Le Lombard est une maison d`édition de bande dessinée belge fondée en 1946 par Raymond Leblanc, éditeur de presse belge et créateur du journal de Tintin. La maison s`appelle ainsi en référence à son adresse d`origine : 25, rue du Lombard à Bruxelles. Elle fait partie du groupe Dargaud depuis 2008.
10 avril 2005, San Francisco. Martha Summer apprend que le corps de son défunt mari, tué il y a 52 ans a été identifié et transféré de la Corée du Nord à la base Boniface de Séoul.
Son décès quelques jours plus tard alors qu’elle était conviée par les autorités américaines à aller à Séoul lui rendre un dernier hommage, va doublement changer la vie de Billy son petit fils.
Il va en effet devoir partir à sa place afin d’honorer la mémoire de ce grand père qu’il n’a pas connu.
Mais sur place, c’est une surprise de taille que lui révèle Kim Ki-Soon, un coréen ayant connu son grand-père…
La colorisation est une vraie réussite, accentuant le côté noir, tragique de la période de guerre et la poésie incarnée par la machine à voler.
Le dessin est également superbe à l’exception peut-être du visage très anguleux du personnage principal le rendant peu sympathique.
Les interrogations entourant la disparition des parents et de la sœur de Billy renforcent le mystère autour de la vie de ce grand-père inconnu.
Un tome 2 donc qui va assurément réserver des surprises…
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Eigyr, c'est une sorte de réécriture de la naissance d'un des grands personnages des légendes arthuriennes.
Eigyr est une jeune serveuse, enceinte, qui se retrouve poursuivie par divers clans à cause de l'enfant qu'elle porte qui serait la réincarnation de Merlin. Elle est accompagnée d'un membre de chaque camps avec qui elle lie une forte amitié.
L'histoire est sympa, originale. Les personnages le sont également. J'ai bien aimé Eigyr qui est un personnage principal plutôt agréable et fort. J'ai malheureusement un peu oublié les deux autres (alors que j'écris cette critique le lendemain de ma lecture, haha)
Les antagonistes sont... inintéressants au possible.
Graphiquement, ça m'a malheureusement rappelé les affreux gribouillis de Vivès. Et ça m'a pas mal gêné dans ma lecture quand même. Certaines cases sont vraiment affreuses. Les décors, en revanche, sont beaux!
Cette BD se lit très vite et est loin d'être désagréable, mais je ne pense pas qu'elle me restera en mémoire.
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J'ai éprouvé une impression de redite et de longueur en lisant ce tome 19, "La forteresse invisible". Comme avec Ulysse dans l'Odyssée, les dieux mettent des obstacles sur la route du héros pour rentrer auprès de ceux et celle qu'il aime. J'ai trouvé cette aventure un peu tarabiscotée, même si l'amnésie du héros promet une suite croustillante.
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