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Nathaniel HAWTHORNE (1804-1864), Archéologue/Restaurateur de Psychés inexplorées...
Liste créée par dourvach le 19/07/2020
40 livres.

Un formidable conteur, ce patient explorateur/résurrecteur de psychologies mortes, cet artisan magicien nous laissa une Oeuvre d'une grande modestie et d'une pérennité exceptionnelle.

Pour son contemporain Ralph Waldo EMERSON : « la réputation de Nathaniel Hawthorne en tant qu'écrivain est un fait vraiment agréable, car son écriture n'est pas bonne à rien, et c'est un hommage à l'homme. ». Pour Henry JAMES, auteur d'un Essai sur ce pionnier de la Littérature américaine : « le plus beau chez Hawthorne, c'est qu'il aimait la plus profonde psychologie et que, à sa manière, il essayait de se familiariser avec elle. ».

Chacun de ses contes (une cinquantaine) comme chacun de ses romans (quatre furent achevés) dégage sa magie propre. Charmes ou enchantements d'une langue très personnelle, poétique, sinueuse et belle. Son style unique, aujourd'hui étrangement et injustement qualifié (par certains) de "suranné", "vieillot", "désuet" (etc. etc.) porte simplement les marques d'un beau classicisme et d'une profondeur sans pareilles... Sa science de la métaphore comme sa maîtrise de l'imagerie mentale projettent toujours leurs ombres inquiétantes sur nos murs. Force d'un "localisme" parfaitement universel, surprise de son "actualité" (ou inactualité perpétuelle) troublante ou poignante - témoignant de sa parfaite connaissance de l'âme humaine : ambivalence de nous-mêmes, qui ne changera guère... Il fut l'ami du poète Ralph Waldo EMERSON, du philosophe-ermite Henry David THOREAU et du romancier Hermann MELVILLE ; H.-P. LOVECRAFT l'admira pour les mystères de "The House of the Seven Gables" (1851), Wim WENDERS pour la poésie noire de "The Scarlet Letter" (1850)... Merci à vous, Monsieur HAWTHORNE, natif de Salem ! Par (ou malgré) votre modestie, votre Oeuvre - telle cette "Maison aux sept pignons" si patiemment construite - reste belle, maudite, familière et immortelle.



1. Contes étranges
Nathaniel Hawthorne
4.08★ (51)

Les seize histoires réunies en ces "Contes étranges" ont été rédigées au cours des vingt années (de 1830 à 1850) qui précédèrent la publication du chef-d’œuvre de Nathaniel HAWTHORNE, "La Lettre écarlate" (1850). Les choix établis par Edouard-Auguste Spoll mettent en lumière les multiples facettes du talent de l’auteur. De "La Marque de naissance" à "La Grande Figure de pierre" en passant par "Mr Wakefield" ou "L’Image de neige", ils témoignent de la maîtrise absolue de l’auteur quand il s’agit d’analyser la condition humaine et la société puritaine. Le recueil contient : - "La Marque de naissance" ["The Birth-Mark", 1843] / - "La Fille aux poisons" ["Rappaccini's Daughter", 1844] / - "La Grande Figure de pierre" ["The Great Stone Face", 1850] / - "Le Trésor" [1838] / - "L’Expérience du Dr Heidegger" ["Dr. Heidegger's Experiment", 1837] / - "L’Image de neige" ["The Snow-Image", 1849-50] / - "La Combe des trois collines" [1830] / - "L’Amour du beau" [1844] / - "Les Caprices du sort" [1837] / - "La Promenade de la petite Annie" [1835] / - "La Statue de bois" ["Drowne's Wooden Image", 1844] / - "Le Voyage de noce" [1837] - "Mr Wakefield" ["Wakefield", 1835] / - "La Catastrophe de Mr Higginbotham" ["Mr. Higginbotham's Catastrophe"), 1837] / - "La Grande Escarboucle" [1835] / - "Les Portraits prophétiques" ["The Prophetic Pictures", 1837] ///// « De la quinzaine de Contes étranges réunis et traduits par Edouard-Auguste Spoll dont les thèmes font souvent écho à ceux qu’ont développés les romantiques allemands, comme E.T.A. Hoffmann ou Achim von Arnim, émergent de fascinantes allégories. S’y entremêlent principes moraux typiques de l’éducation puritaine et fantaisies oniriques, un mariage parfois surprenant qui fait tout le charme de Nathaniel Hawthorne. » (François Rivière, "Le Figaro littéraire"). ///// « Dans leur traduction d’origine (1876), ces histoires courtes sont l’occasion de découvrir la variété des personnages et l’imagination foisonnante du grand écrivain gothique. » (Hubert Artus, "Lire")
2. Contes et récits
Nathaniel Hawthorne
4.18★ (67)

Ce recueil est une (excellente) sélection de dix-neuf "Contes & Récits" que publia HAWTHORNE entre 1832 et 1850 : - "L'Esprit hanté" ["The Haunted Mind", 1835] / - "L'Arbre de mai de Merrymount" ["The May-Pole of Merry Mount", 1837] / - "Endicott et la croix rouge" ["Endicott and the Red Cross", 1838] / - "Le Doux Enfant " ["The Gentle Boy", 1832] / - "Le Champion gris" ["The Gray Champion", 1832] / - "Maître Brown fils" ["Young Goodman Brown", 1835] / - "La Sépulture de Roger Malvin" ["Roger Malvin's Burial",1832] / - "Le Voile noir du pasteur" ["The Minister's Black Veil", 1832] / - "Mon parent, le major Molineux" ["My Kinsman, Major Molineux",1832] / - "Histoire de Wakefield" ["Wakefield", 1835] / - "La Marque de naissance" ["The Birth-Mark", 1843] / - "L'Holocauste de la Terre" ["Earth's Holocaust", 1844] / - "L'Artiste du Beau" ["The Artist of the Beautiful", 1846] / - "La Figure de bois de Drowne" ["Drowne's Wooden Image", 1844] / - "La Fille de Rappaccini" ["Rappaccini's Daughter", 1844] / - "Ethan Brand" ["Ethan Brand", 1850] / - "Grand-rue" ["Main-Street", 1849] / - "Le Vieux Presbytère" ["The Old Manse", 1846] / - "Les Bureaux de la douane" [introduction à "The Scarlet Letter", 1850] /
3. Contes de la Nouvelle-Angleterre / Tales form New England
Nathaniel Hawthorne
4.33★ (5)

"Tales from New-England" /"Contes de la Nouvelle-Angleterre" (anthologie de contes et courts récits) - édition bilingue.
4. La vieille fille blanche
Nathaniel Hawthorne
3.75★ (65)

"The White Old Maid" (nouvelle), 1835. ///// "La Vieille fille blanche et autres contes fantastiques" Traduction de Marc LOGÉ MARABOUT - GÉRARD , coll. Bibliothèque Marabout - "Fantastique" n° 454, 1973, recueil de nouvelles, 256 pages. ///// " On peut dire, sans risque d'erreur, que Hawthorne est le promoteur du fantastique psychologique — cet univers fait de choses impalpables, de clair-obscur, de légères et troublantes anomalies. Son génie, il l'a fait éclater dans ses deux romans les plus connus « La lettre écarlate » et « La maison aux sept pignons » mais ses contes sont peut-être ce qu'il a écrit de meilleur. Douze d'entre eux sont rassemblés ici et ils apparaissent tous comme des joyaux merveilleux dans la littérature de l'étrange. " Ce recueil contient les nouvelles suivantes : 1 - "La Vieille fille blanche" ("The Old Maid in the Winding-Sheet" / "The White Old Maid", 1835] / - 2 : "Wakefield" ["Wakefield", 1835] / - 3 : "L'Artiste du beau" ["The Artist of the Beautiful", 1846] / - 4 : "La Statue de bois" ["Drowne's Wodden image", 1844] / - 5 : "L'Expérience du docteur Heidegger" ["The Fountain of Youth" / "Dr. Heidegger's experiment", 1837] / - 6 : "Le Glas nuptial" ["The Wedding Knell", 1836] / - 7 : "Le Trésor de Peter Goldthwaite" ["Peter Goldthwaite's treasure", 1838] / - 8 : "Le Voile noir du pasteur" ["The Minister's black Veil", 1832] / - 9 : "La Mascarade de Howe" ["Howe's Masquerade", 1837] / - 10 : "Le Portrait de d'Edouard Randolph" ["Edward Randolph's Portrait", 1837] / - 11 : "Le Manteau de Lady Éleanore" ["Lady Eleonore's Mantle", 1837] / - 12 : "La Vieille Esther Dudley" ["Old Esther Dudley", 1837] / NOTE : les quatre dernières nouvelles forment un cycle intitulé "Légendes de la Maison Provinciale" ("Legends of the Province-House") [Source exclusive de toutes ces précieuses informations : le précieux site SF/Fantastique "NooSFere"]
5. La Combe des trois collines
Nathaniel Hawthorne
"La Combe des trois collines" [conte], 1830 - extrait du recueil "Contes étranges", traduit par Edouard-Auguste Spoll pour les éditions Phébus (Paris).
6. L'enterrement de Roger Malvin et autres contes étranges
Nathaniel Hawthorne
4.00★ (7)

"Roger Malvin's Burial" (nouvelle), 1832. ///// "L'Enterrement de Roger Malvin" est l'histoire d'une malédiction tapie dans les profondeurs du "Wilderness". Deux soldats, frères d'armes, tous deux grièvement blessés se trouvent isolés dans la grande forêt de zone-frontière des "guerres indiennes" ; le plus âgé, sentant l'appel de la mort, supplie son compagnon de ne penser qu'à sauver sa vie et de l'abandonner ; Roger Malvin mourra seul sur son lit de feuilles de chênes sèches ; Reuben Bourne, le jeune, finit par s'en sortir et épouse Dorcas, la fille de son compagnon décédé sans sépulture... Il ont un fils, Cyrus, chasseur intrépide... Ayant menti à son épouse par omission, une étrange tristesse né d'un terrible sentiment de culpabilité (son secret), s'empare peu à peu du jeune père rescapé dont la situation sociale décline. Les époux et leur fils doivent partir dans la forêt pour la "coloniser" : 18 années se sont écoulées tristement depuis la fin terrible de Roger Malvin ... le trio parvient insidieusement au point de départ de notre histoire où le cercle de la malédiction se refermera - un peu comme dans le fameux film "Ring" [1998] de Hideo NAKATA. On pense également au récit poignant "Into the Wild -Voyage au bout de la solitude" [1996] de Jon KRAKAUER (brillamment adapté par Sean PENN en 2007) et aux contes fantastiques inoubliables d'Algernon BLACKWOOD ("Le Wendigo", "Les saules", "Celui que les arbres aimaient"). le rappel historique des guerres indiennes" ("guerres" défensives des Natifs) par P.Y. PETILLON - en fin d'ouvrage - nous rappellera le processus d'ensauvagement des colons et autres conscrits, adoptant des rituels autochtones tels le scalp des Indiens qu'ils tuent : nous retrouvons là très précisément cette "Amérique qui s'est construite dans la violence" et est littéralement "née de la violence" : ce que montraient clairement des films aussi ambitieux que "Gangs of New York" [2002] de Martin SCORSESE, "Le Nouveau Monde" [2005] de Terrence MALICK et le "Hostiles" [2017] de Scott COOPER... "Roger Malvin's Burial" est donc l'autre sommet du recueil, d'une construction parfaite et d'une puissance évocatrice intacte. "
7. Wakefield / La Marque de naissance
Nathaniel Hawthorne
3.74★ (46)

"Wakefield" (nouvelle), 1835. ///// "Wakefield" ou "Histoire de Wakefield" ou encore "Mr Wakefield" est une histoire fantastique digne du talent de Jorge-Luis BORGES : pour l'emblématique et si énigmatique Wakefield 20 années d'absence à soi, pas moins, puis l'attirance d'un bon vieux feu de bois allumé par sa "veuve" et aperçu depuis la rue en son ancien domicile par l'exilé volontaire... "D'après une histoire vraie" comme on dit... Lu dans les journaux de l'époque et habitée immédiatement par l'imagination sans borne de HAWTHORNE - qui vaut absolument celle de POE, à la différence qu'elle nécessite son support d'archives ou de papier journal pour prendre dûment son envol...
8. Wakefield / La Marque de naissance
Nathaniel Hawthorne
3.74★ (46)

"Wakefield" / "The Birth-Mark" (nouvelles), 1835 & 1843. ///// "La Marque de naissance" est une nouvelle dans la veine d'E.T.A. HOFFMANN et du Honoré de BALZAC de "L'élixir de longue vie" mais aussi de "L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Mr Hyde" de R.-L. STEVENSON : une nouvelle autant fantastique que philosophique... Comment l'on peut tuer un être qu'on aime en recherchant obsessionnellement à l' "améliorer"... Aylmer l'alchimiste et son épouse Georgiana en sont les héros tragiques inoubliables... on notera la téléangiectasie en forme de petite main crochue et écarlate sur la joue de la belle et complexée héroïne annonçant par avance le destin tragique assumé de la belle Hester Prynne de "The Scarlet Letter"...
9. Le manteau de Lady Eléonore et autres contes
Nathaniel Hawthorne
3.62★ (39)

"Lady's Eleanore's Mantle" (nouvelle) est la 3ème partie d'un quadriptique intitulé "Legends of the Province-House" ("Légendes de la maison provinciale") publié en 1837 et comprenant : I. "La Mascarade de Howe" ("Howe's Masquerade") II. "Le Portrait d'Édouard Randolph" ("Edward Randolph's Portrait") III. "Le Manteau de Lady Eleanore" ("Lady's Eleanore's Mantle") IV. "La Vieille Esther Dudley" ("Old Esther Dudley") ///// « Sous l'influence de la littérature anglaise et de l'esprit nouveau, le romancier réalise dans ces courtes oeuvres son premier dessein d'art, parvenant à une sorte d'enchantement austère, où le fantastique se mêle à l'obsession du mal et de la mort. »
10. Monsieur du miroir
Nathaniel Hawthorne
4.30★ (12)

"Monsieur du Miroir" (nouvelle), 1837. ///// " De ce "Monsieur du Miroir", Nathaniel Hawthorne écrit : “Il n’est personne, dans tout le cercle de mes relations, que j’aie le plus attentivement étudié, et pourtant dont j’aie moins réellement connaissance, sous la surface qu’il lui plaît de présenter – que le monsieur susdit.” C’est en “Maître des Mystères” que Nathaniel Hawthorne convie son lecteur, à travers neuf nouvelles inédites, traduites par Pierre Leyris, à venir sonder les gouffres de l’âme, une fois franchi le miroir. La galerie des personnages qu’il a peints, avec un sens des lumières et des ombres prodigieux, compose, en définitive, le portrait accablant d’une humanité qui s’est vouée au Diable. "
11. Le Hall de l'imagination
Nathaniel Hawthorne
3.33★ (10)

[recueil de nouvelles : 1843 & ?] ///// " Ce recueil rassemble trois nouvelles inédites de Nathaniel Hawthorne (1804-1864) en parfaite affinité de thème et d'esprit, trois petits chefs-d'œuvre d'humour et de fantaisie. "Le Hall de l'Imagination" (1843) attire toutes sortes de rêveurs : des poètes, des inventeurs, des réformateurs, mais aussi des hommes d'affaires. Dans ce palais, deux amis échangent leurs réflexions sur les vertus comparées du réel et du rêve. Dans "Une soirée sélect", le maître du Château des Airs reçoit des hôtes de marque : Le Plus Vieil Habitant de la Terre, l'Acteur des Impossibilités Avérées, le Représentant de la Postérité, et bien d'autres personnages extraordinaires encore. Dans "La Correspondance de P.", un épistolier frappé d'un étrange délire relate ses rencontres avec quelques hautes personnalités, pourtant disparues depuis longtemps Lord Byron, obèse, est devenu un conservateur intransigeant désormais incapable de comprendre sa propre poésie, Shelley s'est réconcilié avec l'Eglise anglicane, et Napoléon, revenu de Sainte-Hélène, ignoré de tous, erre lamentablement dans les rues de Londres..
12. La Fille de Rappaccini et Autres contes fantastiques
Nathaniel Hawthorne
4.00★ (24)

"Rappaccini's Daughter" (nouvelle), 1844. ///// "La Fille de Rappaccini" est une passionnante et parfaite histoire d'empoisonneuse innocente. Elle met en scène le Docteur Rappaccini, sa séduisante fille "cobaye" Béatrice ("enfant de la Nature", d'une certaine et terrible façon...), Giovanni Guasconti, son très jeune amoureux venu de Naples (futur étudiant en médecine)... et le Professeur Pietro Baglioni - ami de père de Giovanni et voyant trop clair dans les sournoises "Mabuseries/Jekylleries" de son cher Confrère... Soit quatre personnages réunis dans une dramaturgie "italienne" implacable particulièrement efficace. Quasi-unité de lieu d'un appartement obscur aux hauts plafonds donnant sur un jardin empoisonné entre les murailles de la vieille ville de Padoue. Sa chute au ton peut-être un rien trop mélodramatique... Mais quel classicisme d'écriture en ce très rafraîchissant "conte fantastique" !
13. La Fille aux poisons (La Fille de Rappaccini,)
Nathaniel Hawthorne
5.00★ (4)

"Rappaccini's Daughter" / "La Fille aux poisons" [nouvelle], 1844 - extrait du recueil "Contes étranges", traduit par Edouard-Auguste Spoll pour les éditions Phébus (Paris). ///// " L’histoire se passe à Padoue « il y a longtemps de cela ». Le vieux professeur physiologiste Rappaccini « borne ses moyens curatifs aux seuls poisons végétaux et cultive lui-même les plantes dont il les distille. On prétend qu’il a ainsi obtenu des poisons nouveaux et terribles ». Il a initié sa jeune et jolie fille Béatrice aux secrets des poisons des fleurs ; elle s’en est imprégnée et son haleine est devenue dangereuse. (Elle souffle sur une fleur et la fleur s’étiole, sur un insecte et l’insecte meurt.) Le sujet de la nouvelle "La Fille aux poisons" est la rencontre amoureuse de cette adorable contagieuse et de Giovanni Guasconti, jeune étudiant venu achever ses études à Padoue. Hawthorne laisse galoper son imagination. "
14. L'Artiste du Beau
Nathaniel Hawthorne
4.20★ (24)

"The Artist of the Beautiful" (nouvelle), 1846. ///// "L'Artiste du Beau" nous rappelle le "Pinocchio" de Carlo COLLODI : Owen Warland, un apprenti-horloger poursuit son chemin solitaire, à la recherche de la Beauté... Finissant par façonner, après des mois d'un labeur incompris, un papillon de cristal et de minuscules rouages d'horlogerie. Annie, l'amoureuse convoitée, au final, lui échappe - lui préférant le forgeron, Robert Danforth homme beaucoup plus "simple" et mieux bâti ; le gamin de celle-ci saisira dans sa grosse "patte d"argile" écrasera sournoisement saisira le papillon magique "venu des Sphères spirituelles" et l'écrasera sournoisement... Le tout sous le regard ironique du père de la Belle, l'ancien Maître-Horloger Peter Hovenden, qui en toutes circonstances garde - lui - "les pieds bien sur terre"... mais à quel prix pour autrui ! Un récit déchirant.
15. La petite fille de neige : Conte d'hiver
Nathaniel Hawthorne
4.43★ (20)

"The Snow-Image" (conte), 1849. ///// " Par un froid après-midi d'hiver, deux enfants chaudement emmitouflés jouent dans le jardin sous le regard amusé et attendri de leur mère qui coud près de la fenêtre. Après s'être mutuellement jeté de la neige à la figure, ils échafaudent un grand projet : donner vie à une petite fille, une statue glacée qui serait leur petite sœur de neige... Un conte sur la créativité et le pouvoir d'imagination de l'enfance, capable d'engendrer par sa seule force un monde nouveau. Et toute la modernité d'une jeune artiste japonaise qui, face à un maître de la littérature américaine, met en images, avec magie et élégance, la grâce et l'énergie de la jeunesse. "
16. La Grande Figure de pierre et Autres contes étranges
Nathaniel Hawthorne
4.00★ (3)

"The Great Stone Face" (nouvelle), 1850. ///// Choisis parmi les plus belles et célèbres nouvelles de Nathaniel HAWTHORNE, voici enfin réédités certains de ses « contes étranges ». Contemporains d'Edgar Poe, "La Grande Figure de pierre", "La Tache de naissance", "La Fille de Rappaccini"… nous entraînent dans un imaginaire fantastique et poétique dans la même veine que les "Histoires Extraordinaires". Pas forcément besoin d'aller au cinéma pour partir dans un univers merveilleux ! « Donnez-moi un conte d'Hawthorne, tout simplement, un bon oreiller, mes bésicles et je décolle !"
17. Le Chemin de fer céleste et autres contes
Nathaniel Hawthorne
"Le chemin de fer céleste et autres récits" [sélection de contes] - préface de Quentin Anderson, éditions Seghers (Paris), coll. "Nouveaux Horizons", 1965.
18. Hawthorne's Short Stories
Nathaniel Hawthorne
2.50★ (8)

"Hawthorne's Short Stories" [recueil de contes et courts récits]
19. Contes racontés deux fois
Nathaniel Hawthorne
"Twice Told Tales"/ "Contes racontés deux fois" [recueil de contes et courts récits]
20. The Scarlet Letter and Other Writings
Nathaniel Hawthorne
3.88★ (25)

"The Scarlet Letter" (roman), 1850. ///// Boston, 1642. Hester Prynne, dont le mari est porté disparu, est mise au pilori car elle a commis l'adultère. Condamnée par la colonie puritaine à porter sur la poitrine un "A" écarlate jusqu'à la fin de ses jours, elle part vivre à la périphérie de la ville, seule avec sa fille, car elle a refusé de livrer le nom de son amant ... Considéré comme le premier grand roman du continent américain, cet ouvrage connut à sa publication, en 1850, un immense succès, mais par sa peinture d'une société intégriste et d'une femme éprise de liberté, il n'a rien perdu aujourd'hui de sa force et de son attrait. " Un roman admirable, extraordinaire [...], il possède le charme et le mystère des grandes œuvres d'art." (Henry JAMES)
21. La lettre écarlate
Nathaniel Hawthorne
3.76★ (2754)

"The Scarlet Letter" (roman), 1850. ///// Boston, 1642. Hester Prynne, dont le mari est porté disparu, est mise au pilori car elle a commis l'adultère. Condamnée par la colonie puritaine à porter sur la poitrine un "A" écarlate jusqu'à la fin de ses jours, elle part vivre à la périphérie de la ville, seule avec sa fille, car elle a refusé de livrer le nom de son amant ... Considéré comme le premier grand roman du continent américain, cet ouvrage connut à sa publication, en 1850, un immense succès, mais par sa peinture d'une société intégriste et d'une femme éprise de liberté, il n'a rien perdu aujourd'hui de sa force et de son attrait. " Un roman admirable, extraordinaire [...], il possède le charme et le mystère des grandes œuvres d'art." (Henry JAMES)
22. La maison aux sept pignons
Nathaniel Hawthorne
3.58★ (275)

"The House of the Seven Gables" (roman), 1851. ///// " Dans une de nos villes de la Nouvelle-Angleterre, le long d'une petite rue, se dresse une maison de bois toute délabrée, coiffée de sept pignons pointus tournés vers différents points de l'horizon, disposés tout autour d'une énorme cheminée... Cette vénérable demeure m'a toujours fait l'effet d'une physionomie humaine, portant non seulement les traces du soleil et du vent du dehors, mais aussi celles des longues années de vie mortelle dont toutes les vicissitudes se sont écoulées en elle... "
23. La maison aux sept pignons
Nathaniel Hawthorne
3.58★ (275)

"The House of the Seven Gables" (roman), 1851. ///// " Dans une de nos villes de la Nouvelle-Angleterre, le long d'une petite rue, se dresse une maison de bois toute délabrée, coiffée de sept pignons pointus tournés vers différents points de l'horizon, disposés tout autour d'une énorme cheminée... Cette vénérable demeure m'a toujours fait l'effet d'une physionomie humaine, portant non seulement les traces du soleil et du vent du dehors, mais aussi celles des longues années de vie mortelle dont toutes les vicissitudes se sont écoulées en elle... "
24. The Blithedale Romance (Valjoie)
Nathaniel Hawthorne
2.00★ (1)

"The Blithdale Romance" (roman), 1852. ///// " Venu à Valjoie, où des citoyens de Boston tentent, dans les années 1830, une expérience de vie collective, Miles Coverdale tombe en plein mystère. Voici Zenobia, parfaitement belle et dominatrice, voici Priscilla, d'une grâce timide et frémissante, entraînées toutes deux dans l'orbite d'un inquiétant réformateur qu'obsède l'amendement des criminels, rivales et cependant unies, semble-t-il, par un lien inexplicable. Dans le cadre de ce phalanstère quelque peu fantaisiste, le lecteur est tenu en haleine par un drame psychologique conté au fil des souvenirs de Miles Coverdale, le porte-parole de Nathaniel Hawthorne, avec un humour savant et mesuré, souriant et mélancolique, qui projette un jour inédit sur le génie sombre et passionné de l'auteur de La lettre écarlate, ce compatriote d'Edgar Poe, cet ami de Melville, puritain et poète."
25. Valjoie
Nathaniel Hawthorne
3.81★ (23)

"The Blithdale Romance" (roman), 1852. ///// " Venu à Valjoie, où des citoyens de Boston tentent, dans les années 1830, une expérience de vie collective, Miles Coverdale tombe en plein mystère. Voici Zenobia, parfaitement belle et dominatrice, voici Priscilla, d'une grâce timide et frémissante, entraînées toutes deux dans l'orbite d'un inquiétant réformateur qu'obsède l'amendement des criminels, rivales et cependant unies, semble-t-il, par un lien inexplicable. Dans le cadre de ce phalanstère quelque peu fantaisiste, le lecteur est tenu en haleine par un drame psychologique conté au fil des souvenirs de Miles Coverdale, le porte-parole de Nathaniel Hawthorne, avec un humour savant et mesuré, souriant et mélancolique, qui projette un jour inédit sur le génie sombre et passionné de l'auteur de La lettre écarlate, ce compatriote d'Edgar Poe, cet ami de Melville, puritain et poète."
26. A Wonder Book for Girls and Boys
Nathaniel Hawthorne
"A Wonder Book for Girls and Boys" [recueil de contes et récits mythologiques adaptés pour les enfants], 1852. ///// " Découvrez les plus célèbres légendes de la mythologie grecque racontées par un grand romancier américain du XIXe siècle : vous tremblerez avec Persée face à la Méduse, vous suivrez Hercule sur le chemin du jardin des Hespérides. Midas et Pandore, Philémon et Baucis vont feront partager leurs misères et leur bonheur. "
27. Le premier livre des merveilles
Nathaniel Hawthorne
4.17★ (108)

"A Wonder-Book for Boys and Girls" / "Le Premier Livre des Merveilles : Les plus célèbres légendes de la mythologie grecque" [recueil et contes de récits mythologiques adaptés pour les enfants], 1852. ///// " Découvrez les plus célèbres légendes de la mythologie grecque racontées par un grand romancier américain du XIXe siècle : vous tremblerez avec Persée face à la Méduse, vous suivrez Hercule sur le chemin du jardin des Hespérides. Midas et Pandore, Philémon et Baucis vont feront partager leurs misères et leur bonheur. "
28. Le second livre des merveilles
Nathaniel Hawthorne
4.05★ (57)

"Tanglewood Tales" / "Le Second Livre des Merveilles : La merveilleuse histoire des dieux et des héros de la mythologie grecque" [recueil de contes et récits mythologiques adaptés pour les enfants], 1853. ///// " Dans ce deuxième recueil de contes adaptés des plus célèbres légendes de la mythologie grecque, vous entrerez dans le labyrinthe sur les pas de Thésée, mais aussi dans le palais de Circé à la suite d'Ulysse ; vous découvrirez comment les Pygmées ont vaincu l'invincible Hercule, tandis que Jason et Cadmus affrontent de terribles dragons. "
29. Les héros de la mythologie grecque
Nathaniel Hawthorne
"Les héros de la mythologie grecque" (contes)
30. La Toison d'or
Nathaniel Hawthorne
3.41★ (28)

"The Golden Fleece" (conte) 1853 - extrait de "Tanglewood Tales" ("Le Second Livre des Merveilles"). ///// " Jason veut reprendre à son oncle Pélias le trône qu'il usurpa jadis à son père, le roi Eson. Pélias promet de le lui rendre pourvu que Jason rapporte la Toison d'or. Pélias croit ainsi se débarrasser définitivement de son neveu tant sont grands les dangers qu'il devra courir pour la conquérir. Jason organise alors la célèbre expédition des Argonautes et s'embarque sur l'Argo en compagnie de quarante-neuf héros qui affrontent à ses côtés de terribles périls. Après avoir déjoué de multiples embûches, Jason, aidé par Médée, parvient à ravir la Toison d'or au dragon qui la garde. Le grand romancier américain Nathaniel Hawthorne raconte aux enfants une des plus fameuses légendes de la mythologie grecque. "
31. Le minotaure
Nathaniel Hawthorne
3.22★ (140)

"The Minotaur" (conte), 1853. ///// " Chaque année, Athènes doit livrer au roi de Crète, Minos, sept garçons et sept filles, régulièrement dévorés par Minotaure, fils monstrueux de Pasiphaé, femme de Minos. Thésée, courageux fils du roi d'Athènes, aidé par Ariane, fille de Minos, délivre Athènes de ce lourd tribut. Un des plus vieux contes du monde occidental raconté aux enfants par le grand romancier américain, Nathaniel Hawthorne. "
32. Le paradis des enfants
Nathaniel Hawthorne
"Le Paradis des enfants" (contes pour enfants). ///// "La petite Pandore s'ennuie au Paradis des enfants... Elle pense à longueur de journée à cette boîte que Vif-Argent a confiée à son ami Epiméthée en lui interdisant de l'ouvrir. Quel secret renferme-t-elle donc ? "
35. Le banquet de Noël : Fantaisie philosophique
Nathaniel Hawthorne
(nouvelle), 185... ? ///// Un écrivain présente son manuscrit à des amis. Il raconte l'histoire d'un vieux qui laisse à sa mort une somme d'argent pour qu'on organise un banquet le jour de Noël où; seront invités dix personnes choisies parmi les plus malheureuses…
36. Le faune de marbre
Nathaniel Hawthorne
4.40★ (13)

"The Marble Faun" (roman), 1860. ///// "Le Faune de marbre" est le dernier des quatre romans de Nathaniel Hawthorne ; il le publiera en 1860, deux ans après son séjour en Italie. Comme dans "La lettre écarlate", Hawthorne y parle de la transgression et de la culpabilité. Un meurtre, motivé par l’amour, affecte non seulement le meurtrier, Donatello, mais aussi sa bien-aimée Miriam – sa complice involontaire – et leurs amis, Hilda, témoin malgré elle, et Kenyon, sculpteur et narrateur du récit. Donatello, à moitié homme, à moitié faune – il est l’image vivante de l’œuvre de Praxitèle – est comme le chaînon manquant entre l’animal et l’homme, la nature et la civilisation. Le meurtre de celui qui persécutait Miriam, dont il est tombé amoureux, va bouleverser sa vie insouciante et innocente car, paradoxalement, c’est cet acte qui va faire de Donatello un homme, avec ce que cela suppose de conscience et de souffrance. Après la chute vient l’inquiétude spirituelle, qui est un enrichissement, et le rachat ; Hawthorne, à travers Le Faune, a renouvelé à sa façon l’antique mythe de l’Eden. Les problèmes de philosophie transcendantale, les conceptions morales et esthétiques de l’écrivain trouvent ici, nous semble-t-il, une forme qui illustre parfaitement sa philosophie personnelle, son sens inégalé de l’allégorie, en même temps que ses plongées anticipées dans l’inconscient de la psychanalyse, encore à naître. De même, en explorant les réactions de chacun devant le crime, Hawthorne pose avant Nietzsche la question du tout est permis et de l’équilibre nécessaire entre les libertés que les nouveaux modèles culturels autorisent et l’autocensure qu’ils requièrent dans le même instant. Enfin, notons l’importance de la ville de Rome, toile de fond symbolique en même temps que très concrète du récit ; on a, en effet, parfois reproché à Hawthorne ses larges descriptions alors que, comme chez Balzac, ce qui l’intéresse, ce sont les subtiles correspondances qui s’établissent entre ses personnages et les décors (les mystérieuses catacombes, la beauté du Pincio, le carnaval final sur le Corso).
37. Carnets américains, 1835-1853
Nathaniel Hawthorne
4.50★ (7)

Journal, 1835-1853. ///// " À l’origine, les Carnets de Nathaniel Hawthorne n’étaient pas destinés à la publication. Ces textes ne sont donc pas entachés de cette complaisance que l’on trouve dans certains journaux d’écrivains mais au contraire passionnants parce que, à la fois, très inactuels et très modernes. Inactuels, parce que Hawthorne se révèle, peut-être même davantage que Thoreau, son contemporain et ami, un observateur méticuleux et passionné de la Nature, lorsqu’il contemple, à la manière d’un peintre méditatif, l’écoulement des saisons et des ans. Il en épouse le rythme, soit parce que ses promenades en dépendent, soit parce que, cultivant son jardin, elle conditionne son ordinaire quotidien. Il parvient aussi mieux que quiconque à nous rendre sensible à un rayon de soleil et de lune, à un nuage, à la chute des feuilles comme à la renaissance du printemps. Parallèlement à cet hymne à la nature, on trouvera aussi au fil des pages comme le laboratoire de ses œuvres romanesques, puisqu’il note avec soin des idées d’histoires, des canevas de romans, des anecdotes, des faits historiques surprenants, des rencontres. Hawthorne entasse les matériaux et exerce son regard en nous livrant des scènes que nous n’oublierons plus : touchantes, telles la maladie de sa mère et les réactions de ses propres enfants ; drôles, tel le dialogue avec un écureuil dans les bois ; tragiques, comme l’histoire bien réelle de l’enfant perdu dans la forêt ; éternelles, comme ses observations sur un lac gelé, un arc-en-ciel, le jeu des rayons de lumière dans les feuilles. Non seulement, ces Carnets ne vieilliront pas, mais ils sont très modernes, car le regard tragique de Hawthorne montre la vanité de la recherche du bonheur, le caractère inexorable des saisons et du temps — sources de tristesse et de joie simultanément —, tout ce qui marque d’intemporabilité la condition humaine. Prenant le temps de regarder et de méditer sur ce qui est au cœur du rapport entre la Nature et l’Homme, la qualité extrême du regard de Hawthorne — à l’égal d’un Beckett, d’un Gracq ou d’un Le Clézio — fait que, par-delà les années, le lecteur confronte ses propres perceptions, ses propres expériences à celles d’un écrivain américain disparu depuis plus d’un siècle, et qui pourtant est notre contemporain. Tous les thèmes majeurs de Hawthorne, toutes ses hantises sont là, tantôt vagues ébauches, tantôt fins travaux d’orfèvrerie. Vigoureux, ramassés, évitant presque toujours l’ennui de la démonstration. (J.-P. Segonds.) "
38. Carnets du reclus
Nathaniel Hawthorne
4.00★ (2)

[écrits autobiographiques] "Nathaniel Hawthorne : Carnets du reclus 1987 - 96 pages - 14 x 22 cm" [NOTE : Nous ne trouvons à ce jour AUCUNE autre information disponible à partir du site de l'éditeur : à croire qu'au fond, ce dernier ne souhaite contribuer à la diffusion d'AUCUN des livres qu'il publie...]
39. Vingt jours avec Julian et petit lapin, selon papa / Hawthorne en famille
Nathaniel Hawthorne
3.68★ (19)

Récit de Nathaniel HAWTHORNE, suivi d'un court Essai de Paul AUSTER - admirable introduction au Journal domestique d'Hawthorne, qui relate les vingt jours passés seul avec son jeune fils. " Ces petites bouffées d'irritation sont précisément ce qui donne au texte son charme - et sa vérité. Aucun adulte sain d'esprit ne peut endurer la compagnie d'un enfant débordant de vitalité sans flancher de temps à autre, et en admettant que son calme n'est pas toujours parfait, Hawthorne fait du journal quelque chose de plus qu'un album personnel de souvenirs d'un été. " (Paul Auster)
40. Hawthorne
Henry James
2.25★ (2)

" Ouvrage biographique et essai "publié en 1879 par l'écrivain américain Henry James sur son compatriote Hawthorne qu'il présente, de manière plus acidulée qu'hagiographique, comme le premier représentant d'une littérature nationale émergente. L'ouvrage contient, in fine, l'essai "De la guerre, entre autres sujets...par un pacifiste", article de Nathaniel Hawthorne paru en 1862 dans le magazine "The Atlantic Monthly" ; traduit et préfacé par Sophie Geoffroy-Menoux, 349 pages. " [Source : Wikipedia].
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