils vont essayer de survivre dans la société qui va se construire à la suite de ces événements …

J'ai vu que dans la sphère anglo-saxonne ce livre était des fois classé Young Adult. D'un coté je comprend car tout les protagonistes ont 15 ans, et qu'évidemment on a les thèmes classiques de ces ages la. Mais finalement je dirais que pour moi ça n'est pas vraiment du YA. Enfin pas le YA tel que je me l'imagine avec des personnages ados rebelles qui se cherchent dans la vie (surtout niveau premier amour) comme dans 95% des publications du genre.

Ici les personnages sont tous nés à cet age la. Ils n'ont pas eu d'enfance, ils n'ont pas eu les phases classique d'un humain qui grandit. du coup c'est normal qu'ils n'aient pas les même façon d'être et de réagir.

Je pense que même si ils étaient nés adultes ils auraient eu le même type de réactions au final. Ça n'aurait rien changé.
Du coup en dehors de certains questionnements qui peuvent sembler un peu naïf (et qui sont normaux quand on a eu une éducation contrôlée à 100% par un programme qui n'inclut pas tout ce qu'on pourrait expérimenter soi même) finalement j'avais plus l'impression de lire un mélange d'adulte (pour les connaissances) et d'enfant (pour la découverte du corps) dans des corps d'ado.

Par exemple le héros ne comprend pas ses réactions, car dans tout ce qu'on lui a toujours appris (je rappelle qu'il était censé être le psychologue de la colonie) il a toujours exclusivement vu un homme avec une femme. Et du coup il ne comprend pas initialement comment c'est possible que lui soit attiré par les hommes.
En gros il n'avait jamais eu l'occasion de faire connaissance avec son corps avant leur naissance, et la façon dont celui ci réagis le surprend beaucoup.

Bref, on peut dire j'ai bien apprécié l'ensemble. J'étais prise dans leur aventure. le mélange entre la découverte de soi et de ses possibilités des personnages et la découverte d'un monde extraterrestre tellement différent de ce qu'on connait a bien fonctionné.

Au final j'ai trouvé l'ensemble bien équilibré.
On a d'un coté la société qui part dans une direction totalitaire mais qui était bien amenée ici (*regarde en coin vers Pyramides*) et qui m'a semblé logique vu les personnages et la façon dont on les a conditionné toute leur vie dans ce but de suivre les instructions de l'AI. Et comme je l'ai déjà dit le coté découverte d'une faune et d'une flore extraterrestres.

Aucun des trois sujets principaux ne prend vraiment le dessus sur l'autre. Tous se répondent et se lient de façon intéressante qui a su me faire tenir jusqu'au bout.

Après je ne dirais pas que ce livre est un thriller ou un page turner. Certes il y a quelques passages bien prenants mais dans l'ensemble en général on est plus dans l'aventure que dans l'action pure et on a pas mal de recul et de réflexion sur l'ensemble.

Ce n'est pas non plus un livre « waou » que je retiendrais pendant des années, mais il a quand même totalement fait son boulot : me faire passer un bon moment avec ses personnages et me faire entrer dans son univers pour un moment « d'ailleurs » très dépaysant.

J'en ressort très satisfaite !

Lien : https://delivreenlivres.home..
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L'humanité s'est lancée dans la conquête de l'espace. Des millions de vaisseaux pionniers ont été envoyés aux quatre coins de la galaxie avec pour but de trouver une planète habitable et d'y établir une colonie. A bord de ces superstructures, les I.A sont seules maîtresses et exercent un contrôle total sur les cinq cent blastocystes qu'elles transportent. Si d'après la prise de paramètres initiales la planète est décrétée viable, c'est le début de la vie embryonnaire et de trente ans d'apprentissage en cuves pour les individus de la colonie en devenir. Si ce n'est pas la cas, c'est l'avortement et la destruction de toutes les installations. Celle sur laquelle atterrit le vaisseau de Porter est le deux à la fois, et l'I.A se décide après quinze années de tergiversations à procéder à un avortement ... avant de changer d'avis. Résultat : une catastrophe dont ne survit qu'une soixantaine d'adolescents nés prématurément, des infrastructures endommagées et une lutte pour la survie compromise par les priorités surréalistes de l'I.A. La situation empire, la colonie revêt des airs de prison et certains, dont le jeune Porter, se décide à tenter leur chance au dehors ...

Ça n'a l'air de rien comme ça, mais mine de rien avec ce pitch de départ le roman aborde plein de thématiques sympas pour moins de trois cents pages de long. Au lendemain de l'avortement interrompu de la colonie, il y a d'abord la question du deuil et de la gestion du trauma. On parle quand même de quatre cents cinquante ados qui ont fini cramés suite à l'indécision de l'I.A, parmi lesquels on trouve hélas tous les hommes et femmes aux métiers pas franchement cruciaux pour la survie globale (pas de bol, vraiment). La gestion de cette perte humaine immense demande du doigté et du savoir-faire que pratiquement personne n'a, et du coup chacun se retrouve à faire les choses à sa façon. Certains développent des liens hyper forts avec leurs compagnons d'infortune alors que d'autres s'approprient le leadership pour mettre tout le monde au turbin - c'est bien connu : s'occuper les mains, c'est s'occuper l'esprit ! Directement après ça, c'est pour la survie de tous et l'urgence de stabiliser la base qu'on se penche naturellement : que faire, comment, avec quels moyens ... et surtout sous la tutelle de qui ? Ce sujet là m'a beaucoup parlé parce qu'on constate rapidement que deux philosophies opposées émergent pour tendre vers le "bien commun": celle du bon sens et de l'entraide, et celle de la loi du plus fort. Je vous laisse deviner qui gagne, hein.

Ce que j'ai apprécié aussi, c'est que la notion de "bien commun" est très relative puisque la team de gros bras qui s'arrache le commandement de la colonie s'en remet totalement à l'I.A pour juger de ce qui est essentiel (ou pas) et de ce qui est bien (ou pas). Or selon l'ordinateur de bord, la priorité absolue c'est pas de lancer les semailles et autres entreprises de survie à long terme, mais d'envoyer une fusée en orbite. La base prend donc des allures de camp de travail forcé pour construire l'engin spatial et la peur des représailles empêche rapidement les quelques contestataires d'ouvrir leur gueule - les armes, ça calme. Dans l'ombre des abris de fortune, la question que les colons se posent est la suivante : faut-il dire suivre l'I.A. dans ses plans invraisemblables en espérant qu'elle finisse par s'occuper des problèmes de subsistance, ou bien faut-il agir contre elle ? Après une série d'incidents c'est assez clair pour Porter et ses amis : il vaut mieux tenter sa chance au dehors plutôt que de croupir sur le camp. C'est parti pour le grande évasion !

Débute alors une lutte pour la survie dans l'immensité de la forêt qui entoure la base et qui m'a beaucoup rappelé la forêt des Kloropanphylles de la saga fantastique Autre-Monde de Chattam. On y découvre un écosystème nouveau, invraisemblable selon les critères purement terrestres mais suffisamment proche de ce qu'on connaît pour qu'on se représente tout sans souci. J'ai adoré me perdre dans cet univers un peu magique et étudier avec les rescapés de la colonie les solutions aux problèmes qui n'ont pas manqué de leur tomber dessus. On passe d'un contexte man vs. machine (voire man vs. man, en fait), à man vs. wild en quelques pages, et ça fait de ce roman d'une part une lecture hyper abordable pour tous, mais aussi et surtout pour ceux que la SF traditionnelle rebute un peu. Les héros sont adolescents mais ça ne classe pas pour autant Une colonie dans la case YA : j'apprécie pas trop ce genre et je peux vous dire qu'on en est assez loin avec ce roman hyper passe-partout. On voudrait quelques fois que le tout soit un chouilla plus développé parce que ça peut sonner très bisounours à force de raccourcis et de persos pas très recherchés, mais le format est idéal pour une lecture entre deux plus conséquentes.

La dernière question sympa que pose le roman (ma préférée celle-là), c'est celle de la valeur des vies humaines face aux enjeux financiers colossaux de la conquête spatiale. On a là une question de gros sous-sous, de brevets, de course à qui bâtira sa colonie le premier sur le dos de petites populations sacrifiables qu'on n'hésite pas à faire cramer si le profit n'y est pas. Et ouais, parce qu'au delà de la viabilité c'est surtout la rentabilité et le potentiel financier des nouveaux mondes qui intéressent. Les ordinateurs de bord aux commandes des vaisseaux disséminés dans la galaxie sont d'ailleurs spécialement programmés pour prêter une attention toute particulière à la balance investissement/ profit, quitte à trucider les pauvres colons dans la foulée. La situation de Porter et de ses potes n'est donc pas isolée : c'est clairement pas les premiers à se faire avorter et sans doute pas les derniers. La nouveauté ici, c'est que l'I.A a changé d'avis en cours de processus et les a jetés au monde avec quinze ans d'avance dans un bordel total - du feu, des cris, de la boue. En ce sens on est sur quelque chose d'inédit : une improbabilité comme il en arrive une sur un million. Quelle chance on a de disposer du témoignage de Porter pour apporter un peu de lumière dans cette affaire !

Porter, c'est le pseudo-psychologue qui tire les rennes du récit. Comme tout le monde sur la base, il lui manque quinze ans de formation pour jouer son rôle à la perfection et c'est rigolo de le voir essayer de se dépatouiller avec ses monstrueuses lacunes. Sans trop rentrer dans le détail j'ai trouvé le personnage sympa mais un peu mièvre, voire même complètement à côté de la plaque par certains aspects (son homosexualité surtout, hyper maladroitement restituée par l'auteur qui en fait une composante génétique banale). J'en reviens encore à cette saga, mais les personnages de Une colonie sont du même acabit que ceux d'Autre-Monde : ils font le taf mais globalement tout le monde manque de caractère (ça reste des personnages de papier qui transcendent pas des masses). Par contre quelle bonne idée de taper un philosophe dans le lot ! - je me suis bien marrée, même si le pauvre tourne pas très bien. La conclusion est très ouverte et un poil précipitée, mais ça passe et surtout ça s'aligne avec le reste. Une lecture perfectible en somme, mais avec plein de chouettes questions à la clé et surtout hyper abordable. Je conseille à ceux que ça intéresse d'attendre la parution en poche ou de le lorgner d'occasion - y a pas vraiment d'urgence à mettre la main dessus.
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
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Une colonie d'Hugh Howey

Premier écrit de l'auteur traduit et publié à ce jour, suite au succès de sa trilogie du silo.
Roman SF de type young adult.
L'histoire est bonne et abordable,
Avec un univers original et unique vue au travers des yeux de Porter, un jeune adolescent éduqué par colonie, une I.A.
Un certain manque de profondeur, qui aurai permis de faire naître l'empathie pour les personnages.

Cinq cents Hommes envoyés vers une Terre inconnues afin de la coloniser.
30 ans de voyage, 30 ans de formation, 30 ans d'hibernation..
Une explosion a lieu et réveille les occupants du vaisseaux.
Laissant Soixante ados livraient à eux même, sur une terre inconnue et hostile Avec une formation incomplète..
Une lutte pour la survie et la domination commence.

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L'Humanité, en veine de conquête spatiale a mis au point un protocole où, pour former une colonie, 500 blastocytes humains sont largués sur une planète inconnue avec toute l'infrastructure gérée par une IA qui va permettre de les élever en cuve, chacun dans sa profession utile au groupe. Leur « naissance » a lieu lorsqu'ils ont trente ans. Si la planète se révèle finalement hostile ou peu intéressante en matière de profit (ressources du sol notamment), la colonie peut être avortée avant sa naissance.
La colonie qui nous intéresse vient de faire l'objet d'un avortement quand soudain l'IA qui en est responsable : Colony, change d'avis et déclenche la naissance des 500 individus qui la composent à l'âge de 15 ans, dans un véritable chaos de destruction qui ne laisse vivants qu'une soixantaine d'adolescents à moitié formés pour réaliser le travail qu'on attend d'eux.
En plein trauma, nous découvrons par les yeux et la personnalité de Porter, le psychologue, comment l'IA va exploiter et manipuler tout le groupe jusqu'à ce que certaines individualités se révoltent et s'évadent du camp retranché pour tenter leur chance au dehors.

Ce roman, écrit en 2010 est l'un des premiers de l'auteur, mais on y trouve déjà tout ce qui a fait le succès de la trilogie Silo : un grand sens de l'intrigue, un rythme sans temps mort, une imagination débordante, une écriture fluide. On pourra regretter que la personnalité de chacun des protagonistes n'ait pas été développée davantage dans sa complexité, d'autant plus que la psychologie du groupe (opposition entre les partisans du bon sens et de l'entraide et ceux qui adoptent d'emblée la loi du plus fort) et les interactions avec l'IA ne sont pas négligées. Dans cet ordre d'idées, on évoquera le roman Sa Majesté des mouches de William Golding, paru en 1954, où un groupe d'enfants échoue accidentellement sur une île déserte en plein Pacifique.
En bref, ce roman d'aventures pour tout public (bien qu'il apparaisse dans la catégorie jeune adulte) se lit très facilement et même d'un trait pour ma part, avec beaucoup de plaisir.
Chronique parue dans Gandahar 27 en mars 2021
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critiques presse (1)
Syfantasy
28 novembre 2023
"Une colonie" est un roman de science-fiction qui incite les lecteurs à réfléchir sur de nombreuses questions complexes tout en offrant une histoire captivante et engageante.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
De temps à autre, un fruit-bombe sifflait au dehors et nous nous crispions tous de peur. Même si nous avions un toit sur la tête pour nous protéger.
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M'agrippant au bord de l'ouverture de ma cuve,j'ai franchi le montant pour rejoindre le flot serré des autres colons,nus et désorientés.
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Désormais cette voix calme me mettait en colère. L'absence d'urgence m'apparaissait comme une absence d'émotion,plutôt que comme la preuve d'une quelconque force intérieure.
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Son corps a émis un bruit net. C’est la peau qui a tout d’abord été arrachée, sa fine doublure tirée d’un coup sec comme dans un tour de passe-passe. Il ne restait plus que la chair et les muscles, puis tout cela a également disparu (…). Le sang a jailli dans le bruit metallique des os broyés, suivi d’une horrible douche écarlate.
(Il) n’était rien de plus qu’une tache. Un souvenir.
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Voilà quels sont les calculs. Vos calculs. Viable ou à avorter. Une pièce jetée en l'air. Marche ou arrêt. Un ou zéro. Une dichotomie que les ingénieurs et les scientifiques adorent. Le facteur décisif qui, dans leur recherches intellectuelles, leur octroie la capacité à tailler dans les données dans le but d'atteindre la vérité.
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Vidéo de Hugh Howey
Trailer de la série Beacon 23, adaptation de Phare 23.
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