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Diego Velázquez :
Liste créée par Alzie le 16/03/2015
19 livres. Thèmes et genres : histoire de l'art , histoire , art , siècle d'or , Expositions

Velazquez (1599-1660) et le siècle d'or espagnol. Quelques livres d'art et autres pour découvrir un grand artiste et l'Espagne au XVIIe siècle.



1. Philippe IV : Le siècle de Vélasquez
Alain Hugon
3.75★ (3)

Qui connaît encore Philippe IV d'Espagne (1605-1665), Habsbourg lié aux Bourbons, la souveraineté du « Roi Planète » s'étendait pourtant des royaumes de Portugal et d'Espagne aux Flandres, comme des principautés de Naples, Sicile et Sardaigne à la Franche-Comté. Et, par-delà les mers, jusqu'au Pérou, à la Nouvelle-Espagne et au Brésil. Son empire brilla des derniers feux d'un Siècle d'or dont la domination culturelle, politique et militaire s'imposait à l'Europe tout entière depuis le XVIe siècle. Il fut celui de la première mondialisation, à un moment où ses galions revenaient les cales chargées des richesses des ports asiatiques, des mines d'Amérique et des comptoirs d'Afrique noire. Pour conserver cette hégémonie, Philippe IV dut guerroyer sans relâche, y compris contre la France de son neveu et gendre, Louis XIV. Si son règne de près d'un demi-siècle rencontra bien des échecs, il sut, avec l'aide de son autoritaire Premier ministre, le comte-duc d'Olivares, jeter les bases de cette « monarchie absolue » qui définira le Grand Siècle français. La gloire de ce mécène passionné à la cour fastueuse et aux fêtes baroques, s'est vue toutefois éclipsée par celle de son peintre officiel, Diego Vélasquez. Huit des oeuvres les plus connues de cet agent génial de la propagande royale, qui vécut plus de trente ans à ses côtés à l'Alcazar de Madrid, servent de fil rouge à une approche originale et convaincante. Ancien pensionnaire de la Casa de Vélasquez (Madrid), professeur d'histoire moderne à l'université de Caen Basse-Normandie, Alain Hugon est l'auteur de plusieurs livres sur l'histoire de l'Espagne (L'Espagne du xvie au xviiie siècle, 2000) et sur les relations internationales à l'époque moderne (Rivalités européennes et hégémonie mondiale, xvie-xviiie siècle, 2002).  
2. Diego Velasquez (1599-1660) - Le Visage de l'Espagne
Norbert Wolf
Diego Velázquez, encensé pour sa manière de fondre réalisme et atmosphère, ainsi que pour la formidable sensibilité dont il fait preuve dans la représentation des personnages, représente l?incontestable apogée de l?âge d?or de la peinture espagnole. Né à Séville, mais d?origine portugaise, Vélasquez devient le peintre officiel de la cour de Philippe IV en 1623. Travailleur assidu, il utilise essentiellement des couleurs sombres de faible nuances, avant de rencontrer Rubens en 1628 et de faire, peu après, un premier voyage en Italie. Les tableaux qu?il réalise sur place révèlent alors son intérêt grandissant pour l?ensemble de la palette de couleurs ainsi que pour les nus masculins. Velázquez ne retourne qu?une fois en Italie, à la fin des années 1640, où il peint le fameux portrait du Pape Innocent X, et son seul nu féminin, Vénus à son miroir. Mais sa grandeur réside peut-être dans ses études de personnages où il fait preuve d?empathie, notamment pour les nains qui servaient en tant que compagnons de jeux des enfants du roi. L?altération de la peau, les guenilles et la mortalité, tout comme le visage marqué par l?âge du monarque abattu le préoccupèrent  de plus en plus dans les dernières années de sa vie. La puissance, la perspicacité et la technique remarquable de cet artiste influencèrent plus tard profondément des artistes comme Manet, Delacroix, Picasso ou Bacon.
3. L'Espagne de Philippe IV - Tomes 1 et 2 : 1621-1665, siècle d'or et de misère
Michel Devèze
L'ouvrage propose une synthèse du règne de Philippe IV. Le temps des illusions, jusqu'à la chute d'Olivarés qui marque presque mathématiquement le milieu de la période, montre la dégradation progressive de la situation de l'Espagne depuis l'avènement du roi. Aux difficultés extérieurs s'ajoutent les problèmes intérieurs, de la guerre dans les Pays-Bas à la rivalité ouverte avec la France et aux révoltes de la Catalogne et du Portugal. La monarchie délabrée, qui traite de la deuxième moitié du règne, explique le changement forcé de politique, visant notamment à mettre fin aux guerres, et ses résultats. La troisième partie est un tableau de la société espagnole sous Philippe IV : organisation sociale, crises démographiques et économique, problèmes religieux, divertissements, évolution de la mentalité, vie culturelle.
4. Vélasquez
Miguel Angel Asturias
4.33★ (6)

Il n'est pas dans mon propos de traiter ici des nouveautés techniques, des parentés stylistiques ou des anticipations fulgurantes de la sensibilité picturale moderne que l'on peut rencontrer chez Vélasquez - elles ont déjà fait l'objet de savantes études -, mais plutôt de souligner la dimension symbolique ou prophétique du peintre, son aptitude à interpréter la grandeur et les misères, la force et le déclin de l'un des pays d'Europe les plus extraordinaires et les plus énigmatiques : l'Espagne du siècle d'or ou de la paix des Pyrénées. (Extrait de l'introduction de Miguel Angel Asturias)
5. Velázquez - L'oeuvre complet
José López-Rey
4.40★ (12)

Cet ouvrage date de 1997. Je le cite pour mémoire, il en existe un plus récent chez Taschen également (2014) mais qui refuse pour l'instant de s'inscrire dans ma liste. J'y reviendrai.
6. Les Ménines de Vélasquez : Une théologie de la peinture
Cyrille Piot
Les Ménines, le chef d'oeuvre de Vélasquez, c'est " une théologie de la peinture " selon le peintre Luca Giordano. II y voyait, en effet, la forme la plus accomplie de confrontation mentale et philosophique de l'homme et de la peinture. Ce tableau a été peint en 1656 puis remanié en 1658 et 1659, dates auxquelles il a pris son apparence actuelle. Comment Diego Vélasquez, le peintre préféré du roi Philippe IV, cet homme lisse et conventionnel a-t-il osé défier la rigide étiquette de la cour des Habsbourg d'Espagne en se représentant au côté de la famille royale ? Il s'agissait pour lui de faire reconnaître l'importance de sa peinture et de lui permettre d'accéder ainsi au titre de Chevalier de l'ordre de Saint Jacques. Cette toile allait dépasser son projet personnel et faire entrer la peinture dans la catégorie des arts majeurs. C'est bien là l'une des singularités de ce tableau. En partant d'un problème personnel pour lequel il propose une solution qui lui est propre, il parvient, à son insu, à l'universel et définit la place de la peinture dans une société. Diego Vélasquez, lisse et conventionnel ? Selon l'historien Ortega y Gasset, Vélasquez n'aurait eu de toute sa vie " qu'une seule femme, un seul ami, le roi Philippe IV et qu'un seul atelier, le palais. " Et pourtant, c'est aussi ce même homme qui aura une relation avec l'un de ses modèles, à Rome. De cette liaison naîtra un enfant qu'il ne verra du reste jamais... C'est à un singulier voyage que ce livre convie le lecteur, un voyage à l'intérieur d'un tableau, l'un des plus célèbres de notre culture, qui ne peut s'appréhender que si l'on connaît, par ailleurs, la vie du peintre, sa trajectoire sociale, ainsi que le monde dans lequel il évoluait, la cour du roi Philippe IV et l'Espagne du XVIIIe siècle. 
7. L'énigme Vélasquez
Michael Gruber
2.97★ (40)

« Un miracle de fiction intelligente, un des thrillers essentiels de ces dernières années. »The Washington Post Après Le Livre de l'air et des ombres, le nouveau chef-d'oeuvre de Michael Gruber. Un puzzle passionnant, plein de chausse-trappes et de trompe-l'oeil, qui ensorcelle littéralement le lecteur. Fils d'un peintre réputé, Chaz Wilmot a un don pour reproduire les tableaux de maîtres anciens. Lorsqu'il accepte de restaurer une fresque de Tiepolo dans un palais vénitien, il est loin de se douter qu'il va, pour la première fois, être amené à réaliser un faux. Et, pourtant, il se révèle bien vite un faussaire de tout premier ordre, à la ferveur créatrice inédite. Ce nouveau talent le conduit peu à peu à découvrir un univers sans pitié où, dans l'ombre, marchands d'art, experts, riches collectionneurs et historiens mènent la danse. Obsédé par un nu de Vélasquez, il va vite être entraîné malgré lui dans une affaire aux multiples rebondissements. Avec ce thriller obsédant, d'une rare intelligence, Michael Gruber s'empare de l'esprit du lecteur et le captive jusqu'à la dernière page, grâce à une intrigue vertigineuse où le vrai et le faux se mêlent et se confondent et où toutes les apparences se révèlent trompeuses. Il nous offre un formidable voyage dans le monde fascinant des faussaires, avec ce roman qui, de la vie de Vélasquez à la spoliation des oeuvres d'art des victimes de l'Holocauste, fourmille de détails passionnants relatifs à l'art et à l'histoire. Salué par une critique unanime, il confirme ainsi avec cette oeuvre son statut de grand maître du thriller érudit.
8. Le mendiant de Vélasquez
François Rachline
3.38★ (44)

De tous les personnages présentés dans Les Ménines, le célèbre tableau de Velasquez, un seul nous reste totalement inconnu. Ni les contemporains du peintre, ni les historiens n'en ont jusqu'ici découvert l'identité. François Rachline s'empare de cet anonyme pour nous conduire des bas-fonds de Madrid à la cour d Espagne et à l'intimité du roi Philippe IV. Nous sommes en 1656. Le lecteur plonge dans les arcanes du pouvoir, côtoie les indigents et les puissants, vit à l'heure du palais, des intrigues et des mensonges qui le parcourent, assiste enfin à l'incroyable coup d'éclat d'un miséreux. Le mendiant de Vélasquez est certes l'histoire d'un tableau dont nous suivons l'évolution, les ajouts, les retranchements, la lenteur d'exécution mais aussi celle d'une époque, le XVIIe siècle espagnol, dans ses bouleversements culturels, sociaux et politiques.  Un grand roman historique écrit dans une langue d'une pureté absolue.
9. Voyage dans un tableau de Velasquez
Claire d' Harcourt
4.00★ (2)

Entrer dans un tableau, voyager dans ce nouvel univers, en explorer tous les coins et recoins...Promenons-nous, au fil des pages de ce livre, dans un des tableaux les plus célèbres et mystérieux de toute l'histoire de l'art : Les Ménines de Diego Vélasquez.
10. Manet-Velasquez : La Manière espagnole au XIXe siècle
Jeanine Baticle
5.00★ (6)

Depuis qu'Emile Zola a écrit, en 1866 : "On dit qu'Edouard Manet a quelque parenté avec les maîtres espagnols, et il ne l'a jamais avoué autant que dans l'Enfant à l'épée", l'admiration de l'un des plus célèbres "refusés" du XIXe siècle pour l'art du Siècle d'or espagnol, avant et près son voyage en Espagne de 1865, est une évidence pour les historiens de l'art. Il a cependant semblé pertinent, près de vingt ans après la rétrospective Manet présentée en 1993, dans les Galeries nationales du Grand Palais à Paris et au Metropolitan Museum of art à New York, de réexaminer cette question en replaçant l'artiste dans son siècle, à côté de ses aînés - Delacroix, Millet, Courbet - et de ses contemporains - Degas, Legros, Ribot et quelques autres. Tous ont admiré les chefs-d'oeuvre de Murillo, Ribera, Zurbaran, Velazquez ou Goya, venus par vagues successives d'outre-Pyrénées. Et certains, dont Manet, sont allés en Espagne pour étudier sur place l'incomparable collection du musée du Prado. Une présentation de peintures espagnoles que les artistes français ont découvertes directement ou par reproduction s'imposait donc.  ...........
11. Velázquez. L'Affrontement de la peinture
Guillaume Kientz
5.00★ (3)

Il n'est pas facile d'écrire sur Diego Velázquez et on serait en droit de se demander si cela en vaut la peine, s'il reste quelque chose à apporter, quelque chose qui légitime la publication d'un ouvrage nouveau, quelque chose qui justifie qu'on dérange au tombeau un artiste et son ?uvre. Non pas que la peinture de Velázquez serait morte ou n'aurait plus rien à dire, mais a-t-elle besoin de nous pour parler ? Velázquez n'a pas laissé de codicille ou de vadémécum pour profiter de ses tableaux. Ce qu'il avait à dire, il l'a dit avec son pinceau, ce qu'il voulait écrire, il l'a imprimé de son style. Les mots, si bien choisis soient-il, ne viennent que parasiter la vibration propre de la peinture et il faut se méfier de leur séduction qui cachent bien souvent un danger, comme un coup d'état littéraire, où l'écriture, soudain artiste, détourne son objet, se hisse sur ses épaules. On dira " que c'est bien écrit " là où il n'aurait jamais fallu dire autre chose que " Dieu que c'est peint ".
12. Le mystère Velasquez
Eliacer Cansino
3.80★ (20)

Nicolás paraît être né sous une mauvaise étoile. Sa mère meurt en le mettant au monde, et Nicolás est nain, pour la plus grande honte de son père, qui le vend à la cour d'Espagne. Il n'a que sept ans quand il arrive à Madrid, seul, malheureux et vulnérable. Mais Nicolás ignore qu'il va devenir un personnage respecté de la cour et le confident de l'immense peintre Diego Velázquez... Un roman émouvant et fascinant qui redonne vie à chacun des personnages du tableau le plus célèbre de Velázquez.
13. Les Ménines
Santiago García
3.87★ (43)

Durant des siècles, le tableau représentant la famille de Philippe IV d'Espagne a été le centre d'attraction du Musée du Prado à Madrid et a inspiré les artistes et les écrivains, à l'instar de « La Joconde » au Louvre. Cependant, Diego Vélasquez est l'un des peintres les plus mystérieux de son époque, et « Les Ménines », son chef-d'oeuvre, sommet de la peinture baroque espagnole, est peut-être le plus étrange des tableaux de la peinture occidentale. Après avoir passé sa vie à la cour, au service de Philippe IV, Vélasquez est enfin nommé chevalier en 1658, malgré les protestations de la noblesse qui considère qu'un artiste ne peut être pareillement distingué.
14. Qui veut la peau de Vénus ?
Bruno Nassim Aboudrar
4.00★ (37)

C'est une femme nue, allongée de dos, qui, dans le plus tranquille naturel, offre au regard ses courbes voluptueuses. Avec un sourire énigmatique, elle se contemple dans un miroir au cadre d'ébène, semblant à peine souffrir des sept entailles qui lacèrent son corps parfait, de la nuque jusques aux fesses. Nous sommes en 1914 : l'un des tableaux les plus célèbres de l'histoire de l'art, la Vénus au miroir de Velázquez, vient d'être vandalisé par la suffragette Mary Richardson. Pourquoi la féministe s'en est-elle prise à un tableau ? À celui-ci plutôt qu'à un autre ? C?est ce que cherche à comprendre Bruno Nassim Aboudrar en reconstituant minutieusement la « scène du crime », et en contant le destin hors norme d'une toile subversive, seul nu connu à ce jour dans la peinture espagnole du XVIIe siècle. Tour à tour passent sur l'oeuvre, pour mieux la révéler, les mains de la profanatrice, d'un restaurateur de tableaux, du conservateur en chef de la National Gallery ou encore d?un professeur de chimie interrogeant pigments et vernis. De l'Angleterre puritaine de 1914 à l?Espagne austère et pieuse de la cour de Philippe IV, c'est aussi à une méditation sur la représentation du corps féminin que ce voyage nous convie : un corps tour à tour sacralisé et mortifié ; à la fois caché, contraint, brimé, et célébré dans le secret des alcôves et des galeries bien gardées. Mêlant l'enquête à l'analyse érudite, Qui veut la peau de Vénus ? nous fait entrer dans l?intimité trouble d'un tableau : son aura de rêveries et de fantasmes qui fait de la puissance d'une oeuvre, aussi, la condition de sa vulnérabilité.
15. Les vexations de l'art : Velazquez et les autres
Svetlana Alpers
4.00★ (4)

Du XVIIe siècle et jusqu'au c?ur du XXe, de Vermeer à Matisse et Picasso, nombre de peintres européens ont pris l'atelier pour le monde. C'est dans l'atelier qu'ils firent l'expérience du monde, tel qu'il entre dans la peinture. Le fait est sans précédent, tant dans l'art européen antérieur que dans d'autres traditions picturales comme celles de l'Asie. La singularité des postulats mais aussi des préoccupations et contraintes picturales qu'implique le phénomène de l'atelier n'a pas été spécifiquement reconnue ni définie. Pour une part, l'expérience immédiate de l'artiste dans l'atelier est rarement représentée à l'état pur. De nombreux autres facteurs - les conventions de la représentation réaliste, les relations avec la clientèle et le marché, la nature de l'exposition - entrent dans la fabrication et la vision des tableaux qui sont informés par l'atelier. Qui plus est, bien que la pratique du studio laisse paraître des traits cohérents, le milieu de l'atelier ne s'est pas prêté au genre de thèses discursives qui ont été élaborées, par exemple, sur les constructions picturales de la perspective. Les réalités de l'atelier sont fuyantes, mais elles sont déterminantes et étonnamment vivaces dans la peinture européenne. Elles sont ici cernées par Svetlana Alpers.
16. Diego Velázquez : Physionomie d'un génie
Emile Michel
C'est en 1894 que la Revue des Deux Mondes publia l'ambitieuse étude sur Diego Velázquez (1599-1660) qui constitue le c?ur de ce volume. Profond tout en restant accessible, ce texte condense avec clarté l'essentiel des savoirs de l'époque sur le grand héros du siècle d'or espagnol. Au-delà d'une simple biographie, c'est bien la " physionomie " de Velázquez qu'Émile Michel entend analyser, tout en jugeant primordial de demeurer au plus près des ?uvres et de leur matérialité. Cette étude se voit ici enrichie d'un second article remontant à 1861, sous la plume de l'archéologue et homme politique français Charles-Ernest Beulé, dans lequel il partage avec franchise et enthousiasme ses impressions sur l'artiste. Entièrement dédiés au génie de l'auteur des Ménines et à la poétique puissante de ses représentations, ces deux textes marquent les étapes successives de l'installation définitive de Velázquez parmi les maîtres incontournables de la peinture européenne. " Un seul peintre en Espagne fera dire de lui qu'il a du génie : ce peintre, c'est Velázquez. " Charles-Ernest Beulé
17. Le goût du noir
Fabienne Alice
3.75★ (13)

Assimilé au néant précédant la création du monde, le noir a hérité d?une réputation souvent péjorative. Pourtant, à la Renaissance italienne, quand les princes adoptent des étoffes noires précieuses, le noir flamboie. Très tôt, la couleur tente le dessin puis l?estampe. Certains peintres sont fascinés par les multiples facettes du noir : Vélasquez, Rembrandt, Goya, Manet, Malevitch, Matisse, Michaux et, bien sûr, Soulages... En littérature, au début du XIXe siècle, les Romantiques, après avoir honoré le vert et le bleu, se tournent vers le noir : le désespoir croît, la nuit et l?obscur sont ses refuges. Après avoir longtemps signifié le deuil, aujourd?hui le noir passe pour être la plus élégante des couleurs : de Coco Chanel à Christian Dior, la mode vénère le noir? Voyage au pays du noir en compagnie de Barbey d?Aurevilly, Balzac, Marcel Proust, Victor Hugo, Goethe, Milton, Musset, Nerval, Baudelaire, Rimbaud, Michel Tournier, Yves Bonnefoy, Michel Pastoureau, Pascal Quignard et bien d?autres
18. Vélasquez
Bartolomé Bennassar
2.80★ (11)

"Le peintre des peintres ", disait Manet, dans une lettre envoyée de Madrid à son ami Fantin-Latour, à propos d'un artiste qu'il venait d'admirer au musée du Prado : Diego Rodriguez de Silva y Velàzquez. De Renoir à Picasso et d'Edouard Degas à Francis Bacon, tous les grands ont souscrit à ce jugement. Mettant en scène les humbles comme les rois, les bouffons comme les hommes d'Eglise, ne s'interdisant aucun genre, ni les tableaux d'histoire, ni les paysages, ni les nus féminins, Vélazquez incarne à lui seul toute la peinture espagnole, et peut-être la peinture tout entière. Pourtant, le plus connu des peintres, s'il s'agit de son oeuvre, est aussi celui dont la vie est la plus mal connue. Aucun témoignage direct, aucune correspondance intime, aucun document d'archives ne permettait jusqu'à maintenant de décrire l'homme qu'il fut. Il a fallu attendre le quatre centième anniversaire de sa naissance, en 1999, pour que de nombreux colloques, congrès et symposiums fassent avancer la recherche. À l'aide de ces récentes découvertes, Bartolomé Bennassar tente ici de percer les secrets de l'auteur des Ménines, et de faire toute la lumière sur celui dont le meilleur spécialiste disait qu'on ne pouvait pas écrire la biographie, " car il ne lui est rien arrivé ".
19. Vénus à son miroir
Jean-Luc Cornette
3.59★ (39)

Madrid, février 1649. Diego Vélasquez est le plus fameux peintre du pays et au service du roi depuis plus de 25 ans. Il est grand huissier de la cour, valet de la garde-robe du roi et son valet de chambre. Grand amateur d'art, Philippe IV lui confie la mission de lui rapporter de nouvelles oeuvres en Italie. Il part avec son esclave, Juan de Pareja. Arrivé à Rome, il visite les galeries et les collections Borghese, Farnese, Mattei ou la Villa Médicis, accompagné du peintre Antonio Domenico Trivia, grâce à l'appui bienveillant du pape Innocent X qui lui demande en échange de peindre son portrait. Il profite aussi de l'ambiance italienne, très différente de celle qui règne en Espagne où sévit encore l'Inquisition. La vie semble plus légère, les peintres sont audacieux. Ainsi, il s'étonne qu'il y ait tant de toiles de nu. Et pour la première fois, lui qui s'est spécialisé toute sa vie dans le portrait, il songe à se consacrer à la peinture d'un nu. Ici, personne ne s'offusquerait de cette audace. Reste à trouver un modèle... L'un des maitres de la peinture universelle raconté par Jean-Luc Cornette et sublimé par le dessin en couleur directe de Matteo ! En 1649, Diego Vélasquez a 50 ans. Peintre officiel de la cour d'Espagne, il est envoyé en Italie pour acquérir des oeuvres. De ce voyage, il rapportera aussi une toile personnelle, le seul nu de sa carrière : Vénus à son miroir. Jean-Luc Cornette et Matteo imaginent les circonstances de la création de cette toile...
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